Les Seniors deviendront des Seigneurs E-Book

Maxime Deroubaix

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Ratgeber
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2022

Seitenzahl: 122

Beschreibung

Si, à cause de l’âge ou pour X raisons, vous sentez votre heure imminente et commencez à éprouver de la peur, de l’angoisse, des regrets, n’ayez crainte, tout cela est bien naturel. Loin de l’apparente fatalité de la situation, vous découvrirez, en ouvrant votre esprit au développement personnel spirituel, qu’au-delà de ces appréhensions se trouvent des vérités et des réalités insoupçonnées, positives et rassurantes vous permettant de vivre pleinement cette période difficile de votre existence.


Pour vous accompagner dans ce processus, cet ouvrage vous propose des méthodes et des cheminements axés autour de thèmes tels que l'amour, la liberté, le pardon, la confiance en soi et en la vie…

Leseprobe

Maxime Deroubaix

Les Seniors deviendront des Seigneurs

Une ouverture de conscience

© Lys Bleu Éditions – Maxime Deroubaix

ISBN : 979-10-377-7516-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Ouvrage spirituel non religieux

Du même auteur

Tout (ou Rien), Éditions Amalthée, juillet 2005 ;

De la Tête au Cœur, Éditions Améthyste, novembre 2019.

La religion te demande de tirer des leçons de l’expérience des autres, alors que la spiritualité te presse de chercher la tienne. La religion ne peut supporter la spiritualité, car cette dernière peut t’apporter une conclusion différente de celle d’une religion en particulier ; et cela, aucune religion ne peut le tolérer.

La religion t’encourage à explorer la pensée des autres et à les adopter. La spiritualité t’invite à écarter les pensées des autres et à trouver les tiennes.

Neale Donald Walsch, Conversation avec Dieu – Tome 2

Prologue

Le 15.11.2021

Bonjour à toi cher(e) ami(e). Je suis ravi de me trouver entre tes mains et j’ai hâte de savoir que tu parcours ces lignes pour cette si grande et noble cause, qu’est la paix de l’esprit, la sérénité et la confiance dans le processus naturel de la vie qui dépasse de loin les limitations du monde physique et tangible.

Laisse-moi tout d’abord t’applaudir sincèrement pour ta démarche et ta décision. Comme le dit le vieil adage : l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne et bien au contraire, c’est en restant fermé sur ses positions et ses habitudes que la vie peut cruellement manquer de joie, de passion et d’entrain. Et il est douloureux de vivre ainsi trop longtemps. Alors te voilà sur un chemin qui va t’insuffler plus de légèreté, dont les autres pourront profiter également par ton biais. Bravo…

Tu fais probablement partie de ce que l’on appelle les Seniors. Ou tu es un(e) proche d’une personne plus près de sa fin de vie physique que son début et tu souhaiterais lui transmettre une belle énergie de confiance et de béatitude. Ou tu es simplement une personne ouverte et curieuse à en savoir plus sur les questions existentielles. C’est l’exact but de ce livre, mais attention : nous allons aller ensemble dans des idées et des concepts qui te seront peut-être tout à fait étrangers qui pourront te paraître farfelu, ou que tu pourrais même comparer à de la science-fiction. Ce n’est pas grave, cela fait partie des résistances normales que ton mental impose pour se protéger de ce qui lui est inconfortable. Ne le laisse pas faire. Aujourd’hui, nous ne voulons plus de ce fonctionnement qui nourrit la peur ; nous allons plutôt nous entraîner à fonctionner avec le cœur et avec donc plus de réceptivité, tout en faisant fonctionner notre muscle de l’imagination que nous n’avons pas par hasard en notre possession.

Les jugements hâtifs peuvent peut-être déjà intervenir dans ton esprit.

Laisse-les passer et utilise ta curiosité. Si nous voulons changer les choses, cela commence par changer nos comportements et nos vieux réflexes. Essaye, pour commencer, de voir ça comme le début d’une belle aventure d’un film dans lequel tu te plongerais et qui apporte ce sentiment de rêve et de bien-être. Ça ne peut pas te faire de mal…

Première partie

I

J’habite mon corps, mais je ne suis pas mon corps

Dans tes souvenirs et croyances, tout commença lors de ta naissance. Physiquement et pour cette vie-ci, c’est vrai. Mais comme le titre du chapitre le mentionne, tu habites ce corps, mais il n’est pas qui tu es vraiment. Bien qu’il se respecte et que tu es lié à lui de façon très sensible, il est un outil. Il te permet d’expérimenter la vie sur la planète Terre et dans cette dimension terrestre que l’on appelle communément la 3e dimension.

Si nous revenons un tout petit peu en arrière, avant ta naissance, il y a la période de gestation, ce qui implique que tu existais donc déjà avant ta naissance en tant qu’être physique. Mais si nous allons encore un peu plus en arrière, alors nous commençons à parler de ton essence, de ton âme…

Que s’est-il passé ? Comment t’es-tu retrouvé là précisément et pourquoi ?

C’est là que nous entrons dans le vif du sujet spirituel et non religieux.

Ton âme (ton vrai toi), déjà bien expérimentée au préalable, se trouvait être désincarnée depuis une courte ou longue période et a fait le choix de réincarnation pour continuer son cycle d’évolution. Mais rien n’est fait au hasard, car tu t’es dirigé dans le ventre d’une mère en particulier et cela pour nombre de raisons. Je m’explique…

Ta dernière vie, lorsqu’elle a cessé physiquement, s’est arrêtée à un certain degré d’évolution que tu as atteint. Ce que l’on peut appeler aussi un « niveau de conscience ». Et afin de reprendre la continuité de ton évolution, tu as été attiré comme un aimant, par la mère ou les parents qui vibraient à une fréquence aussi similaire que possible à l’état auquel tu t’étais arrêté.

Tes bagages, tes défis, tes blessures, tes acquis sont enregistrés au fond de ton âme et la famille choisie t’a permis de (re)commencer à l’étape adéquate. C’est pour cela que certaines personnes développent des facilités dans tel ou tel domaine et d’autres non. Il n’y a pas de hasard… Et si un enfant se met à parler très tôt par exemple, c’est que sa dernière incarnation était très probablement dans un pays au même langage. Si un enfant a dix fois plus de facilité à apprendre et comprendre une autre langue, je te laisse deviner pourquoi…

Un virtuose de la musique, un nageur né, un grimpeur, un dessinateur, un bricoleur qui répare tout, un mathématicien, un philosophe ; tout ce qui paraît être un domaine si facilement développé pour certain(e)s, vient de ce que l’on appelle les « acquis karmiques ».

Pourquoi deux jumeaux nés au même moment, éduqués de la même manière développeraient-ils des caractères et des personnalités complètement différentes ?

Nous venons d’énumérer les facilités, les prédispositions, mais il en va de même pour les difficultés. Nous nous trouvons souvent d’ailleurs, plus en difficultés qu’en facilités et cela est normal puisque nous sommes là avant tout pour apprendre et expérimenter.

Un autre concept que j’aimerais partager avec toi est celui du prénom. Qui a choisi ton prénom ? La réponse naturelle tend à nous faire croire que ce sont les parents, la mère, ou la copie du grand-oncle mort récemment qui a déterminé ce choix… Mais les apparences sont trompeuses. En réalité, TU as choisi ton prénom, dans presque tous les cas. Ton âme, lorsque tu n’étais pas encore incarné, ou que tu rôdais autour de ta future mère en attendant de prendre possession de ce fœtus, tu avais une influence considérable sur ton futur entourage et particulièrement la mère. Aussi, as-tu soufflé de façon inconsciente à ta mère le prénom qu’il te faudra porter toute ta vie durant. Combien de fois avons-nous entendu que des parents avaient choisi un prénom et qu’au dernier moment la mère changea d’avis ? Lorsqu’on lui demande, elle répond la plupart du temps : « je ne sais pas, ça m’est venu comme ça ! »

Bien entendu, il y a d’autres styles d’influences et l’univers ne manque d’inventivité pour que tout finisse par être à sa place. Le prénom étant une sonorité, il est également une fréquence vibratoire et si les parents sont fermes et définitifs dans leur choix, cela aura aussi une influence sur l’âme qu’ils vont attirer pour incarner leur bébé.

Mais quel intérêt me direz-vous ? Eh bien comme j’évoquais cette fréquence vibratoire liée à la sonorité, si tu as entendu parler de la langue des oiseaux, le prénom porte en son sein, une signification, une étymologie et chaque lettre correspond à une symbolique qui se lie (et qui se lit) aux défis et objectifs que l’on s’est fixés pour cette vie-ci.

Et toute la vie, nous allons nous faire appeler X ou Y, pour nous « R-appeler » ce que nous sommes venus faire ici. On s’adresse à toi et on utilise systématiquement ce rappel, déguisé par ce que l’on croit n’être qu’un prénom.

François ! François !

Oui ?

Rappelle-toi : sois franc !

Dans sa dernière vie, celui-ci avait peut-être du mal avec la franchise et cela lui aura causé beaucoup de tort. Aussi, il a décidé cette fois-ci de bien s’en rappeler et même, de se le faire rappeler à chaque fois qu’on l’appellerait.

Ceci n’est qu’un exemple et chaque prénom ne contient pas le message en vers-l’en bien entendu, mais en creusant et en étant bien attentif, tu peux découvrir facilement ce que contient comme message le prénom.

Ainsi tu es né. Les yeux grands ouverts au monde, avec tes acquis et tes défis, paré pour une aventure de plus, en tant qu’être humain, afin d’évoluer et de partager qui tu es et qui tu deviens au fur et à mesure de ton chemin, dans l’entre-aide avec tes semblables pour qu’ils puissent également avancer eux-mêmes.

Chaque expérience avec les autres, est ce que nous appelons dans le jargon des « spirits » (personnes en recherche consciente de développement) : une co-création. Ce qui implique que quels que soient la posture, le rang, professionnel ou familial ou même égotique, nous sommes sans arrêt en train d’expérimenter et donc d’apprendre, un peu plus toujours et encore.

De cela découle un autre concept que je me dois de partager avec toi. Il s’agit de la responsabilité personnelle. Je vais devoir y revenir aussi dans un autre sujet, car tout est intrinsèquement lié, cependant, tu dois savoir (attention au choc) : nous sommes tous à 100 % responsables de ce qui nous arrive – que cela soit conscient ou inconscient.

Mais comme la plupart du temps, nous n’en avons pas du tout conscience, il est naturel de rejeter cette idée.

Laisse-moi développer cela. Les grands esprits de ce monde sont tous tombés d’accord sur un principe universel : Tout ce qui existe dans l’univers est une énergie qui vibre à une fréquence particulière.

Albert Einstein a conclu : Le cerveau humain est la machine la plus puissante sur cette terre qui émet et reçoit ces fréquences vibratoires.

La physique quantique qui dépasse et avance de loin la science traditionnelle à ce jour, a observé que : Chaque molécule est influencée dans sa direction et son comportement par l’observateur lui-même.

Et si tu as entendu parler de « la loi d’attraction » (à ne pas confondre avec la loi de la gravité), tu as entendu dire que : nous devenons et nous attirons ce à quoi nous pensons le plus souvent.

Ceci est en fait inexact. Pour être précis, ce sont nos sentiments et nos ressentis qui ont cette très forte (loi d’) attraction ; cependant nous avons tendance à développer des ressentis en rapport avec les pensées que nous entretenons.

Tout cela pour dire que nous sommes bien plus « créateur » que l’on peut imaginer et cela jusque dans les plus petits détails. Aussi, il nous impute donc cette responsabilité.

Bien sûr, lorsque nous sommes en co-création (expérience avec une tierce personne), l’autre aussi a forcément sa part de responsabilité. Nous disons néanmoins que nous avons 100 % de responsabilité, car c’est le cas en ce qui concerne notre façon de réagir et les pensées et émotions que nous nourrissons.

Au moment où tu acceptes et intègres ta totale responsabilité en tant qu’être en perpétuelle création, tu commences un nouveau chemin de conscience dans lequel tu reprends et récupères tout ton pouvoir. Je parle naturellement du pouvoir que tu as sur toi-même et ton pouvoir créateur, mais tu n’as pas de pouvoir sur le libre arbitre de chacun, à moins qu’ils ne te le cèdent, consciemment ou non.

Car, en effet, lorsque nous accusons les autres, le gouvernement, la conjoncture, la fatalité, le mauvais sort, la météo, alors nous nous démunissons de notre pouvoir, puisque sans même nous en rendre compte, nous venons nous-mêmes de le lui donner.

C’est pourquoi il est primordial de se surveiller soi-même, afin de reprendre le bon pli, auquel nous n’avons pas été formés, on peut le dire…

Mais attention, responsable ne veut pas dire coupable. Il ne faudrait pas commencer à s’accabler de reproches et de culpabilités. Et si cela devait arriver, le deuxième chapitre sur le pardon va t’aider à y voir plus clair.

Cette incarnation et la capacité à se pardonner, est directement liée à une question que tu te poses très certainement. Pourquoi est-ce que je ne me souviens de rien si j’ai eu d’autres vies par le passé ?

Sans jugement aucun, notre ignorance et notre souffrance nous ont menés à être et faire des choses vraiment pas sympas dans des vies antérieures. J’ai très bien pu être un dictateur, un tortionnaire, un tueur en série, un violeur. J’ai pu également vivre des choses extrêmement traumatisantes dans la suite logique du karma, comme être le ou la violée, l’esclave et le torturé. Des expériences notoirement intenses qui conduisent d’un côté à une très grande rancœur, ou de l’autre à une très grande culpabilité. Deux sentiments très forts dans leur pouvoir autodestructeur, et bien souvent, beaucoup trop lourds à porter pour recommencer une vie en se donnant une nouvelle chance de faire mieux.

C’est pour cela que les grands sages, les Buddhas1, ou les êtres d’une conscience spirituelle très élevée, peuvent eux, se rappeler de leurs vies passées, ayant acquis un niveau de pardon et de compréhension sans jugement partial de bien ou de mal, mais comme un tout faisant partie de l’évolution, dans une totale perfection du grand dessein et nécessaire dans le monde terrestre ou règne encore la dualité.

L’oubli dans cette vie est donc en fait une protection naturelle pour pouvoir avancer sans la culpabilité indescriptible d’une vie qui n’est plus, jusqu’à ce que nous soyons en mesure de comprendre avec une vision plus large et plus reculée, des étapes de grandes souffrances vécues et infligées.