Prier 15 jours avec Hélène et Jean Bastaire - Fabien Revol - E-Book

Prier 15 jours avec Hélène et Jean Bastaire E-Book

Fabien Revol

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Beschreibung

L'écologie n'est pas seulement affaire scientifique, éthique ou politique ; elle est affaire spirituelle, métaphysique, car c'est le sens même de la condition humaine dans le monde qui est concerné. Avec Hélène et Jean Bastaire, nous entrons dans la contemplation de Dieu, et de son projet pour la création et la créature humaine en son sein. Il s'agit d'accueillir le don de la création et de susciter le désir de l'engagement pour la sauvegarde de la maison commune – pour reprendre les termes de l'encyclique du pape François.
Mais le mot « désir » est trop faible : c'est à une véritable « insurrection » qu'appelle le couple Bastaire. Comprendre la place qu'occupe la création dans le regard de Dieu, c'est devenir proprement scandalisé par le traitement qu'on lui inflige aujourd'hui. Et le moteur de l'insurrection n'est rien d'autre que la force et l'énergie de la Résurrection du Christ .
Fabien Revol est théologien. Après avoir enseigné à l'Université catholique de Lyon, il est directeur du Centre Hélène et Jean Bastaire à Berganty (Lot). Le P. Bertrand Cormier et Sylvie Challamel sont membres de la fraternité des Petits Frères et Petites Soeurs de la Création.


À PROPOS DE L’AUTEUR

Fabien Revol est un théologien catholique français, né le 12 octobre 1978 à Épinouze. Il est spécialiste de la théologie de la Création.

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Prier 15 jours avec

HÉLÈNE ETJEAN BASTAIRE

COLLECTION PRIER 15 JOURS

•Des livres sources :

–pour passer quinze jours en compagnie d’un maître spirituel à la manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers quotidien.

•Des livres pratiques :

–un rappel biographique en début de volume ;

–un itinéraire balisé en introduction ;

–;une entrée dans la prière répartie sur les quinze chapitres de l’ouvrage ;

–pour aller plus loin, une bibliographie expliquée.

•Des livres accessibles :

–un ressourcement qui va à l’essentiel pour des chrétiens actifs ;

–une information donnée de l’intérieur ;

–pour un public plus large.

DU MÊME AUTEUR

Le Regard de Dieu sur la Création. Un dialogue entre théologie et écologie, Peuple Libre, 2021.

L’Écologie intégrale. Une question de conversions, Éditions des Béatitudes, 2020.

L’Écologie, nouveau jardin de l’Église. Dialogue et controverse pour que justice et paix s’embrassent, avec Stanislas de Larminat, Peuple Libre, 2020.

Une encyclique pour une insurrection écologique des consciences, avec Alain Ricaud, Parole et Silence, 2015.

Pour une écologie de l’espérance. Les chrétiens et la création, Peuple Libre, 2015.

Direction d’ouvrages :

Penser les relations écologiques en théologie à l’ère de l’anthropocène. Contributions œcuméniques en théologie de l’écologie, avec Louk Andrianos, Guillermo Kerber (dir.), Cerf, coll. « Cerf Patrimoines », 2023.

Penser l’écologie dans la tradition catholique, Labor et Fides, 2018.

La Réception de l’encyclique Laudato si’ dans la militance écologiste, Cerf, coll. « Cerf Patrimoines », 2017.

Avec les créatures. Pour une approche chrétienne de l’écologie, avec Jean-Marie Gueullette (dir.), Cerf, 2015.

Prier 15 jours avec

HÉLÈNE ETJEAN BASTAIRE

Pionniers de l’écologie intégrale

Sous la direction de Fabien Revol

Avec la collaboration du père Bertrand Cormieret Sylvie Challamel

Composition : Nord Compo Couverture : Richard Garcia

Illustrations de couverture :p. 1, Jean Bastaire, © Photo Jacques Robert pour NRF (Gallimard)

Hélène Bastaire © Archives Hélène et Jean Bastaire. Université Clermont Auvergne

© AELF pour les textes liturgiques.

Tous droits de traduction,d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays.

© 2023, Groupe Elidia Éditions Nouvelle Cité10 rue Mercœur – 75011 Paris

www.nouvellecite.fr

ISBN : 978-2-37582-554-9

ISSN : 1150-3521

EAN Epub : 9782375825839

BIOGRAPHIE

Jean Bastaire est né le 11 juin 1927 à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme, ville à laquelle il a toujours beaucoup tenu à cause de ses racines familiales. Il eut un frère, Michel, décédé quelques années avant lui. Il commença sa vie professionnelle à Paris comme journaliste dans le cinéma. Mais il dut s’arrêter pour des raisons de santé. En effet, après la Seconde Guerre mondiale, il se mit à souffrir de problèmes pneumologiques qui lui permirent l’heureuse rencontre, en 1948, avec Hélène Périchon, pneumologue, qu’il côtoya pendant les deux années qu’il passa au sanatorium de Nordrach en Allemagne. Hélène est née le 19 mars 1916. Enfant unique à la santé fragile, élevée dans la foi catholique, elle grandit à l’écart dans la campagne d’Eureet-Loir, où elle fut une enfant sérieuse et sévère. Elle n’est jamais allée à l’école, recevant son éducation élémentaire à la maison. Elle épousa Jean, de onze ans son cadet, en 1950. Atteinte d’une maladie qui l’emporta le 13 avril 1992 – et lui fit accomplir son passage en Christ, « à la source de toute gloire » (selon l’expression de Jean) –, ils ne purent avoir d’enfants. Toujours pour des raisons de santé, le couple vint s’installer à Meylan, près de Grenoble, au pied du massif de la Chartreuse, à côté du Clos des Capucins, clin d’œil providentiel s’il en est pour celui qui se réclamait du patronage de saint François d’Assise. Depuis sa villa, Jean devint professeur d’italien (dont il était agrégé) par correspondance.

La vie de Jean fut un chemin vers le christianisme, depuis un athéisme marqué par le socialisme libertaire qu’il n’abandonna jamais vraiment. Il s’est converti jeune adulte, et ce fut un effet de l’influence patiente de son épouse. Également influencé par la pensée personnaliste, Jean collabora de 1952 à 1981 à la revue Esprit. Très marqué par les figures chrétiennes de Charles Péguy, d’Emmanuel Mounier, de Hans Urs von Balthasar, de Pierre Teilhard de Chardin et d’Henri de Lubac, avec qui il eut même l’occasion de coécrire un ouvrage sur les relations entre Péguy et Claudel.

Docteure en médecine en 1945, investie dans les sanatoriums de la Croix-Rouge, Hélène fit des études d’homéopathie à Genève à partir de 1950. Elle laissa moins de traces littéraires que son mari, si ce n’est par la traduction de livres anglais. Elle travailla sur les traductions de répertoires homéopathiques et sur des récits naturalistes de Phyllis Kelway, notamment d’un roman : Juggles ma loutre (1987), à travers lequel son amour pour les animaux transparaît. Après son passage, elle fut toujours présente aux côtés de Jean dans la communion des saints, en une vivante anticipation de la Résurrection dans sa vie. De même, l’écologie fut d’abord l’affaire d’Hélène, qui s’est investie dans diverses associations de protection de la nature, en particulier le WWF. C’est elle qui attira son attention sur les problèmes écologiques, et il put progressivement faire des connexions avec sa foi chrétienne et chercher dans la Tradition, notamment des Pères de l’Église – il ne manque pas un volume à sa collection des « Sources Chrétiennes » dans sa bibliothèque –, les éléments qui permettent d’affermir les raisons chrétiennes de l’engagement pour la sauvegarde de la création. Cependant, la plupart de ses livres sur l’écologie chrétienne ont été écrits après le passage de son épouse. Mais comme il la considérait comme son inspiratrice, il estimait qu’elle était autant que lui auteure de ce qu’il écrivait, c’est pourquoi il associait toujours le nom d’Hélène à sa propre signature. Le rapport spirituel qu’il entretenait avec Hélène après son décès fut pour lui l’occasion de développer une spiritualité du couple aux élans eschatologiques. C’est à cause de ce lien que Jean, l’éternel amoureux, tint tant à être enterré à Châteauneuf-en-Thymerais, en Eure-et-Loir, lieu de la sépulture de son épouse bien-aimée.

Dans la vie de Jean, il faut signaler l’importance de la place de la lecture. Tout d’abord, celle de Charles Péguy. Il n’en fut pas un connaisseur au sens académique. Mais il fut celui qui vécut de son œuvre en incarnant les valeurs de son auteur dans son existence. En dehors de son activité professionnelle, le travail auprès de l’association Amitié Charles Péguy fut certainement celui qui l’occupa le plus tout au long de sa vie, avant qu’il ne consacre toutes ses énergies à sensibiliser le public à ce qu’il appela un temps l’« écologie chrétienne », avant d’en venir à l’« écologie intégrale » vers 2012. Le monde péguyste le lui a bien rendu, car le petit-fils de Charles, Michel Péguy, qui était alors médecin, assista Jean dans ses derniers moments, au soir du 24 août 2013.

Jean écrivit de nombreux ouvrages, un peu plus de quarante : des essais, des recueils de poèmes, des anthologies, une veillée de Noël et des pièces de théâtre, dont certaines ne sont pas encore publiées. À partir des années 1990, sa production littéraire s’orienta vers les questions d’écologie. Il développa une sensibilité à la création au cœur de la foi chrétienne, une sensibilité à la dimension concrète. Il parlait même d’une exigence écologique chrétienne, comme en témoigne le titre d’un de ses articles dans les Études. Pour Hélène et Jean, les chrétiens ont une mission cosmique.

C’est dans les rangs des jésuites qu’il a particulièrement puisé pour sa réflexion théologique. Il a entretenu une certaine proximité (critique) avec l’œuvre de Teilhard de Chardin. Il a correspondu avec Henri de Lubac et, le jour de son passage, Jean a redit à ceux qui l’entouraient qu’il se considérait comme un disciple de Hans Urs von Balthasar en ce qui concerne le salut de toute la création. Mais c’est au jésuite François Euvé, directeur de la revue Études et professeur de théologie au Centre Sèvres de Paris, qu’il soumit bon nombre de ses livres pour une relecture théologique avant publication. Jean découvrit tardivement l’œuvre du théologien allemand Jürgen Moltmann, en particulier dans son rapprochement entre la création et l’eschatologie. Il se réjouissait que les papes récents se fussent mis à promouvoir un engagement de l’Église dans le domaine de l’écologie, mais aussi quelques évêques, qu’il appelait fièrement ses protecteurs, et avec lesquels il entretenait une correspondance soutenue.