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- Herausgeber: Books on Demand
- Kategorie: Religion und Spiritualität
- Sprache: Französisch
Saint Antoine, Fernando Martins de Bulhões, en religion frère Antoine, est surnommé aussi saint Antoine de Lisbonne où il est né au Portugal en 1195, et saint Antoine de Padoue. De famille noble aux traditions militaires, fils d'un chevalier au service du roi, il fut baptisé dans l'église cathédrale, sous le nom de Fernand. De sa naissance au XIIe siècle à sa mort à Padoue, il fut un grand prédicateur populaire et un grand thaumaturge. Il consacra tout son temps à porter la Bonne Nouvelle et à combattre les hérésies dans toute l'Europe, à défaut d'avoir pu évangéliser le Maroc. C'est un modèle de vie et de courage, pour affronter les épreuves de la vie, une maladie, un divorce, la perte d'un être cher. Si nous perdons de vue le Christ, ou sommes délaissés dans notre vie, demandons-lui son aide pour retrouver foi, espérance et charité.
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Seitenzahl: 47
Veröffentlichungsjahr: 2022
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TABLE DES MATIÈRES
Biographie
Prières
Prière des treize mardis
Neuvaines
1.
2. En cas de grande difficulté
Litanies
1. Protectrice contre le mal
2. À réciter en toute circonstance
Chapelet à saint Antoine
En complément
Quelques lieux de culte
CHRISIC
Saint Antoine, priez pour nous ! Saint Antoine, exaucez-nous !
BIOGRAPHIE DE SAINT ANTOINE
LES PREMIÈRES ANNÉES
Fernando Martins de Bulhões, en religion frère Antoine, est surnommé aussi saint Antoine de Lisbonne, où il est né au Portugal en 1195, « le Thaumaturge », ou encore saint Antoine de Padoue. De famille noble aux traditions militaires, fils d’un chevalier au service du roi, il fut baptisé dans l’église cathédrale, sous le nom de Fernand.
À quinze ans, il entre au monastère des Chanoines de saint Augustin à Saint-Vincent de Fora, où il ne reste que deux années. Il demande alors à être transféré au monastère de la Sainte-Croix de Coimbra, à l’époque la capitale du Portugal. Pendant huit ans, il suit fidèlement et avec ferveur la Règle de saint Augustin et reçoit une formation théologique et biblique spécialisée, sous la direction de maîtres Chanoines.
À vingt-cinq ans, il reçoit l’ordination sacerdotale et exerce son ministère dans les églises et paroisses, sous la dépendance du monastère.
LE CHOIX FRANCISCAIN
En 1220, il fait la rencontre des frères franciscains de saint François de l’ermitage dos Olivais, près de Coimbra. Plusieurs d’entre eux, partis au Maroc évangéliser les Sarrasins, y furent martyrisés, et leurs reliques, ramenées à Coimbra par le frère du roi, bouleversent très profondément le tout jeune prêtre.
Cet événement le conduit plus tard à leur demander : « J’aimerais moi aussi être des vôtres, si vous me promettez que, une fois chez vous, vous m’enverrez au Maroc, pour partager avec ces saints martyrs, la couronne du martyre. »
Il devient donc ainsi « frère Antoine », en hommage à saint Antoine du désert, premier ermite chrétien connu.
Nous sommes au printemps 1220.
Au mois de septembre, il quitte finalement les frères d’Olivais pour se rendre à Marrakech.
DU MAROC À ASSISE
Une fois parvenu au Maroc, il ne peut exercer son ministère car il tombe malade. Dans l’impossibilité de recouvrer la santé, il doit être rapatrié en Europe. Durant la traversée, des vents violents emportent son bateau vers les côtes de la Sicile, et c’est là qu’il va rencontrer les franciscains de Messine.
Nous sommes au printemps 1221.
Saint François d’Assise a convoqué ses 5000 frères à Assise, pour ce qui fut le premier chapitre général de l’ordre, destiné à régler les problèmes liés à la vie de la communauté. On l’appelle le « chapitre des nattes », car faute de lits, les religieux furent contraints de dormir sur des nattes.
Il passe ensuite un an au couvent de Monte-paolo, un peu isolé du reste de la communauté.
PRÉDICATEUR EN ITALIE ET EN FRANCE
En septembre 1222, à Forlì, des frères Franciscains et Dominicains célèbrent ensemble des ordinations sacerdotales.
À l’heure de la conférence, Antoine prend la parole à la place d’un frère. Il fait preuve alors d’un vrai talent d’orateur et montre une connaissance des Écritures et une clarté d’exposition qui suscite l’admiration de tous.
À partir de ce jour, François d’Assise l’envoie alors prêcher en Italie et en France pour aviver la foi au sein des communautés. Mais c’est en 1223 que ce dernier lui confie, à travers une lettre parvenue jusqu’à nous, la mission d’enseigner la théologie aux frères, créant ainsi, d’abord à Bologne, puis à Montpellier, Toulouse, et plus tard à Padoue (république de Venise), les premières écoles de théologie franciscaine.
Antoine est un grand connaisseur de la théologie et ses prédications rencontrent donc un franc succès, qui favorisent la conversion de nombreux hérétiques. Il fonde ainsi plusieurs communautés en France, à Brive notamment, et obtient ainsi la charge de Custode de Limoges jusqu’en 1227.
SUPÉRIEUR D’ITALIE DU NORD
Après la mort du fondateur de son ordre, François d’Assise, il reçoit la charge de Supérieur d’Italie du Nord. Il l’exerce durant trois ans, de 1227 à 1230. Au cours de cette fonction, il visite de nombreux couvents, mais montre ses préférences pour la ville de Padoue, à cause de l’amitié de la population à son égard, et de son attachement à l’Église. Il va d’ailleurs y effectuer plusieurs courts séjours, entre 1229 et 1230.
En 1230, au Chapitre, il renonce à sa charge de ministre provincial. Il est alors envoyé à Rome où il devient l’un des conseillers du pape Grégoire IX.
LES DERNIERS MOIS
En 1231, il part finalement pour Padoue où il poursuit ses prêches durant le Carême.
L’épuisement dû à son intense travail l’oblige à prendre du repos. Après Pâques, il se retire avec quelques confrères dans la communauté de Camposampiero, à quelques kilomètres au nord de Padoue.
Le 13 juin 1231, au cours du repas, il est soudain pris de malaise. Se sentant proche de la mort, il demande à être transporté dans sa communauté de Padoue. Il y meurt d’épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue.
POURQUOI PRIER SAINT ANTOINE
De sa naissance au Portugal au XIIe
