M=EC2 - Chan N. May - E-Book

M=EC2 E-Book

Chan N. May

0,0

Beschreibung

Cet ouvrage explore comment l’imagination influence notre réalité à travers des expériences personnelles et des histoires authentiques. Il nous rappelle que nos pensées et nos perceptions façonnent non seulement nos œuvres artistiques mais aussi tous les aspects de notre vie quotidienne. Les récits, qu’ils soient vrais ou fictifs, nous offrent des clés pour comprendre les lois fondamentales de la vie et nous inspirent pour créer une réalité empreinte de sagesse et de bonheur.


À PROPOS DE L'AUTRICE

Artiste et auteure, Chan N. May explore depuis toujours le pouvoir de la littérature et de l’art pour éclairer les mystères de l’existence. Son voyage personnel l’a amenée à écrire "M=EC2 – Le miracle de l’imagination", où elle partage les enseignements tirés de ses expériences et de ses interactions avec le monde. Elle offre ainsi aux lecteurs des perspectives nouvelles et inspirantes sur la création de leur propre réalité.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 335

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Chan N. May

M=EC2

Le miracle de l’imagination

Essai

© Lys Bleu Éditions – Chan N. May

ISBN : 979-10-422-2552-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À toutes les graines d’étoiles, à mes enfants, à mon compagnon, à mes parents, à ma famille, à mes amis ; à tous ceux, aux côtés desquels, j’ai partagé un bout de chemin ; aux inconnus que j’ai croisés ; à ceux que je n’ai pas encore rencontrés ; à ceux que je ne rencontrerais pas ici-bas… À tout ce qui a été, est et sera. À nous qui sommes « Nous » et qui avons trouvé bon que tout cela soit ! À vous qui êtes « Vous », qui au travers du miroir de nos défis, nos aventures, nos leçons, nos joies et nos peines, m’avez permis de mieux me connaître et comprendre toujours plus profondément, ce miracle en nous ! Par ce livre, je vous rends grâce et vous remercie infiniment…

M=EC2

Avant-propos

À une époque où les défis de la vie moderne peuvent sembler écrasants et où chacun cherche le chemin vers le bonheur, la paix intérieure et la réussite de ses souhaits, il est naturel de se demander : « Y a-t-il un moyen de créer, sans trop d’effort ou de peine, la réalité que nous désirons vraiment ? »

Ce livre est une invitation à un voyage fascinant. Son but est d’explorer à travers des histoires authentiques, des extraits d’auteurs et des expériences personnelles, sous forme de nouvelles au parfum de conte, comment l’imagination façonne la réalité, afin d’en clarifier le processus. Vous découvrirez que cette interaction va bien au-delà du monde des artistes et de leurs œuvres, touchant chaque aspect de notre vie, qu’il soit physique, émotionnel, matériel, relationnel ou spirituel.

Ce livre, que j’ai intitulé M=EC2, tire son nom d’un moment de synchronicité où la célèbre formule d’Einstein me revint soudainement à l’esprit. Dans une impulsion, j’échangeai la place de deux lettres et l’équation de la manifestation ou de la matérialisation m’apparut soudainement évidente, toute ma vie enfin claire en regard de mes propres expériences… Je laisse humblement le décorticage des théorèmes mathématiques et les plaidoiries philosophiques aux experts en la matière. Les subtilités du grand secret de la création peuvent être comprises par chacun d’entre nous, à travers nos expérimentations dans leur plus simple routine, leurs répétitions et les leçons que nous en tirons. Nous pouvons devenir des « scientifiques » avisés de notre propre vie, quel que soit notre domaine d’évolution.

Depuis des millénaires, à l’insu des non-initiés, le grand enseignement de la vie a été transmis à travers des légendes, des mythes, des paraboles, des adages populaires… Les contes et les histoires sont une source d’inspiration et d’émerveillement. Ils captivent nos sens et excitent notre curiosité, d’autant plus s’ils sont dits « vrais » ! Ils peuvent réveiller l’espoir et l’enthousiasme, faire vibrer notre être du véritable Amour inconditionnel, ce formidable passe-partout qui branche l’intangible au tangible, accompagné sans faille par les délices d’une pleine satisfaction ! À travers des récits, notre ego, notre mental, notre cœur et dès lors notre subconscient assimilent mieux les lois fondamentales de la vie. Les témoignages nous fournissent des indices pour la création de notre propre monde, en plongeant notre attention dans la vérité de ceux qui l’ont vécu, tels des spectateurs dans une salle de cinéma. Dans l’appréciation et la gratitude des expériences partagées, nous gagnons du temps ! Un temps précieux qui nous accorde les empreintes d’un prédécesseur, pour mieux diriger nos pas vers un bonheur façonné à notre goût et le savourer plus parfaitement.

Les histoires, surtout celles au dénouement heureux, sont comme un chocolat chaud pour le cœur, une berceuse pour l’âme, elles nous apaisent, ramènent la tendresse en notre être, elles nous motivent, nous inspirent ! Elles encouragent l’enfant en nous, malmené dans ses tribulations antérieures et l’invitent à ouvrir, à nouveau, la porte de tous les possibles…

Préparez-vous à accueillir l’extra-« ordinaire » dans toute la splendeur de la simplicité quotidienne, à embrasser le pouvoir de votre imagination et à plonger dans la puissance de la magie en l’âme qui agit. Car, en fin de compte, vous réaliserez que la clé de tous les « miracles » a toujours été vous ! Et vous vous souviendrez ineffablement que tous vos trésors ont toujours pris vie et forme d’abord… dans votre fameuse boîte de Pandore !

Des lys ou des roses ?

Tout commence par un souhait !

Tout est énergie et c’est tout ce qui mène à cela. Correspondez à la fréquence de la réalité que vous voulez et vous ne pourrez faire autrement que de posséder cette réalité. Il ne peut en être autrement. Ce n’est pas une philosophie. C’est de la physique !

Albert Einstein, physicien théoricien

(Florence Scovel Shinn, extrait du livre – Le jeu de la vie, 1925)

Une année, au moment de Pâques, voyant de beaux rosiers dans les vitrines des fleuristes, je souhaitai en recevoir un et, pendant un instant, j’en vis mentalement un déposé à ma porte. Le jour de Pâques, il m’arriva un superbe rosier. Le lendemain, je remerciais l’amie qui me l’avait offert en lui disant que c’était précisément ce que je souhaitais. Elle s’écria : « Je ne vous ai pas envoyé de rosier, je vous ai envoyé des lys ! » Le fleuriste avait confondu sa commande avec une autre et m’avait apporté le rosier simplement parce que j’avais mis en action la loi et qu’il fallait que je reçoive un rosier ! – F.S.

La gloriette

« Mon imagination crée-t-elle ma réalité ? »

Les hommes accordent trop peu d’attention à ce don inestimable – l’imagination humaine – et un don est pratiquement inexistant s’il n’y a pas une possession consciente de celui-ci et une volonté de l’utiliser. Tous les hommes possèdent le pouvoir de créer la réalité, mais ce pouvoir dort comme s’il était mort lorsqu’il n’est pas exercé consciemment.

Neville Goddard

(Hô Chi Minh, 2012)

« Il faut cultiver son jardin », écrivait Voltaire. Je jetai un coup d’œil par la fenêtre et grimaçai. Comparé aux jardins foisonnants et bien entretenus des voisins, le nôtre était dans un piteux état… Co Trinh, la dame qui venait m’aider pour le ménage quelques heures par semaine, l’avait surnommé « le misérable petit cimetière » ! Ah ah ah… super ! Quelques fois, j’avais bien essayé de lui donner un semblant d’allure, mais il était très vite retourné à son état sauvage et miséreux. Le philosophe voulait-il dire, par-là, notre jardin intérieur ?

« À l’extérieur comme à l’intérieur », me revenait une des célèbres maximes du codex hermétique… Je refermai mon livre et décidai fermement de prendre ces deux phrases au mot ! La première étape pour changer quelque chose est de souhaiter son accomplissement ! Pour qu’une réalité puisse changer, il faut avoir envie de la changer ! Définir le projet, ressentir le tableau final en rassemblant des pensées et des inspirations en cohérence qui pousseront ce désir ancré dans notre corps vers sa réalisation en attirant les synchronicités ! Le moteur émotionnel stimulé par les idées nous balance en proportion les impulsions, la force physique et les actions en cohérence avec la situation du moment !

Hummm… à ce moment-là, tout ce qui me vint à l’esprit fut : « Faut que je me bouge ! Beaucoup d’huile de coude et trouver le plus de plantes possibles pour l’équivalent d’une vingtaine d’euros, sans se laisser tenter par frustration et bêtise, à aller en piquer dans un parc ! »

J’eus soudainement envie d’appeler Co Trinh et pianotai aussitôt les boutons de mon téléphone. C’était une femme d’une soixantaine d’années que j’avais toujours connue douce et bienveillante. Je lui demandai si elle connaissait quelqu’un qui pourrait m’aider pour une somme modique. Elle me proposa l’aide de son fils. Cela tombait bien, car il recherchait justement un petit job en extra en dehors de ses heures de travail.

Il se présenta un homme discret, d’environ trente-cinq ans, à l’allure indolente du Sammy de Scoubidou. Les jours qui suivirent, il s’occupa de couper les herbes hautes et raccommoda la pelouse, en replaçant des petites touffes là où elle présentait une calvitie trop importante. Nous plantâmes le long des clôtures en bois, des plantes et des petites fleurs de rocailles, les moins onéreuses que j’avais pu trouver dans le coin. Il ramena aussi des variétés, encore belles et vigoureuses, dont certains voisins ne voulaient plus. Plant après plant, notre terrain vague commença à s’ordonner et reprit joyeusement vie, tout comme notre petite famille.

Co Trinh me parla alors d’un assemblage en métal dont les propriétaires d’une maison, à trois rues de chez nous, voulaient se débarrasser. Ceux-ci venaient de le lui offrir, afin qu’elle puisse le revendre pour son profit. Elle me proposa de le prendre afin de décorer le jardin, car elle trouvait dommage de le démanteler et de le détruire. J’avais du mal à me faire une idée de ce qu’elle tentait de me décrire et je l’accompagnai pour voir le « machin » en question.

Lorsque je le vis, étendu sur sa pelouse, mon cerveau analytique chercha à comprendre le sens de son positionnement, le début et la fin ; mes yeux suivirent les lignes de l’étrange structure et je compris ! Les étincelles d’une mèche de dynamite se mirent à grésiller dans les circuits de mes neurones ! C’était une sorte de gloriette, une coupole d’environ trois mètres de diamètre, constituée de gros fils métalliques entrelacés et tressant quatre colonnes se finissant dans des pieds d’arbustes, tels des piliers naturels qui émergeraient de la terre ! C’était la première fois que j’en voyais une ainsi, je ne savais même pas que ce genre de construction pouvait exister ! Comme si une autre conscience avait fusionné des éléments que j’aimais et que mon imagination, encore restreinte, n’avait jusqu’alors envisagés que séparément ! Les idées affluèrent immédiatement pour l’embellir ! Je ressentais déjà l’agréable satisfaction que me procurerait la contemplation journalière d’une telle décoration ! Merci ! Merci, Co Trinh !

Il avait fallu quatre hommes pour redresser sa structure et la replanter solidement. Son dôme pointait vers le ciel et évoquait les architectures du Moyen-Orient. Une ouverture en arc de cercle à hauteur d’enfant servait d’entrée. Je remis à Co Trinh une valeur plus élevée que celle qu’elle aurait obtenue pour la ferraille. Et je fis exactement comme je l’avais imaginé. Je plantai autour des piliers principaux, une variété de trompettes jaunes et parmes, grimpantes et à croissance rapide. Je sortis d’anciens rideaux en organza fuchsia et violet de mes tiroirs, que j’attachai à la base du dôme par leurs nouettes. Quelques semaines plus tard, la gloriette offrait une vision qui, pour moi, était féérique. En observant sa structure entrelacée de fleurs et de feuillage, les rayons du soleil traversaient la trame irisée des voiles d’organza, ondulant sur les brises… je me demandais comment elle avait pu trouver sa place là. La question pouvait sembler stupide et la réponse évidente : « Grâce à Co Trinh, bien sûr ! C’est bon, ne cherche pas plus loin, point final ! »

En effet, l’analyse aurait pu s’arrêter là ! Cependant… si l’on se penche sur la nature invisible et pourtant bien réelle des idées qui « popent » dans notre tête ? Des intuitions, des inspirations, des émotions qui surgissent sans crier gare ? Des impulsions, des actions, des événements qui s’imbriquent les uns dans les autres tels les maillons d’une chaîne ? Des circonstances qui au-delà de nos contrôles, guident une chose vers une destination où elle continuera de prospérer, de se recycler ou qui la mènera à la poubelle ?

Pour quiconque souhaite découvrir le pays des merveilles, le méandre du questionnement est le terrier du lapin ! Dans la question se cache bien souvent la réponse, et l’équation magique ne semble pas vouloir révéler son secret tant qu’Alice ne pose pas de demande ou refuse la responsabilité de son pouvoir personnel. En acceptant son reflet inversé de sa propre volonté, elle peut alors pénétrer un royaume subtil au-delà du miroir ! À travers ce coup de chance, j’avais le sentiment qu’il y avait quelque chose de plus profond à explorer, que cette gloriette était parfaitement arrivée là où elle devait être ! J’avais l’étrange sensation qu’il n’y avait personne d’autre dans les environs pour pouvoir l’apprécier autant que moi, comme à cet instant ! Et, peut-être était-ce bien pour cela qu’elle était à présent avec moi ! Je me souvins alors que, durant les semaines précédant son arrivée, je regardais en boucle les trilogies du Seigneur des Anneaux et du Hobbit. Pendant ces visionnages, je m’arrêtais souvent sur des scènes pour admirer la délicatesse des elfes et des décors de Rivendell, tout en griffonnant des esquisses sur des feuilles blanches. Parfois, je fermais les yeux et m’imaginais flânant dans un tel endroit, me prélassant dans une léthargie imaginative auprès d’un beau kiosque, parsemé de lierre et de fleurs, sous une structure atypique…

Y avait-il un lien entre mon imagination onirique et le fait que cette gloriette était là, maintenant, sous mes yeux, dans mon jardin, dans ma réalité ? La vision mentale avait-elle amené cette imagination à se réaliser, s’ancrer dans le monde de la matière et ainsi devenir ma vérité ? Était-il possible que cela puisse se produire volontairement ?

En science, il est dit : « Ce qui peut être reproduit à nouveau encore et encore, avec des résultats équivalents, démontre une loi physique ! »

Si procédé physique il y a, alors quelle en serait l’équation ? Était-ce un pouvoir inné en chacun de nous ? Un truc vrai de vrai ? Et pas une sorte de mythe du monde spirituel ésotérique ou un « fake » à la manière des légendes urbaines ? Hummm… Bien qu’à la naissance de tout mythe devenu terreux, existe toujours une racine mère qu’on ne peut découvrir qu’en creusant, afin de comprendre une logique souvent altérée par la passion des hommes, érodée ou stratifiée par le passage du temps… L’étymologie d’ésotérique signifiant après tout « à l’intérieur, au-dedans » ! De façon graduelle, en suivant le cheminement de l’expérimentation et de l’analyse, avec une application assidue et éclairée par mes lectures et recherches approfondies sur le sujet, j’allais parcourir un éventail de résultats contrastés, offerts par ma propre qualité imaginative et en avoir le cœur net pour moi-même !

Le pain quotidien

« Le pouvoir de la visualisation »

Qui ne désire pas ardemment se faire une amie de la vie « hostile ». Qui ne voudrait au milieu d’une existence pleine de soucis et d’incertitude, d’insuffisances et de peines, mener une vie facile, heureuse et couronnée de succès ? Et qui ne s’engagerait pas avec empressement sur la voie qui permet de maîtriser la vie, s’il savait que ce but suprême n’est pas difficile à atteindre et qu’on peut y arriver sans peine ?

K.O. Schimdt – Le hasard n’existe pas

(Néville Goddard – La loi et la promesse, 1961 – extrait, témoignage de R. L.)

« Un jour, lors d’une grève des autobus, j’ai dû me rendre au centre-ville et marcher dix pâtés de maisons de chez moi jusqu’au bus le plus proche en service. Avant de rentrer chez moi, je me suis souvenu qu’il n’y avait pas de marché alimentaire sur cette nouvelle route et que je ne pourrais pas faire les courses pour le dîner. J’en avais assez pour gérer un repas-partage, mais j’aurais besoin de pain. Après avoir fait du shopping toute la journée, les dix pâtés de maisons de la ligne de bus étaient tout ce que je pouvais gérer et aller encore plus loin pour acheter du pain était hors de question.

Je suis resté immobile pendant un moment et j’ai permis à une vision de pain de “danser dans ma tête”. Puis j’ai commencé à retourner vers la maison. Quand je suis monté dans le bus, j’étais si fatigué que j’ai attrapé le premier siège disponible et je me suis presque assis sur un sac en papier. Dans un bus bondé, les passagers fatigués se regardent rarement directement, alors étant naturellement curieux, j’ai jeté un coup d’œil dans le sac. Bien sûr, c’était une miche de pain – pas n’importe quel pain, mais la même marque de pain que j’achète toujours ! » – RL

La moto rouge

« Prendre conscience d’un processus ! »

Tout comme une plante sort de la graine, sans laquelle elle ne pourrait exister, nos actions prennent naissance dans les graines secrètes de la pensée et ne pourraient se matérialiser sans ces mêmes graines. De même, chaque acte de l’homme est le produit de sa pensée. Ceci s’applique autant aux actes spontanés et « non-prémédités » qu’à ceux qui sont délibérément exécutés.

James Allen

(Hô Chi Minh 2014)

Aaaaah Hô Chi Minh… avec ses milliers de motos dans le brouillard dense et gris de la circulation suffocante aux heures de pointe ! C’est lorsque l’on se retrouve bloqué au milieu des gaz qui s’échappent sans qu’on ne puisse s’en évader, que l’on met sa patience à rude épreuve.

Coincée dans cette situation, je m’imaginais toujours le calme réconfortant de la maison, savourant d’avance les particules rafraîchissantes produites par l’eau bienfaisante d’une bonne douche ! Un rituel inévitable après mes bains de poussière !

Au cœur de cette circulation, chacun avait le choix : soit s’exaspérer, soit saisir l’occasion d’observer des scènes insolites. Les rues pouvaient se métamorphoser en rivière sous quelques minutes de pluies diluviennes. Les embouteillages offraient souvent un spectacle improbable de situations extravagantes ! Ce que certaines personnes parvenaient à transporter sur deux roues pouvait défier toute logique, vous donnant l’impression que vos yeux allaient sortir de leurs orbites ! Des réfrigérateurs, des piles de téléviseurs, des monticules de marchandises, des régimes de bananes empilées comme des régiments de canards vivants suspendus par les pattes… Oui, je sais, c’était plutôt terrible, les pauvres ! Sur une moto, il n’était pas rare d’apercevoir des familles entières ou des groupes d’amis de quatre à six personnes. Ces acrobaties ont été interdites avec l’obligation du port du casque. Néanmoins, subsiste toujours le souvenir impérissable de ces scènes surréalistes d’antan. Un spectacle qui, sans faute, faisait rire mes enfants et moi était les chiens, debout devant leur maître, les pattes avant posées sur le guidon, les poils et les oreilles flottant dans le vent. Ils semblaient si à l’aise, affichant toujours un air joyeux avec des dents étincelantes et des babines flottantes. Parfois, je me disais qu’il serait bien de leur fabriquer un petit casque. Actuellement, les familles sont toujours autorisées à se déplacer à quatre, à condition qu’elles se composent de deux adultes et de deux enfants en bas âge.

Après que l’ancien véhicule de mon compagnon de l’époque avait rendu l’âme, nous avions besoin d’une nouvelle moto pour la famille. Quand je lui demandais de quelle couleur il aimerait la prochaine, il répondait toujours : « rouge ». Mentalement, je m’accordais à sa préférence. En attendant, il avait pris une location temporaire, mais celle-ci devenait coûteuse pour une nécessité à long terme. Mes recherches semblaient laborieuses, le manque de moyen rendant le choix confus, surtout en considérant les multiples avis et leur crainte d’une arnaque. Nous parcourions régulièrement les magasins des rues spécialisées, suffocant sous la chaleur et la pollution, avec nos petites filles. Après un moment, nous abandonnâmes, incapables de trouver une occasion correspondant à notre budget et un confort minimal pour nous quatre. J’ai prolongé mes recherches dans les journaux locaux, pendant encore un petit temps, mais en vain. Finalement, je me résolus à accepter la situation. Il y avait toujours moyen de se débrouiller autrement : les taxis-motos et les transports en commun étaient très abordables. L’arrêt de bus n’était pas si éloigné et après tout, la marche était un excellent exercice.

J’avais atteint un stade de résilience et je ne ressentais plus de tristesse ni de frustration. Je n’éprouvais plus le besoin d’un véhicule, même si de temps à autre, l’image de notre famille sur une moto rouge revenait se suggérer dans ma tête.

Quelques semaines plus tard, à l’approche du crépuscule, l’aquarelle rose orangé du ciel voilait le jardin d’une délicate nuance. Les derniers rayons du soleil coloraient les nuages de teintes poudrées et l’atmosphère se parait de cette lueur douce, baignant le jardin d’une splendeur apaisante. À travers la baie vitrée, ces couleurs chaudes semblaient pénétrer dans le salon, transformant les murs de la pièce en toiles éphémères, par les ombres projetées, créant une aura chaleureuse et sereine, réconfortante en cette fin de journée. Soudain, un coup retentit à la porte, rompant le silence méditatif de la soirée. Intriguée par cette visite inattendue, je m’approchai pour ouvrir. Sous le porche, dans le seuil, se tenait un jeune homme inconnu. Ses yeux pétillaient d’une lueur d’espoir tout en arborant un large sourire. Il me surprit en me demandant si par hasard je serais intéressée à acquérir une moto. D’un geste de la main, il pointa vers un deux-roues garé dans l’allée.

Surprise et « un brin » méfiante, j’eus un mouvement de recul et lui demandai comment il avait eu vent de ma recherche de véhicule. À ma grande surprise, il m’avoua qu’il ne le savait pas. Il avait décidé de sonner à ma porte, totalement au hasard, sans connaître ma situation. Curieuse malgré mes doutes, je le suivis et examinai le véhicule. Une moto rouge, brillante comme un sou neuf, était là !

Je caressai la carrosserie du revers de la main comme pour m’assurer de sa réalité. La selle paraissait suffisamment confortable pour accueillir notre famille au complet et les derniers résidus de méfiance furent balayés par un plaisir grandissant. Appelant le père de mes enfants, il sortit pour inspecter le véhicule, l’essayer. La moto était en parfait état, presque neuve ! Je m’enquis du prix demandé par le jeune homme qui se révéla étonnamment bas, compte tenu des occasions que j’avais précédemment envisagées. Par une incroyable synchronicité, la somme demandée correspondait exactement à une économie que je venais tout juste d’amasser cette semaine-là. C’était une somme insignifiante pour mon entourage, mais énorme pour moi après des années de difficultés que je venais de surmonter tout récemment. Insensé ! Une moto parfaite pour notre famille avait frappé à notre porte, à un moment précis où j’avais les moyens de la payer.

Le lendemain, des voisins curieux me questionnèrent sur le prix de la moto, étonnés et incrédules : « Comment as-tu pu obtenir cette superbe moto à un prix aussi bas ? Elle est comme neuve ! Quelle chance ! Pourquoi ce gars n’est-il pas venu sonner chez moi avant ? »

Je leur souris sans répondre, doucement je prenais conscience d’un processus intérieur caché derrière cet événement… C’était comme si une loi universelle s’était manifestée devant moi, validant et m’invitant à comprendre davantage le mystère déguisé sous le mot « chance ».

Le tableau

« Aimer véritablement c’est être un aimant »

Existe-t-il quelque chose pour rien dans l’univers ? Oh, oui, très certainement il y en a. C’est votre propre liberté que vous avez oubliée et que vous ne savez pas expérimenter. Ce qui vous est offert n’est pas quelque chose qui doit être acquis. Ce n’est pas quelque chose de nouveau ou d’extérieur à vous-même. Il est déjà à vous et doit simplement être réveillé et redécouvert. Il émergera de sa propre nature.

Dr David Hawkins

(Neville Goddard : La loi et la promesse, 1961 – Extrait témoignage de AA.)

« Mon mari et moi étions dans notre nouvelle maison depuis un mois. Une maison charmante, au-delà de ce que l’on peut dire, perchée sur une falaise accidentée avec l’océan pour notre cour avant, le vent et le ciel pour les voisins et les mouettes pour les invités. Nous étions ravis. Si vous avez connu la joie et le malheur de construire votre propre maison, vous savez à quel point vous êtes complètement rempli de bonheur et à quel point votre portefeuille est complètement vide. Une centaine de belles choses ont réclamé d’être achetées pour cette maison, mais la seule chose que nous voulions par-dessus tout, était la plus inutile : une photo. Pas n’importe quelle image, mais une scène sauvage et merveilleuse de la mer dominée par un grand clipper blanc. Cette image avait été dans nos pensées pendant tous les mois de la construction et nous avions laissé un mur du salon libre de lambris pour la contenir. Mon mari a monté des lanternes de navire décoratives rouges et vertes sur le mur pour encadrer notre photo, mais la photo elle-même devait attendre. Draperies, moquette, tous les articles pratiques devaient venir en premier. Peut-être, mais cela n’a pas empêché l’un ou l’autre d’entre nous de voir cette image, dans notre imagination, sur ce mur.

Un jour, alors que je faisais du shopping, je me suis promenée dans une petite galerie d’art et, alors que je franchissais la porte, je me suis arrêtée si soudainement qu’un monsieur qui marchait derrière moi s’est écrasé sur un chevalet. Je me suis excusée et j’ai observé une peinture suspendue à hauteur de tête à travers la pièce. “C’est ce qu’il a fait ! Je n’ai jamais rien vu d’aussi merveilleux !” a déclaré le propriétaire de la galerie. Il a continué à me parler de l’artiste, mais je n’écoutais pas. Je ne pouvais pas détacher mes yeux de ce merveilleux navire et soudain j’ai vécu une chose très étrange. Ce n’était qu’un moment dans le temps, mais la galerie d’art s’est estompée et j’ai “vu” cette image sur mon mur. J’ai pris peur que le propriétaire ne me trouve un peu étourdie et je l’étais, mais j’ai finalement réussi à retourner mon attention sur sa voix quand il a mentionné un prix astronomique. J’ai souri et j’ai dit : “Peut-être un jour…”

Il a continué à me parler du peintre et aussi d’un artiste américain qui était le seul lithographe vivant capable de copier le grand maître anglais. Il m’a dit : “Si vous avez beaucoup de chance, vous pourrez prendre l’une de ses empreintes. J’ai vu son travail. C’est parfait jusque dans les moindres détails. Beaucoup de gens préfèrent les impressions aux originaux.”

“Estampes” ou “peintures”, je ne connaissais rien aux valeurs de l’un ou de l’autre et de toute façon, tout ce que je voulais, c’était cette scène. Quand mon mari est rentré à la maison ce soir-là, je n’ai parlé que de ce tableau et je l’ai supplié de visiter la galerie et de la voir. “Peut-être pourrions-nous trouver une impression quelque part”, ai-je dit. “L’homme a dit…” Mon mari m’a interrompu, “Mais tu sais bien que nous ne pouvons pas nous permettre de prendre des photos maintenant.” Notre conversation s’est arrêtée là, mais ce soir-là, après le dîner, je me suis tenue dans notre salon et j’ai “vu” cette image sur notre mur. Le lendemain, mon mari avait un rendez-vous avec une cliente, un rendez-vous qu’il n’avait pas envie de respecter. Mais le rendez-vous a été respecté et mon mari n’est rentré à la maison qu’après la tombée de la nuit. Quand il a franchi la porte d’entrée, j’étais occupée dans une autre partie de la maison et je l’ai salué. Quelques minutes plus tard, j’ai entendu des coups de marteau et je suis entrée dans le salon pour voir ce qu’il faisait. Sur notre mur était accrochée ma photo. Dans mon premier moment de joie intense, je me suis souvenu de l’homme dans la galerie d’art disant : “Si vous avez beaucoup de chance, vous pouvez prendre l’une de ses empreintes.” Chanceux ? Eh bien, voici la partie de mon mari dans cette histoire : en répondant à l’appel déjà mentionné, il est entré dans l’une des petites maisons les plus pauvres et les plus méchantes où il ne soit jamais allé. Le client s’est présenté et a conduit mon mari dans une petite salle à manger sombre où ils se sont assis tous les deux à une table nue. Alors que mon mari posait sa mallette sur le dessus de la table, il a levé les yeux et a vu la photo sur un mur. Il m’a avoué qu’il avait mené une interview très bâclée parce qu’il ne pouvait pas détacher ses yeux de cette photo. Le client a signé le contrat et a donné un chèque comme acompte qui, comme mon mari le croyait à l’époque, manquait de dix dollars. Mentionnant ce fait au client, ce dernier a dit que le chèque donné était chaque centime qu’il pouvait se permettre, mais ajouta-t-il : “J’ai remarqué votre intérêt pour cette image.” Et c’est ici que j’ai pris place. “Je ne sais pas à qui il appartenait, mais je n’en veux pas. Si vous mettez les dix dollars pour moi, je vous donnerai l’image.” Lorsque mon mari est retourné au bureau principal de son entreprise, il a appris qu’il s’était trompé sur le montant. On ne lui a pas facturé les dix dollars. Notre photo est sur notre mur. Et cela ne nous a rien coûté ! » – Les AA

Angélique, marquise des anges

« Le mystère de la synchronicité »

L’homme croît (en conscience) sans cesse, c’est la loi. Il ne crée pas artificiellement et le principe de cause à effet est tout aussi absolu et constant dans le royaume caché des pensées que dans le monde visible et matériel.

James Allen

(Hô Chi Minh, 2008)

Lors d’une période de transition de carrière, l’envie me vint de faire une exposition de peinture, cela faisait partie de ma liste de rêves. Ma première petite fille avait six mois et je voulus profiter de ce temps, où j’étais principalement à la maison pour accomplir ce désir. J’en parlai timidement à mes proches. Leurs commentaires plutôt péjoratifs invoquèrent une conjoncture difficile relative au domaine de l’art selon leurs préjugés ou expériences. Leurs arguments rationnels m’attristèrent, mais quelque chose en moi refusa de les écouter et de renoncer. J’essuyai mes larmes en secret et je fis tout mon possible pour imaginer dans mon esprit des scènes contraires à leurs hypothèses !

Je conditionnai mon mental, du mieux que je le pus, enveloppant mon cœur dans une bulle d’indifférence, je commençai à planifier les tâches à réaliser dans la maison. Dès lors, je me levai à cinq heures du matin pour nettoyer notre habitat avant le réveil de mon bébé. Une fois, ma chérie éveillée, j’exploitai chaque tranche de temps disponible tout au long de la journée pour dessiner. Chaque fois que je devais surmonter la fatigue pour mener à bien un travail, je recourais temporairement aux boissons énergétiques et au café. Le dessin avait toujours eu un effet réconfortant sur moi. Je m’engageais avec assiduité, courbant mon corps dans un effort persévérant et volontaire qui se transformait en pur plaisir à mesure que ma concentration sur le sujet grandissait.

Un jour où je me sentis le cœur plus léger que d’habitude, un souvenir d’enfance me revint tout en dessinant. Une série de films désuets que je regardais avec ma mère et parfois avec une de mes meilleures amies. L’héroïne du film ne manquait jamais de nous redonner du courage. « Angélique Marquise des Anges », héroïne d’un roman semi-historique, qu’aventures et drames n’épargnaient pas, mais qui à chaque fois se relevait de ses épreuves plus belle et plus glorieuse que jamais ! J’avais envie de la revoir. Je me disais que si je pouvais regarder la série, cela me redonnerait de la force et de la hardiesse à nouveau. J’étais au Vietnam et je n’utilisais à l’époque Internet que pour regarder ma boîte mail.

Alors par défaut, j’entrai dans le labyrinthe de mes souvenirs, afin de rechercher l’image du visage de l’actrice, Michelle Mercier, si somptueuse avec sa chevelure dorée. J’essayais de retrouver dans ma mémoire certains passages des films, de me souvenir des manières raffinées de l’héroïne, une élégance sublime à la fois maîtrisée et naturelle. Son élégance, sa distinction, sa bravoure, son audace, sa compassion, sa façon d’être femme, sa résilience, son intelligence, son éloquence ; tout en elle révélait une grâce inspirante, la véritable noblesse de caractère ramenant à la lumière une personnalité sans cesse sublimée. Une beauté éternellement renaissante évoluant dans des décors majestueux, sous le règne du Roi-Soleil.

Quelques jours plus tard, j’avais laissé la télévision allumée sur la seule chaîne française que nous ayons, TV5. Mon bureau lui tournait le dos, séparé par un muret. Je voulais juste un bruit de fond pour calmer mes agitations mentales tandis que je travaillais. Ma petite fille était sagement occupée avec ses jouets, dans une petite piscine gonflable à mes côtés qui lui servait de parc. Je me retournai soudain avec ébahissement quand j’entendis l’annonce de la prochaine diffusion de la série « Angélique » sur la chaîne ! J’eus la sensation étrange que quelqu’un avait entendu mon appel dans l’éther, au-delà des frontières visibles ! Cette nouvelle me donna un regain d’espoir qui m’envahit tout entière. Je me rappelai tout d’un coup que quand j’étais enfant et que je ressentais une grande envie de revoir un certain film qui n’avait plus été diffusé depuis longtemps, celui-ci était curieusement annoncé sur une chaîne peu de temps après. Ce phénomène s’était déjà produit un grand nombre de fois, comme si le hasard lui-même, orchestrait cette convergence entre désir et réalité. Comme lorsque l’on pense à un ami et qu’il nous téléphone ou bien nous envoie un message peu de temps après. Hummm, si orchestration il y a, de la part d’une force subtile en mode incognito, qui nous inspire, attire, pousse, repousse, sur base de nos données personnelles, alors en effet, plus rien n’est fortuit en dehors de notre capacité humaine à la percevoir !

Une réjouissance s’empara de moi et je me préparai à retrouver les aventures envoûtantes d’Angélique. Le lendemain, j’en parlai à mon amie Teresa en sirotant un café glacé, installées sur des petits tabourets en plastique d’un boui-boui, sur le trottoir d’une rue ; nous éclatâmes de rire : « … Le Choc des Titans ? Angélique ? Non mais, t’es sérieuse ? Le pire, c’est que tu pries à chaque fois pour des vieilleries que tout le monde a oubliées depuis longtemps ! T’as pas envie d’essayer de demander autre chose ? » s’était-elle moquée gentiment de moi. Cela la laissa néanmoins rêveuse : « Moi aussi, j’aimerais bien passer des commandes et pouf ! Les recevoir comme ça ! » La semaine suivante, elle se laissa tenter et regarda la série. Elle en avait beaucoup entendu parler auparavant. Certaines femmes en faisaient un sujet de pâmoison et elle m’avoua avoir toujours évité ces films par dédain. Elle les apprécia et lorsque nous nous retrouvâmes à nouveau, elle s’exclama : « J’ai regardé les films ! En fait, ce n’était pas aussi ringard que je le croyais ! C’est incroyable, tout ce qui lui arrive à cette pauvre Angélique ! Quelle grâce et quelle intelligence ! À chaque fois, elle se relève et s’en sort toujours plus belle et avec toujours plus de panache ! »

Cette anecdote resta longtemps un sujet de plaisanterie entre mon amie et moi, suscitant, par la suite, de nombreux débats philosophiques concernant les mystères de la coïncidence et des synchronicités encourageantes.

Les héros, même imaginaires, incarnent des archétypes charismatiques. Ils reflètent et véhiculent des valeurs qui résonnent en nous ! Ils nous inspirent à devenir les artistes qui façonnent leur destin en sculptant notre propre personnalité. Ils nous renvoient des enseignements moraux et des exemples de résultats concrets, ils nous encouragent à définir et préciser nos objectifs, ce que nous voulons réellement être pour avoir.

Quand un homme concrétise son plus grand rêve, peu importe son envergure ou son importance aux yeux des autres, il forge pour âme sa propre légende vivante. Les histoires de succès sont des symboles emblématiques et puissants auxquels nous aspirons à nous rattacher et à nous accrocher lorsque nous sommes encore en chemin et qu’il nous arrive d’être épuisés ou fragilisés. L’admiration que nous portons à un autre est notre reconnaissance de la réussite d’un processus intérieur, dont la vérité s’est indiscutablement révélée à l’extérieur, c’est-à-dire à nos yeux et aux yeux du monde. La nature des informations quotidiennes que nous absorbons, ainsi que nos choix d’inspiration, nous guide vers une qualité de réflexion, d’intuition, d’action et de résultats qui leur sont émotionnellement associés. Je compris bien plus tard qu’il était primordial de choisir attentivement les histoires vers lesquelles je me tourne et l’importance du temps que mon attention leur accorde.

Après avoir visionné les films, je retrouvai pour un temps une dose supplémentaire de courage ! Et tout comme Angélique et ses tribulations, des épreuves peu agréables se présentèrent les quelques heures précédant l’exposition, car j’ignorais encore les lois de l’émotion subconsciente qui réagissent aux pensées inconscientes. L’exposition elle-même fut un beau succès et j’eus même trois articles de presse ! Lors de la soirée du vernissage, je vendis sept tableaux et par la suite, trois autres de la même collection dans une galerie spécialisée, défiant ainsi toutes les critiques et les pronostics pessimistes de mon entourage. Ces ventes m’offrirent une somme conséquente qui me permit de subvenir aux besoins familiaux pendant les quelques mois qui suivirent !

Le chapeau

« Testez et vous verrez ! »

Apprenez la grande vérité, ce que vous pensez est manifesté, les pensées deviennent des choses. C’est votre attitude qui détermine tout ce qui vous arrive ! Votre propre conception est ce que vous voyez, non seulement dans votre corps et dans votre caractère, mais aussi à l’extérieur dans vos conditions de vie !

Conny Mendez

(Neville Goddard, La loi et la Promesse – Extrait, témoigne de G. L.)

« J’ai réalisé que je n’avais jamais utilisé mon imagination pour obtenir des “choses” et j’ai décidé que ce serait amusant de l’essayer. Vous avez parlé d’une jeune femme à qui on avait donné un chapeau simplement parce qu’elle le portait dans son imagination. La dernière chose sur terre dont j’avais besoin était un chapeau, mais je voulais tester mon imagination pour cette “obtention de choses”, alors j’ai choisi un chapeau photographié dans un magazine de mode. J’ai découpé la photo et je l’ai collée sur le miroir de ma coiffeuse. J’ai étudié attentivement l’image. Ensuite, j’ai fermé les yeux et dans ma nation imaginaire, j’ai mis ce chapeau sur ma tête et je l’ai “porté” en sortant de la maison. Je ne l’ai fait qu’une seule fois.