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J'aime la vie à pleins poumons, j'aime le rire et les chansons à boire, la vraie bouffe qui t'emporte les papilles, les histoires drôles, les femmes intelligentes et encore plus si elles ont de l'humour, le ciel bleu de Provence et la chaleur de l'été, j'aime l'amour qui embellit les jours, je suis résolument sociable et désespérément optimiste. Je fuis la morosité et le quotidien. J'aime le réinventé, l'éphémère, le beau, le jour qui se lève autant que l'étoile qui illumine la nuit. Et pourtant, J'écris des émotions puissantes qui arrachent la gueule à coups de larmes ravageuses, des sentiments profonds qui écrasent les routines harassantes, j'écris des histoires de gens vivants qui souffrent à crever. Je suis solidaire de la souffrance, je la prends, la vis, je l'écris. L'humble interprète des chagrins nocturnes, de la solitude dominicale, du plateau-télé netflix, des amis absents, du manque. Sans prétention, par expérience. Sacha Apparences et préjugés
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Seitenzahl: 77
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Du même auteur :
…plaisir à qui me frôle ! Jamais blanc !
« Le code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite » (alinéa 1er de l’article L.122-4).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal. »
Avant que le temps n’épuise la mémoire, avant que se termine l’émotion, pendant que le cœur bat encore de ces secondes, il faut écrire chaque instant.
Je vis avec intensité le pire et le meilleur, gardant toute la place pour la douceur, tout vient s’ajouter au livre perpétuel.
Je n’ai voulu ni table des matières ni chapitre, comme une promenade dans l’horizon des mots vers l’intensité de la vie.
Passionnément !
Sacha
A Véronique
Le cours de la vie
Foutue victoire
Rescapé
La volée
Phœnix révolution
Petite musique pour un petit con
A la folie
Sylviane
Bornéo
Confidences au mistral
Présage
Trottoir
Crise
Au courage
Errances solitaires
Prière
Dehors
Résonance
Avant
À point né
L’attente
Vieux bois
Amsterdam
Où es-tu
Noël
Cris
Vae soli
25 novembre 2023
1 er janvier
Lettre aux matins d'ouate
Amana
Zonzon
Les mots menteurs
Ne me lis plus
Reflets d’étreintes
Amsterdam
14 février
Exercice
Véronique
L'Chaim
La vie
É pericoloso mordere
Selon
Printemps
Voltige
Faux-semblants
M’bi fê
Contraire
Présages d’étoiles
In cauda venenum
De luciole à étoiles
Moisson
Tarés
Déclaration
Vita mia
Murmures
Au hasard et à la vie
A demain, sur la lune
La vie est bleue
Rose et les fleurs sauvages
Dites-lui
Requiem pour un pétale
Le cours des choses
Retro de misère
Pauvre fou
J’ai fait un rêve.
Tant pis
J’en parle avec ma chienne
Les étoiles sont filantes
Les heures vides
L’ordinaire du funambule
Beaux discours
Trop
Toujours
Volubilis
Faux silence
Merci Toulouse-Lautrec
Toulouse
Le retour
Bulle
Au revoir
Tu es belle
Paternité
Pour chaque matin
Bouquin et compagnie
Lectrice, lecteur
J'ai pas fini, j'veux pas qu'ce soit fini, J'veux des amis et des airs de musique, À gueuler dans la nuit, Pour faire peur à la mort, Et du vin de Bourgogne, À s'inonder l'âme, De l'oubli du morose, Des éclats de rire, des fleurs de Pologne, Et ma femme sur les genoux, Du temps à boire, de l'amour à chanter, De l'amour à bouffer comme un loup, Affamé, Des étoiles pour éclairer l'ivresse, Et qu'on fasse des chapelets de tendresse, Pour crier au bon dieu qu'c'est ici, Qu'on veut être heureux, J'veux t'aimer à gorge déployée, Ta clope fumante dans une main, Et dans l'autre la mienne, Un anneau en lien, Et rugir de plaisir, Comme un forçat de l'envie, J'veux d'l'amour, putain, du fort, Du costaud, qui colle aux dents, Du rouge à lèvres qui fait marrer les copains, À la table des joyeux j'veux m'assoir, A ton bras, Et qu'plus jamais nos verres soient vides,J'veux t'aimer à t'en donner l'tournis, Qu'à la fin de la fête, enfin rassasiés, De vie, d'enfants et de chiens, Sur la table on ne laisse rien, Surtout pas des souvenirs d'amertume, J'veux pas crever les bras nus, De toi, d'amis, et aussi d'inconnus, Et même si ce sont les derniers, Que la fête commence, rallumez les feux, Qu'elle ne termine qu'à l'orée de la colline, Pour que je parte de toi, Le cœur léger et l'esprit sans émoi, Qu'les yeux fermés, j'te vois penchée, Sur mon visage rassuré, J'veux pas qu'ce soit fini.
Sacha
Ce soir mon amour, Je suis venu boire tout mon soûl, Boire tout, Ma douleur, les honneurs, L'ivresse de cette victoire, Ce soir mon amour, Je suis venu perdre ma mémoire, Les visages, les paroles, Éteindre le feu, calmer le verbe, Boire. Ce soir mon amour, Je suis revenu à la maison, Retrouver la solitude, penser l'incertain, Parler de rien, ignorer le destin, Boire. Ce soir mon amour, C'est une fête solitaire, une évasion, Dans ce vacarme heureux, Isolé par la musique et les cris de joie, Brulé d'alcool qui n'enivre pas, Je connais la frustration du succès, Le manque, le vide de l'après, Boire. Je me prends à aimer les visages absents, Comme un soldat vainqueur, Qui a tant aimé la valeur,De ceux qui sont restés sur le champ, Boire, ce soir, mon amour, L'amertume du manque, déjà, Foutue victoire.
Robion
Survivant, Échappé de la faux, fleur sauvage, Rebelle, bleu, Comme un ciel de regain, sage, Clochant des graines de peu, Des espoirs de demains lumineux, Utopiste sans inquiétude, de passage, Naïf volontaire à coup sûr, Sourires et bonjours en voilà, des pleines blessures, I'm be back, comme disait l'autre, Je sais, à quand le faire-part final ? Pas d'urgence, nous serons tous des nôtres, Va savoir, là encore, je planque mon fanal, Jusqu'au bout de mes os, Même dans les champs de navets, Du tourisme de masse, je me défausse, Farouchement, je refuse le banal, La liberté, C’est mon point cardinal, Je suis un rescapé.
L’Isle-sur-La Sorgue
De saisons apaisées en plaines d'ivoire, Traînant mon âme, Ou jubilant des victoires, De riantes vallées en orages naissants, Le regard vers tes yeux, Et le cœur aux abords de tes rêves, J'irai de maintenant en maintenant.
Liberté, joyeux chemin d'errance, Papillonnant de fleurs en calices, Lorsque les pétales sont délices, L'alternative est d'amour ou de chance.
J'avais vu, dans un village du Maine, Un brave curé recueillir les âmes en peine, En sonnant les cloches à la volée. Si je ne reconnais pas son maître, Il est vrai que son dévouement était sincère. Alors, Pendard et voleur de cœur, J'avais de longue date abandonné La raison et la vertu pour épouser ce rôle, Je me suis fait petit abbé, Un genou à terre, je t'adorais déjà en idole, Je sonnais les cloches à la volée. Quand, De cette pluie et ce brouillard, Toxine et dégueuloir, Cernée de toute part, épuisée d'épreuves, Mais le noir te va si mal, Quoiqu'en disent les couleuvres, Dans cette petite église au toit malhabile, La mienne, souviens-toi, je suis abbé, Certes maintes fois défroqué mais solide, Tu es venue chercher un abri. Faux-jeton et triste sire, je t'ai confessé, Moi qui ai pourtant ri de l'eucharistie, Mais pardon, Tout dieu comme moi conquis, aurait menti,Devant ta beauté et ta détresse, Je t'ai adoré en statue de chair, Alors j'ai sonné les cloches à la volée. Sans ménager l'entourage de notre entrée en paradis, Mais, Le diable habite toujours non loin d'ici, Sans doute attiré par ce son de cloches, Lui aussi revêtu d'habits volés, Sournois et pervers firent mieux qu'amour, Tu as revêtu tes lambeaux de vie noire, Au sanctuaire du malheur, Tu as fait don de ton existence, Pour plaire à ce lugubre individu et ses malfrats. La mort dans l'âme, J'ai abattu le bourdon, déclenché le glas, Jeté ma soutane et fermé l'église, Y vient qui veut, j'ai fait mes valises. Adieu belle idole et prières à genoux, Mirages à deux sous, Mais, pour toi, j'ai tant aimé, Sonner les cloches à la volée.
Je veux être à la hauteur de mes rêves, Ceux inscrits dans le profond des yeux, Inexprimés, tenaces, merveilleux, Oublier les étoiles et leurs petits feux, De la lune, faire un chien au collier, À portée des vœux, Semer des graines dans le jardin secret, Des semences d'un petit bonheur bleu, Pour gommer gris et noir rapiécés, Je veux être l'auteur de mes rêves.
Certes, je devrais être gros, je devrais avoir une bedaine, Bien sûr, les plis de mon ventre devraient cacher ma bigoudène, Pardi, au régime, je devrais me soumettre, Et sur deux cannes, traîner mes restes. Fatigué de voir dans les yeux d’un jeune blanc-bec L'espoir de soulever en guise de pinte, Ma bière, en chantant un requiem, Rassuré de n'être pas la vedette de la rubrique nécrologique, Comme Georges en son temps, Gamin, je te prends comme confident, Je me vautre dans le lubrique érotique. De Profondis Mathieunibus
Veinard, je suis le choix de ta femme, Lassée d'un étalon des tiercés dominicaux, Elle préfère un cheval de halage, Certaine de faire un joli voyage, Sans recevoir des coups de sabots, Si elle ne crie pas toujours bravo, Au moins ressort-elle sans bandage. De Profondis Mathieunibus
Dans tout l'ennui de ta vie étriquée,