Une bombe dans nos assiettes - Maryline Decalf - E-Book

Une bombe dans nos assiettes E-Book

Maryline Decalf

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Beschreibung

Tic-tac, tic-tac… Boum ! Le compte à rebours a commencé. Cet ouvrage est un avertissement au danger imminent dû à notre surconsommation. En même temps, il présente des solutions à la portée de toutes les classes sociales. Ainsi, il se positionne comme un guide et nous explique pourquoi et comment associer la nourriture, la confiance en soi et le respect de notre planète. Par ailleurs, c’est une invitation à faire usage des valeurs salvatrices de la nature qui propose une autre manière de vivre, d’apprendre à être heureux en trouvant les réponses qui sont en nous et que nous transmettons aux enfants, l’avenir de notre monde.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Éducatrice spécialisée, sophrologue, philosophe et autodidacte, Maryline Decalf est passionnée par un équilibre entre la Terre et l’espace. Ses textes sont influencés par ses lectures et son quotidien.

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Maryline Decalf

Une bombe dans nos assiettes

Guide pour vivre et survivre

Essai

© Lys Bleu Éditions – Maryline Decalf

ISBN : 979-10-377-7366-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Ce livre existe pour que vous commenciez à comprendre que notre meilleur médicament est ce que nous ingérons et ce qu’il se passe dans notre tête.

Que ton aliment

Soit ton médicament.

Hypocrate

L’industrie de la malbouffe.

L’industrialisation est une insulte à la nature.

Un message à vous transmettre…

Il vaut mieux prévenir que guérir.

Sauvons nos enfants. Sauvons notre planète bleue.

Il faut un début pour commencer à comprendre comment faire pour vivre mieux. Ce livre vous aidera à vous sentir mieux, à voir que la vie vaut la peine d’être vécue…

La pensée positive attire lepositif.

L’univers, la loi d’attraction est le miroir de votre âme…

Étape 1

Depuis mon plus jeune âge, en somme mes quatorze ans, j’ai toujours été intéressée et intriguée par ce qui m’entoure.

La nature, les animaux, les planètes, les étoiles et l’être humain.

Comprendre le pourquoi, analyser, trouver des solutions pour une vie meilleure et un plus grand respect de notre Terre.

Chacun a son destin et suit son chemin.

Nous ne savons pas pourquoi nous sommes là et ce que l’on va faire de notre vie sur terre.

Mais, dites-vous que lorsqu’un évènement arrive, heureux ou malheureux, il est lié à notre évolution. La Terre tourne, tout s’enchaîne, s’imbrique.

Ce qui n’est pas toujours facile pour tout le monde au départ : on vit sa vie, comme on dit, ce sont les expériences qui font l’être.

Certaines personnes naissent avec un don et d’autres le développent plus tard. Ce serait assez fou si chaque enfant à la naissance était un prodige, me direz-vous. Mais nous sommes tous uniques. Notre propre histoire est reliée à celle des autres et chacun de nous crée quelque chose. Oui, nous sommes tous des enfants prodiges !

Nous avons tous notre moment dans la vie. La patience est une vertu et la volonté est une des armes dont nous avons besoin pour avancer, pour grandir. Sachez aussi qu’il est normal d’avoir des périodes où on en a moins. Lorsque vous aurez acquis ces qualités, ou peut-être les avez-vous déjà, elles vous aideront à avoir confiance en vous, en la vie. Vous saurez alors que votre moment est arrivé : quand vous croirez en vous. Lorsque vous vous écouterez et verrez les messages qui vous sont transmis par la Vie. Celle-ci peut, à un moment donné, vous faire comprendre que vous êtes sur le bon ou le mauvais chemin. Il arrive aussi que l’on ne s’en rende pas compte tout de suite.

Je vais essayer, pour l’instant, de vous faire gagner la vie, votre vie.

Je vais vous expliquer pourquoi tout est lié pour être bien dans sa tête et dans son corps : la nourriture, le bien-être, la confiance en soi ainsi que le respect de notre planète et de tous ses habitants…

Tout est lié, tout a une raison d’être, tout est interdépendant, tout ne fait qu’un.

Einstein a dit : « nous passons quinze ans à l’école et pas une fois on ne nous apprend la confiance en soi, la passion et l’amour qui sont les fondements de la vie. »

Au départ…

Essayons tout d’abord d’apprendre la confiance en soi, à croire en soi. C’est ce qui vous aidera à prendre le meilleur des chemins. Se remettre en question pour avancer ne sera pas toujours facile. La route peut être longue et parsemée d’embûches. La patience peut vous aider et la pensée positive amène le positif. Chaque pas fait de volonté est un pas de plus vers votre but, votre recherche du bonheur. Il y a de multiples façons d’apprendre à avoir confiance.

Être fidèle à soi-même, reconnaître ses qualités et défauts, s’accepter et se dire que la perfection de l’être n’existe pas mais que l’on peut essayer de progresser.

Tout le monde fait des erreurs, l’important c’est d’en prendre conscience pour avancer.

Grâce aux expériences de la vie, on se construit.

On ne bâtit pas une maison en un jour ni en une nuit. Pas une en kit, pas une en paille, une qui risquerait de s’envoler d’un coup de vent, mais une qui grandit chaque jour avec la sueur de son front et la force de son cœur. Celle qui se construit chaque jour de votre vie.

Mais, me direz-vous, pourquoi m’expliquer cela ? Vous allez comprendre plus loin… tout se rejoint dans votre assiette.

CHACUN A SON CHEMIN, SA ROUTE À SUIVRE ET SA MAISON À CONSTRUIRE.

Quand j’avais des soucis, alors que j’étais adolescente, au niveau de la famille, de l’école, de mes amoureux, je faisais déjà appel à la nature. Je prêtais attention à mes sens, à mon corps, aux sentiments de tous ceux qui m’entouraient. Et lorsque les contrariétés envahissaient mes pensées, j’essayais d’observer la nature et je prenais conscience de mon corps et de mon ressenti aussi.

Je me disais que j’avais de la chance d’être en bonne santé et cela m’aidait. Je faisais déjà intervenir la pensée positive sans m’en rendre compte. Je ne savais pas pourquoi j’étais déjà philosophe et axée sur la spiritualité dès mon plus jeune âge et je ne me posais pas la question à ce moment-là. J’étais moi, tout simplement, une ado de quatorze ans.

Avant tout changement, il y a un commencement, un début de quelque chose d’unique. Mais cela, on ne le sait pas encore. On suit son intuition en l’ignorant, avec insouciance, sa petite voix, quand on veut bien l’écouter. Et, lorsque nous sommes ados, nous suivons nos hormones. Comme à cet âge-là on se sent fort, on est prêt à gravir des montagnes, à changer le monde. Cela bourgeonne de tous les côtés, c’est d’ailleurs pour cela que l’on dit qu’en chaque adulte sommeille un enfant. Oui, OK, mais il faut voir comment on présente l’histoire, hein, vous voyez ce que je veux dire.

Quand nous sommes enfants et adolescents, nous ne sommes pas encore dans le grand royaume des responsabilités. C’est à ces âges-là que notre potentiel créatif peut aussi se développer, d’où l’importance de l’éducation. Elle doit laisser l’imagination et la créativité s’exprimer. N’en faisons pas de futurs chefs d’entreprise qui bâtiront des empires dans l’ombre, mais qui construiront l’avenir de notre planète. Essayons de leur apprendre à s’aimer, se respecter, ainsi que ce qui nous entoure, les habitants à deux pattes, à quatre pattes ou à mille pattes avec des ailes ou sans, en mer, sur terre ou dans les airs.

Apprendre à vous écouter, cette petite voix, votre intuition, pas celle qui vous juge. Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas fou, mais apprenez à avoir confiance en vous. C’est cette confiance en ce que vous êtes qui vous guidera sur votre chemin.

Et écoutez votre cœur.

L’INTELLIGENCE NE SE RÉSUME PAS AU VOLUME ET À LA CAPACITÉ DU CERVEAU, MAIS AU VOLUME ET À LA CAPACITÉ DE SON CŒUR.

Vous rencontrerez des personnes, un ange… qui vous proposeront un chemin. Cela pourra être un ami, un être cher, un membre de votre famille envoyé pour vous faire passer un message, un animal… Eh oui, ils existent et vous êtes libre de faire vos propres choix. Mieux vous vous sentirez dans votre tête, meilleur sera le chemin que vous prendrez. Croyez-moi, j’ai rencontré beaucoup d’anges qui m’ont transmis un message par le biais d’une connaissance, d’un ami. Nous avons tellement les pieds sur terre que nous ne pouvons imaginer ce qui appartient à une autre dimension. Pourquoi et comment puis-je vous écrire ceci ? Je ne suis qu’un être comme vous et nous avons tous un message à communiquer. C’est vrai, notre destin est écrit, mais plusieurs chemins s’offrent à vous. Tout dépendra du moment, de ce que vous serez à cet instant, quand ce chemin se présentera. Tout peut changer.

Ce n’est pas parce que vous rencontrez des périodes difficiles qu’il faut être fataliste. Certes, c’est plus facile à dire qu’à mettre en pratique ! Soyons positifs ! Faites du yoga, ayons des liens sociaux et partageons nos savoirs, faites de la méditation, écoutez de la musique, faites du sport, faites l’amour ! Profitez de votre famille, allez vous promener dans votre jardin et respirez. On ne prend plus de temps pour soi. Faites des balades dans les bois, reconnectons-nous avec la nature.

Il est si important de se poser. Nous ne prenons plus le temps de regarder la beauté de la nature, nous y faisons moins attention. Détachons-nous de l’aspect matériel. Nous attendons les congés pour pouvoir le faire et pourtant il est si facile de prendre dix minutes pour soi. Nous sommes toujours sous pression, lorsque nous rentrons de notre travail. Quand vous prendrez votre pause, isolez-vous au lieu de vite rentrer, vite vous occuper des enfants, vite faire à manger, vite tout ranger. Stop ! Arrêtons le temps, prenons une profonde inspiration et expiration. Libérez toutes les tensions de la journée, faites le vide dans votre tête. Vous pouvez, pour vous aider, mettre un peu de musique. La musique est une thérapie.

Des scientifiques ont découvert que la musique stimule une hormone du bonheur, d’apaisement, plus efficace que des médicaments ! Mettez une bougie, créez un petit rituel qui va vous dire que vous êtes chez vous, posez-vous, détendez-vous… Le stress est source de maladie. Ne rien faire de temps en temps, c’est faire quelque chose pour soi !

LA LIBERTÉ INTÉRIEURE EST LA CLÉ DU BONHEUR.

Pour apprendre à se nourrir sainement, apprenons à respecter notre corps et notre planète.

Cuisiner : un antidépresseur sans effets secondaires.

Faire la cuisine m’a beaucoup aidé. À vrai dire, c’est mon refuge. Il est vrai que j’ai baigné dedans depuis que je suis toute petite. Ma maman était cuisinière de métier, elle était la meilleure saucière de Charleroi ! Je pense que c’est elle qui m’a donné le goût de la bonne cuisine. Ma fille a pris de sa grand-mère. Elle aussi a compris, malgré elle, que cuisiner est un moment de détente et non une contrainte. Lorsque l’on aime cuisiner, on aime faire plaisir, voir les gens heureux.

AVOIR UNE ALIMENTATION SAINE, C’EST S’AIMER, AIMER NOTRE TERRE ET AUSSI TOUS LES HABITANTS DE NOTRE PLANÈTE.

VOILÀ COMMENT CONJUGUER LE VERBE AIMER : s’aimer soit en mangeant sainement, aimer les autres en étant altruiste et faire attention à notre planète.

Apprendre à s’aimer, c’est apprendre à se nourrir sainement.

Lorsque je rentre de mon travail, je me mets à mon aise. Je prépare mes ingrédients, je me concentre sur ce que je fais, je suis en pleine conscience. Je ne pense à rien d’autre qu’aux bonnes odeurs de cuisine, aux épices qui me font voyager, au plaisir que je vais partager lorsque je vais voir les papilles gustatives se réjouir à manger un bon plat fait maison, fait avec amour. Il m’arrive aussi de ne pas avoir envie de cuisiner, alors je prends l’air… Ou un jeûne de douze heures pour les adultes ! À ce qu’il paraît, il est conseillé de temps en temps. Aussi, je prépare un repas simple, une tartine, un croque-monsieur, des œufs au plat… une bonne soupe faite la veille ou mise au congélateur. Il y a un tas de façons d’oublier ses soucis, de se nourrir sainement, simplement. Préparer de bons plats maison pour soi et pour les personnes que l’on aime, c’est mieux qu’un antidépresseur !

Cuisiner de bons petits plats peut faire remonter des souvenirs heureux grâce aux odeurs. Sans pour autant juger les personnes qui consomment des anxiolytiques, bien sûr, chacun a son histoire, évitons un maximum d’en prendre. Il y a un tas de solutions, d’aides, avant d’avoir recours à ce genre de médicaments. Encore une fois, des études ont démontré les effets négatifs de ces calmants. Certaines maladies ont fait leurs apparitions. Les études sur les effets secondaires à long terme de ces médicaments créés par l’industrie pharmaceutique ne sont pas à jour.

PETITE HISTOIRE : QUAND LE DESTIN FAIT SON CHEMIN.

Cela s’est passé hier. Sans cet évènement, je ne serais pas en train d’écrire ces phrases…

Hier soir, le 23, je n’étais pas très bien, cela m’est tombé dessus d’un seul coup. J’ai eu soudain très très froid, j’étais frigorifiée, j’avais mal partout. Ce matin, j’avais de la fièvre, comme une grippe, c’était un peu tôt pour un mois de septembre. Je me sentais incapable de prendre le chemin du travail. Je me suis décidée à aller chez le docteur. Il m’a dit que j’avais une pharyngite, plus une sinusite et un syndrome grippal ainsi qu’une petite tension. En signant les documents, je lui explique que je me sens incapable de porter les personnes. Il me répond : « c’est vrai que là où vous travaillez (qui est un centre reconnu parmi les meilleurs en Belgique dans le handicap) vous n’avez pas de retour. » Je pense qu’il a ressenti qu’à ce moment-là mon corps absorbait beaucoup d’évènements difficiles et qu’il me l’exprimait par la maladie. Mais, ce n’est pas tout, il y a une autre raison à ce mal-être, je suis donc restée allongée toute la journée.

Le soir, je me suis endormie dans le fauteuil. Mon conjoint s’est levé pour aller travailler. En allant se débarbouiller, il a remarqué que l’évier était bouché. Il a dû faire du bruit et c’est pour ça que je me suis réveillée. Il avait vu venir le scénario catastrophe. Moi, encore groggy, un œil entrouvert, j’ai essayé de me rendormir. Puis, il est parti à son travail. Je pense que là-haut, on voulait absolument me réveiller ! Dix minutes à peine après son coup de téléphone, à 5 h 30 du mat, bien réveillée, je décide de prendre l’ordinateur pour commencer à écrire. Je n’écris jamais aussi tôt. Parfois, selon mon état de fatigue dû au boulot, je reste une semaine sans écrire. Je n’arrête pas d’avoir des « appels » dans le sens que l’on entend dans les médias : de plus en plus des soucis de santé à cause d’une mauvaise alimentation, alors si ce n’est pas le destin !

Quelques années auparavant, j’avais envie d’écrire le soir ou tard dans la nuit. Je pensais et réfléchissais à tout autre chose, je sortais des phrases que moi-même je me demandais comment cela était possible, mais je me rendormais chaque fois… Je me répétais que je devais prendre un petit bloc-notes, mais je ne le faisais pas. Il y a eu d’autres étapes qui m’ont menée à l’écriture de ce livre. Je vous expliquerai cela plus tard. Vous comprendrez alors pourquoi nous passons quelques fois par des échecs qui, au bout du compte, n’en sont pas. Il y a toujours quelque chose de positif dans le négatif qui n’en est pas vraiment, car il va vous permettre d’avancer. Chaque chose en son temps.

Mais voici la fin de cette histoire, qui est le début…

Le lendemain matin, après être allée chez le médecin, JE N’ÉTAIS PLUS MALADE !

Ma fièvre était partie. Je n’avais plus mal partout, je me sentais mieux sans avoir rien pris, sauf des gouttes pour le nez !

Pourtant, je me sentais vraiment mal la veille, comme si j’avais une grosse grippe. Moi, qui suis rarement malade, il m’en faut beaucoup pour rester allongée dans mon canapé.

Si je n’avais pas été malade, je serais allée me coucher. Je n’aurais pas entendu râler mon conjoint, puisque j’aurais été dans mon lit, et je ne me serais pas mise à écrire…

On reçoit des appels, mais on ne les discerne pas toujours, ou ne les entend pas. On les vit, mais on ne les analyse pas, on se dit « c’est une coïncidence », on ne veut pas s’avouer qu’il y a quelque chose là-dessous. Dans mon cas, il y avait trop d’histoires de ce genre dans ma vie pour que je ne finisse pas par y croire. Avant, j’étais comme vous, je remettais tout sur le compte de la fatalité ou de la coïncidence. Mais comment expliquer que certains enfants naissent avec un don alors que personne dans leur famille ne l’a ? Et cela apparaît dès l’enfance. Aucun de leurs proches ne leur a appris à être un individu déjà à part.

J’ai reçu plusieurs signes pour me dire qu’il était temps d’écrire ce livre, parce que la Terre est malade. Croyez-le ou non, mais c’est vrai. Il existe beaucoup de personnes comme moi, des milliers qui sont là pour nous tous, pour aider le monde, comme beaucoup de personnes le font dans différentes situations, différents métiers, comme vous, vous le faites aussi !

Il se produit quelques fois des choses qui nous dépassent.

Nous ne sommes pas maîtres des évènements, seulement de nous-mêmes.

LA MORT EXISTE POUR NOUS RAPPELER DE RESTER VIVANTS.

Il est important d’apprendre à avoir confiance en soi, ce sera notre armure pour la vie !

Même un lion n’arriverait pas à la briser.

Si je peux vous proposer un livre à lire absolument ; c’est Par terre : histoire d’une vie de Mike.

C’est une collègue kiné, avec qui j’ai suivi trois ans de formation en sophrologie, qui me l’a donné. Cela m’a confortée dans mes croyances : en lisant ce livre, le destin a choisi, cela devait être ainsi. Je ris parce que ma fille Nina, que j’aime plus que tout au monde, me dit toujours « ohhh, maman, arrête avec ces phrases » ou « je savais que tu allais dire ça ! ».

Ce livre explique que lorsque le destin a décidé de frapper à la porte, il le fait.

C’est en oubliant son portefeuille dans sa cuisine, en rebroussant chemin, que le cours de sa vie va changer. Il a sauvé sa vie, a perdu ses amis.

Une autre histoire…

Celle de Jacqueline Clerc, la première femme tétraplégique à obtenir son brevet de pilote. Je l’ai connue à la CAF, à Plessis, en France, où nous sommes membres. Notre fille aimerait devenir pilote. Elle a d’ailleurs eu son solo en planeur en 2016.

Une femme exceptionnelle, d’une élégance et d’une humilité incroyables.

Jacqueline explique dans son livre, Un rêve… un père… un avion, la maladie qui a fait d’elle la première femme pilote en fauteuil roulant.

Une femme qui a fait Paris-Dakar dans l’avion que son père avait construit pour elle en fonction de son handicap. Une histoire, un livre que je vous invite à lire. Une femme qui a reçu la Légion d’honneur.

Une enfant qui, à l’âge de six ans, a contracté la poliomyélite. Sur cent enfants qui se baignaient dans le même lac ce jour-là, elle a été la seule à tomber malade. Une maladie à cause d’un microbe dans l’eau qui fera d’elle ce qu’elle est devenue aujourd’hui, une femme extraordinaire que j’ai eu la chance de rencontrer et de connaître.

Le destin a fait son chemin…