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Sainte Rita, patronne des causes désespérées, des couples et des familles en difficultés, est une femme dont la vie a été marquée par de nombreuses épreuves. Mariée par obligation familiale à un homme violent, elle perdra d'abord ses deux enfants puis son mari, avant de rentrer finalement au monastère et d'y rester en profonde communion avec Dieu. Elle y recevra d'ailleurs, dans la prière, un stigmate de la couronne d'épines. Voilà pourquoi nous pouvons invoquer sainte Rita pour nos peines, difficultés, maladies, violences conjugales, solitude ou divorces... Nous pouvons aussi lui confier les souffrances de ceux qui nous entourent et de ceux que nous aimons. C'est une profession de foi très intense car c'est croire que TOUT EST POSSIBLE grâce à son intervention et son intercession auprès de Jésus dont elle est si proche.
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Seitenzahl: 55
Veröffentlichungsjahr: 2021
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La collection CHRISIC rassemble des figures incontournables du christianisme à travers un choix de textes destinés à tous ceux qui souhaitent vivre intensément leur spiritualité.
Dans la même collection
Saint Joseph, généreux père choisi par Dieu, viellez sur moi, BoD, 2021.
Prochaines publications
Sainte Thérèse
Saint Antoine
Biographie de sainte Rita de Cascia
Prières
Neuvaines 1
Neuvaines 2
Litanies 1
Litanies 2
Triduum
Chapelet à sainte Rita
Des roses en l’honneur de sainte Rita
En complément
Les sanctuaires
Prière pour la vie
Notre Père, Je vous salue Marie
Prière à saint Joseph face à l’épidémie
SA NAISSANCE À ROCCAPORENA
Antonio Lotti et Aimée Ferri, le père et la mère de Rita, vivent à Roccaporena à trois kilomètres de Cascia en Ombrie (Italie centrale). Dans la République de Cascia, ils ont une fonction de médiateurs entre les familles victimes de conflits et de cette fameuse « vendetta ». Ce sont des chrétiens convaincus qui vivent dans une très grande foi.
En 1381, à la naissance de Margherita, qui sera dénommée plus tard, Rita, ils sont déjà âgés. Un jour, selon la légende, Antonio et Aimée vont travailler dans les champs. Ils emportent avec eux leur fille dans une corbeille d’osier et la posent à l’ombre des arbres. Et soudain, un essaim d’abeilles vient entourer l’enfant, certaines même se posent sur ses lèvres sans jamais la piquer !
Cet épisode surprenant atteste de manière symbolique de la bienveillante protection de Dieu pour la petite Rita.
Un tableau va d’ailleurs le commémorer. On y trouve l’inscription suivante : « La Bienheureuse Rita était dans son berceau : cinq abeilles entrèrent dans sa bouche et en sortirent en présence de ses parents. »
UNE MÈRE ET UNE ÉPOUSE
Le désir affirmé de Rita d’entrer au monastère ne séduit pas ses parents qui veulent la marier pour assurer une descendance à la famille. Paolo Mancini, un jeune homme noble et fortuné mais d’un caractère teigneux et brutal, se présente alors à eux pour demander la main de leur fille. Malgré son âge, 14 ans, ils acceptent et les fiançailles sont célébrées.
Au début de leur mariage, Rita souffre énormément du caractère de Paolo qui la bat régulièrement. Mais par sa douceur, sa patience et plus encore par sa prière, elle réussit à tempérer son comportement. Son tout premier biographe écrit : « Rita sut si bien l’adoucir qu’à la grande stupeur de tous elle le rendit admirablement doux et attaché au service de Dieu… »
Voilà pourquoi aussi, avec raison, beaucoup de gens confient à l’intercession de sainte Rita les situations matrimoniales difficiles qu’ils rencontrent ou dont ils sont témoins…
Rita et Paolo vécurent donc 18 années de bonheur et eurent deux garçons jumeaux, Gian-giacomo et Paolo Maria.
UNE DESTINÉE CRUELLE
Paolo Mancini fait très probablement partie de la Garde civique de Cascia. Son caractère maintenant plus pacifique ne le met cependant pas à l’abri de la violence qui sévit à l’époque. En effet, nous savons que les représailles y étaient cruelles et que les familles se transmettaient leur haine de génération en génération. C’est ainsi qu’un soir, alors qu’il revient de Cascia, ses ennemis lui tendent une embuscade près de la Tour de Collegiacone et lui assènent de mortels coups de couteaux.
C’est une douleur immense pour Rita, qui ne souhaite pas réclamer vengeance. Au contraire avec la force de sa foi, elle demande le pardon pour les assassins de son mari. Mais ses enfants, alors adolescents, ne l’entendent pas ainsi. Ils forment des plans pour venger leur père. Rita les exhorte au pardon et elle se met alors à prier Dieu afin qu’ils ne sombrent pas dans la violence et deviennent des meurtriers. Elle est entendue, d’une certaine manière, car ses deux enfants sont emportés par une épidémie de peste, après avoir imploré le pardon de leur mère.
Sainte Rita n’ayant jamais cessé de faire confiance au Seigneur, voit dans ce deuil si douloureux un signe qu’Il les a sauvés de la mort éternelle.
SON ENTRÉE AU MONASTÈRE
En cette année 1417, la perte de son mari et de ses fils laisse Rita dans une douleur immense. Mais c’est une femme de foi qui trouve dans l’espérance la force de continuer à vivre et à aimer. Elle sait aussi que Dieu ne l’abandonnera pas.
Comme elle est maintenant seule, elle demande à entrer au monastère des Augustines de Cascia. Mais l’abbesse refuse de la recevoir car les constitutions de l'ordre interdisent d'accueillir les veuves. De plus, comme la famille de son mari et celle de son assassin ne se sont pas encore réconciliés, celle-ci a peur des représailles et des divisions.
Loin de se décourager, Rita se fait ambassadrice de la paix. Avec humilité et courage, elle s'emploie à réconcilier les clans ennemis et à pardonner aux assassins. Et elle prie, elle prie avec une grande ferveur le Seigneur, elle lui supplie de faire changer les cœurs…
Quand les deux clans s'accordent enfin mutuellement pardon devant l'évêque de Cascia, elle est autorisée à entrer au monastère où elle restera jusqu'à sa mort en 1457. Rita mérite bien d’être appelée « la sainte de la Réconciliation » ! À l’âge de quarante ans, elle se retrouve enfin au plus près de sa vocation religieuse.
LE STIGMATE DE L’AMOUR
Dans son monastère, Rita se conforme parfaitement aux exigences que réclame son état : prière, obéissance, pauvreté et pénitence.
Le Vendredi Saint de l’an 1442, elle se rend à la paroisse pour l’office de la Passion. La parole du prêtre qui prêche sur la Passion du Christ la frappe vivement. De retour au couvent, encore toute bouleversée, elle demande à Dieu de la faire participer, dans sa chair, aux souffrances du Christ. Voici comment son biographe décrit la scène : « Alors elle se mit à demander avec la plus extrême ardeur que le Christ lui fasse au moins sentir une de ces épines dont son front avait été percé… Elle l’obtint. Elle sentit non seulement la blessure désirée, mais son front fut désormais affecté d’une plaie incurable qui devait lui rester jusqu’à la mort. Il s’agissait d’une plaie ouverte et profonde qui la faisait atrocement souffrir. La blessure résista à tous les soins ; elle ne se ferma jamais. » (Depuis cet événement, on la représente d’ailleurs avec une plaie incurable au front.)