Les poésies d'André Walter - André Gide - E-Book

Les poésies d'André Walter E-Book

André Gide

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Beschreibung

20 poèmes composent le premier livre d'André Gide, écrit à vingt et un an pour persuader sa cousine Madeleine Rondeaux de l'épouser (ce qu'elle refusa d'abord) : Les Cahiers d'André Walter. Le recueil se distingue par sa richesse thématique et stylistique. Gide y aborde des sujets tels que l'amour, la foi, la nature, et la solitude, exprimant ses émotions à travers des vers d'une grande intensité et d'une beauté formelle remarquable. Les poèmes sont imprégnés d'un sentiment de mélancolie et de recherche de soi, caractéristique de l'état d'esprit de Gide à cette époque de sa vie. Les poèmes de ce recueil sont marqués par une influence symboliste, avec des images évocatrices et une atmosphère onirique. La nature y occupe une place centrale, souvent décrite avec une sensibilité fine et une attention particulière aux détails sensoriels. Les paysages deviennent des miroirs des états d'âme du poète, reflétant ses joies et ses peines.

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Seitenzahl: 13

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Sommaire

Chapitre I

Chapitre II

Chapitre III

Chapitre IV

Chapitre V

Chapitre VI

Chapitre VII

Chapitre VIII

Chapitre IX

Chapitre X

Chapitre XI

Chapitre XII

Chapitre XIII

Chapitre XIV

Chapitre XV

Chapitre XVI

Chapitre XVII

Chapitre XVIII

Chapitre XIX

Chapitre XX

I

Il n’y a pas eu de printemps cette année, ma chère ;

Pas de chants sous les fleurs et pas de fleurs légères,

Ni d’Avril, ni de rires et ni de métamorphoses ;

Nous n’aurons pas tressé de guirlandes de roses.

Nous étions penchés à la lueur des lampes

Encore, et sur tous nos bouquins de l’hiver

Quand nous a surpris un soleil de septembre

Rouge et peureux et comme une anémone de mer.

Tu m’as dit : « Tiens ! Voici l’Automne.

Est-ce que nous avons dormi ?

S’il nous faut vivre encore parmi

Ces in-folio, ça va devenir monotone.

Peut-être déjà qu’un printemps

A fui sans que nous l’ayons vu paraître ;

Pour que l’aurore nous parle à temps,

Ouvre les rideaux des fenêtres. »

Il pleuvait. Nous avons ranimé les lampes

Que ce soleil rouge avait fait pâlir

Et nous nous sommes replongés dans l’attente

Du clair printemps qui va venir.

II

Une lampe neuve remplace la vide ;

Une nuit succède à une autre nuit ;

Et l'on entend fuir dans la nuit, le bruit

Du sablier triste qui se vide.

Nous rapetassons de faux syllogismes

Et nous ergotons sur la Trinité,

Mais tout ça, ça manque un peu de lyrisme