Pleine conscience pour enfants: Comment transmettre à vos enfants confiance en soi et calme intérieur grâce à la méditation et à la psychologie positive (+ exercices & journal de pleine conscience) - Magic Kids - E-Book

Pleine conscience pour enfants: Comment transmettre à vos enfants confiance en soi et calme intérieur grâce à la méditation et à la psychologie positive (+ exercices & journal de pleine conscience) E-Book

Magic Kids

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Beschreibung

La pleine conscience pour les tout-petits : comment aider votre enfant à trouver facilement l'équilibre et la stabilité émotionnelle et à poser les jalons d'une vie d'adulte saine – BONUS « Jeux de pleine conscience amusants et passionnants » inclus   Cela vous inquiète-t-il que votre enfant grandisse dans un monde trépidant où il est en permanence submergé par les médias ? Remarquez-vous chez lui du stress, un surmenage ou encore un manque de concentration ? Et aimeriez-vous lui faire le magnifique cadeau de pouvoir grandir en percevant le présent avec tous ses sens ? Alors découvrez dans ce livre comment le principe très simple de la pleine conscience peut changer votre vie en profondeur ! En effet, la perception attentive du monde est la clé qui permet aux enfants d'être équilibrés, concentrés et résilients et il est possible de s'y entraîner facilement et efficacement tout en s'amusant. Observer les nuages, compter ses taches de rousseur ou admirer la coquille aux motifs délicats d'un escargot - ce qui était autrefois évident dans le quotidien des enfants se perd aujourd'hui souvent entre les écrans, le bruit de la circulation et le stress social. Pourtant, il est scientifiquement prouvé depuis longtemps que la capacité de perception attentive est importante pour le développement - et heureusement, vous pouvez l'exercer très facilement avec les tout-petits. Dans ce guide, vous trouverez non seulement des conseils d'experts éprouvés mais aussi de nombreux exercices faciles à réaliser et efficaces qui vous permettront d'entraîner les différentes perceptions sensorielles. De plus, vos enfants s'amuseront beaucoup avec ces jeux divertissants pour tous les âges ! - Des jeux d'attention passionnants : « Mains attentives », « Reconnais-moi au bruit », « Jeu de recherche au supermarché » - avec des idées de jeux créatives et variées vous pouvez immédiatement stimuler la perception attentive de votre enfant. - Moi et les autres : découvrez comment vous pouvez aiguiser votre attention envers vos émotions et votre corps mais aussi envers les autres, en fonction de l'âge. - Nature & environnement : découvrez comment votre enfant peut développer petit à petit le respect et l'attention pour les plantes, les animaux et les objets. - Connaissances de base sur la pleine conscience : familiarisez-vous avec les connaissances psychologiques sur la pleine conscience et son importance pour le bien-être mental. Grâce à ce guide sensible, découvrez le monde merveilleux des petits détails ! Que vous ayez déjà un enfant agité à la maison, que vous souhaitiez éloigner votre enfant plus souvent de l'écran ou que vous souhaitiez tout simplement poser dès le début les bases parfaites pour permettre à votre enfant de grandir en bonne santé - vous trouverez ici de superbes inspirations pour chaque étape du développement. Procurez-vous dès maintenant ce livre d'exercices soigneusement élaboré et offrez à votre progéniture une enfance heureuse dans la pleine conscience !

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Seitenzahl: 167

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Deuxième édition originale 2022

Copyright © par Magic Kids & Books-World

Indépendamment publié | ISBN : 9798443571812

Impression/livraison : Amazon ou une filiale

Tous les droits sont réservés.

Toute reproduction, même partielle de cet ouvrage, est interdite.

Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite, dupliquée ou distribuée sous quelque forme que ce soit sans l'autorisation écrite de l'auteur.

Contenu

1. Ce que vous pouvez attendre de ce livre

2. La capacité de concentration chez les enfants

2.1 Le concept de concentration

2.2 Le développement des capacitéS COGNITIVES selon Piaget

2.3 Le développement du cerveau

2.4 Le développement de la concentration

3. Causes des problèmes de concentration

3.1 INFLUENCE du système exécutif sur la concentration

3.2 Influence de l'impulsivité sur LA Concentration

3.3 Syndrome de déficit de l'attention avec OU sans hyperactivité

3.4 Maladies physiques

3.5 Maladies mentales

3.6 Troubles de la perception

3.7 Facteurs psychosociaux

3.8 Stress

3.9 Manque de sommeil et fatigue

3.10 Malnutrition

3.11 Manque d'ACTIVITE PHYSIQUE

3.12 Manque de motivation

4. Le trouble du déficit de l'attention

4.1 L’ENFANT HYPERACTIF

4.2 Le "PETIT RÊveur"

4.3 Critères pour le diagnostic de TDA/TDAH

5. Le chemin vers le bon diagnostic

6. L'entraînement de l'attention selon Lauth et Schlottke

6.1 Le modèle intégratif

6.2 Objectifs de l'entraînement de l'attention

6.3 Préparation à la thérapie

6.4 L’ENTRAÎNEMENT de base

6.5 L'ENTRAÎNEMENT À LA STRATÉGIE

6.6 Le guide des parents

6.7 Autres modules thérapeutiques

7. Mesures de soutien à l’entraînement de la concentration

7.1 Exercices et jeux d'apprentissage

7.2 Détente

7.3 Mouvement

7.4 Environnement d'apprentissage PEU STIMULANT ET PEU STRESSANT

7.5 Augmenter la motivation

7.6 Renforcer la résilience

8. Termes techniques

9. Littérature

Ce que vous pouvez attendre de ce livre

V

otre enfant se laisse facilement distraire pendant ses devoirs ? Ne s'en tient pas à la tâche à accomplir lorsqu'il s'agit de bricolage ou de peinture ? Les enseignants se plaignent-ils du manque d'attention de votre enfant en classe ? Votre enfant a-t-il des difficultés d'apprentissage, même s'il fait et comprend bien ses tâches dans un environnement calme ? Si vous avez le sentiment d'être le parent d'un tel enfant, vous n'êtes ni seul ni impuissant.

Ce livre vous offre de nombreuses informations importantes sur la manière de comprendre votre enfant, ses difficultés de concentration, et de le soutenir. Les troubles de la concentration entraînent souvent des difficultés d'apprentissage, voire un échec scolaire, chez les enfants présentant des conditions intellectuelles normales. Les enfants qui rencontrent de tels problèmes ne sont pas stupides, mais ont besoin d’un soutien pour pouvoir faire face aux exigences de l'école et de la vie quotidienne. Votre enfant peut être aidé et n'est pas un cas désespéré.

Il existe plusieurs études sur les différentes approches d'entraînement à la concentration. Les concepts testés ont permis de réduire de manière démontrable les déficiences des enfants et ont conduit à un succès durable dans l'apprentissage. Ce livre a pour but de vous montrer dès le début, comment la capacité de concentration est influencée.

Il est extrêmement important que vous traitiez la cause des problèmes de concentration de votre enfant. Précisément, si les problèmes de concentration sont le résultat d'un problème plus profond, il faut également s'attaquer aux causes pour pouvoir réellement aider votre enfant. Sur la base de ces connaissances, vous obtiendrez alors un aperçu des concepts et des options possibles qui peuvent aider votre enfant à surmonter ses difficultés de concentration.

Vers la fin de l’ouvrage, vous trouverez donc les méthodes pour soutenir votre enfant et que vous pouvez également utiliser à la maison. En particulier dans le cadre de l'enseignement à domicile, il est important de trouver des méthodes d'apprentissage individuellement adaptées, qui aideront votre enfant à accomplir ses tâches et à apprendre.

Toutefois, ce livre ne peut remplacer une visite chez un médecin ou un thérapeute. Si vous n'arrivez pas à vous débrouiller seul, il est important pour l'avenir de votre enfant, que vous demandiez l'aide d'un professionnel qui, pendant votre entraînement à la concentration, vous guidera et vous soutiendra, vous et votre enfant.

Comme il faut traiter les difficultés de concentration et d'apprentissage de manière responsable, vous trouverez dans ce livre non seulement des connaissances sur les exercices de concentration, mais aussi sur l'ensemble du domaine de la concentration ainsi que sur les difficultés de concentration ; vous trouverez également les solutions pouvant résoudre les problèmes de concentration.

La capacité de concentration chez les enfants

L

es enfants ne sont pas encore capables de se concentrer aussi longtemps qu'un adulte. Si vous vous asseyez à côté de votre enfant et l'aidez à faire ses devoirs, vous remarquerez qu'il se déconcentre beaucoup plus tôt.

Alors que vous êtes encore capable de résoudre des problèmes difficiles après une demi-heure, votre fils ou votre fille en âge de fréquenter l'école primaire est déjà complètement épuisé. Faire preuve de compréhension dans de tels moments peut vous demander beaucoup d'indulgence envers votre enfant. Peut-être avez-vous pris ce livre à cause de ces moments, parce que vous vous demandez : "Est-il normal que mon enfant ne puisse pas tenir une demi-heure de travail en restant concentré ? Oui, en effet, cela est bel et bien normal.

Car en tant qu'adulte, vous n'êtes pas la bonne référence pour déterminer la capacité de concentration de votre enfant. Il est d’ailleurs tout à fait normal que les enfants ne soient pas capables de se concentrer sur des choses pour lesquelles ils manquent de motivation. Vous avez certainement expérimenté vous-même ce phénomène. Lorsque vous devez effectuer des tâches désagréables, vous procrastinez.

Vous vous occupez alors sans plaisir de la tâche, mais vos pensées s'égarent sans cesse vers des choses plus passionnantes que vous pourriez faire maintenant. Avec un retard considérable, vous finissez par terminer, mais parce que vous n'avez pas été à la hauteur, le résultat n'est pas satisfaisant.

Il peut donc y avoir plusieurs raisons pour lesquelles la capacité de concentration de votre enfant est à améliorer. Ce chapitre vous donnera donc un aperçu sur les concepts de concentration et d'attention, du développement des capacités cognitives,du cerveau ainsi que de la concentration à l'âge préscolaire et primaire.

2.1 Le concept de concentration

Dans le langage courant, les termes "attention" et "concentration" sont souvent utilisés de manière quasi synonyme, sans que l'on y réfléchisse. D’où la nécessité, à ce stade, de distinguer la concentration de la notion d’attention. La concentration peut être comprise comme un sous-domaine de l'attention. L'attention peut, en dépensant de l’énergie, être dirigée vers un processus précis. Vous le savez : lorsque vous êtes fatigué, vous êtes moins attentif et moins concentré. Notre attention est nécessaire à la réception et au traitement des informations ainsi qu'à l’exécution de nos actions et nous accompagne donc tout au long de la journée. Elle est parfois plus concentrée sur notre environnement ; ce type d'attention générale est appelé vigilance.

Cette capacité à prêter attention à son environnement est un héritage de nos ancêtres. Ceux-ci devaient garder un œil sur tout lorsqu'ils cherchaient de la nourriture, par exemple lorsqu'ils ramassaient des noix et des fruits, ou lorsqu'ils chassaient, afin de pouvoir réagir rapidement en cas de danger. Mais l'attention peut aussi être focalisée sur une seule tâche. Cette focalisation ou intensification de l'attention est généralement appelée concentration.

C'est à ce type d'attention que l'entraînement doit se référer. Si vous ou votre enfant devez vous plonger dans une tâche, vous devez faire preuve de concentration, c'est-à-dire vous occuper que de cette partie de votre environnement varié. Dans tous les cas, les périodes pendant lesquelles votre enfant se concentre, doivent alterner avec des périodes de détente pendant lesquelles il peut laisser son attention vagabonder librement.

Étude de cas : "S'occuper de quelque chose de précis, se "concentrer" sur quelque chose et couper tous les autres stimuli de l'environnement est une chose que nous ne pouvons tous faire que dans une certaine mesure. On parle d'un "temps de concentration". Après un certain temps, des symptômes de fatigue apparaissent ou nous n'arrivons plus à rester concentrés. Chez les enfants présentant des troubles de la perception, la capacité de concentration s'épuise beaucoup plus rapidement. Ils donnent l'impression de ne pas pouvoir bien se concentrer, mais en réalité, ils sont simplement obligés d'utiliser leur potentiel plus rapidement. Ces enfants ne sont donc pas en mesure de suivre les cours aussi longtemps, de faire leurs devoirs d’une traite, etc. Ils font donc plus d'erreurs jusqu'à ce qu'ils en arrivent à ne plus pouvoir se concentrer. Par conséquent, ils font plus d'erreurs jusqu'à développer des difficultés de lecture et/ou d’orthographe ou de calcul." (Thérapie d'apprentissage Schwerte)

Lorsque nous parlons d'attention, nous parlons d'une capacité dont le fonctionnement dépend de trois systèmes différents. Le psychologue Rietzler les divise en trois catégories : le réseau "d'alerte", le réseau d'orientation et le contrôle exécutif. Ces trois réseaux doivent fonctionner ensemble pour que votre enfant puisse diriger son attention de manière autonome.

Pour apprendre à se concentrer, il est extrêmement important que le cerveau soit entraîné, surtout à un jeune âge, à sélectionner les stimuli et les informations dans son environnement de manière appropriée et, si nécessaire, à les ignorer. Cela doit être entraîné car le cerveau réagit différemment aux différents types de stimuli. Dans la petite enfance, le système visuel, en particulier, est encore en train de traiter toutes les informations. Cette hiérarchisation des stimuli visuels est inhérente à nos gènes. À l'époque où les humains étaient encore des chasseurs-cueilleurs, les mouvements rapides étaient un signal pour d'éventuels ennemis. Ainsi, toute personne qui voyait un loup ou un autre prédateur courir dans sa direction, n'avait pas le droit d'y réfléchir à deux fois, mais devait prendre la fuite immédiatement. Notre cerveau a gardé en mémoire cette grande pertinence des stimuli visuels jusqu'à ce jour. Dans la vie d’aujourd’hui, les stimuli colorés et mobiles ne sont généralement plus aussi importants pour notre survie. Lorsque la télévision clignote ou qu'un pigeon passe devant votre fenêtre, vous ne le regardez pas comme hypnotisé, mais vous le remarquez probablement à peine. Vous avez appris qu'il est préférable de bloquer ces stimuli visuels lorsque vous êtes par exemple, occupé à lire un livre ou à préparer un projet important.

Mais cet héritage est encore bien visible chez les jeunes enfants. Ils peuvent souvent regarder des images animées à la télévision pendant des heures ; cela les fascine. Lorsque vous ou votre enfant êtes assis devant la télévision et que vous vous occupez uniquement des informations fournies par votre système visuel, vous êtes dans une posture de concentration. Vous ne percevez presque rien d'autre. Il est tout aussi facile d'atteindre cet état en regardant un aquarium.

La psychologue Stephanie Rietzler donne d'autres exemples. Vous êtes plus susceptible de vous tourner vers des choses qui sont nouvelles pour vous et qui vous touchent personnellement. Elle poursuit en décrivant ce processus : "Peut-être suivez-vous parfois vous aussi avec fascination les photos larmoyantes, les vidéos promotionnelles et les histoires qui circulent sur Facebook.

Enfin, nous sommes attirés par nos semblables : nous avons plutôt tendance à nous focaliser sur des événements, des images ou des contenus qui suscitent la curiosité des autres. Pensez aux "files de badauds" qui s'étendent sur des kilomètres après un accident sur l'autoroute." Si votre enfant n'a pratiquement aucun problème de concentration lorsqu'il est soumis à un stimulus auquel son cerveau réagit bien, on peut généralement déduire qu'il n'a pas de problème de concentration. Le problème réside plutôt dans sa motivation, dans un environnement trop agité ou dans des facteurs de stress. Afin de faciliter la transmission synaptique et donc la formation de voies dans le cerveau des jeunes enfants, il convient d'utiliser des méthodes adaptées à l'enfant. Celles-ci facilitent énormément la concentration de l’enfant et améliorent également sa capacité future à traiter des informations qui ne sont pas perçues comme très excitantes.

2.2 Le développement des capacitéS COGNITIVES selon Piaget

Dans ce chapitre, nous allons reprendre une théorie classique sur le développement des processus de la perception mentale et de la pensée. Le chapitre suivant traite de ce qui se passe dans le cerveau lorsqu'un enfant ou un adulte est en train d’apprendre. Le psychologue suisse Jean Piaget (1896-1980) a fortement marqué la psychologie du développement dans le domaine du développement cognitif.

Ses connaissances théoriques et empiriques ont été vérifiées, complétées et corrigées dans le cadre de nombreuses études. Néanmoins, à l’état actuel de la recherche, ses connaissances sur le développement de l'enfant restent déterminantes.

L'un des nouveaux aspects pris en compte par Piaget dans son travail est qu'il considérait l'enfant comme un être humain doté de conditions cognitives différentes. Il écrit à ce sujet dans "The Child's View of the World" : "Le principe auquel nous voulons nous tenir consiste donc à considérer l'enfant non pas comme un être purement imitatif, mais comme un organisme qui assimile les choses, les sélectionne et les traite en fonction de sa propre structure". (Piaget, p. 53). Pour la première fois, il a compris que les enfants étaient des sujets actifs dans le processus d'apprentissage.

Il considérait l'apprentissage lui-même sous les aspects de la maturation du système organique, des expériences dans le maniement des objets physiques, des expériences dans l'interaction sociale et de l'équilibration. Il considérait l'équilibration comme un cycle dans lequel les expériences de l'environnement de l'enfant conduisent à une adaptation par l'effet complémentaire de l'assimilation et de l'accommodation.

Cette adaptation, en réaction à de nouvelles expériences, entraîne à son tour une modification de la structure cognitive, qui élargit ensuite l'horizon de l'expérience et conduit à un nouveau cycle. La structure cognitive est spécifiée sous forme de schémas. Il s'agit des schémas sensoriels (impressions sensorielles), des schémas conceptuels (concepts de l'imagination) et des schémas opératoires (formation de structures : les choses expérimentées sont classées en concepts et reliées les unes aux autres).

L'exemple du chien permet d'illustrer comment un enfant parvient, par assimilation et accommodation, à une nouvelle structure cognitive améliorée en rapport avec l'animal. Les structures cognitives originales sont divisées en caractéristiques perceptibles - l'animal est gros, aboie et a une queue - et en actions possibles de l'enfant lorsqu'il rencontre un chien - s'approcher de lui, le caresser. Maintenant, l'enfant rencontre un autre chien. Il correspond aux attentes et s'intègre dans la structure existante.

L'enfant s'approprie l'environnement et intègre l'expérience dans le schéma cognitif existant ; c'est l'assimilation. Dans l'hébergement, par contre, l'enfant rencontre un autre chien. Il a un aspect très différent de ceux qu’il connaît et est en outre incisif. En ce moment, le schéma cognitif des propriétés perceptibles et celui relatif à ses propres actions doivent être ajustés.

L’enfant peut désormais intérioriser le fait que : un chien est petit ou grand, il aboie et a une queue et vous pouvez aller vers lui ou non, le caresser ou plutôt ne pas le toucher. L'enfant a appris quelque chose sur le chien dans le cycle d'équilibration. Pour Piaget, c'est cela l'intelligence. On peut trouver un résumé du terme dans "Conversations avec Jean Piaget" : "L'intelligence est, par définition, une adaptation à des situations nouvelles et donc une construction constante de structures".

Cependant, l'enfant n'apprend pas seulement plus au fil du temps grâce à l'amélioration de ses schémas cognitifs, mais il apprend aussi différemment. Piaget a classé cela dans un modèle à étapes. Cette théorie des stades distingue le stade sensori-moteur, le stade sensori-imaginatif, le stade concret-opérationnel et le stade formel. Dans la première phase de l'enfance, les réflexes innés sont progressivement remplacés par des schémas d'action. En outre, la coordination sensori-motrice s'améliore et la permanence des objets se développe (l'enfant sait maintenant que les personnes, etc. existent aussi en dehors de sa vision). Vers le début de la quatrième année de vie, l'enfant entre dans le deuxième stade sensori-visuel. Cela inclut l'acquisition de la capacité à parler, la formation de l'imagination, la symbolisation, le centrage ainsi que l'égocentrisme. A partir de l'âge de 7 ans environ, l'enfant entre dans la phase de concrétisation. Elle se caractérise par des actes de pensée liés à l'objet, une décentration, une invariance et une classification. À partir de 11 ans, l'enfant atteint généralement le stade hypothétique, au cours duquel il devient capable d'abstraction, d'opérations logiques et de formation de jugements, de formation et de vérification d'hypothèses, de calcul de probabilité et de métacognition.

Selon Piaget, l'enfant apprend en associant le nouveau au connu, et en utilisant le résultat de cette association pour traiter les nouvelles informations. Ce cycle a toujours besoin de nouveaux apports pour parvenir à un meilleur stock de connaissances.

Le succès de l'apprentissage réside dans le fait que les connaissances sont élargies avec succès et peuvent être utilisées à l'avenir. Au cours de ce processus, la séquence de traitement des connaissances change un peu à chaque adaptation. Mais l'assimilation est également importante, car elle confirme que l'enfant est correct dans les structures appliquées de son environnement, et lui donne par conséquent plus de sécurité dans ses relations avec son environnement.

De cette façon, les schémas créés "correctement" sont de plus en plus consolidés jusqu'à ce que l'enfant n'ait presque plus à dépenser d'énergie pour les traiter, car il s'y est habitué. Dans le même temps, les schémas sont optimisés pour obtenir une structure de traitement toujours meilleure. Les souvenirs jouent un rôle décisif dans ce processus. Par conséquent, il est inévitable que l'enfant, pour un niveau de connaissance approprié à son âge, absorbe de manière répétée les informations à apprendre, afin d'améliorer le schéma dans lequel il doit s'intégrer. A cette fin, cependant, l'enfant doit être capable de se concentrer sur l'information et le schéma correspondant. Il doit être capable de se souvenir. L'apprentissage de l'écriture peut être cité en exemple. Au début, l'enfant apprend une lettre, comme le "A" majuscule. Il regarde d'abord la lettre. Ils s'exercent ensuite à tracer la lettre dans un cahier à l'aide d'un modèle.

Ce faisant, il prononce la voyelle "A". Un souvenir est créé dans lequel l'apparence de la lettre et le mouvement nécessaire pour le "A" sont liés au son "A" prononcé. Si l'enfant s'y exerce régulièrement, lorsqu'il entendra un mot comportant le son "A", une image du A apparaîtra automatiquement dans son esprit et sa motricité se souviendra également du mouvement. Plus l'enfant améliore l'interaction entre les capacités cognitives et motrices, plus il lui sera facile d'entendre, de lire et d'écrire la lettre.

2.3 Le développement du cerveau

Le Dr Wunderle décrit que les voies par lesquelles les informations sont reçues ne peuvent plus être modifiées à l'âge adulte. Par conséquent, si les voies ne sont pas correctement formées, le cerveau doit toujours faire des détours pour pouvoir traiter les informations. L'adulte a des difficultés d'apprentissage. Notre capacité acquise à nous concentrer, détermine donc de manière décisive nos chances de réussite à l'avenir :

" On peut [...] supposer que la voie d'information pertinente est sélectionnée par une amplification spécifique de la transmission synaptique. La synapse est le site où les informations sont transmises d'une cellule nerveuse à une autre.