Les signes des temps de l'apocalypse - Jean-Michel Lesage - E-Book

Les signes des temps de l'apocalypse E-Book

Jean-Michel Lesage

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Beschreibung

Aujourd'hui, en 2023, le terme d'OVNI, « Objets Volants Non Identifiés » a été remplacé par PANI, « Phénomènes Aériens Non Identifiés ». « Objets Volants » remplacé par « Phénomènes Aériens »... Voilà qui démontre que peut-être certains ont enfin compris (nous l'avions réalisé et mentionné déjà dans les années quatre-vingt) que le terme « objets Volant » était une conception matérialiste de ce que les nombreux témoins ont vu et reporté, et manifestement n'expliquait pas tous ces « phénomènes aériens »... Après de nombreuses investigations menées par J.-M. Lesage auprès des témoins d'apparitions d'OVNI, celui-ci avait compris, dès 1972, que les contactés n'étaient guère plus que des médiums reliés directement à la source occulte qui manoeuvre l'ensemble du phénomène. Ses travaux l'amènent vite à comprendre que cet univers s'ouvre sur le champ d'une vaste manipulation diabolique et que cette manipulation s'inscrit au sein d'un véritable complot occulte qui cherche à dominer le monde. Publié initialement en 1985, désormais voilà le dossier "revu et corrigé" à son ensemble laissé à la sagacité du lecteur qui aura l'intelligence éclairée pour comprendre tous les signes qui auront été donnés, inhérents au temps de l'Apocalypse, caractérisant clairement l'époque de la fin des temps, de notre temps

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Seitenzahl: 511

Veröffentlichungsjahr: 2024

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«C’est en lui-même que l’initié puise sa connaissance(...) Il lui faut deviner ce qui se cache à l’intérieur de son esprit(..) Il faut désirer la lumière. Or, nous ne désirons que ce qui nous manque; il est donc nécessaire de se sentir dans les ténèbres pour éprouver le besoin de s’en sortir (...). Celui qui croit posséder la vérité ne songe pas à la chercher».

(Oswald Wirth : «Les mystères de l’Art Royal» Ed. Dervy, 1977).

En conséquence de quoi, ces pages sont dédiées à tous les esprits épris de vérité, de ce monde-ci et de l’autre.

Table des matières

Avertissement au lecteur

Introduction

CHAPITRE

1 Signes précurseurs d’un changement des Temps

Qui domine le monde?

O.V.N.I et signes des temps

Les prémices de l’ère nouvelle

L’ensemencement psychique

Autres facteurs d’influence dans la convergeance des faits

CHAPITRE 2 L’action mystificatrice

Leurres mystification, induction psychiques et charisme

Prodiges magique de l’intelligence ses métamorphoses dans le temps

CHAPITRE 3 L’Ordre Luciférien

Les fils du Ciel, une création parallèle?

Les maîtres secrets du monde

Les fraternités occultes

CHAPITRE 4 L’autre monde

Une forme d’énergie consciente ouvre les portes du «Nouvel Age»

La hiérarchie cosmique dans la pluralité des cieux

Tout vibre en résonance et s’inscrit dans le livre de vie

Les dieux d’hier et d’aujourd’hui

Les contacts d’outre-terre selon leurs différentes manifestations

CHAPITRE 5 Le Nouvel Age

La fin du temps des nations

Les puissances occultes

Le combat spirituel

La grande déesse

L’accomplissement des temps

Le nouvel âge et la nouvelle terre

Conclusion

Bibliographie

Bioghraphie de l’auteur

AVERTISSEMENT AU LECTEUR

Il s’agit ici de la reprise d’un manuscrit écrit en 1985, au cours d’une période où ne cessait de se présenter de nombreuses apparitions de phénomènes céleste et terrestre, classés dans le cadre de « l’inexpliqué », à défaut d’en ignorer leur véritable nature. Ces phénomènes étaient mondiaux et je fus amené dans la circonstance des choses à l’étudier par les nombreux témoignages résultant d’enquêtes menées sur le terrain auprès des témoins. Mais ce n’était encore que «l’arbre qui cachait la forêt» de tout un contexte ténébreux qui en émanait. De toute évidence, il laissait apparaître son attachement à une intelligence occulte qui manœuvrait l’ensemble, usant de notre naïveté, consécutive à notre cécité spirituelle qui, elle seule, devait finir par s’ouvrir pour nous laisser apparaître la partie immergée; l’essentiel s’y trouvait sous les apparences.

Et c’est bien en reprenant tous les dossiers, sous un nouveau regard, que ces manifestations finirent par se faire progressivement disparaître tout en laissant installer le mythe moderne «extraterrestre» à la conscience collective. A ce jour, il y demeure toujours présent, derrière les coulisses de notre quotidien. Alors que j’étais parvenu à y voir plus clair, je compris aussi tout le sens de la teneur des mots, à savoir : «on aura toujours tort d’avoir eu raison trop tôt», dans ce genre de recherches, quand le «seuil» n’est toujours pas admis à la majorité.

Désormais, voilà le dossier, «revu et corrigé» à son ensemble, laissé à la sagacité du lecteur qui aura l’intelligence éclairée pour comprendre tous les signes qui auront été donnés, inhérents au temps de l’Apocalypse, caractérisant clairement l’époque de la fin des temps, de notre temps.

Sans aucun doute nous sommes parvenus en ces temps difficiles, prédits par l’Apocalypse de Saint Jean et des textes prophétiques de la Bible en général où des écrivains inspirés annoncent que ces temps se présenteront au sein d’une apostasie générale, laissant libre cours aux forces de destruction s’installant dans les esprits. Autrement dit «la descente aux enfers» où seul, pour tout un petit nombre d’éveillés spirituellement, l’Esprit de Vérité conduira vers la Vérité tout entière, annonçant les signes préfigurateurs, alors que le plus grand nombre sera dans l’errance et que l’iniquité grandira (Daniel 12:4).

A cause donc de cette cécité spirituelle, les incrédules et les prétendus croyants, qui mépriseront ces signes prophétiques, seront pris au dépourvu. Ce sera, pour eux, comme ce fut pour la génération de Noé aux temps antédiluviens.

C’est donc sous le regard de la foi chrétienne qu’il convient de prendre connaissance du contenu de ce dossier ressorti de mes archives, repris en main par mon ami Georges Emmenegger que la Providence aura désigné comme « héritier spirituel » pour assurer la finalité qui ressort d’un long parcours d’expériences vécues à travers les faits du domaine de l’inexpliqué qui interroge.

Je dédie ce livre à la mémoire de ceux qui ont suivi et donné de leur temps à cette quête de la vérité et ont déjà franchi le seuil décisif de la vrai Vie. A Joël Vermersch, Paul Cagnian, Michel Philippeau…

J.M. Lesage (10-2023)

INTRODUCTION

Le samedi 9 mars 1985, une conférence donnée par un certain L.G., se présentait en qualité de physicien et philosophe, dans une salle de la rue Cabanis dans le septième arrondissement, à Paris. Le thème développé, devant un auditoire d’environ trois cents personnes, était: «Survivre à l’Apocalypse». On retrouvait là le contexte habituel de l’ésotérico-occulte, entre les nombreux titres d’ouvrages sur les OVNI et le «développement» (spirituel) intérieur avec l’exposition d’un certain nombre de peintures médiumniques présentées par les artistes eux-mêmes; deux jeunes femmes habillées à l’orientale pour la circonstance... car, c’est vrai, tout ce courant néospirituel, qui se répand graduellement depuis ces toutes dernières années dans nos pays, contient, en lui-même, une influence essentiellement pro-orientale, imprégnée des religions issues d’Asie et des Indes en particulier, avec toutes les techniques occultes préconisées par tel ou tel groupe de «recherche» ou «d’enseignement initiatique», depuis «la découverte du Graal intérieur», en passant par «la science cosmique» et l’astrologie, puis la kabbale hermétique, le yoga, les arts divinatoires, le chamanisme et le «monde magique des rêves» etc., avec tout son cortège de faux prophètes, initiés, spécialistes et experts de tout bord, se prétendant missionnés pour ouvrir une «Ere nouvelle» en cours de mutation.

Ce qu’ils préconisent? Transformer l’homme! Comment? Par l’acquisition de pouvoirs psychiques et par la «révolution intérieure», car nous entrons, semble-t-il, dans l’ère de la révélation, autrement dit «l’Apocalypse», correspondant précisément à «l’Ere du Verseau». Ce qui était autrefois réservé et accessible qu’à une minorité d’initiés, s’ouvre aujourd’hui à tous ceux qui veulent bien suivre le chemin qui mène à la Connaissance après être sortis victorieux du «labyrinthe hermétique». Bon nombre de séminaires, voyages initiatiques, conférences, cours, etc. s’offrent pour se perfectionner avec tout autant de guides expérimentés qui vous inviteront à marcher «sur les traces des chevaliers de la quête du graal, à la découverte du centre mystérieux et du trésor royal tant convoité» qui vous apprendront à désapprendre tout un savoir falsifié ou dérisoire, à remettre en place les valeurs mûries par les millénaires d’expériences et d’observations!:.. Nous reprenons là les termes mêmes des ésotéristes initiés.

Dans la conférence de L.G., donc, il était question de ce futur «règne cosmique» faisant appel à une «mutation de la conscience» qui permettra de voir apparaître «l’homme nouveau» ou «l’homme intégral», doté de pouvoirs psy. Ce que toutes les sociétés secrètes et ésotériques préconisent. Les magiciens noirs comme A. Crowley et A. Hitler le proclamaient aussi. Pour parvenir à cette grande mutation de l’humanité, il faut que l’homme se transforme, s’autoréalise, développe sa médiumnité, à partir des centres d’énergie comme les chakras (science des yogis hindous), réalise le «Christ en soi» afin de parvenir à cette «communion cosmique pour atteindre le «Nouvel Age», lorsque «les puissances cosmiques seront totalement entrées dans le monde», nous explique le conférencier. Alors, nous vivrons une Ere de paix, de justice et d’amour véritable. Paix, amour, justice! N’est-ce pas ce que préconisent toutes les religions et le christianisme en particulier? Mais n’est-ce pas plutôt un moyen de tenir les hommes dans l’espoir de jours meilleurs, propres aux aspirations des peuples qui en souffrent, de façon à mieux les contenir car cette finalité semble purement utopique dans ce monde, qui contrairement à cela, paraît de plus en plus livré aux forces de division et de destruction, dans une indifférence totale vis-à-vis des injustices, du fossé qui sépare une civilisation superindustrialisée et de gaspillage et une civilisation de sous-développés qui crèvent de faim. Cette Ere nouvelle où tous les maux seraient résolus grâce à une nouvelle conscience, tel que nous Ia préconisent tous les occultistes, d’un retour au Paradis terrestre, à la «Terre promise», nous semble purement utopique dans le contexte de vie actuel et dans les conditions humaines que nous connaissons et subissons.

Et la lecture de cette étude nous montrera que ce n’est pas seulement une utopie mais l’action concertée d’une puissance occulte qui cherche, par ce biais, à s’implanter dans le monde pour mieux le dominer et l’asservir à une cause toute aussi ténébreuse d’un pouvoir totalitaire qui parviendra à surgir à son heure, lorsque les conditions idéales seront réunies. Mais quelles conditions ? Dans sa conférence, L.G., derrière toute une philosophie révolutionnaire et subversive, est clair à ce sujet. Il rejoint, dans une parodie de spiritualité inversée, tout ce que les prophètes du Verseau nous promettent dans la jonction à effectuer entre l’ancien et le nouveau monde: «Lorsque la grande mutation apocalyptique aura été opérée au cours du transfert d’une structure à une autre, et que les consciences seront en résonance, toutes nos structures sociales et religieuses actuelles s’écrouleront». L’homme aura alors, selon les nouveaux prophètes, atteint le stade d’une conscience cosmique ou universelle. Pour parvenir à cette «idéologie», il faut nécessairement passer par des bouleversements de tout ordre et une révolution mondiale. Le travail de sape des divers groupes révolutionnaires animés par cette même idéologie, à travers le monde, et qui, somme toute, restent attachés à ces mouvements ésotériques, paraissent être les «troupes de choc», voire le «fer de lance» de ces nouvelles idées qui, pour l’instant - et peut-être encore pour une génération - se heurtent aux vieilles structures de l’ancien monde. Des forces commencent néanmoins à se confronter dans le sens de cette «mutation» susceptible de déboucher sur une révolution bien moins pacifique que de précédent certains courants ésotériques. Si bien que dans l’inconscient d’un certain nombre d’autres, s’inscrivent les prémices des dangers cataclysmiques; ceux-ci se regroupant en «centres de survie» ou «fraternités» diverses en des régions de la planète considérées comme placées sous protection, éloignées de toute portée stratégique en cas de conflit majeur dans le prochain «Armageddon». Ainsi seraient considérés comme protégés des pays comme le Canada, l’Australie et un pays d’Amérique du Sud. L’aboutissement de cette mutation apocalyptique, tel qu’il est proposé par la «nouvelle structure» de pensée et de conscience est l’Universalisme qui reposerait, inévitablement, sur des organisations mondiales propres au nivellement des valeurs actuelles, avec un gouvernement mondial dans un système uniformisé, avec une police internationale, un système monétaire unique basé sur l’informatisation (monnaie électronique qui se met d’ailleurs rapidement en place dans la plupart des pays industrialisés comme la France, les USA, le Canada) et une religion universelle. La mise en place de ces structures totalitaires que l’on peut effectivement considérer comme une réalité d’ici moins d’une génération, si celle-ci s’effectue en douceur, malgré quelques conflits localisés et d’ici la fin de cette décennie, début de l’autre, si la confrontation des forces venait à faire éclater un conflit mondial, telle que certaines prophéties et apparitions religieuses nous le laissent supposer, dans une menace comparable à une épée de Damoclès suspendue au-dessus de notre tête, répond donc, tout comme nous l’a dit le conférencier, de «survivre à l’Apocalypse» à une évolution propre, à une «mutation de la conscience». Seulement, il ne perçoit ce «transfert d’une structure à l’autre» qu’en fonction de cette «mutation», alors qu’il faut tenir compte de tout le vaste mouvement d’ensemble qui se bouscule, précisément, à tous les niveaux, remettant tout en cause et déstabilisant les anciennes structures inadaptées à «l’Ere Nouvelle» qui s’ouvre. Tout étant là, tout se précipite de plus en plus rapidement vers le point de rencontre des deux mondes. Il est vrai que cette révolution de l’Apocalypse est subversive, non pas à cause de la destruction des anciennes valeurs qu’elle implique, mais surtout parce qu’elle se substitue aux véritables identités spirituelles dans une confusion classique, dans ce contexte, du psychisme au spirituel. Confondre l’acquisition de pouvoirs psychiques par des pratiques occultes qu’il faut développer, au détriment d’une vie véritablement spirituelle, inhérent exclusivement à l’esprit, est grave en soi, car cette substitution représente un détournement véritablement spirituel où corps, âme et esprit, sont distincts en l’homme tout en étant réunis en une nature qui différencie fondamentalement l’être humain de l’animal.

Nous savons effectivement que l’âme comporte la psyché d’où est issu le psychisme dont sont dotés les animaux (ceux-ci possèdent donc une âme), c’est le seul point commun que nous ayons avec eux, avec une morphologie biologique gestative identique. Ce sont nos concepts matérialistes qui nous réduisent à une sorte d’animal supérieurement évolué, ce qui fait que pour beaucoup de personnes le mot «âme» est, erronément, devenu synonyme du mot «esprit». Le composé «humain» est donc dans son entier: corps (soma en grec), âme (psyché en grec et «anima» en latin) et esprit (pneuma qui signifie «esprit, souffle» en grec). Alors que le psychisme, siège des instincts et des émotions, disparaît avec l’extinction de la vie, l’esprit auquel il faut aussi attacher la conscience, est par contre, de nature immortelle, il nous distingue singulièrement de la vie animale. Pour les croyants, le monde spirituel existe - et nous devons l’envisager comme tel dans cette étude - tout comme le monde matériel et psychique. C’est d’ailleurs du monde spirituel que partent les influences, bonnes ou mauvaises, qui se répercutent dans le monde psychique, puis matériel; c’est ce que nous nommerons «les forces occultes» et «obscures» pour mauvaises. C’est justement, contrairement à ce que voudraient nous amener les partisans et les «initiés» de «l’Ere cosmique» avec la «conscience universelle», (où tous, nous serions programmés, en quelque sorte sur une même conscience, même pensée, mêmes idées, etc.), que l’homme n’étant pas créé comme un «robot programmé», il est totalement libre du choix de mener sa vie comme bon lui semble et, surtout, sur le plan spirituel, d’adopter la croyance qu’il veut ou ne veut pas croire du tout en une vie spirituelle (ce qui ne change rien dans la réalité de celle-ci), tout comme il est partagé entre les influences du bien et du mal. Eu égard de ces considérations qui définissent le corps, l’âme et l’esprit, dans un ensemble cohérent formant une synergie sans laquelle l’être humain ne serait pas ce qu’il est, il nous paraît donc d’une grande importance d’éclairer cette confusion, soigneusement entretenue - et nous verrons pourquoi - entre le psychisme et le spirituel, par les faux-prophètes et initiés du cosmique. Si on préconise donc le développement de pouvoirs psychiques, c’est au détriment de toute vie évolutive spirituelle, détachant de la source véritablement vivante, c’est-à-dire de la Vie spirituelle qui, en tant qu’essence immortelle, n’en continue pas moins son évolution après la mort physique, avec la disparition du psychique. Et c’est de ce monde intermédiaire du psychisme que tout le mouvement occulte prétend développer des pouvoirs de façon à «communier avec les puissances - ou la conscience - cosmiques». Autrement dit, à partir de là, permettre l’ouverture des portes E.S.P. (Perception Extra-Sensorielle), afin de se mettre en contact avec ces «puissances» dont on a soin de ne pas dévoiler la nature exacte, la plupart des initiés l’ignorant d’ailleurs, confondant eux-mêmes celles-ci à la force créative divine, alors que ces deux forces - cosmique et divine - sont directement opposées. La première est de nature luciférienne, utilisant l’ordre naturel inversé, bien que surnaturelle, issue de la force divine, de l’lncréé et créatrice, mais de polarité inversée, sans laquelle, il est vrai, notre monde n’existerait pas et, par conséquent, sa disparition annoncerait également la fin des temps; ce que dit l’Apocalypse de Saint Jean, dans sa véritable dimension. Cette Apocalypse de la révélation est parodiée par les initiés et prophètes de la «Nouvelle Ere», car avant que celle-ci ne soit accomplie, il faut nécessairement que l’humanité subisse le poids de ses erreurs ayant permis «la descente des forces des ténèbres» dans les consciences, d’où confusion, division, violence, destruction... Ces forces des ténèbres, qui voilent l’esprit, et par conséquent le discernement, sont précisément les «puissances cosmiques». A ce titre, elles sont donc subversives. Lorsque l’on réalise l’importance du travail de sape des consciences, il nous apparaît fondamental de dénoncer l’imposture afin de permettre la réflexion au petit nombre qui prendra connaissance des conclusions ressortant de nos recherches dans ce domaine. Toutefois, il nous faut aussi spécifier que pour réaliser cette vérité en soi, il importe encore de la vivre.

Afin de ne pas sombrer dans cette «neuro-endoctrinologie» (termes employés par certains «experts en occultisme»), il est précisément nécessaire de faire preuve de discernement et d’intuition, nous dirons même «d’intuition spirituelle», car discernement et intuition résultent d’un éveil de l’esprit-conscient, en transcendantalité, avec le bon usage de la raison dans l’humilité. Alors le faux devient détectable et l’imprégnation mentale, de ce qui provient d’une sorte «d’ensemencement psychique», n’a plus de prise sur l’esprit, en agissant sur la psyché, car là est le danger véritable qui guette tous ceux qui se lancent inconsidérément et aveuglément dans l’occultisme. Ils sont certains de tomber dans une voie sans issue, avec l’assurance du doute, justement à cause de l’obscurcissement de l’esprit. L’esprit n’appartient pas au psychisme, il lui est fondamentalement opposé, de nature différente. Une confusion, soigneusement entretenue, est répandue à ce propos. On ne peut pas confondre, par exemple, la médiumnité d’où certains initiés prétendent détenir des pouvoirs spirituels, avec l’esprit. La médiumnité relève donc du psychisme, et le spiritisme aussi (qui reprend son essor) par conséquent. Cet obscurcissement de l’esprit, nous disions donc, peut facilement aller - amplifié par les pratiques occultes - jusqu’à provoquer des troubles mentaux, là où la raison perd ses droits. Il suffit seulement de le constater auprès de ceux qui se sont fait piéger et ont été trop loin dans les «domaines interdits», ou, à partir d’une «philosophie» douteuse et subversive, en viennent à franchir allègrement le pas des «techniques psychiques». Et que donnent ces pratiques ? Une illusion de «pouvoir» où l’initié devient esclave du pacte accompli avec les «puissances des ténèbres» qui dominent, en vérité, ce monde depuis les origines de l’humanité. Car, celle-ci ne peut exister sans elles. Ces «puissances» représentent aussi une force, une énergie où tout initié, magicien, sorcier, médium, peut entrer en contact, accepter et incorporer cette force, et celle-ci s’exprimer· par son intermédiaire. D’une manière générale, cette communication, plus exactement «communion», s’effectue dans un état particulier, la transe. Dans cet état, l’être ne s’appartient plus, il n’est plus lui-même, étant devenu un «réceptacle», une énergie le pénètre, l’habite et s’exprime à sa place, c’est-à-dire hors de sa conscience et, plus précisément, nous dirions de son esprit-conscient. Il perd donc totalement son libre arbitre. Cette Puissance est par conséquent omniprésente dans notre univers temporel, sur un plan de réalité différent du nôtre. Il suffit simplement de lui faire appel en fonction de différentes techniques, celles-ci variant selon les endroits et les communautés. Par exemple, au Pérou, les initiés-chamans utilisent des hallucinogènes depuis les toutes premières civilisations précolombiennes; au Brésil, les médiums utilisent le rythme des «danses sacrées» d’origines africaines d’où certaines musiques rock sont également issues. Il ne faut donc pas s’étonner que ces musiques provoquent un état de transe chez les jeunes, pouvant aller à modifier leur personnalité, à la manière d’une drogue affectant le psychisme humain. Toutes ces techniques, et elles sont très diverses, parviennent au même but: à un état de médiumnité permettant de créer la communication avec cette Puissance occulte, où jadis les cultes religieux anciens du paganisme rendaient hommage par des offrandes en sacrifice. De nos jours, c’est l’occultisme qui fait office «d’appel aux puissances cachées» en vue d’obtenir des connaissances ou pouvoirs psychiques que ne peuvent produire les forces humaines naturelles. Rien n’a, en fait, changé depuis les origines de l’humanité où l’homme primitif, alors regroupé en tribus, possédait déjà un «sens religieux», en communication avec cette Puissance. La seule différence, de nos jours, c’est ce qui était jusqu’ici réservé à quelques initiés, a tendance à éclater, mis à la portée de tous. Et la publicité relevant de «séminaires initiatiques», affirmant permettre d’atteindre «d’autres plans de conscience», est là pour nous le montrer.

Il existe certainement une raison à tout ce contexte, outre le fait que beaucoup, surtout parmi les plus jeunes, déçus par la civilisation moderne occidentale qui ne leur apporte aucune réponse à la question sempiternelle: «qui sommes-nous?, où allons-nous?», recherchent une satisfaction (si non une fuite) dans les techniques méditatives et dans l’occultisme en général. Mais ce n’est qu’un aperçu du problème qui demeure caché à la conscience de la plus grande majorité. L’époque que nous vivons est toute particulière. On recherche une nouvelle forme de société adaptée à une nouvelle forme de pensée. Nous l’avons dit, c’est «l’homme nouveau» qui est en train de se façonner, l’homme complet et libre, dans un mouvement social uniformisé, détaché des chaînes qui le retenaient rivé à l’ancien monde. Les nouvelles générations montantes témoignent déjà de cette grande transformation où certains y voient une «mutation» de notre civilisation. Tout éclate, tout change, tout se modifie à une allure sans cesse accélérée. C’est que notre société, en recherche dans sa nouvelle forme, parvient à un tournant décisif de son évolution où un choix peut s’imposer. Inévitablement. L’homme dans sa tentative orgueilleuse de s’égaler aux dieux, a déchaîné des puissances; les puissances cosmiques ne restent pas non plus inactives. N’étant plus vénérées comme autrefois, au sein de petites communautés, permettant de maintenir un ordre social pénétré d’une croyance religieuse, ces puissances sont en passe, aujourd’hui, d’être acceptées dans une forme de «spiritualité universelle» à rebours. Elles sont prêtes à intervenir visiblement dans notre monde, alors que jusqu’ici elles demeuraient occultées. C’est, en quelque sorte, la rencontre avec la «Montagne Sacrée» où le point de convergence de notre évolution doit aboutir dans un temps proche. Et les signes, pour qui sait voir (discernement), ne manquent certes pas. Une fois parvenu au sommet de cette montagne, tout ce qui était caché jusqu’ici aux yeux du profane, sera dévoilé, car le contact entre les deux mondes, naturel-temporel et surnaturel-intemporel, se sera effectué. Le monde sortira de son enclave, les portes de l’Ere Nouvelle s’ouvriront sur un nouveau monde. Lequel ?

CHAPITRE 1

SIGNES PRÉCURSEURS D’UN CHANGEMENT DES TEMPS

IL FAUT CHANGER NOTRE MODE DE PENSER ET SE PREPARER A UNE NOUVELLE FORME DE CIVILISATION

(Hermann Oberth, astro-physicien, Ingénieur, maître de Werner Von Braun, Père de l’astronautique).

QUI DOMINE LE MONDE?

L’existence d’un monde occulte côtoyant le nôtre, présent dans notre environnement immédiat, et sans que le commun des mortels en soit réellement conscient, voilà qui peut surprendre et surtout ne pas être acceptée par les esprits athées et rationalistes qui persévèrent à démontrer que le phénomène OVNI trouve son explication dans la seule solution psycho-sociologique. Dans ce cas, il faudrait savoir pourquoi ces manifestations se retrouvent dans tous les anciens écrits sacrés et que la présence d’un «ordre supérieur», celle de créatures identifiées à des «dieux», est manifeste dans toutes les grandes Traditions occidentales et orientales. Dans les grandes lignes, l’étude de ces différentes sources traditionnelles racontent la même chose: l’histoire de notre humanité depuis ses origines remontant à «La Genèse» de la Bible. Toute une littérature a déjà abordé toutes ces questions, où le vrai côtoie souvent le faux dans une sorte de syncrétisme (hors des écrits à sensation, bien entendu), mais il suffit de faire le tri… à condition d’avoir les bases de compréhension suffisantes. C’est indéniable! Une Intelligence suprahumaine cohabite avec la nôtre sans intervenir, ni interférer dans notre liberté; liberté de nous assurer le bonheur sur terre dans la fraternité humaine ou de nous détruire.

Certes, les éléments exposés dans cet écrit peuvent paraître, à priori, assez disparates et sans doute incomplets pour parvenir à une conclusion qui aura demandé à son auteur de longues années de travail, de recherches et de réflexion. Une vérité qui transpire déjà en multiples endroits dans la réalité du cours des évènements. Il aurait fallu plusieurs ouvrages pour développer tous les aspects auxquels amène cette quête. Néanmoins, les faits sont là pour l’essentiel et il ne tiendra qu’au lecteur - une fois sa conscience éveillée - d’effectuer le reste du travail, de poursuivre, lui aussi, sa réflexion et sa recherche en sachant entreprendre le tri, tout en faisant appel à son discernement. Il lui faudra également rester attentif aux signes annonçant l’approche d’évènements peu ordinaires, si non stupéfiants, susceptibles de survenir dans ces dix ou vingt prochaines années, peut-être même avant. Evènements qui risquent de.se produire, non sans heurts, et capables de provoquer un choc colossal de civilisation. Choc d’autant plus important que l’opinion publique, conditionnée et chloroformée, n’y est pas préparée. Aujourd’hui, des forces sont en lutte plus fortes que jamais; certaines cherchent à percer et à s’imposer, d’autres s’y opposent par tous les moyens, de façon à maintenir des intérêts bien en place sous diverses étiquettes trompeuses, parfois apparemment opposées, mais parfaitement en accord sur la conduite générale à tenir, de façon à manœuvrer l’opinion dans une direction qui n’apparaît pas toujours visible dans l’immédiat. Ce que nous voyons en surface, c’est bien la partie visible de l’iceberg. Quant à la partie immergée, beaucoup plus conséquente, elle reste ignorée, ou presque, car il faut savoir plonger et être bon nageur pour tenter d’en distinguer les contours et le relief à la fois.

C’est ainsi que peut se présenter le monde occulte dont nous faisons allusion, mais qui ne livre cependant pas si facilement ses secrets. C’est pourquoi il faut beaucoup d’obstination, de prudence, de discernement et de sagesse à celui qui entreprend le chemin pour partir à sa recherche. Il est vrai aussi que, depuis ces dernières années, un certain nombre d’écrivains et de chercheurs a tenté d’aborder ce sujet en réunissant un matériel non moins conséquent, et leur travail en fut remarquable. Malheureusement, la plupart n’établit pas les relations entre les différents arguments décrits, souvent à cause de cette absence de discernement, ou encore par prudence, peur d’oser aller plus loin, face à des barrières délicates à franchir. Mais, le plus souvent tout simplement parce qu’ils se sont eux-mêmes limités dans ce qui ne présentait qu’une facette d’un problème global, plus profond. Néanmoins, leurs interventions ne furent pas vaines et c’est même à cause d’elles, des influences qui en résultèrent auprès d’un certain nombre, qu’une contre-offensive dut se faire. Par exemple, pour ce qui concerne plus particulièrement le phénomène OVNI, cela finit par aboutir à la création d’un service officiel en France, bien que celui-ci serait bien en peine d’apporter une réponse quant à la nature véritable de ces manifestations dont, justement, les prolongements pénètrent directement dans le monde occulte. Si donc aujourd’hui, les OVNI sont officieusement reconnus comme une réalité, nous n’en saurons pas plus. Mais, il serait vain de s’attarder de trop à ces considérations, du fait d’une évolution des évènements, bien qu’intégrée à la partie immergée de l’iceberg, se trouve maintenant en marche. Depuis le début de la dernière moitié du siècle, le ciel a fait effectivement signe à la Terre qu’une étape importante venait d’être franchie par notre humanité, au moment où celle-ci cherche à s’installer dans les étoiles. Ce grand pas en avant nous place, semble-t-il, devant un choix capital et terrible car l’avenir de notre monde apparaît aussi en être lié.

Il est également vrai qu’une minorité consciente, perceptive et, attentive à ce qui se trame derrière les coulisses, tente d’agir et de réveiller les autres consciences endormies, avec toutefois peu d’espoir d’y parvenir, du moins dans l’immédiat. Il semble même que nous assistions à quelques sursauts désespérés et impuissants face à une situation dégradante et autodestructrice dont le processus enclenché ne peut déjà plus revenir en arrière. Devant l’ampleur des problèmes fondamentaux qui surgissent dans le phénomène de «crises» actuel, l’homme sera-t-il capable de passer le «seuil critique» de l’adolescence que notre humanité doit absolument franchir? On pourrait en douter si on conçoit le décalage de plus en plus grand qui s’effectue entre notre évolution mentale et spirituelle et celle des sciences et des techniques. Seulement, ce serait un peu trop vite oublier une autre vérité qui transparaît à travers les éléments rassemblés dans notre démarche. A savoir que notre monde n’est certainement pas né de la loi du hasard, où la vie n’est possible que dans des conditions uniques (et bien fragiles); ceci pour ce qui concerne le naturel. Et la conscience humaine, elle-même, de quoi provient-elle? Qu’est-elle exactement et qui (ou quoi) l’anime? En finalité, l’homme est-il maître de son destin, limité dans sa liberté? Peut-il s’égaler aux dieux ou à Dieu? Notre démarche permettra à chacun d’approcher la réponse à toutes ces interrogations. Mais, indéniablement, l’histoire de notre civilisation nous montre qu’à travers son cheminement, l’orgueil humain trouve effectivement ses limites, un «trop plein» à ne pas dépasser. Tout se passe comme si notre monde était placé sous contrôle d’une puissance occulte y exerçant son influence, sans pour cela intervenir directement dans la courbe de notre évolution. Son action, imperceptible, s’effectue par l’intermédiaire de quelques «prédestinés», jouant un rôle particulier, dans une mission qui leur est propre, influant ainsi sur le tracé de cette courbe qui semble être de forme exponentielle. Outre cela, l’action paraît se compléter par l’entremise de sociétés secrètes, dont les plus hauts initiés savent, eux seuls, à quels desseins notre humanité est destinée et compromise - du moins l’espèrent-ils - en alliance avec des intelligences issues d’un univers totalement différent du nôtre, en dehors du temps et de l’histoire, très proche et très éloigné à la fois, accessible suivant des conditions données à ces initiés dont la «voie» se perpétue depuis des temps très lointains. Si donc, réellement, une certaine orientation des évènements est donnée dans le temps, répondant d’un plan qui nous demeure occulté, on est tout naturellement amené à se poser cette question fondamentale: Qui, par-dessus cette façade tire les ficelles, domine le monde? Le lecteur qui voudra bien suivre notre démarche, pourra de lui-même, facilement répondre à cette question, si toutefois, celle-ci n’heurte pas trop ses conceptions, à l’encontre de son confort intellectuel, voire certaines convictions; alors ce serait pour lui, inévitablement, un choc. Mais, il en sera encore un autre, d’une ampleur démesurée, lorsque le Ciel aura rejoint la Terre, renouvelant une Alliance rompue, dans ce qui représentera, véritablement, un «choc des mondes», auquel, comme nous le verrons, il faut nous attendre en un temps qui apparaît maintenant très proche. D’importants évènements sont à notre porte, prêts à frapper. Déjà, pour la majorité de ceux qui ne savent pas trop à quoi s’en tenir, ils s’inscrivent dans les consciences et ressentent comme une sorte d’angoisse qui imprègne l’inconscient collectif. En vérité, ces évènements sont déjà commencés. Seulement, ils ne prêtent pas trop encore à réfléchir au plus grand nombre que nous disions «chloroformé», tant l’actualité est bousculée, furtive, conditionnée. Dans ce contexte, l’homme dit «moderne» se débat, enchaîné aux pièges «qu’on» lui a tendus. Il ne dispose plus du temps d’une saine réflexion. C’est que tout se précipite, toujours plus vite, et plus tout va vite, moins on a le temps. Tout se passe comme si l’Intelligence, qui supervise la scène dans ses différents actes, cherchait à nous faire éviter le choc par trop brutal quand apparaîtra le décor de l’acte final.

Parallèlement à cet enchaînement inéluctable des étapes évolutives de notre civilisation, celles-ci s’emboîtant les unes dans les autres comme une «poupée russe», se lève néanmoins cette minorité, pressentant intuitivement, plus intensivement, les évènements qui s’amorcent, parmi quelques «inspirés», voire même de concernés, attendant que ce dernier acte se joue - tout en le préparant - afin d’entrer tout droit dans l’Ere Nouvelle qui se réclame «du Verseau» par le courant de pensée ésotérico-occulte. Inéluctablement, bien qu’ayant bénéficié d’un sursis - cette dernière levée de rideau se fera - tel qu’il nous le fut annoncé, en guise d’avertissement par les prophéties et les «messagers d’outre-Terre». Si l’homme ne change pas en prenant conscience de sa raison d’être et de la place qu’il occupe au sein de la Création, l’amenant à respecter la vie avec les lois qui la régissent, alors ces interventions du «monde sensible» nous disent que nous subirons les conséquences de nos actes inconsidérés, basés sur le seul souci des profits matériels, la rentabilité de l’exploitation des richesses naturelles, dans l’indifférence totale du respect des lois qui gouvernent celles-ci, inhérentes au règne vivant. Le fruit de l’arbre n’aura alors jamais paru si amer. Précisément! à cause de cet arbre! La science est aujourd’hui parvenue à un tel développement dans sa sophistication, qu’elle risque fort de placer sa puissance au service de la mauvaise cause, par son pouvoir de destruction. Seulement, c’est là que nous voulons en venir, aujourd’hui, l’avertissement des expériences passées, les appels émanant des âmes conscientes sur terre, corroborées par les signes célestes, ont été étouffés et les derniers cris d’alarme, avant la bataille d’Armageddon annoncée dans les prophéties, ne reçoivent plus d’échos. Les puissances du mal entreprennent leur œuvre, en prélude des grands bouleversements prédits dans cette épreuve que certains n’hésitent pas à nommer de «purification». Est-ce irrémédiable? mentionné sur le point de la courbe des convergences de notre civilisation? Ou alors existe-t-il deux alternatives: celles de franchir en douceur ce nouveau passage de cycle, ou alors, subir La Grande Opération alchimique collective, ne laissant subsister qu’un type d’homme bien particulier, donnant essor à une nouvelle humanité, seule capable de s’adapter à l’Ere cosmique antéchristique? Incontestablement, l’Intelligence qui déplace les pions sur notre échiquier le sait. Elle le sait depuis fort longtemps puisqu’elle a mentionné ce passage difficile dans son plan. Comme cela fut révélé à de grands inspirés sous la forme de visions symboliques capables de traverser le torrent des siècles afin d’être compris à notre époque. Car, c’est vraiment maintenant que commencent à se réaliser les évènements transcrits par les visions prophétiques, comme celle de l’Apocalypse de l’apôtre Jean, et celle de la «statue des âges» du prophète Daniel, au 12ème siècle av. J.C. Cette dernière vision symbolisait la cyclologie des quatre âges de l’humanité sous la forme d’une statue qui, à la fin, s’écroule par l’impact d’une pierre lancée du ciel, frappe les jambes de fer, représentant notre époque de l’Age sombre ou de fer. A ces deux visions bien connues de l’Ancien et du Nouveau Testament, outre ce que révèlent les quatre Evangiles et d’autres textes sacrés, s’ajoutent d’autres prophéties, comme celle de St-Malachie. Nous vivons bien les derniers temps.

En admettant que notre humanité s’inscrive dans un scénario, orchestré par un chef invisible, cela nous amène à concevoir deux alternatives possibles:

1 - L’existence d’un monde supérieur et différent du nôtre, ce dernier nous laissant libre d’agir jusqu’à une certaine limite, tant que nos actes ne viennent pas compromettre l’ensemble de la Création. Néanmoins, connaissant la nature de l’homme, l’aboutissement de l’évolution humaine, dans sa liberté relative, ne pouvait échapper au Créateur.

2 - L’existence d’un plan occulte, connu seulement de quelques initiés. Dans ce cas, la destinée collective est toute tracée, malgré les «écarts» possibles. Seule la finalité peut être avancée ou retardée, fonction de l’usage du libre arbitre.

Tout dépend donc du choix que nous faisons de l’emploi des connaissances, entre le plateau du bien ou du mal de la balance, dans le dualisme d’opposition des forces qui actionnent le monde. Dans le cas, où c’est le plateau des forces du mal qui penche le plus, au risque de rompre l’équilibre universel, une intervention extérieure doit se manifester afin de rétablir l’ordre. Or, de nos jours, c’est bien ce plateau qui paraît tomber au plus bas, et dont certaines forces semblent chercher à précipiter en pesant dessus. Cela, dans le but de bousculer les événements, avec l’espoir d’un changement radical de société basé sur un universalisme cosmique doté d’une gérance planétaire plus adaptée, mais conduisant à l’asservissement. Ce grand changement, outrepassant les possibilités - et surtout la sagesse - de l’homme, dans cette réalisation unitaire, ne semble pas pouvoir permettre de penser qu’il en soit le seul innovateur. C’est pourquoi, cet événement sans précédent dans l’histoire de l’humanité, sera suivi d’un avènement: celui d’un «Hitler cosmique» placé à la tête d’un gouvernement mondial totalitaire. C’est ce qu’annoncent aussi les prophéties et toutes les grandes traditions. Nous verrons que le nouveau système mis en place sera dans un ordre des valeurs inversées, comme l’atteste l’une des traditions des moins connues: celle des indiens Quechuas, au Pérou, selon l’enquête d’Hector Loaitza(1): «L’Apu-Ausangate (la divinité des montagnes) prépare sa puissante armée pour son retour et c’est ainsi qu’elle révèle certains secrets à ses serviteurs actuels. Car un jour, d’un mois, et d’une année déterminée, notre Rwal (l’Esprit créateur, chef des Apu) ouvrira les portes de son territoire à son armée invincible, et un autre temps commencera où le haut sera en bas, et le bas en haut». Ce que surenchère Sabine Hargous, dans une étude de la Genèse andine, non moins remarquable(2): «C’est l’attente du Messie, la foi en Yahvé qui promit, un jour, de conduire les hommes vers l’âge parfait, le Millénium. Le Millénarisme n’est pas une spéculation sur l’au-delà, mais la foi en la transformation possible de ce monde profane, terrestre, en passant par un univers sacré et céleste dont les moyens d’actions correspondent à la réalisation du but recherché». Ce Millénium est également annoncé dans l’Apocalypse de St-Jean, après la grande épuration qui résultera des forces du bien et du mal. Il est aussi question d’une «armée céleste» qui «mènera paître les nations avec une verge de fer» (Apo.19:15). Il est bien certain que si une vérité existe, occultée et quelque peu transformée par le temps, à travers les traditions, comme les morceaux éparpillés d’un monolithe, on devrait pouvoir retrouver celle-ci en les rassemblant. C’est la recherche du paradis perdu qui se retrouve aussi dans la pensée subconsciente de tous les peuples, dans une sorte de nostalgie des origines qui a toujours existé car la recherche du sacré est un fait primordial chez l’homme. Par-dessus notre univers matériel, nous devons admettre l’existence d’un monde supérieur, confondu par le rationalisme occidental par des vues artificielles, limité par un jeu logique, caractéristique du mental. Dans son orgueil, renforcé par l’utilisation et l’exploitation des connaissances, l’homme moderne s’est éloigné considérablement du spirituel et du sacré, jusqu’à en perdre même la notion de l’esprit, cette étincelle divine qui l’anime. Et, c’est précisément-là le jeu de l’erreur qui fera sa perte, dans son obscurcissement, se croyant maître et créateur. Cet orgueil le poussera jusqu’à penser pouvoir recréer la vie - artificiellement - par le jeu des manipulations génétiques, insuffler la vie qui elle, n’est pas de nature artificielle et matérielle, mais spirituelle. Cette ultime étape n’apparaît pas possible, car nous savons que «l’arbre de vie» fut interdit à l’homme après avoir goûté de celui du «bien et du mal» qui provoqua sa chute dans l’univers temporel, en désobéissance de Yahvé «Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous, pour connaître le bien et le mal. Qu’il n’étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l’arbre de vie, n’en mange et ne vive pour toujours» (Genèse 3:22). Dans sa relative liberté, l’humanité reste donc prisonnière du monde matériel jusqu’à ce qu’elle en soit délivrée par le retour du maître de maison, avant qu’elle ne s’autodétruise totalement(3). Alors, on peut raisonnablement penser que le véritable retour au Paradis perdu - inscrit intimement dans l’inconscient de tous (recherche de la perfection) - pourra enfin s’effectuer; un retour au «bercail» d’avant la chute. Ce mythe du Paradis décrit dans toutes les traditions et tant recherché : le Shambala des tibétains, l’Eldorado des Incas, cette «Jérusalem Céleste» qui doit finalement apparaître aux yeux des justes(4) à la fin des temps qui n’est pas une fin du monde en soi. Nous reviendrons sur ce point. Alors qui domine le monde? Sûrement pas l’homme en tant que «créature déchue» éloignée du «Royaume céleste», mais c’est aussi sa liberté de le croire.

(1) Hector Loaitza, «Wanu Pura», le chemin des sorciers des Andes», R. Laffont, 1976.

(2) Sabine Hargous, «Les appeleurs d’âmes - R. Laffont, 1975.

(3) Plusieurs films ont mis en évidence les conséquences de cette autodestruction, comme «le Jour d’Après» et «Le 8ème Jour» produit par la BBC. Ce sont des films-fiction qui seraient encore loin de la réalité si celle-ci se présentait. Souhaitons donc que non!

(4) Dans le bouddhisme tibétain, il est question que le monde subtil, de l’invisible, ne peut être perçu que par ceux qui ont «les yeux de la sagesse», ou encore «les yeux du Bouddha» qui pénètrent la substance intime de la Réalité: le troisième œil sur le front. Selon J.M. Rivière: «Kâlachakra» ed. R. Laffout, 1985.

O.V.N.I ET SIGNES DES TEMPS

Est-ce un hasard qu’un 24 Juin 1947, un homme d’affaires américain, Kenneth Arnold, apercevait dans le ciel, au-dessus des Rocheuses, aux U S A, neuf disques brillants se déplaçant parallèlement à son avion? Ce qui est certain, c’est que cet instant sera retenu comme un fait historique, dans un nouveau domaine de recherches qui sera appelé, quelques années plus tard, «l’ufologie» : non une science, mais une discipline de réflexion, voire une croyance. En effet, il est bon de le rappeler, ce jour-là, les «soucoupes volantes» surgissaient soudainement dans notre univers, en effectuant une entrée spectaculaire dans l’actualité d’un monde qui venait d’aborder une nouvelle page de son histoire. Deux ans auparavant, c’était la première explosion nucléaire qui mettait un terme à la Seconde Guerre mondiale, par un coup final au pays du Soleil-Levant. A partir de là, devait également surgir une non moins soudaine et surprenante «explosion»: celle des technologies et des sciences aboutissant à un matérialisme accru dans une société de consommation et de gaspillage, essentiellement dans les pays occidentaux. Cette nouvelle page se tournait effectivement, marquée par les «signes» et «prodiges» de la Science. Ainsi, l’homme se trouvait-il face à ses responsabilités «d’apprentis-sorciers», projeté devant sa propre destinée d’où va sans doute en dépendre l’avenir de l’humanité, placée maintenant sur les rails d’une nouvelle influence: celle du matérialisme. L’obligation se fait maintenant sentir de s’adapter à une nouvelle conscience, de type planétaire, de penser en tant que citoyen du monde. A l’origine, Adam n’avait-il pas déjà été devant le fait accompli? Celui d’un choix entre deux forces antagonistes? Dès qu’il eût goûté au fruit de l’arbre de la Connaissance, ce choix fut aussitôt accompli: L’humanité prit naissance dans ce nouveau contexte découlant de la première Séduction sous l’influence du Serpent: «vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal» (Genèse 3:5). Précipité dans la matière, Adam se trouvait ainsi chassé du Paradis sous l’influence du «Séducteur» ayant déjà entraîné lui-même dans cette « chute » 1/3 des anges de l’univers céleste. Fautif de s’être laissé séduire, mais non coupable au même titre que le Serpent, il devait connaître la mort pour que justice soit faite.

Dans la même période de 1947, apparut un autre signe des temps tout aussi important, bien que moins spectaculaire: celui de la reconstitution de l’Etat d’Israël, le 15 Mai 1948, après deux mille ans de dispersion. Ce retour du peuple élu de Yahvé annonçait la fin des temps messianiques précédant l’ouverture des temps de l’Apocalypse, un peu plus tard - après une guerre éclair surprenante qui dura six jours - lorsque le peuple juif reprit Jérusalem, la Ville Sainte, le 6 Juin 1967. Cette date représente également un autre signe des temps de la fin des nations, conformément à ce que l’Ecriture Sainte révèle: «Jérusalem demeurera foulée aux pieds par les Nations jusqu’à ce que soit révolu le temps des nations»: (Luc 21-24). Le jour où Jérusalem sera investie par les armées, mettant en danger le peuple juif, ce temps sera donc révolu.

Depuis la chute Adamique, l’humanité subit donc les conséquences d’un drame d’ordre cosmique qui continue de se dérouler, mais dont l’aboutissement -comme l’atteste le retour d’Israëlapproche désormais à grands pas. Durant toute cette période marquant l’Ere du cycle adamique, l’homme demeure dans l’angoisse et dans la nostalgie du Paradis perdu, séparé du «Royaume de Lumière», partagé entre les forces du bien et du mal, faisant de lui le jeu d’un choix jusqu’à ce que les temps s’accomplissent. C’est-à-dire jusqu’à ce qu’il lui soit permis de reconquérir ce Paradis. Il semble bien que nous voici parvenus à cet accomplissement des temps, des illusions et des prodiges, des «signes dans le ciel et sur la terre», tels qu’ils ont été prophétisés et annoncés.

C’est ainsi qu’après une longue période d’obscurantisme, comme une longue gestation, parvenue à un tournant décisif, l’humanité, abandonnant l’adolescence pour parvenir à l’âge adulte, devait rompre les chaînes qui la maintenaient prisonnière au niveau du sol, pour jeter un regard d’espérance vers le ciel: s’élancer vers les étoiles et prête à accueillir les extraterrestres. Les trois coups de la mise en scène, suivant un plan bien orchestré, étaient donnés et le cours des évènements devait se précipiter, En 1945, une gigantesque boule de feu prolongée d’un immense champignon, résultant d’une terrible explosion, causant des milliers de victimes, ouvrait «l’Ere atomique», Peu après, ce 24 Juin 1947, jour de la St-Jean par surcroît, les «signes dans le ciel» commencèrent à se manifester, en grand nombre, sur toute la planète. Dix ans plus tard, le 4 Septembre 1957, c’est la course à l’espace en compétition entre russes et américains. Ces trois évènements principaux ouvraient, en vérité, l’ère planétaire et cosmique, laissant entrevoir des dimensions insoupçonnables et sans limites, Cependant, il ne fallait pas s’y tromper, une fois ces moments historiques passés, ces «prodiges» rappelaient également à l’humanité qu’elle parvenait, d’une manière décisive, aux derniers jours de «l’âge sombre» qui doit marquer la fin du cycle adamique car, «il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je ferai des prodiges là-haut dans le ciel et des signes ici-bas sur la terre, du sang, du feu et une colonne de fumée» (chap. 2, acte des apôtres, v. 19). Ainsi, se dessinent à notre inconscience, les signes annonciateurs qui s’inscrivent dans un tournant décisif de notre civilisation, face à son devenir, dans l’acte ultime qui se joue et dans ses dimensions eschatologiques qui répondent certainement d’un plan occulte, subtilement mis en œuvre depuis la Création. Il faut être nécessairement intuitif pour percevoir la signification profonde de ces signes qui sont autant de «bornes» placées sur le chemin d’évolution de l’humanité. Le schéma général de cette évolution ressemblerait plutôt à une spirale inversée, pointe en bas, aboutissant fatalement à un point de chute. Ce symbole reste conforme au plan occulte qui consiste à achever de plus en plus rapidement la décomposition de toutes structures caduques, politiques, sociales et religieuses. Cette déchéance des structures établies, la déstabilisation de celles-ci, et la confusion qui s’ensuit, font aussi œuvre de purification, partageant les hommes demeurés conscients et épris de vérité et ceux, pour la plus grande majorité, aveuglés (ou occultés) par toutes les illusions précaires du matérialiste, comparativement à la séparation du bon grain de l’ivraie, du subtil de l’épais. D’autant plus, que tout un courant ésotéricoocculte pousse dans cette direction. L’esprit rationaliste refuse cet aspect des choses qui demande « d’ouvrir notre esprit » afin de ne pas perdre de vue notre véritable place dans l’univers et de ne pas nous éloigner de nos racines spirituelles primitives.

L’une des toutes premières conséquences des OVNI fut bien celle d’avoir débouché sur une croyance aux extraterrestres, dans une mission salvatrice et messianique. L’apparence du phénomène poussait d’ailleurs à penser dans cette direction. Cette nouvelle croyance s’imposait logiquement dans le prolongement d’un processus bien établi et dont le phénomène OVNI constitue, en vérité, l’un des éléments-clés d’un puzzle qui se dessine sur le grand échiquier mondial. Il n’est qu’un pion, parmi d’autres, avancé dans une période fort propice, consciencieusement suivi, comme nous le verrons, par des manipulateurs de l’ombre. Ceci, bien entendu, en dehors du fait qu’il importe de savoir diversifier les différents types de phénomènes paraphysiques, mais nous considérons ici le phénomène OVNI proprement dit, tel qu’il fut observé dans le monde par plus de soixante millions de témoins. Effectivement, les OVNI ne pouvaient mieux se faire reconnaître publiquement que peu de temps après notre entrée dans l’ère nucléaire. Ce qui laissait logiquement supposer que ce sont les explosions expérimentales atomiques qui attirèrent leur attention sur notre planète. Thème aussitôt récupéré, dans les années cinquante, au profit d’un certain messianisme et des premiers adeptes attachés au «culte des frères de l’espace». Ce phénomène eut son début avec feu Georges Adamski qui, en 1952, soutint avoir rencontré, un «homme de l’espace» dans le désert de l’Arizona. Il utilisa ce support pour véhiculer toute une philosophie mystico-religieuse d’une secte dont il était membre, et au sein de laquelle devait se trouver les manipulateurs. En Europe, un professeur de graphologie, philosophe, Alfred Nahon, lançait par le même temps «l’Association Interplanétaire», à Genève, avec un journal: «le Courrier Interplanétaire» qui, tout en relatant des observations d’OVNI en vrac, représentait surtout l’organe d’expression d’une «ligue antiatomique», diffusant l’esprit mondialiste, prônant un gouvernement mondial. Jusqu’en 1957, on ne connaissait pas grand-chose de l’espace interplanétaire, si ce n’est que par les seules observations télescopiques et les analyses spectrales. Il fallut donc attendre la première année géophysique internationale de la même époque pour que les techniques spatiales - issues du «rêve allemand» - puissent mieux nous renseigner sur les possibilités de la vie dans l’Univers, en commençant par notre proche banlieue terrestre. Or, précisément, dans la période qui précédait cette recherche dans l’espace, l’idée germait que les «soucoupes volantes» venaient de la planète Vénus (Adamski) ou de Mars. Encore aujourd’hui cette idée est quelque peu défendue bien que l’on sache maintenant qu’aucune forme de vie, telle qu’on peut biologiquement la concevoir, n’existe pas sur ces corps célestes. Mais, il est vrai qu’au moment du premier homme sur la lune, existait encore des partisans de la Terre-plate.

Le 10 Septembre 1954, les «martiens» débarquaient! C’est, du moins, ce que titraient tous les journaux en cette fin d’année, riche en observations d’OVNI. Déjà, en 1938, Orson Wells avait marqué un premier point en provoquant une certaine panique aux U.S.A., par son feuilleton radiodiffusé «La guerre des mondes». Les martiens, de forme tentaculaire, envahissaient la Terre avec des engins similaires aux «soucoupes volantes» (terme non encore utilisé à cette époque, puisqu’il fallut attendre le 24 Juin 1947, soit onze années après, pour adopter cette désignation populaire). Depuis, le célèbre film de Spielberg a fait mieux, dans une finalité plus pacifique, avec «Rencontres du troisième type» suivi par «E.T.», l’extraterrestre bon enfant ayant l’apparence d’une pomme-de-terre, qui reçut un succès non moindre. Spielberg, était âgé de trente-cinq ans lorsqu’il sortit ces films au grand public, c’est-à-dire qu’il faisait partie de la génération de ceux qui vécurent leur enfance dans la période d’effervescence des apparitions d’0VNI. Il est donc normal que cette influence - l’aspect spectaculaire des observations d’0VNI fascinèrent un certain nombre de jeunes adolescents au cours de cette période - resta gravée dans la conscience du réalisateur et qu’il en fit le sujet de ses principaux films.

Mais, revenons à la date du 10 Septembre 1954. L’apparition de deux humanoïdes se dirigeant vers leur «soucoupe» posée au beau milieu d’une voie ferrée, et de laquelle partit un «rayon vert» paralysant le témoin, Marius Dewilde, à Quarouble, dans le nord de la France, fit couler beaucoup d’encre et courir les imaginations. Ce fut surtout un évènement qui fascina encore beaucoup de monde, car les «martiens» qui existaient déjà dans les bandes dessinées (rayon vert compris), se manifestaient, cette fois-ci, dans la réalité. Ce fait capital, en matière d’OVNI, fut le point de départ de «rencontres rapprochées» avec des créatures descendues d’OVNI. De 1947 à cette date, les OVNI étaient essentiellement vus dans le ciel. Il fallut donc attendre fin 1954 pour que le monde ait une idée de leurs occupants-humanoïdes plus conformes à notre identité morphologique. C’était une «nouveauté» d’autant plus remarquable, et certainement pas due au hasard, que ces manifestations se produisirent juste un peu avant le lancement des premières sondes spatiales dans l’espace, sur les planètes proches de la nôtre. Rappelons que le premier satellite artificiel de la Terre fut lancé par l’U.R.S.S. en Septembre 1957. Les «atterrissages» d’OVNI qui survenaient en masse en Europe, et en France en particulier, durant toute la saison d’automne 1954, anticipaient de peu, dans leur imitation, les alunissages des astronautes américains sur le sol lunaire, au cours des vols Apollo: combinaisons et scaphandres spatiaux intégrés à la panoplie. Dans leurs furtives «sorties», ces créatures, restant prudemment à proximité de leur engin, faisaient mine de ramasser quelques cailloux pour repartir dans les quelques secondes qui suivaient leur découverte par des témoins fortuits… comme par hasard Néanmoins, le but était atteint: l’Ere Spatiale et cosmique venait de s’ouvrir, laissant manifestement entrevoir de nouvelles perspectives à l’humanité. Celles des voyages et des communications interplanétaires avec d’hypothétiques voisins extraterrestres, parallèlement à la mondialisation des problèmes humains et l’exploitation des ressources, en prélude à une gérance politico-économique de la planète par les grands financiers internationaux. C’est également à partir de cette période que les rencontres du «troisième type», avec les occupants d’OVNI se multiplièrent soudainement et qu’une nouvelle phase du phénomène allait apparaître: celle des «contactés», apôtres des temps nouveaux, porteurs de nouvelles croyances à dimension cosmique, et à partir desquels certaines sectes (sectes OVNI) allaient éclore, prêchant un messianisme de fin des temps.

Concernant plus spécifiquement les «signes du ciel», ils ne sont pas réservés exclusivement aux OVNI. De tous les temps des «signes» divers furent observés dans le ciel. Bien souvent la croyance populaire les a rapprochés d’évènements particuliers, souvent liés à des cataclysmes comme les tremblements de terre, des épidémies. En quelque sorte, le ciel s’ingénie toujours à lancer un clin d’œil à la Terre, afin de rassurer que l’homme n’est pas seul. Il n’est guère utile de relater ici toutes ces apparitions, maintes fois décrites par ailleurs. On peut toutefois mentionner les plus significatives, celles qui nous paraissent former le lien entre le Ciel et la Terre en tant que «signes précurseurs» d’évènements ou d’avertissements. Par exemple, l’un de ceux-ci qui me fut relaté par un témoin, concernant une «aurore boréale» vue à travers toute l’Europe, la veille de la Seconde Guerre mondiale, exactement le 26 Janvier 1938. Ce signe fut prédit par l’apparition mariale de Fatima, en 1917(1). Le 12 Juin 1974, un mystérieux «M» apparut dans le ciel au nord de l’Espagne, interrompant la circulation dans la ville de Barcelone durant un certain temps. En 1982, la lettre «M» s’est également dessinée sur une représentation de «Notre-Dame de l’Avènement», en France (Loire Atlantique). Des larmes de sang, coulant des yeux de l’image sur la robe de la Vierge, se terminant en «M». «M» comme Marie. Le 31 Octobre 1981, une adolescente de 14 ans voit la Vierge tous les samedis à la Talandière (Loire) à 5 kms de Saint-Etienne. Depuis ces apparitions une source a jailli dans le jardin. Un dimanche d’avril 1982, de nombreux témoins voient des signes célestes, notamment des croix dans le soleil, ce dernier devînt mauve, puis rouge et vert. Les autorités religieuses n’ont pas cru à ces manifestations. La gendarmerie s’est seulement plainte des problèmes de circulation créés par l’affluence des pèlerins. En Suède, à Koping (province du Vastmanland), plusieurs personnes observent une date inscrite dans un ciel parfaitement dégagé: 1986. Les chiffres étaient formés par des nuages, le dernier chiffre à rester visible était le «8» Faut-il voir là… le signe que cette décennie sera marquée par d’importants évènements avec quelque chose de particulier en 1986, frappant plus spécialement la Suède? Mais, il ne faudrait pas croire que les pays athées, comme la Russie, soient exempts de ces signes du ciel. En 1976, dans l’agglomération de Tombow (au sud de Moscou), une «main blanche» qui tenait une plume apparut dans un ciel clair et écrivit les phrase suivantes:

1 - Le mal dépasse le bien

2 - Eloignez-vous de la vanité de ce monde

3 - Tout est froid dans mon peuple

4 - Le chemin du repentir a été donné

5 - Ecoutez mes paroles

6 - Il ne restera aucun juste parmi les impies et aucun impie parmi les justes

7 - Produisez des fruits de repentir

8 - A ceux qui me craignent, je les protègerai

9 - Soyez attentifs car le temps est proche

10 - Je viens rapidement et la grâce avec moi

Amen

La main écrivit pendant près d’une demi-heure, le message fut visible durant trois heures. Beaucoup de gens prirent note de ces inscriptions tout en étant saisis d’une grande crainte, à tel point que toute la circulation de la ville fut paralysée. Ce phénomène a seulement été relaté dans Je journal canadien «Vers Demain» (numéro de Juillet 1976), la revue «Der Bote» du 16 Mars 1976 et dans une circulaire distribuée par la mission suisse «Alpha». A la fin de l’année 1975, le chiffre «76» fut vu inscrit dans les nuages et photographié à Lecce, en Italie. Le 12 Avril 1981 un autre grand signe a été vu dans le ciel de l’Amérique du Nord, depuis le Canada jusqu’au Mexique. Une curieuse «aurore boréale» changeant progressivement de couleur, du rouge au jaune; or, les aurores boréales sont rarement visibles au sud des frontières canadiennes.

Il faudrait un ouvrage spécialement réservé à tous ces phénomènes célestes. Mais, il y a autant de signes dans le ciel que sur la terre, outre ceux des manifestations mariales. Il y a ces non moins mystérieuses statues de vierges qui pleurent du sang, tout particulièrement en Espagne, En Italie ce phénomène se répète également sur des icônes, des images de la Vierge. En France même, le visage du Christ apparut en maints endroits ou sur des murs. Au Liban, au cours des conflits opposant chrétiens et musulmans (conflit religieux) des apparitions auraient également eu lieu, notamment dans les villages de Madjdaloun et Chlifa, la région de Deir-el-Ahmar, entre les combats, un arc lumineux sous lequel une vierge tendait les bras apparut dans le ciel pendant dix minutes. A Beyrouth, au cours des bombardements, une apparition similaire était observée au-dessus de l’église grecque-orthodoxe de l’Annonciation et en d’autres quartiers de la ville, vue aussi bien par des musulmans que par des chrétiens. A la fin du mois d’août 1983, la Vierge est apparue à des centaines de palestiniens dans le village de Beit-Sahour, près de Bethléem en Cisjordanie, selon le quotidien arabe «Al-Fajar», publié à Jérusalem. Il ne semble pas utile de prolonger la liste des phénomènes et signes dans le ciel et sur la terre qui vont, d’une manière certaine, en s’intensifiant ces toutes dernières années, mais dont on parle peu parce que, comme tout ce qui provient de l’inexplicable, les autorités scientifiques (et pas seulement elles) dédaignent de parler de phénomènes tout comme pour les OVNI, qui ne comportent aucune analyse scientifique possible. Ces manifestations n’ont rien d’un aspect naturel, prouvant par là qu’elles proviennent d’un autre univers, mais d’un univers qui n’a aucune commune mesure avec le nôtre, hors de l’espace-temps et par conséquent logiquement d’origine surnaturelle. Ces signes des temps indiquent-ils que nous approchons, précisément, du temps de la fin des nations, car les textes sacrés et évangéliques révèlent qu’en ces temps-là: «une nation s’élèvera contre une nation et un royaume contre un royaume, Il y aura de grands tremblements de terre, des pestes et des famines en divers lieux, et dans le ciel d’effrayantes apparitions et des signes extraordinaires» ( St-Luc 21:11) et encore: «il y aura des signes dans les étoiles et sur la terre, les nations seront dans l’angoisse et la consternation…» (St-Luc 21:25). Est-il encore temps de sortir de notre apathie? Le réveil des consciences risque d’arriver trop tard. Mais enfin, pour les croyants, au bout de l’épreuve il y a l’espérance: «Lorsque vous verrez ces choses, redressez-vous, relevez la tête, car votre délivrance est proche» (St-Luc 21:28). Le temps actuel serait celui du repentir; les avertissements du «surréel» sont, nous semble-t-il, suffisamment éloquents.

(1) Les visions et apparitions mariales sont des phénomènes fréquents, surtout depuis le début du 19ème siècle. De 1928 à 1971, il y a eu 232 manifestations que l’Eglise catholique a refusé de reconnaître. Durant la seule année 1948, on a dénombré 20 apparitions. Parmi celles qui furent reconnues par l’Eglise, en France: Lourdes: 1858 - Pontmain: 1871 - Pellevoisin: 1876. Au Portugal: Fatima:1917. En Belgique: Beauraing: 1932-33 – Banneux : 1933.