Métabioéthique et biomédecine - Javier Cardinal Lozano Barragán - kostenlos E-Book

Métabioéthique et biomédecine E-Book

Javier Cardinal Lozano Barragán

0,0
0,00 €

oder
-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
  • Herausgeber: Velar
  • Kategorie: Fachliteratur
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2013
Beschreibung

Le Président du Conseil Pontifical pour la Pastorale de la Santé nous offre dans cet ouvrage une nouvelle démonstration de son talent catéchétique et de sa profondeur théologique. Le livre est une importante contribution à la cause de la proclamation et de la défense de l’inviolabilité de la vie humaine, de la dignité de la personne et de ses droits fondamentaux inaliénables.Ces pages naissent en pleine «bataille» culturelle, en un moment historique où la science médicale est marquée par l’hypertrophie des moyens et l’atrophie des fins, pour utiliser l’expression de Paul Ricœur. Aux débuts du troisième millénaire, la relation essentielle de la médecine avec la «vérité» – en particulier la vérité sur l’homme, sa corporéité et sa santé, qui nous a été transmise par la tradition classique symbolisée par le serment d’Hippocrate et renforcée, de manière décisive par la culture chrétienne – apparaît fortement affaiblie par un subjectivisme consensuel et néo-positiviste. De cette façon, le consensus – dit aussi «consensualisme relativiste» –, serait l’unique fondement possible du bien commun de la société. Dans un Etat démocratique, on ne cherche pas un critère universel – ce qui équivaudrait à manifester une attitude fondamentaliste ou intégriste –, mais, uniquement, un «consensus négocié». Une des qualités les plus appréciables des pages qui nous sont offertes est celle de souligner la nécessaire relation entre éthique et métaphysique. L’Auteur nous rappelle qu’il existe une sorte de refus global de la métaphysique, surtout de la part de la tradition kantienne et du positivisme, et nous dit que, si l’éthique n’est pas possible sans une recherche de ses fondements anthropologiques, il ne peut non plus exister une anthropologie sans métaphysique. C’est un livre d’espérance. Parmi les énoncés scientifiques, anthropologiques et éthiques, le lecteur entrevoit l’homme de la modernité désenchantée, à la recherche du sens de la vie, seul au milieu de la multitude, fiévreux face à la nouveauté et ivre de liberté, qui cherche à s’élever, au-delà de la pesanteur du mensonge et de la fausseté, vers la grâce de la Vérité, du sens immanent et limité des choses au sens transcendant et illimité de l’être.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Première édition électronique: 2013

© Card. Javier Lozano Barragàn

Réalisation de Editrice Velar

www.velar.it

ISBN 978-88-6671-022-6

A mes parents: Vicente + Ma. Dolores +

PRESENTATION

de Son Eminence Mr Le CardinalDarío Castrillón HoyosPréfet de la Congrégation pour le Clergé

«La médecine a une composante philosophique et morale. S’il n’en était pas ainsi, nous ne pourrions pas établir une distinction entre l’exercice correct de la profession et le fait de commettre des crimes avec les techniques médicales (…) Un critère sur la santé et la maladie exige un ordre objectif. D’une certaine manière, la crise de la médecine est d’ordre philosophique et éthique». Je crois que ces paroles du Professeur Joseph Seifert, de l’Académie Internationale de Philosophie de Schaan, de la principauté du Liechtenstein (¿Qué es legitimo? In AAVV, “En busca del rumbo perdido”, éditeur Jaime Antunez Aldunate, Ediciones Universidad Católica de Chile, 1998, p. 161), peuvent bien servir d’introduction à ce livre que l’Auteur, le Cardinal Javier Lozano Barragán, me faisant un grand honneur, m’a demandé de présenter.

Pasteur diligent et chercheur toujours attentif, le Président du Conseil Pontifical pour la Pastorale de la Santé nous offre dans cet ouvrage, «Métabioéthique et Biomédecine – Synthèse de Principes et Applications», une nouvelle démonstration de son talent catéchétique et de sa profondeur théologique. Le livre est une importante contribution à la cause de la proclamation et de la défense de l’inviolabilité de la vie humaine, de la dignité de la personne et de ses droits fondamentaux inaliénables.

Ces pages naissent en pleine «bataille» culturelle, en un moment historique où la science médicale est marquée par l’hypertrophie des moyens et l’atrophie des fins, pour utiliser l’expression de Paul Ricœur. Aux débuts du troisième millénaire, la relation essentielle de la médecine avec la «vérité» – en particulier la vérité sur l’homme, sa corporéité et sa santé, qui nous a été transmise par la tradition classique symbolisée par le serment d’Hippocrate et renforcée, de manière décisive par la culture chrétienne – apparaît fortement affaiblie par un subjectivisme consensuel et néo-positiviste. De cette façon, le consensus – dit aussi «consensualisme relativiste» –, serait l’unique fondement possible du bien commun de la société. Dans un Etat démocratique, on ne cherche pas un critère universel – ce qui équivaudrait à manifester une attitude fondamentaliste ou intégriste –, mais, uniquement, un «consensus négocié».

Une des qualités les plus appréciables des pages qui nous sont offertes est celle de souligner la nécessaire relation entre éthique et métaphysique. L’Auteur nous rappelle qu’il existe une sorte de refus global de la métaphysique, surtout de la part de la tradition kantienne et du positivisme, et nous dit que, si l’éthique n’est pas possible sans une recherche de ses fondements anthropologiques, il ne peut non plus exister une anthropologie sans métaphysique. On comprend pourquoi le jeune Victor Hugo a écrit: «Il faut le dire et le redire, ce n’est pas une nécessité de nouveauté celle qui tourmente les esprits, mais plutôt une nécessité de vérité, et elle est énorme» (in Odes et Ballades, 1826).

De cette façon, le livre répond à une exigence incontournable, non seulement des Pasteurs de l’Eglise, mais aussi des médecins et des responsables de la politique sanitaire des Etats, c’est-à-dire celle de reconstruire le lien essentiel de Vérité, Bien et Liberté, qui comme le rappelait le Saint Père Jean-Paul II, «a été perdu en grande partie par la culture contemporaine et, pour cette raison, reconduire l’homme à le redécouvrir est aujourd’hui une des exigences propres de la mission de l’Eglise, pour le salut du monde» (Discours aux participants du Congrès des Professeurs de Théologie morale, nn. 1-2, du 10-4-1986, in Insegnamenti di Giovanni Paolo II, IX I 1986, p. 970).

C’est un livre d’espérance. En lisant les deux premières parties où l’Auteur expose, de façon claire et synthétique, les concepts philosophiques et éthiques de la bioéthique fermée et de celle ouverte au transcendant, il me revient à l’esprit les paroles de l’Evangile de Saint Luc où il est dit: «C’était le jour de la Parascève et déjà brillaient les premières lueurs du sabbat» (Lc 23, 54). C’est-à-dire, on entre-voyait déjà les premières lueurs de l’aube de cette Vérité qui est le Christ lui-même, le Ressuscité, qui est Vie pour tous les hommes.

Parmi les énoncés scientifiques, anthropologiques et éthiques, le lecteur entrevoit l’homme de la modernité désenchantée, à la recherche du sens de la vie, seul au milieu de la multitude, fiévreux face à la nouveauté et ivre de liberté, qui cherche à s’élever, au-delà de la pesanteur du mensonge et de la fausseté, vers la grâce de la Vérité, du sens immanent et limité des choses au sens transcendant et illimité de l’être.

Quelques années avant de devenir Cardinal, quand il était Recteur de l’Université de Dublin, John Henry Newman déclarait aux étudiants de médecine que «il n’est pas licite de faire tout ce qui, pour la science médicale, est possible de faire»! (Discours du 4-11-1858, in: J.H. Newman, Opere, L’Idea di Università, éditeur A. Bossi, Torino 1988, p. 1166). L’Auteur le répète plus clairement en opposition à l’idéologie du Nouveau Paradigme, exposée dans la première partie de l’étude. L’homme du postmodernisme ne peut être purement homo faber mais aussi homo sapiens qui aspire, comme chaque homme de tous les temps, au bonheur éternel et sent en lui le désir ardent de plénitude et d’immortalité.

En analysant la tentative de certains Organismes internationaux d’imposer une ré-ingénieurie sociale globale au service d’un projet holistique et global, l’Eminent Prélat montre comment le Nouvel Ordre a besoin de définir et de diffuser de nouveaux paradigmes éthiques pour instaurer un plan de domination universelle. Ces paradigmes ne sont autres qu’une réédition de la fausse gnose antique et de diverses formes de panthéisme. L’auteur explique que pour les nouveaux prophètes du Développement soutenu, la foi n’est autre qu’un sentiment privé qui ne doit pas conditionner l’action politique des personnes et les lois civiles. Avec une vision doctrinale organique et complète, l’information qui nous est offerte révèle le réseau limité, actif et puissant dans le domaine des ressources économiques, de la culture néopositiviste. Certains Organismes internationaux, qui devraient être respectueux de la souveraineté du peuple et gardiens des droits humains fondamentaux, influencent de façon pernicieuse les comportements de bon nombre de gouvernements et les ordonnances juridiques de Parlements qui approuvent des lois iniques, irrespectueuses de la vérité de l’homme, inspirées du pragmatisme et du positivisme juridique, contre la loi naturelle.

Dans la troisième et dernière partie du livre, depuis le désert aride des fausses valeurs du Développement soutenu, le lecteur est amené à comprendre certaines applications pratiques de la biomédecine, basées sur les fondements intelligibles de l’ordre moral objectif et universel, inscrit dans le cœur de l’homme par Dieu lui-même (cfr Rm 2, 15). Aussi, à la lumière des mises à jour de la «Charte des Agents de la santé» du Conseil Pontifical pour la Pastorale de la Santé, l’auteur passe-t-il des lignes essentielles de la doctrine chrétienne en bioéthique aux applications médicales concrètes: de l’insémination homologue à la transplantation d’organes, du clonage humain à l’euthanasie.

Je voudrais terminer ces mots de présentation en soulignant que le livre sera d’un précieux secours dans la mesure où, sans renoncer aux exigences d’une rigueur doctrinale substantielle, il est accessible à un large public et pourra réveiller de nouvelles énergies en ceux qui fondent leur propre identité sur l’Evangile et reconnaissent dans la vie, dans la maladie, dans le travail du médecin une merveilleuse Bonne Nouvelle.

Je pense aux ministres consacrés de l’Eglise, qui oeuvrent comme aumôniers d’hôpitaux et de cliniques ou qui sont professeurs dans les séminaires et centres académiques, sans oublier tant de curés qui, jour après jour, affrontent les problèmes des malades et de leurs infirmités. De ces pages, ils pourront recevoir force et espérance pour écouter et comprendre au mieux le contenu des défis lancés par la culture de la mort, pour exposer et témoigner de la loi naturelle dans le cadre de la loi éternelle de Dieu, sans crainte de susciter incompréhensions et jugements critiques, ce qui est le risque que court quiconque combat la belle bataille de la vie dans une culture affligée par le pragmatisme et le relativisme éthique et existentiel.

NOTE PRELIMINAIRE

Comme on peut facilement le vérifier, il existe de magnifiques traités de Bioéthique. Ils ont proliféré ces dernières années. Ce que je présente ici n’est pas un traité de Bioéthique, mais une simple synthèse de principes et applications concernant les problèmes de la Bioéthique. Mes prétentions sont modestes. Ce que j’offre n’est qu’une esquisse.

En fait, la raison qui m’a poussé à élaborer cette synthèse est de répondre à la nécessité ressentie dans notre Dicastère de la Pastorale de la Santé par les Seigneurs Evêques en visites «ad limina», par les agents sanitaires et les responsables de la politique sanitaire de différents pays et des organisations internationales, de montrer de manière très concise quelle est notre position vis-à-vis des thèmes débattus de la Bioéthique, et le pourquoi de cette position.

Pour atteindre ce but, je présente ici une synthèse, avec le désir de répondre à de telles nécessités. Puisqu’il s’agit de quelque chose de pratique, il faut suivre le texte accompagné de diapositives. Ces diapositives, comme on pourra le voir, contiennent des images et des textes. Les images se réfèrent aux idées exposées tandis que les textes ont pour objet la présentation d’un schéma du texte précédemment débattu. Il s’agirait donc d’une espèce de ressource pédagogique qui facilite la lecture et en même temps imprime mieux dans l’esprit ce que l’on expose. Dans le texte des schémas, on utilise aussi différentes couleurs qui font ressortir les paroles-clés.

Cette synthèse suppose naturellement des exposés plus étendus, pour cela j’espère qu’elle ne sera pas trop obscure. Il s’agit de faire connaître notre position sur les problèmes de la Biomédecine, de ce que nous appelons «Métabioéthique». Cette Métabioéthique a pour prétention de montrer les sources de la pensée actuelle. Le plus souvent, il s’agit d’idées philosophiques, qui tendent à se montrer, dans leur développement, à travers la pensée de la culture occidentale. Le plus souvent, une phrase suppose la connaissance détaillée de l’interprétation du monde que donne un grand penseur. A mon avis, ces penseurs sont des pierres millénaires qui font progresser la pensée de l’humanité en Occident jusqu’à nos jours.

Cette «Métabioéthique» ne s’enferme pas dans ce qui est à la portée de la raison, mais elle cherche à s’ouvrir à la Révélation comme l’entend l’Eglise Catholique. On cherche à montrer que le passage de la raison à la Révélation n’est pas quelque chose de forcé, mais qu’il est une étape supérieure à laquelle on accède à partir de la pensée philosophique. On arrive jusqu’à proposer une définition de la Bioéthique qui met en relation la signification de la Très Sainte Trinité avec la signification de l’homme et de sa vie.

Dans cette synthèse, il y a beaucoup de limites dues à l’aspect pratique du travail. Cependant, nous espérons qu’elle pourra être de quelque utilité et servir comme une petite introduction aux études plus élaborées.

En concluant cette note préliminaire, je voudrais exprimer ma gratitude à ceux qui ont collaboré à l’édition de ce livre: à Son Eminence le Cardinal D. Dario Castrillon Hoyos, Préfet de la Congrégation pour le Clergé, pour la présentation bénévole du livre, au P. Angelo Serra S.J. pour la révision de la partie biomédicale, à l’Académie Pontificale pour la Vie, aux différents membres du dicastère, à Son Excellence Mgr José Luis Redrado, O.H., Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Pastorale de la Santé, au P. Ngwese Kombi Floribert, A.A., et spécialement au P. Vincent Arackal pour sa contribution à la présentation technique.

Dans la partie finale du livre se trouve un cartable contenant un compact disque; ce CD contient la version électronique du livre que l’on peut consulter sous forme informatique, avec «vidéos clips» et «Power Point™».

+ Javier Cardinal Lozano Barragán

Cité du Vatican

Pâques de la Résurrection, 2005

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!