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J'ai commencé à écrire ce livre, qui n'en était pas un en 2013. Ce n'était à l'époque que mon journal intime, mais pas seulement, c'était mon ami, mon confident. Il m'a permis de poser les choses, d'évacuer et parfois de comprendre les pratiques auxquelles je faisais face, tel que la clairvoyance, la clairaudience, la lithothérapie, le pendule et la cartomancie. Plus j'avançais dans son écriture, plus l'envie d'un jour partager toutes mes expériences avec vous augmentait, jusqu'au jour où. Ce journal s'est transformé en témoignage, dans lequel vous vous retrouverez peut-être. Mon souhait est que chacun ne se sente plus seul dans les épreuves et ou découvertes "paranormales" que vous n'ayez plus peur et que vous trouviez des solutions qui je l'espère vous guideront.
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Seitenzahl: 145
Veröffentlichungsjahr: 2021
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« L’éveil de la conscience passe par tous les sens, prend naissance et prend de plus en plus de sens avec le temps qui avance »
Daniel Desbiens
« Vivre, c’est transformer en conscience une expérience aussi large que possible »
André Malraux
« L’éveil, c’est de faire le premier pas en conscience. Incarner ce changement est le reste du chemin de vie »
Régis Carlo
Préface
1. Le Commencement
2. Soirée Filles
3. L’éveil
4. Gérard & Bérénice
5. Les semis hommes
6. Les rencontres et retrouvailles
7. L’évolution
8. Apprentissage et analyse
9. Développement analytique des 7 couleurs
10. Nouvelles applications
11. Donner et recevoir
12. Quand tout se développe
13. Nettoyage objets et lieux
14. Passeur d’âmes
15. « Nouveaux jeux »
Mon Dictionnaire de Lithothérapie
Remerciements
Mes lectures Sources d’apprentissages
Livre d’or
Je suis... au moment où ce livre a commencé à voir le jour, je pense que je n’aurais pu débuter de cette manière.
Aujourd’hui, je peux le dire, je suis Médium... et vous découvrirez dans cet ouvrage mon parcours, mon évolution, mes révélations.
L’écriture de ce livre a débuté en 2013 alors que j’étais fleuriste depuis près de 20 ans et travaillais dans une boutique sur Mantes la Jolie dans les Yvelines. J’avais pourtant vécu des moments intrigants ; durant mon enfance et adolescence, mais même si cela peut paraître incompatible et bien que jeune, j’étais cartésienne, j’avais surtout enfoui au plus profond de moi ces premières expériences.
Je ne l’ai saisi que bien plus tard... Vous comprendrez lors de cette lecture. Mais cette fois, les épreuves étaient devenues bien plus intenses, mais bien heureusement, j’avais grandi ; disposée à voir et accepter, c’était maintenant... pour m’ouvrir, comprendre et surtout mes guides eux savaient que c’était...
« LE MOMENT »
Alors j’ai eu besoin d’écrire un carnet intime comme pour parler à un confident qui ne me jugerait pas et évacuer mes frayeurs. Puis quelques années plus tard, alors qu’il sommeillait au fond d’un tiroir, j’ai eu envie d’en faire un livre. Comme pour tourner une page et exhorter mon identité. Mais surtout pour partager mes expériences et mes réflexions avec des lecteurs, qui ont peut-être besoin d’être rassurés en prenant conscience qu’ils ne sont pas seuls à vivre ce type d’expérience.
J’ai toutefois changé quelques prénoms par respect pour certaines personnes qui souhaitent garder leur anonymat. J’ai fait évoluer mon écriture comme pour lever la censure, puisque certains épisodes de mon expérience étaient tellement désagréables et terrifiants, qu’en ce temps, je n’avais même pas eu le courage de les coucher sur papier, comme si l’histoire pouvait jaillir des pages et m’atteindre à nouveau.
Nous sommes en octobre 2012, cela fait quelques jours qu’avec Léa, ma responsable et surtout amie, nous ressentons dans l’atelier du magasin situé dans le sous-sol, au niveau des caves de l’immeuble, des déplacements d’air froid. Nous ressentons comme des tubes d’air qui nous frôlent, nous enveloppent, nous tournent autour. Ce n’est pas très rassurant, mais nous ne sommes pas effrayées. Nous nous posons essentiellement beaucoup de questions tout en sachant au fond de nous que ce doit être quelque chose qui vient d’ailleurs.
Mais pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pour quelle raison cela se passe autour de nous ? Pourquoi pouvons-nous ressentir cela, alors que nos collègues, pourtant à côté, ne sentent rien ?
Nous ne pouvons pas devenir folles en même temps, cela est peu plausible ! Nous restons quelques jours à subir et observer ce phénomène que nous ne comprenons pas, mais qui nous intrigue malgré tout. Toutefois nous en restons là... calmes.
Mi-octobre, je me suis mise à ressentir bien plus qu’un simple courant d’air, mais je perçois cette fois une présence et me sens regardée, épiée, ce n’est pas très agréable et j’avoue avoir un peu peur, qu’est-ce que cela peut être ? Est-ce que je me fais peur toute seule ? Est-ce mon imagination ?
Nous savons avec Léa que Julie, une copine travaillant dans une boutique voisine avec laquelle nous formons un bon trio, a une expérience sur des choses que nous classons de paranormal. Nous nous sommes donc tout naturellement tournées vers elle, pour avoir un début de réponses.
Après lui avoir exposé nos ressentis respectifs et communs, il n’y a pas de doute pour elle, nous avons de la visite. Alors en ce jour d’octobre elle passe comme l’accoutumé nous voir au magasin au moment de sa pause repas. Nous sommes en train de travailler au sous-sol, je me sens observée, ai des sentiments étranges qui n’ont pas l’air de m’appartenir, j’éprouve de la tristesse alors qu’il n’y a pas la moindre raison. Je suis pénétrée par des émotions extérieures. Par conséquent, j’en parle à Julie lorsqu’elle arrive. Elle ne le relève pas, elle a l’air de s’en moquer totalement, sans doute pour ne pas m’effrayer. Elle s’attarde toutefois plus qu’à son habitude et prétend ne pas vouloir retourner au boulot. C’est vrai sur le moment, je n’y ai pas prêté attention, quoi de plus naturel ?
Quelle n’est pas ma surprise à la réception d’un sms quelques minutes après son départ. Il dit : « il y a une femme avec vous au sous-sol, je repasse vous voir avant de retourner au travail ». En lisant ce sms à haute voix pour le partager avec Léa, un puissant frisson me parcourt le corps de bas en haut accompagné d’une grande peur : c’était l’inconnu.
Prises d’effroi, Léa et moi remontons aussi sec les escaliers pour rejoindre l’étage. Nous ne pensons qu’à une seule chose : que Julie vienne vite nous éclairer sur ce sujet tout à fait inconnu.
Son temps de pause semble durer une éternité, mais comme elle l’a promis elle revient à la boutique. À son retour, nous redescendons toutes ensemble, pour « voir », si cette dame est toujours là, enfin surtout Julie. Elle nous demande de nous remettre au travail comme si de rien était. A priori, cette femme me regarde. Suivant ses conseils, je me remets au travail ; elle se concentre pour distinguer cette femme et pouvoir me la décrire.
Son portrait ne se fait pas attendre : elle est un peu plus petite que moi avec une chevelure épaisse plutôt mi-longue de couleur approximativement châtain virant au roux avec des yeux foncés, mais néanmoins lumineux, sa peau est blanche et ses pommettes bien rosées. Elle me regarde avec tendresse. La seule personne à laquelle je pense à ce moment-là est ma grand-mère maternelle surnommée Mamelyne...
Je suis chamboulée !
Cette première expérience est faite de sentiments aussi divers que contradictoires. Je suis fascinée et apeurée par cette inconnue, j’ai envie d’en savoir plus et espère ne pas revivre ça, seule. Enfin rassurée de cet esprit, mais inquiète de la savoir près de moi, je n’ai pas l’habitude de ce type de compagnie.
Je rentre chez moi après une journée riche en émotions et harassante. Ne pouvant plus attendre je me mets à la recherche de photos de notre visiteuse, afin de les montrer à Julie. Bien entendu, étant de nature très méfiante et généralement rationnelle, je lui envoie des photos, non pas où elle y figure seule, mais des clichés de famille pour qu’elle puisse, elle-même me dire si elle y voit l’esprit qu’elle a observé. Le soir même via Messenger, elle me désigne la femme qu’elle voit auprès de moi. La peur s’évanouit, laissant place à un sentiment familier réconfortant. Sachant qui est là, je ne me fais plus de souci... enfin presque.
Mon aïeule me rend visite très régulièrement, voire chaque jour, je m’y accoutume doucement.
Trois jours se sont écoulés lorsque Julie souhaite communiquer avec elle. En effet, en plus de ce premier don, elle peut aussi les entendre. Me voilà donc en train d’écouter ce que ma grand-mère a à me dire grâce à Julie. Je suis tout ouïe et impressionnée, mais aussi bouleversée car j’aime beaucoup ma grand-mère. Les jours passent et Mamelyne sait comment nous signaler sa présence.
Un peu plus d’une semaine avant le mois de novembre, toujours pendant la visite quotidienne de Julie, elle me parle de l’écriture automatique. D’après elle, j’ai la possibilité de parler directement avec elle par ce biais. Je fais donc des recherches sur le sujet. C’est assez effrayant, jouer avec ça me fait très peur ! Il faut tout de même que son esprit prenne possession de mon bras et de ma main ; ce n’est pas rien.
Je mets presque 10 jours à me décider. Un soir où je me trouve seule chez moi, je m’installe dans ma chambre avec papier et stylo. Nous sommes le 1er novembre, ma fascination sur le sujet est plus forte que ma rationalité. Je pense que ce n’est pas un hasard si je commence cette expérience ce jour-là. Comme vous le savez peut-être, c’est la période où beaucoup de défunts redescendent sur terre nous rendre visite, les énergies y sont très particulières et puissantes.
Dans une ambiance tamisée, éclairée à la bougie, je pose mon stylo en haut à gauche de ma feuille, j’essaie de ne penser à rien, enfin à rien d’autre que Mamelyne. Au bout d’environ une demi-heure, j’ai l’impression de partir, j’ai dans les yeux comme du coton, je me sens lourde et là... soudainement !
Le stylo se met à faire un rond, puis le mouvement est de plus en plus rapide ! Plus c’est rapide... plus mon cœur bat rapidement et fort. Je crois, qu’il va bondir de ma poitrine ! Je ne sens plus mon bras ni ma main. Lorsque je commence à être effrayée, dans ma tête, je crie : « J’ai peur ! » Le stylo s’arrête net !
Elle ne souhaite sûrement pas m’apeurer. Même si son envie doit être grande de communiquer avec moi, elle respecte ma peur avec bienveillance. Nous avons le temps pour prendre contact.
Je mets du temps avant de me remettre de mes émotions, je tremble de tout mon corps. Je rallume la lumière, éteins les bougies et bois un grand verre d’eau. Je me dis que je ne recommencerai pas de sitôt.
Et me revoilà repartie dans un tourbillon de questions ! Comment ai-je réussi ? Même si réussir est un bien grand mot à ce moment, puisque aucune phrase n’a été écrite. Pourquoi Julie m’a ouvert cette voie ?
Interrogations que je ne tarde pas à lui exprimer puisque dès le lendemain, je l’assaille de questions. Elle m’avoue donc qu’elle l’a ressenti sans pouvoir me l’expliquer, cependant, elle sait que je peux pratiquer l’écriture automatique.
Je lui fais part de mon expérimentation quelque peu désagréable, car j’avais été effrayée, je n’ai pas honte de le dire…Ce premier essai restera gravée à jamais dans ma mémoire ! Pour me réconcilier avec cette mauvaise expérience elle me conseille de ne pas le refaire seule. Nous nous organisons donc une soirée filles à mon domicile environ 15 jours après.
Pendant ces quelques jours, j’ai une douleur dans l’avant-bras, une espèce de barre sur le dessus, pareille à celle que l’on a lorsque l’on écrit trop longtemps, ça me tiraille. J’ai l’impression que quelque chose réclame que je prenne le stylo, Mamelyne, bien que respectueuse de mes sentiments, est sûrement très impatiente. J’ai cependant promis d’attendre notre soirée filles pour recommencer.
Cette soirée filles est enfin arrivée. Je dis « enfin », car la douleur que je ressens au bras devient insupportable. À plusieurs reprises j’ai failli succomber à cet appel, mais la peur l’a emporté sur la douleur.
Nous nous retrouvons à mon domicile de Bonnières sur Seine, dans une maison de centre-ville dans laquelle je vis depuis environ 1 an. Après un bon petit repas que nous avons confectionné toutes les trois, il est temps de prendre l’air et d’en profiter pour sortir mon chien ; nous n’avons pas été très loin, car en face de chez moi, se trouve un grand espace qui sert en journée de parking mais qui, la nuit venue, est totalement vide, surplombé d’une imposante maison abandonnée depuis quelques années. Lors de cette promenade, Léa et Julie sentent une envie irrépressible de prendre une photo, mais pour quelle raison ? Je ne peux pas vous dire, mais elles en ont comme reçu l’ordre. Cette photo leur tire un cri d’horreur ! Puis, elles s’enfuient... À travers l’écran du téléphone, un visage de femme tout noir leur a foncé dessus ! La soirée commence bien !
De retour dans mon salon, nous nous installons pour reprendre une séance d’écriture automatique. Julie me tient la main gauche, car elle a le don de pouvoir aspirer la douleur des autres et donc de me soulager de ce mal tenace et désagréable et peut-être aussi pour m’apaiser. Je ne suis pas très fière.
Je me mets donc à penser fortement à ma grand-mère et lui demande de venir me parler. L’attente fut de courte durée, ma main se met à glisser sur le papier comme un patineur sur la glace. Je m’égare dans le blanc du papier, ma vue se floute, ma respiration et mes battements de cœur s’accélèrent, je ne suis plus vraiment là...
J’écris : « Je t’aime ma chérie, Mamelyne » puis une suite de oui et de non. Ce sont les réponses aux questions que je lui pose en pensée, je ne peux plus dire qu’elles sont celles-ci. Je continue : « Oui, je ne sais pas non plus... oui je ne peux pas le dire... si... non » Tout n’est pas lisible sur cette première page. Je me souviens lui avoir demandé de me dessiner quelque chose, et c’est un papillon. C’est drôle, cet insecte pour moi est très contradictoire dans les sentiments qu’il me donne : je le trouve magnifique et en même temps j’en ai une trouille bleue, une phobie que je n’explique pas. Pourquoi a-t-elle choisi cet animal en particulier ? Son papillon est très stylisé, je peux dire moche, d’ailleurs, elle me l’avoue, « je ne sais pas dessiner les papillons ».
Je reste sans voix prise de court par cette séance qui a été prometteuse, je ne suis d’ailleurs pas la seule à l’être. Mamelyne me fait faire des volutes en tous sens comme elle a pu le faire avant de commencer à écrire de véritables phrases, comme une façon de me mettre en attente. Pour clôturer cette conversation, elle finit par me dessiner un cœur avec des ailes. Lorsque j’ai raconté cette expérience à ma maman, celle-ci m’explique que c’est de cette manière qu’elle finissait les courriers qu’elle lui envoyait, je n’en savais rien et cela m’a confirmé son identité une nouvelle fois.
Tout en écrivant, je la sens juste derrière moi. Je me suis d’ailleurs retournée brièvement comme si je m’attendais à la voir en chair et en os. Cela n’a pas échappé à Julie qui me confirme qu’elle est juste là, elle s’approche et me caresse les épaules puis m’enlace, j’ai froid ! Mais je suis remplie d’émotions, car ce geste tellement affectif est ampli d’amour, c’est troublant, je suis touchée en plein cœur. C’est à partir de ce moment-là que je peux la reconnaître chaque fois qu’elle me rend visite.
Julie, de son côté, a reçu de l’électricité en me tenant la main. Mais l’expérience ne s’arrête pas là. Julie, comme pour me prouver que je ne suis pas insensée et que j’ai bien la capacité de communiquer avec les défunts, me demande de penser et d’appeler une autre personne. Je ne vois pas qui invoquer ; c’est là que Léa me demande avec beaucoup d’émotion de communiquer avec Virginie. Cette jeune fille était sa belle-sœur yassassinée, ainsi que sa mère, par son propre père. Son frère ne s’en est jamais remis. Je n’en sais rien au moment de prendre le stylo et de commencer à écrire avec elle.
Je prends la main de Léa instinctivement dans la mienne et lui demande de m’aider en pensant fort à elle. Ne la connaissant pas j’en éprouve le besoin pour me connecter à Virginie. Je me concentre et pour la seconde fois me déconnecte, mais j’entends au loin Léa dire à Julie : « c’est fou, je sens également cette électricité qui sort de sa main », elle a le même ressenti que Julie précédemment : j’évacue inconsciemment une sorte d’énergie par ma main, ce qui d’ailleurs n’est pas très agréable pour elle. Je me demande si c’est juste de l’énergie que je produis lors de l’écriture ou si celle-ci sert à quelque chose ? J’ai une réponse assez rapide, mais j’y reviendrai plus tard.
Virginie finit par venir et dire : « Léa, je suis encore là, oui c’est moi, je suis triste de voir ton frère comme ça, je l’aime, tu dois lui dire qu’il faut qu’il vive »
Ah oui ! Je n’ai pas précisé que lorsque j’écris les mots sont tous attachés comme s’ils n’en forment plus qu’un ; j’avoue que ce n’est pas facile à relire.
Léa et moi sommes en pleurs, j’ai ressenti toute la peine de Virginie comme si elle était entrée en moi. Cette expérience est belle mais assez douloureuse ; les sentiments de cette jeune fille sont d’une pureté cristalline, je ressens ses émotions de façon exacerbée.