Quand on n’a que l’Âme-our - Violette Valorcy - E-Book

Quand on n’a que l’Âme-our E-Book

Violette Valorcy

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Beschreibung

"Quand on n’a que l’Âme-our – Le lien divin énergétique des civilisations" vous offre une opportunité de réfléchir profondément au sens de la vie. Il illuminera votre compréhension sur la signification de l’existence et vous guidera vers un nouveau paradigme de bien-être.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Violette Valorcy, philologue passionnée par les arts littéraires, culinaires, le patrimoine et la créativité, utilise ses connaissances pour explorer les mystères qui l’entourent. "Quand on n’a que l’Âme-our – Le lien divin énergétique des civilisations est le fruit de cette quête.

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Violette Valorcy

Quand on n’a que l’Âme-our

Le lien divin énergétique

des civilisations

Essai

© Lys Bleu Éditions – Violette Valorcy

ISBN : 979-10-422-1798-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préface

Ce livre, littéralement « tombé du ciel » dans mes mains, n’a pas la prétention de détenir LA vérité, il n’est que l’expression d’une Foi, d’une intime conviction profonde, d’une dictée de mon Âme, passée par le prisme de 4 ans de recherches, au cours desquelles j’ai rassemblé pièce par pièce, les morceaux épars du puzzle de la gigantesque Cosmogonie humaine.

L’écriture m’en a été facilitée, par les nombreuses et belles rencontres, réelles ou virtuelles, que j’ai faites au cours de ces cinq dernières années. J’en cite ici plusieurs, mais je voudrais rendre un hommage particulier à mon ami Jean-Marc Andrieu qui m’a apporté les Lumières nécessaires à sa rédaction et l’autorisation de publier ses photos.

Cet ouvrage n’est pas un roman que vous pouvez lire de façon compulsive ou boulimique pour en connaître enfin l’épilogue. Il nécessite une assimilation progressive, récurrente, une « digestion », qui m’a convaincue de vous le présenter sous forme de chroniques à consommer quotidiennement un mois durant, un peu comme un traitement de fond qui vous serait prescrit pour vous requinquer après une intense épreuve. Car, conscients ou pas, nous sommes tous en ce moment même mis à l’épreuve.

C’est pourquoi il contient 31 chapitres que vous pourrez annoter en fonction de vos ressentis, vos doutes, vos incompréhensions, vos besoins d’éclairage… vos désaccords aussi !

Une chronique par jour est le bon dosage, qu’on peut éventuellement relire plusieurs fois dans la journée pour en tirer la substantifique moelle.

Vous trouverez à la fin de cet ouvrage un tableau synoptique et récapitulatif des thèmes métaphysiques que j’y aborde. Il manifeste la représentation cohérente de ce qui est expliqué et présenté dans le corps du livre avec mes connaissances d’aujourd’hui. Il est donc, à ce titre, perfectible et susceptible d’évolution, voire de modifications radicales. La « vérité » d’aujourd’hui n’est pas celle de demain.

Vous pourrez d’ailleurs trouver sur différents supports papier, web ou informatiques, des informations contradictoires, c’est normal : elles sont pour la plupart contradictoires entre elles.

Je vous souhaite une très agréable lecture de cet essai, c’est le mot adéquat, qui n’a d’ambition que de vous permettre d’envisager le nouveau paradigme qui nous attend à présent.

Chronique I

Êtres et avoirs

Bonjour à toutes et à tous,

Au regard de la situation planétaire actuelle, inédite pour l’humanité telle qu’on la connaît, j’ai décidé, de vous offrir une page quotidienne de quelques minutes, une chronique journalière, destinée à ouvrir les Consciences. Ouvrir la Conscience (avec la science donc) à l’incroyable phénomène cosmogonique qu’on rencontre aujourd’hui, dans ces temps troublés où toutes Les Valeurs semblent s’effondrer, où les Libertés d’agir, de dire, de penser, et notre peu de libre arbitre même sont mis à mal, à chaque seconde de l’instant présent, ici (sur Terre) et maintenant (présent élargi à notre époque formi-diablement dualiste).

Les Valeurs dont je parle sont moins matérielles (travail, biens, argent…), bien qu’en complète dévalorisation depuis déjà plus de trente ans (ce qui aurait dû nous mettre la puce à l’oreille… bien avant qu’on ne nous la promette sous la peau), que déontologiques, éthiques, morales… et surtout Spirituelles.

Vous le savez peut-être, ma passion pour les mots, la langue, le verbe, le logos, m’a dirigée de manière autodidacte, vers l’exercice d’une méthode thérapeutique innovante d’accompagnement personnel, basée sur ce que les alchimistes des temps les plus reculés, appelaient la langue des oiseaux, ce codex hermétique dont j’ai repris le principe hautement simplifié comme l’ont fait Lacan et Yung dans les années 1960, et que j’ai synthétisé par : Méthode Enrichissante de Réorientation des Capacités Individuelles, symbolisée par l’acrostiche MERCI.

Merci ! … Un des plus jolis mots de la langue. Se pose-t-on seulement la question de savoir combien de fois au cours de notre vie, a-t-on prononcé ce mot ? A-t-on éprouvé un réel sentiment de gratitude, de reconnaissance ? Pas un petit merci qu’on lâche à la sauvette au boulanger qui nous tend une baguette, à l’ami qui nous apporte un bouquet, ou à l’enfant qu’on achète ainsi pour qu’il nous obéisse. Non ! Un Grand et Franc MERCI et RE-MERCI de Reconnaissance (re-naître – avec !) de Gratitude, d’Agapè…

Pourquoi ? Mais pour Tout… Tout ce qu’on a, ou pas (bien trop en vérité), tout ce qu’on fait ou pas, tout ce qu’on demande encore et encore (alors que Tout, nous est donné au premier souffle : Tout est en nous, mais qu’en fait-on ?), tout ce qui nous est offert (on a un potentiel, un pote en ciel) ! Tout ce qu’on Est, ou pas !

Être ! Voilà un mot qui honore la personne, la met en Valeur (quoi qu’elle ait, qu’elle fasse, qu’elle demande !) Si seulement on pouvait s’en satisfaire… On n’incriminerait ni dieux ni diables, chaque fois qu’une guerre se déclenche ou que notre belle planète bleue se gratte et secoue les puces que nous sommes… Car point de guerre sans pouvoirs ni avoirs et point de puces non plus !

Eh oui, le monde est duel ! Quel meilleur exemple d’ailleurs que ce mot « monde » pour symboliser la dualité de son inverse… : démon. Éternel conflit entre le bien et le mal… Mais on doit se dire aussi que sans ténèbres point de lumière, pas de haut sans bas, pas de beauté sans laideur, sans femmes point d’hommes, et inversement… Sans pauvres point de riches !

C’est là que le bât blesse ! Richesse ! Vice ou vertu ?

Analysons la chose de plus près et on verra que la réponse n’est pas aussi évidente qu’on pourrait à première vue le penser. Qui dit richesse matérielle dit échanges commerciaux. Or (encore une richesse), qu’échange-t-on en matière (encore une richesse) commerciale ? Des biens (objets matériels) et des services (location de soi et de son temps pour les autres) ; biens : le Bien ? Et services : qui sert le vice donc ! Ah oui, tout à coup ça démange, ça gratte… Les valeurs sont inversées ! les biens ne sont plus si bien que ça, mais pas forcément si mal non plus, et le louable (puisqu’on peut le louer, rent en anglais : autrement dit, rente) service sert la plupart du temps le vice ! Il suffit de regarder de près ce qui se passe dans le démon, pardon… le monde caritatif, pour s’en convaincre !

La véritable richesse n’est donc probablement pas là où on s’attend (satan) à la trouver, et le pôvre pauvre sans doute moins pauvre qu’il n’y paraît. Le Christ a dit : Les premiers seront les derniers !

Morale de l’histoire

Tout ça pour conclure aujourd’hui que tout ne nous est pas révélé et que ce qu’on prend habituellement pour la réalité n’est probablement qu’un écran de fumée hologrammique, une bulle artificielle (un artifice du ciel), dont il nous faudra nécessairement sortir pour appréhender la Vérité vraie.

Percez bien votre bulle. Persévérez… Percez et vous verrez !

À demain pour la suite de Notre Histoire.

Notes

Chronique II

Le pouvoir de la gratitude

Bonjour les amis,

Eh oui, si vous avez souhaité poursuivre notre « feuilleton » au-delà du premier épisode, c’est qu’il vous a plu, interpellés, interrogés… Je peux donc me permettre dès lors de vous considérer comme des amis, et vous verrez que cela est susceptible d’évoluer au fil de votre lecture.

Nous avons évoqué lors de notre premier épisode, la dualité de notre monde, la véritable Gratitude, la vraie Richesse.

Revenons donc sur le Merci. Certains doivent se dire : merci ! Mais de quoi ?

Lui : je tire la langue à chaque fin de mois, elle : j’ai eu une enfance pourrie avec un père ivre du matin au soir qui nous battait ma mère et moi, lui : moi, je suis orphelin, un autre : moi, je me suis fait tout seul, personne ne m’a aidé et je n’ai de merci à dire qu’à moi-même…, lui est né dans un bidonville de Manille et elle dans la bourgeoisie rigide et guindée qui n’a pas laissé son Âme d’artiste s’accomplir comme elle aurait voulu, etc.

Ok, c’est vrai, on est tous très malheureux ! On a tous des casseroles, des rancœurs, des peines, des peurs et des haines enfermées au plus profond, au plus intime de soi-même dans la matrice dont nous sommes prisonniers. TOUS, sans exception, il suffit de regarder l’Histoire, la vraie, pas celle qui est enseignée à l’école pour mieux nous garder prisonniers de cette matrice. Il ne faisait pas bon d’être Roi, aristocrate ou Tsar sous les révolutions, templiers sous Philippe Le Bel, chef de l’État iraquien sous Georges W. Bush ou libyen sous Nicolas Sarkosy… L’Histoire mondiale regorge d’exemple de « bien nés », de nantis pour qui ça s’est très mal terminé ! Que dire alors de Gandhi, Golda Meir, Albert Einstein, JK Rowling, Nicolas Tesla, Charly Chaplin, Elisabeth Kubler-Ross, Edith Piaf, Isaac Newton, Edgar Cayce, Coluche, Chico Xavier, Annie Cordy… Et bien d’autres, pas tous aussi célèbres, issus de milieux modestes, voire franchement défavorisés ou violents et pourtant montés au firmament dans leur spécialité ! Capables de devenir acteurs et créateurs de leur vie, de leur réalité, remettant chaque jour sur le métier (comme les cathares tisserands, qui tramaient donc leur vie et chaînaient leurs idéaux) ou dans le creuset, leur ouvrage tel de merveilleux alchimistes, capables de choisir librement un chemin plutôt qu’un autre, d’assumer une pleine et entière responsabilité en toute autonomie pour enfin accéder au Graal qu’est le bonheur. On aspire tous au bonheur comme à un droit universel et absolu, et c’est normal. Mais que met-on en pratique pour y parvenir ? Quels devoirs met-on en face de ce droit ? Quels actes concrets de la vie quotidienne pose-t-on pour mériter ce droit ? Et ne croyons pas qu’à peine sortis de leur misère, malheur, ou détresse ces personnes n’ont connu que succès, amour, gloire et beauté… Non ! Elles aussi ont connu des hauts et des bas (le démon-monde est duel, ne l’oublions pas).

Alors qu’est-ce qui distingue ces personnes résilientes du commun des mortels enfermé dans sa réalité, son quotidien banal, insipide, incolore, inodore, ou pire : effrayant de violence, d’absurdité, de vacuité ?

Trois choses essentielles en vérité. Essentielles : d’essence du ciel :

1- Ces gens sont des créateurs : ils créent en permanence. L’humain est fait pour créer, pas pour détruire aveuglément : pour Créer. Créer dans la matière en y mettant son Âme ou en dehors de la matière, de manière spirituelle donc… Et nous ? Que créons-nous ? Que détruisons-nous ?

2- Ils ont la Foi, ils croient… En eux tout d’abord, mais aussi, ils prient constamment, régulièrement, discrètement. Je ne vous parle pas de ces prières de bigots faites à la sauvette devant un bénitier en pensant à autre chose, ou de demande d’absolution faite dans l’isoloir d’un confessionnal et accordée par trois Pater et quatre Ave, je vous parle de prières franches, sincères, honnêtes, assorties d’actes concrets et tournés vers les autres. Ces personnes prient pour le meilleur et pour que la force leur soit donnée d’aimer sans juger, d’apporter joie, secours, lumière et charité, de faire avancer la connaissance… Quelques exemples concrets là encore :

– Edith Piaf née quasi aveugle priait Sainte Thérèse de Lisieux tous les jours (Coluche aurait tourné en dérision en disant qu’elle n’avait plus que « lis » yeux pour pleurer : génial Coluche et son humour acide !) et elle a vaincu sa cécité. Petit moineau des rues de Panam s’est transmuté en la grande Piaf !

– Elisabeth Kubler-Ross, médecin de son état, clamait chaque fois qu’elle manquait de moyens matériels Dieu y pourvoira !… Et miracle : « Dieu » y pourvoyait.

– Albert Einstein, éminent scientifique issu d’une famille juive non pratiquante a pourtant dit, histoire de défier le hasard : Dieu ne joue pas aux dés, c’est donc qu’il y croyait… Sur son lit de mort, il a également ajouté : Tesla avait raison… Quelle abnégation, quelle humilité !

– Annie Cordy avait pour chansons fétiches « Ninie la chance » et « ça ira mieux demain… ». Et quand on l’interviewait sur son statut de star, elle répondait Ah non ! Je ne suis pas une star, moi, je suis une artiste… Ça dure beaucoup plus longtemps !

Et nous ? En quoi, en qui croyons-nous ?

3- Ils remercient… Dieu, la Terre, le Ciel, la Grande Conscience universelle (avec la science unie vers elle), leur ange gardien, leur impresario… leur voisin de palier, que sais-je ? Mais ils n’ont que gratitude à la bouche parce qu’ils ont compris qu’ils doivent ce qu’ils sont et non ce qu’ils ont ou font, leur charisme à quelque chose qui les porte : un c(h)ariste, quelque chose de plus grand qu’eux, quelque chose qui les dépasse et qui les inspire chaque jour pour donner le meilleur de ce pour quoi ils sont sur Terre.

Et nous ? Qui remercions-nous pour ce qui nous est donné d’être ici-bas ?

Ça donne à réfléchir, non ?

Morale de l’histoire

Tout ça pour conclure aujourd’hui, que nous créons notre réalité, que si le monde est moche à l’extérieur c’est probablement qu’il n’est pas très reluisant au-dedans de chaque Être, que si chacun décide par des actes concrets et créatifs très simples de la vie de tous les jours, de changer sa réalité, alors le vil métal se transmutera en or brillant ou, mieux encore, en Christos non plus brillant, mais rayonnant, transparent, pour laisser irradier la Lumière divine de chacun de nous (c’est ce qu’a accompli Jésus lorsqu’il est devenu Christ) alors le démon se métamorphosera en monde… Et quel Monde !

Bonne création à tous.

À demain pour la suite de notre histoire.

Notes

Chronique III

L’âme et l’esprit

Bonjour amis créateurs,

Aujourd’hui, je souhaiterais aborder avec vous le thème de l’Âme et de l’esprit.

De tout temps et encore aujourd’hui, on a confondu ces deux notions pourtant bien distinctes, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que les définitions, controversées, confuses, voire absconses, ne font pas l’unanimité. Alors, tentons d’y voir plus clair. Pour une meilleure compréhension, nous allons utiliser une métaphore : une simple flamme de bougie à laquelle je me référerai allégoriquement, tout au long de ces chroniques.

Tout d’abord, vous devez absolument considérer et comprendre que tout, absolument tout ce que vous percevez de façon consciente ou inconsciente, visible ou invisible, audible ou inaudible, savoureuse ou insipide, olfactive, kinesthésique ou télékinésique, médiumnique, télépathique… est le produit d’une vibration (fréquences hertziennes ou unités Bovis), d’une longueur d’onde définie, qui se manifeste à nos sens sous forme de particules corpusculaires (atomes, molécules) et/ou d’énergie (chaleur, lumière, flux, mouvements). Et que tout, de l’infiniment grand à l’infiniment petit « se meut » sous forme de vortex et/ou de tores. Du cosmos aux galaxies, des atomes aux quarks, y compris dans les « objets » inanimés, tous tourbillonnent à notre insu jusqu’au cœur de nos cellules dans les gènes de notre ADN. C’est une grande loi universelle, qu’il s’agisse de notre monde relatif manifesté de la 3D terrestre (étymologie de manifesté : fait avec la main : celle de Dieu ?)… ou de l’Absolu, du plérôme1.

L’Esprit et l’Âme n’échappent pas à ce phénomène énergétique. Ils sont l’un et l’autre des énergies à part entière.

Étymologiquement, le mot esprit vient du latin « spiritus » et du grec « pneuma » qui signifient tous deux « souffle » et dont dérivent les mots respirer ou poumons. L’esprit correspond donc bien à ce mouvement d’inspires/expires (qi des Asiatiques) qui matérialise la vie dans le monde relatif, mais aussi l’inspiration dans l’Absolu, l’idée primordiale : on est inspiré.

Cependant, une distinction est à effectuer entre « esprit » et « Esprit » avec un grand E.

L’esprit est humain, il est le siège de l’intellect, de la pensée, de la raison, du savoir, de la réflexion, des apprentissages, il est rationnel, logique, cartésien, factuel, mental (ego), dépourvu d’émotion et ses organes d’expression sont le système nerveux (câblages) et le cerveau (récepteur). Son énergie est électrique (on parle de courant de pensée). Il appartient au monde relatif manifesté.

L’Esprit, lui, est divin, il est le siège de l’Intelligence, de la Grande Conscience Universelle que certains appellent Dieu, de la Connaissance (naître avec), de la force (on parle d’ailleurs de for intérieur), de l’Amour inconditionnel (Agapè). Symbolisé par la mèche de la flamme d’une bougie, c’est aussi le foyer (celui qui sécurise, inspire confiance, et donc porte la Foi) du feu de Dieu : il est Créateur et, à ce titre, porteur de l’idée primordiale, la singularité. Il représente le masculin, l’image du père que les Asiatiques appellent aussi le Yang. Il relève de l’Absolu.

Du point de vue de l’étymologie, et c’est probablement ce qui contribue à la confusion, l’Âme ou Psyché signifie « souffle de vie » du latin « anima, animus » qui donnent les mots « animer et animaux ». Nous laisserons ici le souffle à l’esprit et ne retiendrons que la Vie pour l’Âme, afin de clarifier les choses.

L’Âme est le siège des émotions, des ressentis, des sentiments (amours conditionnelles), de l’intuition, de la petite voix intérieure, de la Conscience, de l’affect. Elle est création, imagination et, à ce titre, est dépourvue de rationalité ou de logique. Ses organes d’expression sont le cœur (émetteur) et le sang (vecteur). Son énergie est magnétique (attraction/répulsion). Symbolique de l’aimant (celui qui aime), elle représente le féminin, l’image de la mère que les Asiatiques nomment le Yin.

Notre « mission » sur Terre est de faire passer notre Âme du monde relatif manifesté (amours conditionnelles) à celui de l’Absolu (Amour inconditionnel).

C’est là tout le travail de notre Conscience qui, par phénomène d’imprégnation de l’Esprit dans l’Âme, doit finir par faire le lien entre les deux, qu’on appelle fusion au cœur de l’Être ou Samadhi (retour à l’unité divine, au grand Tout).

L’Esprit divin, Grande Conscience Universelle, est l’Énergie créatrice universelle issue de l’Absolu (essence, foyer, feu de Dieu), d’où émane l’Idée primordiale (la singularité dont parlent les scientifiques), l’Intelligence et qui, pour expérimenter la totalité de la multitude incommensurable de possibilités de vies, va se fractionner depuis la flamme de la bougie, en pléthore de rayons désidentifiés pour inventorier le cosmos tout entier sous une forme de vie ou une autre (y compris minérale, végétale ou animale). Pour permettre cela, il va coaguler ces parcelles subtiles de Conscience (rayons) dans la matière et leur donner une forme matérielle (un véritable travail d’alchimiste).

Notre Âme est l’individuation personnalisée (rayon de la bougie) de l’Esprit divin qui est « tout ce qui est ». Chaque rayon étant une parcelle de l’énergie vitale universelle de la Création localisée et focalisée en un point précis et vibrant à une fréquence donnée à un instant T, matérialisé par le flash de notre destinée, un flux singulier différent de tout autre (chemin de vie), une expérience de vie précise de « qui nous sommes ou qui nous ne sommes pas », d’où la dualité (indivi-dualité) et la relativité de notre monde manifesté. Pour expériencer le monde de la matière, deux « outils » d’élaboration nous sont prêtés : un corps physique mortel, dont l’énergie est organique et cellulaire, qui nous sert de véhicule terrestre et s’ajoute aux autres corps subtils dont notre Âme est constituée (nous y reviendrons) et un esprit pragmatique, un mental, un intellect (processeur), une mémoire (disque dur) qui nous permet d’analyser froidement une situation donnée, d’en stocker le contenu, nous évitant une mise en danger (ego sur lequel nous reviendrons également). Munis de ces deux « ustensiles », nous pouvons ainsi faire l’expérience de qui nous sommes, quels que soient les dimensions ou plans de Conscience où nous évoluons.

Morale de l’histoire

On perçoit bien ici que le corps physique n’est que le véhicule égotique de l’esprit porteur du mental qui reflète l’identité factice que nous nous construisons à partir de savoirs, d’acquis sociaux, familiaux et environnementaux (Moi : image, hologramme matriciel) sans rapport direct avec ce que nous sommes véritablement au fond (engrammage grâce au super flux – superflu – électrique, cérébral et neuronal), mais indispensable et fondamental (fond du mental) pour accomplir les expériences de la matière (incarnations).

En revanche, l’Âme porteuse de notre véritable personnalité, de nos destinées et chemins de vies successifs, exprime, via le magnétique pouvoir de l’aimant, de celui qui aime, l’émo-tion (l’hémo, c’est le sang pulsé par le cœur – on parle d’hémostase, d’hémoculture, d’hémoglobine…) les ressentis et les sentiments, l’essentiel (essence du ciel – Surmoi) de notre Être.

L’Esprit, quant à lui, est ce que notre Conscience a de plus grand à révéler à notre Âme, pour lui permettre d’accéder un jour au Nirvana, à l’Atman, à la Réalisation ou tout simplement au Bonheur, appelons-le comme on veut. Connaître et reconnaître enfin la divinité cachée en chacun de nous sous les voiles de l’illusion (Soi).

Qui que vous soyez, dévoilez-vous bien en Conscience.

À demain pour la suite de notre histoire.

Notes

Chronique IV

La conscience

Bonjour belles âmes et beaux esprits,

Je l’évoquais hier, aujourd’hui, nous allons parler Conscience.

Vaste débat que ce mot qui, étymologiquement, signifie « avec la science », aussi vaste que le cosmos, océan primordial dont elle est issue (grande Conscience universelle) et que l’antique Égypte identifiait sous le nom de Noun. Rabelais, grand initié, disait : Science sans Conscience n’est que ruine de l’Âme. Et de fait, elle fait le lien entre l’Âme et l’Esprit dans une étroite relation, sachant qu’en même temps, l’Esprit divin représente la somme de toutes les Consciences existantes dans tous les Univers, tous les Mondes pour toutes les Âmes de tous les Êtres. À ce titre, les dimensions de l’Univers dont nous parlent les astrophysiciens sont en réalité différents plans de Conscience imbriqués les uns dans les autres comme des poupées russes. Actuellement, l’humanité vit donc sur une terre en quatre dimensions seulement (monde relatif manifesté) avec un plan de Conscience correspondant et juste ce qu’il faut de sens pour percevoir lesdites dimensions. Mais comme chaque dimension a son propre taux vibratoire, sa propre onde fréquentielle, il apparaît donc manifeste que pour évoluer, pour ascensionner et s’élever en dimension, il est impératif pour la terre et pour l’humanité qui la colonise de faire monter corrélativement son champ vibratoire, sa fréquence hertzienne et que, parallèlement, de nouveaux sens, plus affûtés, plus subtils, jusque-là inactivés ou ignorés pour la plupart des terriens hormis les véritables médiums et les personnes ayant développé des dons (clairvoyance, clairaudience, télékinésie, télépathie, magnétisme…) vont émerger dans ce nouveau paradigme.