Neuro-Coaching avec emotionSync® - Christian Hanisch - E-Book

Neuro-Coaching avec emotionSync® E-Book

Christian Hanisch

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Beschreibung

Quel est le but de cet ouvrage ? Son but principal est de vous apprendre à éliminer les blocages psychologiques, auxquels nous pouvons tous être confrontés un jour ou l'autre. Pourquoi avons-nous tant de mal à réaliser nos désirs ? Quelle est la véritable cause de nos échecs ? Pourquoi est-on malheureux, déprimé ? Pourquoi souffrons-nous de terribles peurs, parfois sans raison apparente ? Tous ces blocages sont liés à quelque chose qui est ancré dans notre tête, et qui nous inhibe, nous limite. À tel point que cela peut aller jusqu'à nous handicaper au quotidien, et nous empêcher de mener à bien nos projets et nous faire échouer là où nous aurions dû réussir. Ce livre vous montrera comment la psychothérapie et le coaching ? tous deux basés sur des principes physiques, physiologiques mais surtout neuroélectriques - peuvent résoudre tous ces blocages.

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Veröffentlichungsjahr: 2017

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Table

Avant-propos du Prof. Dr. Karl Nielsen

Avant-propos des auteurs

Quelques indications avant la lecture de ce livre

Clause d’exclusion de responsabilités

Partie 1

er

 : La vision classique

« Les trois psys » : une erreur répandue

Qui peut faire quoi et qui paie quoi ? Un peu de droit.

Durée d’une psychothérapie

Psychothérapeute versus Coach

Un peu d’histoire

Les origines de la psychothérapie

L’émergence de la psychothérapie moderne

Bref historique du coaching

Connexion aux neurosciences

La psychothérapie et les neurosciences

Les méthodes des neurosciences

Le coaching et les neurosciences

L’efficacité

Partie 2 : L’humain : Esprit ou matière ?

Les niveaux de l’existence humaine

Niveau 1

er

 : le mécanisme du corps

Niveau 2 : le comportement

Niveau 3 : la pensée/le conscient

Niveau 4 : l’automatisme/Le subconscient

Niveau 5 : L’énergie

Niveau 6 : La spiritualité

Niveau 7 : le cosmos

Partie 3 : L’idéal (qu’est-ce qui mène le thérapeute et le client au succès).

Le thérapeute idéal : toutes les choses que vous ne devriez jamais faire ou au contraire toujours faire. Quelques règles :

Règle No. 1 : Les clauses du contrat. Quand êtes-vous autorisés à travailler et quand ne l’êtes-vous pas ?

Règle No. 2 : Quel est le but ?

Règle No. 3 : La question épineuse de l’argent

Règle No. 4 : La confidentialité : « Motus et bouche cousue »

Règle No. 5 : Riez !

Règle No. 6 : Ne laissez pas partir le client sur un échec !

Les erreurs les plus répandues des thérapeutes et des systèmes de formations

Pour résumer : Les critères d’un bon thérapeute/coach

Le client idéal et comment reconnaître rapidement les clients difficiles

Conseils sur les relations avec des clients difficiles

Le bénéfice secondaire n’est pas un bénéfice.

D’autres problèmes se révèlent-ils lors d’une thérapie?

Je ne pourrais pas le supporter !

Beaucoup de clients doivent encore souffrir pendant un certain temps

Partie 4 : Trouve le problème

Comment savoir où est le problème ?

Les modèles de discussions

Les émotions et le langage

Partie 5 : L'électricité et l’être humain

L’homme : un être énergique et électrique

L’être humain et la voiture

Le contrôle électrique du cerveau : l’eau et le sel !

Partie 6 : Qu’est-ce qu’une maladie ?

La théorie sur les liens neuronaux

Comment se produit un lien neural ?

Quelles sont les causes de certaines maladies et des problèmes psychologiques ?

Des schémas de pensées dysfonctionnelles

La dépression

Les troubles de l’alimentation

Les troubles de stress post-traumatique

Les phobies

Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC)

La psychosomatique

L’allergie

Partie 7 : Principes généraux de toutes les méthodes d’emotion

Sync

®

Les principes suivants sont valables pour toutes les méthodes d’emotionSync

®

La plausibilité neurale

La suppression du lien neural

Les contre-indications

Ces principes de base sont tous utilisés dans toutes les méthodes d’emotionSync

®

relation

Sync

description

Sync

energy

Sync

 : L’impulsion d’énergie

distract

Sync

 : Distraire le client !

test

Sync

Installez un nouveau lien !

L’ordonnance : « les to Do’s » !

öko

Sync

 : L’adaptabilité du nouveau lien

Le Reality Check : Qu’en est-il de la réalité ?

Autothérapie

Conception et structure d’une séance

Partie 8 : Les méthodes en détail

Les différences

clapSync

Informations générales

En pratique

pushSync

Informations générales

En pratique

eyeSync

Informations générales

Le sommeil paradoxal (REM)

En pratique

tapSync

Informations générales

En pratique

moveSync

Informations générales

En pratique

Partie 9 : La science

La procédure des scientifiques : les statistiques

La science et les statistiques

L’étude préliminaire

La thèse du Dr. Christian R. Hanisch

L’étude de cas no. 1

L’étude de cas no. 2

L’étude de cas no. 3

Qu’est-ce que cela signifie ?

Partie 10 : Les diagnostics et les méthodes de thérapie combinables

Diagnostic

Master Typo 3

®

L’analyse transactionnelle

Pour une utilisation pratique du test de l’AT

La kinésiologie et le contrôle musculaire

L’hypnothérapie et "Open Doors"

Les méthodes de thérapie combinables

La thérapie provocatrice

La thérapie systémique et la constellation systémique

La Programmation neuro-linguistique (PNL)

Sense Control

Les méthodes énergétiques : le Prana, le Chi, le Reiki

Les techniques de relaxation

Les médicaments chimiques ou à base de plantes et la médecine douce

Pour conclure

Partie 11 : Témoignages : Que disent les thérapeutes?

Les schémas de pensée dysfonctionnelle

La pression pour réussir à l’école

Quand l’échec mène au blocage

Le laisser-faire et la colère

Ses propres actions n’ont pas de sens

La peur de l’échec

Se mettre sous pression. Être insatisfait.

La libération de la colère

La culpabilité

La prise de décisions

La malédiction

Le mauvais sexe et l’orientation sexuelle

Les enchevêtrements systémiques

Se sentir rejeté

Ne pas se sentir aimé

La mère ne libère pas son fils

Un conflit avec la grand-mère

Les disputes avec la mère

Un père colérique

Représenter un fardeau pour la mère

Les troubles psychosomatiques

L’ostéoporose

La neurodermatite

Les problèmes dermatologiques : boutons, eczéma et autres

La pancréatite chronique

L’herpès

L’hépatite

Les phobies et les peurs

La peur de la conduite automobile

La peur du confinement/ du train /du tunnel /de l’avion

La phobie des chats

La phobie de l’ascenseur

La peur du noir

La peur de l’équitation

Les troubles d’anxiété généralisée

La phobie des souris

Le vertige et la peur de la vitesse

La phobie des serpents

Le trouble de stress post-traumatique (TSPT)

Être un enfant non désiré ou être rejeté

Les abus sexuels 1

Les abus sexuels 2

Les abus sexuels 3

Rencontre avec les morts

Le traumatisme d’une agression

Les troubles de l’alimentation

L’anorexie

L’obésité

Les addictions, les obsessions et les compulsions

Se ronger les ongles

Les jeux sur internet

Les allergies

L’intolérance au lactose

L’allergie au latex

Le sport

Les effets du coaching

La violence dans le sport

Le football

Le golf

Le tennis

Les blessures

L’ulcération

La déchirure du ligament

La commotion cérébrale

La perte de vitalité après une blessure

La médiation

La médiation pour les entreprises

Les affaires – le Leadership – la vente

Les thérapeutes qui ont témoigné

Bibliographie commentée

La psychologie

Les neurosciences et le cerveau

La psychothérapie

Les neurosciences et la psychothérapie

La psychanalyse

Les maladies

Le psychosomatique

Les méthodes combinées

La littérature citée dans le texte

Thèse du Dr. Christian Hanisch

Liens

Les auteurs

Dr. Christian Hanisch

Fatiha Mabrok

Dr. Claudia Wilimzig

Les études de psychologie moderne

D’autres perspectives

La psychosomatique électrique du cancer

La galvanothérapie, l’électrothérapie

Le Space Coach

®

 : le coach de l’espace

Globalement

Avant-propos du Prof. Dr. Karl Nielsen

En tant que penseur critique, je me suis toujours intéressé aux preuves scientifiques, en PNL notamment. L’étape d’un cas anecdotique vers une enquête systémique ; l’étape d’une opinion non examinée vers un savoir réel, prouvée scientifiquement, m’a toujours fasciné. Par conséquent, j’ai pris part à la constitution d’une filière universitaire en psychologie avec comme centre de gravité la PNL. Ainsi, des praticiens expérimentés auront non seulement l’occasion d’examiner leurs expériences du point de vue scientifique, mais aussi de déterminer scientifiquement les facteurs de leur succès.

Ceci est exactement ce que le Dr. Christian Hanisch a fait. Avec sa curiosité et sa soif de connaissance, il s’est plongé dans le réseau neuronal du cerveau. Ses connaissances en ingénierie électrique et en informatique lui ont permis d’élever l’étude scientifique du « traumatisme » à un niveau que je pensais impossible. Il voit les traumatismes comme des énergies potentielles stockées. Par conséquent, il traite les traumatismes afin qu’ils se dissolvent. L’explication de son modèle électrique et chimique est simple et compréhensible à la fois. On peut clairement et logiquement le comprendre. Ce qui n’est pas le cas en psychologie, domaine assez vague et ambigu. Dans une étude approfondie, il a développé la méthode emotionSync® et a été en mesure de prouver son efficacité scientifiquement dans sa thèse de doctorat. Il a également utilisé la méthode emotionSync® avec 14 clients différents en ma présence et a résolu leurs troubles.

Pour ses réalisations scientifiques extraordinaires dans le domaine de la psychologie, une chaire lui a été offerte. Ainsi, les futurs étudiants en psychologie peuvent bénéficier de la recherche scientifique sur la PNL, sous sa direction. Mais aussi cela permet de continuer à développer scientifiquement la psychologie neuro-linguistique (PsyNL).

Avant-propos des auteurs

La base de ce livre constitue ma thèse de doctorat en psychologie (Christian Hanisch). Les dissertations doivent correspondre à un style d’écriture scientifique. Pour le lecteur non-académique ceci est difficile, souvent ennuyant et mène à des difficultés de compréhension. Par conséquent, le Dr. Claudia Wilimzig (docteur en psychologie) m’a aidé à transcrire le mémoire en un texte plus compréhensible. Fatiha Mabrok, Psychopraticienne, a contribué aux recherches scientifiques et a traduit le texte en Français. Le ton, souvent détaché de ce livre, ne veut pas dire que ce n’est pas un travail scientifique. Cette thèse a été reconnue par une université prestigieuse, la UCN, l’Universidad Central de Nicaragua, en coopération avec le campus universitaire de Berlin en Allemagne.

Quel est le but de cet ouvrage ? Son but principal est de vous apprendre à éliminer les blocages psychologiques, auxquels nous pouvons tous être confrontés un jour ou l’autre. Pourquoi avons-nous tant de mal à réaliser nos désirs ? Quelle est la véritable cause de nos échecs ? Pourquoi est-on malheureux, déprimé ? Pourquoi souffrons-nous de terribles peurs, parfois sans raison apparente ? Tous ces blocages sont liés à quelque chose qui est ancré dans notre cerveau, et qui nous inhibe, nous limite. À tel point que cela peut aller jusqu’à nous handicaper au quotidien, et nous empêcher de mener à bien nos projets et nous faire échouer là où nous aurions dû réussir.

Il arrive que dans notre cerveau, un blocage neurologique nous paralyse et nous handicape. Ces blocages psychologiques sont amplifiés par des modes de pensée erronés et par de mauvaises habitudes quotidiennes.

Beaucoup de gens associent la psychothérapie à de nombreuses années de séances sur le canapé. Le canapé peut être confortable, pourtant il est inefficace. Et puis, si l’on vous proposait de prendre un TGV, en termes de méthodes de thérapie, iriez-vous volontairement prendre le train local, beaucoup plus lent ? Si vous obtenez une Porsche, pourquoi vous contenter de quelque chose de moins bien ? Il y a 100 ans, nous étions encore en calèche avec un cheval sur la route. Aujourd’hui, nous fonçons facilement à 200 km/heure sur l’autoroute. Les ordinateurs sont plus rapides, tout est plus rapide, pourquoi pas la psychothérapie et le coaching ? Peu importe l’importance de votre problème de santé mentale, il existe un moyen plus rapide de les solutionner, plutôt que d’opter pour de longues années de séances interminables sur le canapé.

« Pourquoi ça doit prendre beaucoup de temps, si ça peut aller encore plus vite ? »

« Ça doit prendre le temps nécessaire mais pas plus ! »

Comment est-ce que ce genre de psychothérapie et de coaching, basé sur les principes physiques, physiologiques et en particulier électriques, peuvent-ils fonctionner ? Je vous le présente dans cet ouvrage.

En ce sens, je vous invite à un voyage dans notre psyché. Comme Victor Hugo l’écrivait : « Il y a un spectacle plus grand que la mer, c’est le ciel ; il y a un spectacle plus grand que le ciel, c’est l’intérieur de l’âme. » (Fantine : Les Misérables).

Les méthodes proposées dans cet ouvrage sont efficaces ! Un grand nombre d’études l’ont prouvé. Mais cela ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas être améliorées.

J’ai mis moi-même au point les méthodes que nous allons voir. J’ai opéré un recyclage intensif. J’ai gardé des aspects positifs des thérapies préexistantes. Grâce à mes diverses formations en ingénierie électrotechnique, en informatique et en psychologie, j’ai combiné la psychothérapie avec des principes d’électricité et de physique. Les principes de base sont tous connus et prouvés scientifiquement mais la combinaison de ses éléments est une innovation. J’ai surtout mis au point une thérapie ultra brève. Ainsi, le rythme est beaucoup plus rapide et efficace en comparaison à la thérapie traditionnelle.

À une époque où de nombreux patients doivent attendre des mois pour obtenir une place en thérapie, un traitement rapide et efficace est important.

Pour le développement de mes méthodes, j’ai été motivé par une description dans un manuel américain qui m’a impressionné : « Je crois que si quelqu’un prétend au succès dans le domaine de la psychothérapie, du conseil ou du coaching, alors il doit développer la meilleure théorie et sa propre méthodologie. Le lecteur n’aura ni de succès, ni ne sera heureux s’il utilise une méthode qui ne correspond pas à sa personnalité. Les thérapeutes, qui ont vraiment du succès, sont ceux qui ont su adapter ou développer une méthodologie en harmonie avec leur propre personnalité. » Vous vous apprêter donc à lire un livre très personnel, dans lequel vous apprendrez beaucoup de choses sur moi et ma personne.

Pour le développement de la thérapie, je me suis inspiré des mots du mémorable Steve Jobs :

La campagne de publicité Apple Think Different (1997 – 2002)

« Pour tous ceux qui pensent différemment :

Les fous,

les marginaux,

les rebelles,

les anticonformistes,

les dissidents,

tous ceux qui voient les choses différemment,

qui ne respectent pas les règles…

vous pouvez les admirer ou les désapprouver,

les glorifier ou les dénigrer,

mais vous ne pouvez pas les ignorer,

car ils changent les choses,

ils inventent, ils imaginent, ils explorent,

ils créent, ils inspirent, ils font avancer l’humanité.

Là où certains ne voient que folie,

nous voyons du génie.

Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser

qu’ils peuvent changer le monde y parviennent. »

Les personnes suivantes ont été présentées dans le spot publicitaire :

Albert Einstein, Bob Dylan, Martin Luther King, Jr., Richard Branson, Miles Davis, John Lennon, Richard Buckminster Fuller, Thomas Edison, Muhammad Ali, Ted Turner, Maria Callas, Mahatma Gandhi, Amelia Earhart, Alfred Hitchcock, Martha Graham, Jim Henson, Jerry Seinfeld, Frank Lloyd Wright et Pablo Picasso.

Source : Spot publicitaire Think Different de Apple

Liens internet :

http://www.youtube.com/watch?v=Rzu6zeLSWq8

http://www.youtube.com/watch?v=nmwXdGm89Tk

http://www.youtube.com/watch?v=Ypp09Hq7T9g

http://de.wikipedia.org/wiki/Think_Different

C’est lorsque l’on sort de sa zone de confort que l’on crée de formidables solutions.

C’est exactement ce que nous faisons.

Dr. Christian Hanisch et Dr. Claudia Wilimzig

Neuropsychologues, Coaches et Consultants

Fatiha Mabrok

Psychopraticienne, Hypnothérapeute, Coach et Consultante

Quelques indications avant la lecture de ce livre

Ce livre est destiné aux patients, aux futurs thérapeutes et aux thérapeutes expérimentés ainsi qu’aux coaches. Chaque groupe y trouvera des informations intéressantes. Pour cette raison, ce livre est structuré en plusieurs parties. Au début de chaque partie, une à deux phrases expliquent à quel lectorat cette partie est principalement destinée. Mais sachez que ce livre a été écrit de manière à être accessible à tous, même aux amateurs ! La structure se veut volontairement répétitive, pour permettre au lecteur de choisir les chapitres qui l’intéressent, sans perdre pour autant le propos général.

Ici et là, vous trouverez des encadrés gris contenant soit des anecdotes soit des annotations nécessaires à une meilleure compréhension du texte.

De même, nous faisons un peu d’humour à certains endroits marquées par l’émoticône . Le rire est sain et amusant. Ne vous en privez pas ! Les enfants rient jusqu’à 400 fois par jour, les adultes environ 15 fois seulement.

Encore une chose, pour plus de lisibilité, nous avons utilisé la forme masculine du mot thérapeute. Nous demandons aux lectrices de nous pardonner, ceci n’est pas censé être une discrimination !

Afin de clarifier les termes, nous parlons principalement du « thérapeute ». Ce terme désigne à la fois le coach, le consultant, le psychothérapeute et le psychiatre (les différents termes sont définis au début du livre). Aussi, nous parlons habituellement du « client » pour désigner également « le patient ». Un coach, par exemple, ne peut pas avoir de « patient », c’est la raison pour laquelle nous avons choisi le terme neutre de « client ».

Voilà ! Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir et de découvertes à la lecture de ce livre !

Clause d’exclusion de responsabilités

Les informations et les déclarations faites dans ce livre ne doivent nullement se substituer à un traitement médical ou naturopathe. Nous ne faisons ici aucune promesse de guérison dans le sens juridique du terme. Nous ne voulons et n’acceptons aucun malentendu.

De même, la lecture de ce livre n’est pas un substitut à la formation des méthodes d’emotionSync®. Cet ouvrage a été écrit dans le but d’accompagner une formation professionnelle, pour s’y référer ou pour s’instruire. Dans le cas où vous ne connaîtriez pas encore emotionSync®, nous espérons que cela vous donnera l’envie d’en savoir plus, que vous soyez coach, thérapeute ou même client.

Partie 1er : La vision classique

Une grande partie de ce chapitre aborde des sujets déjà connus des thérapeutes expérimentés, ou du moins ils devraient l’être. Quant à ceux qui se réclameraient plutôt de la tradition des sciences humaines, ils apprendront certainement de nouvelles choses sur les neurosciences.

« Les trois psys » : une erreur répandue

La psychologie, la psychothérapie et la psychanalyse. Dans le langage courant, ces mots entrent en collision comme dans un carambolage. Parfois, on ajoute à ce méli-mélo la psychiatrie. Nous avons tendance à confondre ces termes qui pourtant, n’ont pas du tout la même signification.

Pour en revenir aux trois principaux psys, voici la première erreur majeure, sans doute la plus répandue : « Un psychologue est un psychothérapeute. » Non, ce n’est pas vrai. Le psychologue ne peut pas faire de psychothérapie. Il pourra « apprendre » la psychothérapie mais avec un diplôme en psychologie, il ne pourra pas pratiquer en tant que psychothérapeute. Mais alors, qu’apprend-t-on pendant des études de psychologie ? La psychologie est une science empirique qui traite des processus mentaux (penser, sentir, percevoir) et comportementaux.

« On dit des psychologues : ils disent ce que tout le monde sait, dans une langue que personne ne comprend. »

(Friedemann Schulz von Thun, Professeur en Psychologie)

Le domaine de la recherche en psychologie est relativement vaste, très vaste. La recherche concerne aussi bien nos pensées (psychologie cognitive), que nos sensations (psychologie de l’émotion), ce qui nous stimule (psychologie de la motivation), la manière dont nous vivons ensemble (psychologie sociale), la manière dont nous apprenons (psychologie de l’apprentissage), comment notre mémoire fonctionne (psychologie de la mémoire), pour ne citer que quelques-uns de ces domaines. Ce qu’il est important de souligner : la psychologie est une science qui n’est reconnue que depuis peu de temps. L’accent est mis sur la recherche empirique depuis seulement 100 à 200 ans. En psychologie, il y a d’une part la recherche fondamentale, et d’autre part, il y a des sujets appliqués, dont la psychologie clinique. Cette dernière est la plus étroitement associée à la psychothérapie au sein de la psychologie, car elle concerne la recherche sur les troubles mentaux et les aspects psychologiques des troubles somatiques.

Quelle est la différence entre psychologie et psychothérapie ? La psychothérapie englobe une telle variété de méthodes qu’il est très complexe de s’arrêter sur une définition précise. La définition la plus ancienne, probablement enregistrée, vient d’Anna 0. Elle est considérée comme l’une des patientes « classiques » au début de l’ère de la psychanalyse. Elle a été suivie par Josef Breuer, considéré comme le co-fondateur de la psychanalyse (Freud étant son fondateur). Pour définir le traitement qu’il utilise avec Anna O, il parle de « talking cure » (cure de la parole). La définition est en anglais car la patiente ne parlait pas sa langue maternelle, l’allemand, et s’exprimait uniquement en anglais (elle pouvait par ailleurs aussi lire le français et l’italien, mais elle traduisait ses lectures orales en anglais).

Beaucoup estiment que définir la psychothérapie n’est pas faisable. En fait, la psychothérapie est considérée comme « une méthode non définie qui est appliquée à des problèmes non spécifiques avec des résultats imprévisibles ».

La psychothérapie et le coaching sont avant tout une interaction entre deux personnes. La relation entre ces deux personnes représente une partie essentielle de la thérapie et de ce fait, il ne faut surtout pas sous-estimer son importance.

Tout coach ou thérapeute digne de ce titre travaille avec humanité et décence, selon les principes de la médecine douce. Mais le coach et le thérapeute œuvrent consciemment et systématiquement dans l’objectif de réduire la souffrance ou pour accroître le bien-être du sujet. Le but à atteindre est défini au préalable et conjointement par le thérapeute et le client (l’élaboration de ce but à atteindre et son développement font partie du processus). Une bonne thérapie aide au développement personnel et apporte une certaine conscience de soi, ce qui donne un nouveau fondement et une signification nouvelle à la vie de la personne. Elle ouvre l’esprit du patient à de nouvelles perspectives.

Par conséquent, je peux vous assurer qu’emotionSync® a une grande valeur car son approche et ses résultats sont scientifiquement fondés. La psychothérapie et le coaching sont-ils scientifiques ? Cela est controversé, dans la littérature notamment. Certains soulignent que le traitement est à caractère unique, qu’il est propre à chaque séance de thérapie. Ceci ne pourrait pas relever de la science. C’est considéré comme un art plus qu’une science.

La controverse autour de l’attrait scientifique dépend avant tout de la définition du mot « scientifique ». Nous pouvons comprendre la psychothérapie et le coaching comme une expansion de la connaissance : à la fois dans le cadre d’une consultation (le consultant et le client en ressortent grandis), comme dans le cadre du développement systématique du domaine. La psychothérapie et le coaching évoluent à travers l’approfondissement des méthodes préexistantes, par la recherche de nouvelles méthodes, par l’enseignement systématique des connaissances et contribuent ainsi à l’ensemble des connaissances. Tous les critères cités contribuent à l’attrait scientifique. À la question de savoir si tous les aspects de la psychothérapie et du coaching peuvent être totalement scientifiques ou s’ils le sont déjà, cela ne devrait pas être concluant dans ce livre. La conception du traitement individuel, où des aspects appropriés et non-scientifiques peuvent être utilisés, ne change en rien le fait que la recherche scientifique en psychothérapie existe et est disponible.

Même le fameux philosophe et théoricien scientifique Karl Popper a noté que les conditions de formation d’idées scientifiques étaient souvent non-scientifiques. L’une des plus grandes théories scientifiques, la théorie de la relativité, a vu le jour parce qu’Albert Einstein avait en tête l’idée de chevaucher un faisceau de lumière. Ce n’est pas la plus scientifique de toutes les idées.

Cependant, il est indéniable que l’on rencontre sur l’ensemble du marché de la psychothérapie des méthodes non-scientifiques. Il existe aussi beaucoup de brebis galeuses. Immanuel Kant considérait la psychologie en tant que « science » ou « enseignement expérimental » comme impossible. Aujourd’hui, vous ne pouvez pas ignorer la valeur scientifique de la psychologie dans les universités. Il existe aussi naturellement la psychologie de tous les jours. Susanne Berkenheger a écrit un livre humoristique sur le sujet : « Ist bestimmt was Psychologisches: Wie ich auf Therapien, Tricks & Tipps pfiff und unfassbar glücklich wurde. » Elle y décrit la place que prennent la pseudo-psychologie pseudo-freudienne, la sagesse douteuse et les lieux prétendument psychothérapeutiques dans nos vies quotidiennes.

Nous ne nous intéresserons pas ici à la pseudo-psychologie ni à la pseudo-psychothérapie ; nous nous contenterons de poursuivre notre analyse avec une approche scientifique, mais aussi une approche individuelle et humaine.

Qui peut faire quoi et qui paie quoi ? Un peu de droit.

Avertissement préliminaire : nous ne sommes pas juristes. Les propos qui vont suivre ne constituent donc pas de conseils juridiques. De plus, le droit varie de pays en pays. Si des juristes parmi vous découvrent des erreurs dans ce chapitre, nous leurs présentons par avance toutes nos excuses.

Alors, quand ni les psychologues, ni les médecins, ni les éducateurs en soi ne sont psychothérapeutes, qui peut donc exercer la psychothérapie et comment devient-on psychothérapeute ? L’Allemagne a réglementée cette activité depuis 1999 par la loi dite « des psychothérapeutes » (Psychotherapeutengesetz). Par conséquent, en Allemagne, il est permis à quatre groupes de professionnels de pratiquer la psychothérapie :

Les médecins avec une formation en psychothérapie

(il y a des spécialistes en psychiatrie et en psychothérapie, des spécialistes en médecine psychosomatique et en psychothérapie, des spécialistes en psychiatrie des enfants et des adolescents et en psychothérapie. En outre, il y a des médecins avec une formation supplémentaire psychothérapeutique.)

Le psychologue et psychothérapeute

(psychologue avec une formation en psychothérapie)

Le naturopathe et psychothérapeute :

Ils représentent une catégorie particulière, car pour eux la licence pour pratiquer la psychothérapie est régie par la loi dite « naturopathe » (Heilpraktikergesetz)

Psychothérapeutes pour enfants et adolescents :

Ils travaillent seulement avec les enfants et les adolescents. Ils sont psychologues, pédagogues ou éducateurs et ont également une formation en psychothérapeutique. (Certains états permettent aussi à d’autres groupes professionnels de faire cette formation et d’exercer la psychothérapie)

Le droit d’exercer la psychothérapie est spécifique à chaque pays et actuellement seulement 11 des 28 pays de l’UE ont une réglementation juridique. Dans de nombreux pays, il est plus facile qu’en Allemagne de devenir psychothérapeute. En Autriche par exemple, les conditions d’établissement sont beaucoup plus difficiles qu’en Allemagne. Aux États-Unis, il est relativement plus simple d’obtenir une autorisation d’établissement en tant que « Health Service Provider » (fournisseur de services de santé) et de se faire payer par l’assurance-maladie privée. Le prochain point important nous amène ainsi à la question suivante : Qui paie ?

Il existe un certain nombre de thérapies. En voici quelques exemples : la psychanalyse, la psychothérapie fondée sur la psychologie profonde (développement de la psychanalyse), la thérapie comportementale, la thérapie par la parole, la thérapie systémique, la Gestalt-thérapie, l’art-thérapie, la musicothérapie, la thérapie de groupe, le psychodrame, l’hypnothérapie.

Comme pour l’autorisation d’établissement, le nombre et le type de procédures « reconnus » comme valides est spécifique à chaque pays. En Allemagne, le Conseil consultatif allemand pour la Psychothérapie (WBP) est responsable de la reconnaissance des certificats et des diplômes. Les méthodes thérapeutiques reconnues peuvent être prises en charge par la sécurité sociale. (Remarque : Il existe des méthodes scientifiquement reconnues mais pas remboursées et à l’inverse, sur demande spéciale, on peut demander le remboursement de consultations chez un thérapeute professionnel, justement aux méthodes non reconnues par la caisse, car on a obtenu un rendez-vous dans un laps de temps raisonnable !). En Allemagne, il est difficile d’obtenir rapidement un rendez-vous pour une séance de psychothérapie. Pour finir, les compagnies d’assurance-maladie privées sont libres de décider de ce point.

Durée d’une psychothérapie

Pour définir la durée moyenne d’une psychothérapie, il y a des spécifications différentes et les compagnies d’assurance ont une marge d’appréciation concernant le nombre d’heures qui peuvent être remboursées. Pour vous donner une estimation approximative :

La thérapie comportementale : généralement une heure (une heure signifie généralement 45 minutes) par semaine, entre 45 et 100 heures au total (les thérapies les plus courtes sont possibles surtout lorsqu’il s’agit de problèmes étroitement définis)

La psychothérapie psychodynamique : généralement un total d’une heure par semaine. La durée de la thérapie est comprise entre 50 et 100 heures

La psychanalyse : normalement de 2 à 3 heures hebdomadaires, soit 160 à 300 heures en tout !

Gardez ces chiffres à l’esprit afin de comparer avec la méthode efficace et ultrarapide d’emotionSync®.

Psychothérapeute versus Coach

Contrairement au terme de « psychothérapeute », le terme de « coach » n’est pas protégé juridiquement. Légalement, n’importe qui peut se faire appeler « coach ». Il en résulte une situation quasi inflationniste dans la branche du coaching. De plus en plus de coaches auto-proclamés ou de coaches formés par des institutions non-reconnues par l’Etat abondent sur le marché. Le spectre de l’offre va du charlatanisme aux services de hautes qualités.

Souvent, il est supposé que le coaching et la psychothérapie sont complètement différents. Les cadres préfèrent largement aller chez un coach plutôt que chez le psychothérapeute. Et quand ils vont chez un psychothérapeute, l’entreprise ne doit rien savoir à ce sujet. La psychothérapie est encore stigmatisée.

Le coaching dans le contexte de l’entreprise est souvent considéré comme une formation. Mais le coaching, c’est également du développement personnel. Le coaching représente aussi une aide à des problèmes de santé mentale. Le coaching est de plus en plus commun dans le domaine personnel. En outre, la frontière entre le domaine du travail et le domaine de la vie privée est de moins en moins claire de sorte que le coaching en entreprise (business-coaching) et le coaching personnel (coaching de vie) se confondent de plus en plus. Aussi, certaines approches (en particulier l’approche systémique) soulignent que les problèmes de la vie privée sont transposés au travail et vice-versa. Par exemple, quand on arrive "cassé" au travail, ce n’est pas seulement parce que les enfants ont pleuré toute la nuit. Ça peut aussi être lié à des problèmes avec le père projetés sur le chef (comme dans l’analyse transactionnelle présenté par Eric Berne).

La psychothérapie est souvent associée au traitement de personnes diagnostiquées par leur médecin de troubles mentaux donc d’une maladie « réelle ». Mais ici aussi, la frontière entre un être sain et malade est fluide. Les soucis d’une personne en bonne santé peuvent développer chez elle un trouble mental. Mais notez bien : pour des raisons juridiques, un coach ne peut pas prétendre qu’il traite les troubles mentaux. Mais il peut aider la personne à mieux supporter des troubles psychologiques.

Au final, la question de la différence entre le coaching et la psychothérapie se pose mais elle dépend de la définition exacte du coaching. Certains y voient une frontière nette entre les deux, d’autres y voient une transition plus souple. Dans tous les cas, il est clair que les mêmes méthodes peuvent être utilisées tant dans le coaching qu’en psychothérapie. Les méthodes présentées dans ce livre peuvent être utilisées dans les deux contextes.

En conclusion, pour un peu caricaturer : distinguer la psychothérapie du coaching, du conseil, du service pastoral, de l’aide du voisinage ou amicale ou même de sa propre conscience, c’est presque peine perdue ! D’aller dire à son voisin « Si vous avez besoin de moi, je suis là pour vous » peut vraiment aider parce qu'il ne se sentirait plus si seul. Cependant, les graves traumatismes, les phobies ou des maladies ne guérissent pas par la compassion.

Qui peut faire du coaching ? En principe, tout le monde. Le terme de coaching n’est pas protégé. Mais, il serait irresponsable d’exercer cette profession sans une bonne formation de coach. Il est non seulement important de lire ce livre, mais aussi de se former aux méthodes emotionSync® lors d’un séminaire. (www.emotionSync.fr pour les germanophones www.emotionSync.de)

Afin de montrer la différence entre les diverses méthodes thérapeutiques et de coaching, j’ai choisi le sujet de « la gare ferroviaire ». C’est à prendre au deuxième degré, histoire de rire un peu. Car ne l’oubliez pas : dans la vie, il faut rire ! Si vous appartenez à l’une de ces professions et que vous dites des choses pareilles, ne vous inquiétez pas. Personne n’est parfait ! Enfin, le monde serait ennuyeux si nous étions tous pareils et du même avis.

D’ailleurs, ceci représente un exemple, afin de pouvoir constater comment les gens pensent, traitent ou essaient de régler un seul et même sujet de façons différentes. Ceci est important pour le processus thérapeutique que vous verrez plus tard dans ce livre.

Voici la question posée et les réponses de différents intervenants :

« Où est la gare ? »

Le thérapeute respiratoire : « Le souffle va vous montrer le chemin. »

Le bio-énergéticien : « Regardez, votre corps connaît déjà la réponse. Dites : cheeeee… ! Vous voyez ! »

Le coach : « Si je vous mâche la solution, le problème ne sera pas éliminé définitivement. »

Un autre coach : « Faites-vous partie de la solution ou plutôt du problème ? »

Le thérapeute de famille : «Pour qui dans la famille est-il particulièrement important que vous alliez à la gare ? »

Un autre thérapeute de famille : « À votre avis, que pense votre sœur des sentiments de vos parents lorsqu’ils entendent que vous voulez aller à la gare ? »

Le thérapeute freudien : « Dites-moi, s’il vous plaît, est-il possible que vous soyez la gare elle-même ! »

Le médium guérisseur : « Pour la réponse, nous avons besoin de beaucoup d’énergie positive. Formons un cercle et appelons votre ange gardien ! »

Le thérapeute en psychologie : « Vous voulez savoir où est la gare et cela vous rend non seulement triste, mais cela vous met également, dans une certaine mesure, en colère ! »

Le psychologue humaniste : « Si vous voulez vraiment y aller, il faut juste croire en vous, c’est ainsi que vous trouverez le chemin. »

L’hypnothérapeute : « Fermez les yeux. Détendez-vous. Demandez à votre subconscient s’il veut bien vous aider à trouver la gare. »

L’imago thérapeute : « Je vous entends dire que vous vous demandez comment aller à la gare. Ai-je bien entendu ? »

Le thérapeute intégrative : « Qu’avez-vous ressenti à l’instant où vous venez de me poser cette question? Concentrez-vous ! Qu’est-ce que ça vous fait ? Qu’est-ce que ça vous rappelle ? »

Le thérapeute créative : « La gare ? Eh bien, sautez sur une jambe jusqu’à ce que votre tête en génère une idée spontanée ! »

Le thérapeute solutionniste : « Imaginez-vous que soudain, un miracle se produit et que vous êtes déjà à la gare. Qu’est-ce que cela change pour vous ? »

Le thérapeute en NLP : « Imaginez que vous êtes déjà à la gare.

Quelles actions avez-vous entrepris pour cela ? »

Le thérapeute en provocation : « Je parie que vous ne trouverez jamais le chemin de la gare ! »

Le psychiatre : « La gare ? En train ? Vous ? Quelle caisse, euh, quelle classe ? Bon prenez ce médicament ».

Le psychanalyste : « Vous voulez dire ce trou noir où une longue machine entre et sort régulièrement ? »

Le thérapeute en psychodrame : « La gare ? Très bien. Nous allons jouer la scène. Donnez-moi votre chapeau, je vais vous donner ma veste. Mais on doit chercher quelqu’un pour jouer le rôle de la gare. »

Le thérapeute rationnel-émotif : « Donnez-moi une seule bonne raison pour laquelle vous voulez aller à la gare. »

La thérapeute en réincarnation : « Retourne aux temps avant ta naissance. Quel karma te fait toujours dépendre de l’aide des autres ? »

Le thérapeute systémique : « Il suffit de sélectionner parmi les passants quelqu’un qui représenterait la gare ! Qu’est-ce que ça change pour vous lorsque vous vous approchez de lui ? Peut-être qu’il s’agit d’un autre problème mais pas de la gare ? »

Le psychologue en psychologie profonde : « Alors, vous voulez voyager ? En fait, vous voulez juste fuir et tout laisser derrière vous. »

L’analyste Transactionnelle: « Et si je réponds maintenant à cette question : Quel est exactement mon rôle dans la gare ? »

Le thérapeute comportementaliste : « La gare ? Levez d’abord le pied droit et poussez-le vers l’avant. Et maintenant, faites la même chose avec votre pied gauche. Super ! Et maintenant faites encore un pas. Super, super ! Vous avez gagné un bonbon ! »

Et maintenant pour élargir notre horizon de pensées voici comment les autres réagissent à la question : « Où est la gare ? »

Le médecin généraliste : « Avez-vous une carte vitale ? »

L’automobiliste : « Je ne sais pas, je pensais que les gares, ça n’existait plus. »

L’ésotériste : « Si tu dois y aller, alors tu trouveras le chemin. »

Le journaliste : « C’est un scandale. De toute évidence, il y a trop peu de panneaux pour s’orienter dans cette ville. Quelqu’un doit être pris pour responsable ! »

Le manager : « Ne demandez pas trop longtemps. Allez-y tout simplement. »

Le médiateur : « À quelles solutions avez-vous déjà pensé ? S’il vous plaît, écrivez-les sur cette petite carte. »

Le maître d’école: « Bien sûr que je sais où est la gare. Mais je pense qu’il vaut mieux pour vous que vous la trouviez sans mon aide. »

Le prêtre : « Je vais faire une prière pour vous… Amen ».

L’assistante sociale : « Aucune idée, mais c’est bien de m’avoir demandé ! »

L’éducateur social : « Je ne sais pas, mais je trouve ça bien que vous demandiez, nous pouvons en parler ouvertement. »

Le sociologue : « Ça dépend, vous voyagez en quelle classe? »

Stéphane Bern: « Autrefois, aux alentours de 1900, d’ici on pouvait encore voir la gare. »

Le dentiste : « Je ne peux pas vous le dire, ce n’est pas pris en charge par la sécurité sociale. »

Un peu d’histoire

Cette présentation est conçue pour aider à mieux situer la méthode emotionSync® dans le contexte des méthodes existantes, et à mieux en apprécier les avantages.

Les origines de la psychothérapie

La psychothérapie est un terme qui signifie réduire la souffrance humaine ou même la guérison. La tradition est cependant déjà très vieille. Beaucoup de méthodes de traitement ont été découvertes et on en découvre encore.

À l’époque, il y avait des traditions religieuses, spirituelles et chamaniques. Les peuples primitifs ne faisaient pas de séparation entre les maladies physiques et mentales, donc des hommes auto-désignés, et les prêtres jouaient le rôle du médecin et du psychothérapeute. Certaines méthodes ont été étonnamment bien développées. Déjà, à partir de l’âge de pierre, il y avait des indications d’opérations très complexes, qui ont été utilisées plus tard à l’époque moderne sous une forme modifiée pour guérir la maladie mentale.

Dans la Grèce Antique, la psyché a été étudiée systématiquement. Ce développement a influencé des millénaires de psychothérapie et influence encore la psychothérapie des temps modernes. La spiritualité n’a pas tout à fait disparu. L’étendue de son influence a été cependant très différente et dépendait de la nation, de la culture et de la religion. Au-jourd’hui encore, le sujet de la spiritualité est très controversé, lorsqu’il s’agit par exemple de définir le degré de spiritualité permis, souhaitable ou logique en psychothérapie. En Autriche, elle est même explicitement interdite par le ministère fédéral de la Santé.

L’émergence de la psychothérapie moderne

L’émergence de ce que nous appelons la psychothérapie aujourd’hui, a commencé vers la fin du 18e siècle. Voici brièvement les types de psychothérapies qui sont importantes pour emotionSync®. Les présentations sont limitées aux méthodes les plus pertinentes pour notre contexte.

La psychanalyse : La psychanalyse est étroitement liée au nom bien connu de Sigmund Freud. La psychanalyse a essayé de donner aux gens l’accès à leur inconscient pour comprendre les causes de leur souffrance. Elle est souvent critiquée car elle ne donne pas aux gens de solution concrète. La méthode psychanalytique est caractérisée par de longues thérapies qui prennent beaucoup de temps, souvent de nombreuses années. Dans le cadre du développement de la psychanalyse (psychologie profonde), des méthodes de traitements plus courtes ont été développées mais elles prennent quand même beaucoup de temps.

La thérapie comportementale : La thérapie comportementale a été développée dans les années 1950, après que la recherche sur l’apprentissage ait fait des progrès décisifs. La thérapie comportementale contribue à changer le comportement de la personne sans tenir compte des causes à l’origine du problème. Le patient est pour ainsi dire rééduqué. La thérapie comportementale (tout comme la psychanalyse) est temporairement efficace.

La thérapie cognitivo-comportementale : Les processus cognitifs ont été développés un peu plus tard par rapport à la thérapie comportementale. L’élément décisif fut la frustration grandissante de constater que la thérapie comportementale n’ait pas pris en considération l’aspect cognitif des personnes. Les processus cognitifs fonctionnent, comme le terme l’indique, sur le plan intellectuel des personnes. L’aspect de l’apprentissage ou de rééducation est en arrière-plan. La thérapie comportementale et les processus cognitifs ont donné la thérapie cognitivo-com-portementale. Cette thérapie tente de combiner et de développer les avantages des deux méthodes.

Bref historique du coaching

Le concept de coaching est beaucoup moins limité que celui de la psychothérapie. Par conséquent, il est encore plus difficile de décrire son histoire, d’autant que l’utilisation de ce terme dans ce contexte est assez récente.

Le terme anglais « coaching » remonte historiquement aux conducteurs de voitures, et plus tard d’autobus (en anglais « coaches »). Plus tard, les entraîneurs d’athlètes ont été appelés « coaches » et le verbe « coacher » veut dire « former » ou « superviser ». On a exigé des entraîneurs non seulement qu’ils accompagnent les athlètes mentalement dans la réalisation de résultats sportifs positifs, mais aussi qu’ils les motivent et les accompagnent dans la réalisation d’objectifs définis. En Allemagne par exemple, les célèbres discours de motivation de Jogi Löw ont marqué les esprits, dont un en particulier, celui de la coupe du monde, en finale contre l’Argentine. Il décria : « Vous devez donner ce que vous n’avez jamais donné, c’est comme ça que vous obtiendrez ce que vous n’avez jamais eu ! »

Du monde du sport à un concept international de gestion ! Le coaching ! Comment ce phénomène est-il apparu ? Des années 70 à 80, les concepts psychologiques ont pris de plus en plus place dans les entreprises américaines, en particulier dans la gestion.

Concrètement il s’agissait d’atteindre des objectifs tels que :

Le développement des employés

La formation en ventes, la communication, le leadership

Le développement d’équipe

La motivation et la gestion du temps