Les rêves dans l’espace - Libania Martins - E-Book

Les rêves dans l’espace E-Book

Libania Martins

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Beschreibung

"Les rêves dans l’espace" est une exploration inédite de la théorie des rêves, mêlant science, récurrence et voyage symbolique à travers les planètes du système solaire. Libania Martins nous guide avec clarté pour apprendre à distinguer les messages essentiels de nos songes de ceux qu’il vaut mieux laisser de côté. Cet ouvrage accessible et fascinant ouvre une voie nouvelle : celle d’une compréhension intime de soi, où les rêves deviennent des alliés précieux pour retrouver sens, sérénité et paix intérieure.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Libania Martins s’est formée au fil de nombreuses années à travers ateliers et formations pour percer les mystères du monde onirique. "Les rêves dans l’espace" est son premier ouvrage, dans lequel elle partage à ses lecteurs une approche novatrice des rêves, ouvrant la voie à une meilleure compréhension de soi, au bien-être et à l’équilibre mental.

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Seitenzahl: 97

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Libania Martins

Les rêves dans l’espace

La théorie des rêves

Roman

© Lys Bleu Éditions – Libania Martins

ISBN : 979-10-422-7449-8

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Prologue

Le 25 avril 1981, moi, Libania Manuela Rodrigues Martins, vois le jour à Guimarães, ville berceau et historique du Portugal.

Guimarães a joué un rôle très important dans la formation du pays et a eu l’honneur d’être élue capitale européenne de la culture en 2012, succédant ainsi à des métropoles comme Liverpool ou Istanbul.

Cette ville, ma ville, est historiquement associée à la fondation et à l’identité de la nationalité portugaise.

Et c’est dans ce lieu magique que se sont déroulés en 1128 les principaux évènements politiques et militaires qui mèneront plus tard à l’indépendance et la naissance du Portugal.

Dans l’une des tours de l’ancienne muraille de la ville, il est inscrit « Aqui nasceu Portugal » – « Ici est né le Portugal » – référence historique et culturelle directe à tous les habitants et aux nombreux visiteurs et touristes qui ont foulé les pavés de la cité.

On y trouve de hauts lieux touristiques, comme le Palais des Ducs de Bragance, la Casa Dos Lobos, et Nossa Senhora da Consolação e Santos Passos.

Et si nous voulons faire un petit peu d’Histoire, il faut aussi savoir que les Portugais ont été les premiers à perfectionner les techniques nautiques dans le but d’explorer notamment les côtes africaines à partir de 1415. Ainsi débutent les grandes découvertes qui ont marqué et façonné la carte du monde telle que nous la connaissons aujourd’hui.

À Lisbonne, entre 1514 et 1519, le roi Manuel Ier du Portugal fit construire la Torre de Belém, emblème de la ville de Lisbonne et découverte capitale pour toute l’Europe. Elle servait à la fois de forteresse et de port d’origine des explorateurs portugais pour établir ce qui serait le premier commerce européen avec la Chine et l’Inde.

La langue portugaise – le portugais archaïque – s’est développée au IVe siècle après la chute de l’Empire romain et les invasions barbares, puis progressivement, au fil des différentes conquêtes de territoires, finit par naître un dialecte romain appelé galaïco-portugais qui finira par devenir une langue à part entière et qui connaîtra un développement aux alentours du XIIIe siècle.

En 1290, le roi Denis 1er du Portugal crée la première université française à Lisbonne (Estudos Gerais, déplacée plus tard à Coimbra), et décrète que le portugais, jusque-là simplement appelé « langage commun », devient désormais la langue officielle du pays.

C’est donc sur ce territoire riche d’histoire que je suis née le 25 avril 1981, sept ans jour pour jour après cet épisode dont l’Histoire se rappelle sous le nom de Révolution des Œillets, ce putsch qui aura pour conséquence d’abolir la dictature au Portugal instaurée depuis 1968 par Antonio de Oliveira Salazar. Et, comme le relate le journal le Figaro :

« C’est une révolution pacifiste, aucun coup de fusil n’est tiré : dans les canons des œillets donnés aux soldats. Les militaires sont en effet soutenus par la population en liesse. Contrairement à la demande des militaires de rester chez elle pour sa sécurité, elle descend dans les rues et acclame les putschistes. Elle salue la fin du régime autoritaire. Si quatre morts sont à déplorer – et une quarantaine de blessés –, ils sont le fait de la police politique, la PIDE (Police internationale et de défense de l’État), qui résiste un temps avant de se rendre. »

C’est donc dans un pays relativement apaisé – avec néanmoins encore de nombreux obstacles à surmonter – que j’ai évolué les premières années. Une grande partie de mon enfance s’est déroulée à São Tiago (Saint Jacques), une petite ville dans le nord du Portugal, dans une petite maison située au 270 rue Engenheiro Orlando Vital Rodrigues.

J’en garde de très bons souvenirs.

Je me rappelle avoir vécu une vie simple. Dans mon village où toutes les générations étaient réunies, il n’y avait pour ainsi dire que ma famille. Oncles, tantes, grands-pères et grands-mères étaient tous rassemblés autour de moi. Il y avait également mes cousins et cousines. Toutes les générations habitaient et cohabitaient en harmonie, dans la douceur et la simplicité.

Dans ce petit village, il n’y avait pas grand-chose : une église, une école…

Beaucoup de détails sont encore très frais malgré les années, mais ce qui est certain, c’est que, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un côté garçon manqué.

Il m’a suivi jusqu’à aujourd’hui, il faut bien l’avouer.

J’ai toujours aimé commander les hommes.

Avoir le dessus sur les garçons, je crois que c’était ma plus grande fierté. J’étais respectée pour ça. Je pense que mon physique a aussi énormément joué sur cet aspect de ma personnalité : je devais me faire respecter, il n’y avait pas d’autre alternative.

J’ai un frère et mes parents ont divorcé, ce qui est malheureusement assez commun de nos jours.

Chacun ayant refait sa vie, j’ai beaucoup de demi-frères et de demi-sœurs.

De l’école, j’ai quelques souvenirs, mais ce livre n’ayant pas pour but de retranscrire ma vie dans les moindres détails, je ne vais pas m’appesantir sur ces périodes-là.

Je dirais juste que j’étais une élève douée.

J’adorais écrire, en revanche, je n’aimais pas trop m’épancher sur de grands recueils. Encore à ce jour, la lecture n’est pas ma passion première.

Certains y verront un sacrilège, mais, quoi qu’il en soit, j’ai très bien su m’en passer pour ma part et ce « défaut » ne m’a pas empêché, avec ce qui m’est arrivé, de vouloir prendre la plume pour raconter mon histoire.

Il m’est apparu comme une évidence, au fur et à mesure que j’avançais dans la vie, qu’il fallait que je puisse partager aux autres ce que j’apprenais sur les rêves, sur leur importance et sur leur signification.

Mon interprétation.

La première chose que j’ai comprise, c’est que dans tout ce que nous vivons et dans tout ce qui nous entoure – l’air que nous respirons, l’arbre, l’animal, l’être humain qui peuple cette planète et tout ce qui constitue ce que l’on pourrait appeler Le Grand Tout – il existe une part de divinité, une part de Dieu.

Moi-même, à certains égards, je me sens – à tort ou à raison – une messagère de Dieu. Et c’est un peu de lui que je parle quand j’expose l’étude que j’ai faite, et qui m’amène à vous expliquer cette théorie – cette science – longuement et consciencieusement étudiée depuis de nombreuses années.

Enfant, je pense qu’on pouvait dire de moi que j’avais bon cœur, au sens le plus noble du terme. J’avais un tempérament généreux.

Mon esprit était pur et pas le moins du monde mal tourné.

Je ne voyais le mal ni dans les mots, ni dans les nombres, ni dans l’art. Je n’étais entourée que de clarté.

Si j’employais le mot porte, je ne souhaitais rien dire d’autre. Le mot porte était employé au sens littéral.

Je n’allais pas chercher l’interprétation, le sens caché.

Je n’étais pas dans le jugement des mots ni des numéros.

Je remarque que les gens aiment de plus en plus jouer avec les mots.

Pour cette raison, je m’exprime toujours de façon épurée et j’ai à cœur de garder une écriture facile d’accès, rien de trop travaillé qui pourrait dénaturer mes propos : simple, basique !

Cette connaissance que j’ai accumulée au fil des ans, je veux maintenant la transmettre, car l’ignorance n’est pas bonne conseillère.

Dans ce monde où tout va trop vite, plus personne n’a de temps.

Nous n’avons pas forcément envie de subir de contraintes, pas forcément envie d’obéir à des gens, à des lois, et surtout pas à des choses supérieures.

Ce qui nous tient à cœur, c’est d’être libre, de vivre notre vie comme nous l’entendons, à notre image.

Cependant, il y a des choses à garder dans un coin de notre esprit et d’autres dont nous devons absolument prendre conscience et nous servir dans notre quotidien.

En toute connaissance de cause, chacun est libre de faire à sa guise, de décider de suivre – ou pas – le raisonnement que je souhaite transmettre dans ces prochaines pages. Quoi qu’il en soit, je vais vous livrer ma vérité, en exposant pas à pas son fondement.

Alors, la théorie des rêves, qu’est-ce que c’est ?

Chapitre I

Lorsque je suis arrivée en France en 1994 avec mes parents, j’étais âgée de treize ans.

J’ai été au lycée Gustave Eiffel situé au 1, rue général Camus dans le septième arrondissement de Paris. Il s’agit d’un lycée professionnel en technologie et comptabilité. Pour y aller, je traversais le pont de l’Alma chaque jour et j’ai ainsi pu admirer le champ de Mars et la tour Eiffel au quotidien.

J’adore la France. Ce pays m’a si bien accueilli, tellement donné.

Puis, lorsque j’ai eu dix-huit ans, j’ai été vivre dans le dix-septième arrondissement.

Très vite – vingt et un ans –, j’ai commencé à travailler en tant que gardienne d’immeuble.

J’avais eu une proposition de la part de l’étude de Saint-Louis – une agence immobilière – pour m’occuper de celui situé au 14, quai de la Mégisserie dans le premier arrondissement de la capitale.

Depuis ce jour, je suis la gardienne de cet immeuble classé monument historique. Un grand architecte de la ville de Paris y a vécu de nombreuses années.

Le 25 avril 2022, j’ai célébré mon quarante et unième anniversaire.

Je me suis mariée très jeune, peut-être même trop, et ai vécu dix-sept ans avec mon mari.

Rapidement après mon mariage, quelques rêves se sont manifestés, alors que je n’en avais plus fait depuis mes cinq ans.

J’ai un métier basique, je n’ai pas fait de longues études et n’avais alors jamais pris un livre entre mes mains.

Mais aussi vrai que lorsque nous avons mal à la tête, nous prenons un Doliprane®️, nous allons rechercher des solutions à nos problèmes lorsqu’ils se présentent, et non pas avant.

Alors, pour moi, quand les premiers troubles se sont manifestés, une impérieuse nécessité de comprendre ce qui m’arrivait s’est fait ressentir.

Je n’avais pas ressenti le besoin jusqu’alors de chercher quoi que ce soit sur le sujet, mais là, j’ouvrais des livres, allais à la Bibliothèque, entamais des recherches sur Internet. Je devais percer le mystère de ce qui, subitement, me rendait malade psychologiquement.

À l’époque, il y a plus de dix ans maintenant, j’ai malheureusement trouvé peu d’écrits avec lesquels j’étais en accord.

Fatalement, j’avais du mal à trouver des pistes de guérison concrètes.

Est-ce que mes troubles persistaient parce que tout ce que je lisais était faux ?

J’ai donc décidé de prendre moi-même le sujet à bras le corps et de me plonger en profondeur dans cette étude.

Je n’ai pas de don particulier, mais je pense que j’ai un destin qui m’a beaucoup aidé. Au fil de mon existence relativement calme, des évènements se sont succédé afin de me faciliter la compréhension de mes maux, mais aussi la raison de ma présence sur Terre.