« Sources » sous les habitations - Dr Pierre Récan - E-Book

« Sources » sous les habitations E-Book

Dr Pierre Récan

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Beschreibung

« Sources » sous les habitations – Danger pour notre santé ! est le récit d’une aventure survenue dans un monde dont l’auteur ignorait l’existence, hors des clous de la médecine enseignée dans nos universités. Face à des pathologies inexpliquées qui surprennent le corps médical, le Dr Récan propose dans cet ouvrage une solution pas chère, accessible à tous, dont la connaissance peut être utile à chacun, autant sur un plan égoïste qu’altruiste.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Après des études en médecine générale puis en médecine traditionnelle chinoise – acupuncture – et ostéopathie, Dr Pierre Récan s’est spécialisé dans la médecine du travail. Cet ouvrage lui a demandé vingt ans de gestation qui lui ont permis d’accumuler les faits suffisants sur les « Sources » afin d’établir une conviction totale de ce regard médical « extraordinaire ».

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Dr Pierre Récan

« Sources » sous les habitations

Danger pour notre santé !

© Lys Bleu Éditions – Dr Pierre Récan

ISBN : 979-10-377-8181-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Je vais vous raconter une histoire qui a changé ma vie et qui pourrait, également, changer la vôtre et celle de vos proches.

Retenez simplement que des « sources » sous votre habitation (même en immeuble) peuvent vous rendre malades.

Insomnie, fatigue, perte d’appétit, amaigrissement, douleurs musculaires, contractions musculaires involontaires, tremblements, dépression et cancers peuvent être engendrés par ces « sources ».

Et la liste n’est sans doute pas exhaustive.

Mais le point positif, c’est que tout cela est très facile à éviter : il suffit d’y penser, tout simplement, et de vérifier qu’il n’y ait pas de « sources » sous votre habitation.

Pour cela, vous pouvez faire appel à un sourcier (connu pour la réalisation de forage de puits) ou vous pouvez essayer, vous-même, de détecter ces « sources » en vous munissant de baguettes de sourcier, baguettes que l’on trouve facilement dans le commerce.

C’est facile, c’est pas cher et ça peut, vraiment, rapporter très gros.

Cette histoire est celle de mon expérience personnelle puis professionnelle que je ne peux garder secrète, car pouvant être utile à chacun d’entre nous.

Mais je ne pouvais la révéler plus tôt, car j’aurais risqué d’être radié de l’Ordre des Médecins puisqu’affirmant des choses non reconnues par la Science.

Chapitre 1

Comment tout a commencé ?

En l’an 1999, notre petite famille (ma conjointe et nos trois enfants) quitte une ancienne maison, habitée depuis dix ans, pour investir, avec plaisir, une construction récente que nous venions d’acquérir.

Dès la première nuit passée dans la maison, mon sommeil s’est avéré moins bon qu’auparavant. Je ne m’inquiétai pas pensant que c’était logique dans ces circonstances de changements d’habitudes et de cadre de vie.

Seulement cette perturbation du sommeil ne s’amenda pas au fil des jours, bien au contraire.

Parallèlement, mon appétit (réputé excellent jusqu’à lors) diminuait grandement jusqu’à disparaître totalement et je devais me forcer pour manger afin de pouvoir « tenir » la journée de travail sans faire de malaise hypoglycémique.

Ah, j’oublie de préciser : je suis médecin de profession, petite précision qui s’avère majeure pour la compréhension de cet ouvrage.

Mon alimentation étant moindre, je notais un amaigrissement certain et progressif : ayant perdu dix kilos en trois mois, je ne pesais plus que 64 kg alors que je mesurais 1m79.

Le sommeil étant très nettement dégradé, pour ne pas dire inexistant (sensation de nuits blanches systématiques), je pris un somnifère qui s’avéra très peu efficace, car m’autorisant, seulement, un sommeil jusqu’à 1 heure du matin.

Les nuits, allongé dans notre lit, je ressentais des douleurs musculaires diffuses telles des courbatures ; sauf que les courbatures sont douloureuses lors des contractions des muscles (lors des mouvements) alors que, dans mon cas, ces douleurs musculaires étaient présentes au repos, immobile, et disparaissaient lors des mouvements. L’inverse des courbatures. Symptôme totalement inconnu pour moi.

Il me fallait donc, pour ne pas ressentir ces douleurs, être en mouvement en permanence ce qui n’est guère compatible avec les différentes phases du sommeil.

Par conséquent, une fatigue s’installa, rapidement, et augmenta au fil du temps.

Au bout de deux mois, je fus pris, lorsque j’étais, le soir dans le canapé, en plus de la nécessité de bouger mes jambes en permanence (le syndrome des jambes sans repos ou encore appelé « impatiences »), de tremblements incontrôlables des bras et des jambes. Ces tremblements étaient visibles : ma conjointe pouvait les observer à l’œil nu.

Mon moral commença à décliner au vu de ce nouveau symptôme qui venait s’ajouter aux autres, car il me fit craindre une composante neurologique à cette maladie qui me terrassait et pour laquelle je n’envisageais, à ce moment-là, aucun diagnostic. En effet, une telle altération de mon état général (chute de l’appétit, amaigrissement, fatigue importante) avec retentissement sur mon moral ne pouvait s’expliquer par le fait du changement de domicile, car il s’agissait d’un changement désiré dans une nouvelle maison qui nous plaisait, située dans un square de trois maisons, au calme, sans environnement bruyant qui aurait pu interférer sur mon sommeil.

La dépression qui s’était installée progressivement ne pouvait être la cause de ces symptômes, mais en était la conséquence, car rien, dans ma vie privée ou dans ma vie professionnelle d’alors, n’expliquait une telle baisse de l’humeur. Et puis, une dépression n’aurait pu expliquer les problèmes musculaires à type de douleurs et de tremblements.

J’entrepris, alors, au bout de quelques semaines, des examens biologiques (prises de sang) à la recherche d’un éventuel virus, voire cancer pouvant expliquer ces différents symptômes.

Je consultai un neurologue qui jugea bon de réaliser des biopsies musculaires.

Ces différents examens se sont révélés négatifs : ils ont juste révélé une augmentation d’une enzyme sanguine (la Créatine PhosphoKinase pour être précis) qui est élevée lorsque, notamment, les muscles sont en souffrance (par exemple, en cas d’effort musculaire important lors d’une activité sportive intense ou, médicalement, lors de l’infarctus du myocarde).

Cette élévation enzymatique était logique au vu des tremblements (le soir, dans le canapé) et des contractions musculaires permanentes que nécessitaient mes douleurs pour être soulagées : la journée, je devais être continuellement en mouvement (mais cela n’impactait pas ma pratique professionnelle, car j’étais peu assis derrière mon bureau) et la nuit, il me fallait bouger sans cesse pour éviter d’avoir mal. Bref, mes muscles étaient en contraction permanente, jour et nuit. Rien d’étonnant donc à l’élévation du taux des CPK sanguines.

Je ne me tracassais donc pas à propos de cet enzyme et, par contre, j’étais ravi de ne pas trouver d’autre explication notamment maligne, hypothèse que j’évoquais devant cette altération importante de l’état général sans cause dépressive, à mon sens.

Me voilà donc rassuré en quelque sorte.

Je dis en quelque sorte, car ne pas savoir, ne pas trouver d’explication, être dans l’incertitude, dans le flou le plus total, est quelque chose de très angoissant. Ne sachant pas ce qui me « dérangeait » depuis ce début d’année 1999, je ne pouvais envisager de traitement, donc ne pouvais entrevoir la moindre amélioration.

Rassuré puisque ce n’était pas un cancer, mais découragé, car souffrant d’une pathologie inconnue et sans traitement.

Et pour un médecin, se sentir impuissant devant de telles plaintes de son patient, c’est reconnaître ses limites bien que je n’avais aucun doute à ce sujet ne prétendant nullement être omniscient et connaître toutes les pathologies répertoriées en médecine humaine.

Mais là, je n’y comprenais rien, j’étais perdu, désarçonné et cette incapacité à résoudre mon problème n’arrangeait pas mon moral qui chutait plus encore.

Devant un tel désarroi, je pris mon courage à deux mains et allai consulter, muni de mes examens biologiques, un confrère généraliste en qui j’avais toute confiance.

Et comme vous le savez, quand « on ne trouve rien » en médecine, « c’est psychologique ! »

Ce n’est pas moi qui renierai ce type de conclusion parfois hâtive, car je pratique la médecine traditionnelle chinoise, médecine totale qui reconnaît la puissance de l’Intellect pouvant générer bon nombre de pathologies dites psychosomatiques.

Sauf que, là, le confrère me diagnostiqua, immédiatement, une dépression et me préconisa, illico, des antidépresseurs.

La boucle était bouclée.

Un diagnostic était posé.

Mais je ne me satisfaisais pas de ce diagnostic bien que mon moral déclinait sérieusement (à tel point que je commençais à penser au suicide), car ne voyant pas de cause (donc de solution) à mon mal-être.

Il y avait bien une dépression, certes, mais elle était une conséquence de mes symptômes et non la cause de ceux-ci.

Respectant le diagnostic du confrère, tout en lui expliquant mon désaccord, je pris le traitement antidépresseur prescrit.

Un mois après, en sachant qu’il faut laisser trois semaines aux antidépresseurs pour commencer à sentir une amélioration, mon état de santé restait identique désespérément.

Mais le Ciel décida de m’envoyer un signe salvateur. Attention, rien de religieux dans mes propos, juste le hasard qui fit que je pus orienter mon diagnostic vers d’autres horizons moins classiques et non enseignés dans les universités de médecine françaises.

Vous allez comprendre.

En effet, un évènement me permit, enfin, d’évoquer la cause de mon malheur, et donc, par la suite, d’envisager le « traitement » approprié.

En cette année 1999, notre dernier enfant était âgé de trois ans, presque quatre.

J’avais envisagé (les réservations étaient faites depuis l’automne précédent) de passer une semaine au ski (avec nos deux filles aînées [11 et 12 ans], la maman restant à la maison avec le petit dernier).

Devant mon état de santé déplorable, la semaine au ski étant prévue en hôtel club et le déplacement réalisé en TGV, je me disais que les enfants pourraient en profiter et skier toute la semaine, sans moi puisque je ne m’en sentais pas capable (alors que le ski m’est une véritable drogue le pratiquant depuis ma petite enfance).

La décision fut prise, malgré tout, de partir « à la neige » tous les trois, les enfants s’en faisant une joie.

J’appréhendais le voyage en train, immobile sur un siège, pendant au moins six heures.