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Dans ce premier recueil "Tiana", l'auteur décrit les états d'âme d'un homme amoureux qui dresse le portrait de la femme qu'il aime, au fil de leurs balades, à travers des paysages remarquables du midi méditerranéen. Les deux amants font corps avec la nature environnante. Les poèmes sont ordonnés en forme de récit chronologique où plane la question du devenir de cet amour.
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Seitenzahl: 20
Veröffentlichungsjahr: 2023
La poésie ?
À chacun la sienne.
Ma poésie ?
Âme tantôt gaie tantôt douloureuse,
Révélée à l’encre,
Sympathique.
L’attente
Tuer le temps
Ce Canal qui nous unit
Ambiance marine
Au bord du mois de Mai
Au pied de la Citadelle
La baie de Rosas
St Guilhem le Désert
Petit présent
Enjouée
Facettes
Les amants de la forêt de Saissac
Tes secrets
Sur la plage Richelieu
İmpression soleil couchant
Chant du soir dans la forêt Noire
L’anneau
Ta Toutoune
Ma Tiana
Fillette
Poème un pneu déjanté
Dans sa robe de nuit satin
Dans notre maison
Notre Titoune
Quand tu n’es pas là
J’espère
Mélancolie de l’absence
Reviens
Cauchemar
Elle a tout
Ma douceur
Le bouquet de mon cœur
Saint-Pierre-La-Mer
Une perle à mon cou liée
Campagne audoise
Au lac de Saint-Ferréol
La Clape
Volupté
La conque des « deux frères »
Désir
Après-midi d’été, au fil du mois d’avril.
Soleil de plomb.
Je croule sous le poids des copies.
Mais une brise légère vient m’interrompre, caresser mes tourments.
Elle me souffle l’odeur du Thym et de la Menthe.
Par la fenêtre grande ouverte, le piaillement des Moineaux le dispute
À un Coucou solitaire.
Aussi solitaire que ce Coquelicot venu chercher l’ombre de mon
Olivier, au parterre de Marguerites.
J’entends encore, comme un enregistrement en boucle,
La voix chantante de Tiana au bout du fil.
Ses rires ont gravé dans ma tête leurs éclats.
À présent ils se mêlent aux chants et parfums du dehors.
Pourtant mon téléphone est silencieux.
C’est par lui qu’elle viendra à ma rencontre.
Comme sur la prunelle de ses yeux,
C’est sur lui que je compte.
İl pleut, c’est pas ma faute à moi.
Moi, si l’on s’aimait, je t’offrirais
Des perles de pluie venues de pays
Où il ne pleut pas.
Hier je décidai d’une balade à Céret.
Capitale de la cerise, Musée du bouchon,
Nichée entre Albères et Vallespir,
Manière de mon antre sortir.
M’évader vers le passé de mes ancêtres exilés,
Celui des Républicains Espagnols
Qui dorment ici, à trois pas hors de leur terre.
Que le ciel pour eux se fit lourd !
Les Pyrénées sont magnifiques au printemps,