Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Au mariage de son ami Daniel, Paul Gilbert fait la connaissance de Holly Foster et tombe immédiatement sous son charme. Après avoir passé une nuit incroyable dans ses bras, il découvre que Holly est une escort-girl professionnelle. Se sentant trahi, il la repousse. Quelque temps plus tard, alors que sa famille fortunée fait pression sur lui pour qu'il épouse une riche héritière qui le laisse totalement indifférent, il décide cependant de demander de l'aide à Holly. Mais sera-t-il capable de lui résister ? Dévastée par la réaction de Paul, Holly est confrontée à un problème plus grave : une grossesse imprévue. Quand Paul la contacte un beau jour, elle se retrouve face à un dilemme. Doit-elle accepter sa proposition inhabituelle pour le bien de l'enfant qu'elle porte, ou bien la refuser parce qu'elle sait au fond d'elle-même que son cœur et son corps désirent bien plus qu'une relation strictement professionnelle avec Paul ? Précédemment publié sous le titre Torride. Les trois premiers livres du Club des éternels célibataires doivent être lus dans l'ordre, mais les suivants peuvent être lus de façon indépendante. Le club des éternels célibataires Tome 1 : L'escort attitrée Tome 2 : L'amante attitrée Tome 3 : L'épouse attitrée Tome 4 : Une folle nuit Tome 5 : Une simple erreur Tome 6 : Une Touche de feu Les Vampires Scanguards La belle mortelle de Samson (#1) La provocatrice d'Amaury (#2) La partenaire de Gabriel (#3) L'enchantement d'Yvette (#4) La rédemption de Zane (#5) L'éternel amour de Quinn (#6) Les désirs d'Oliver (#7) Le choix de Thomas (#8) Discrète morsure (#8 ½) L'identité de Cain (#9) Le retour de Luther (#10) La promesse de Blake (#11) Fatidiques Retrouvailles (#11 ½) L'espoir de John (#12) La tempête de Ryder (#13) La conquête de Damian (#14) Le défi de Grayson (#15) L'amour interdit d'Isabelle (#16) La passion de Cooper (#17) Le courage de Vanessa (#18) La séduction de Patrick (#19) Ardent désir (Nouvelle) Les Gardiens de la Nuit Amant Révélé (#1) Maître Affranchi (#2) Guerrier Bouleversé (#3) Gardien Rebelle (#4) Immortel Dévoilé (#5) Protecteur Sans Égal (#6) Démon Libéré (#7) Les Vampires de Venise Nouvelle 1 : Raphael & Isabella Nouvelle 2 : Dante & Viola Nouvelle 3 : Lorenzo & Bianca Nouvelle 4 : Nico & Oriana Nouvelle 5 : Marcello & Jane Hors de l'Olympe Une Touche de Grec (#1) Un Parfum de Grec (#2) Un Goût de Grec (#3) Un Souffle de Grec (#4) Nom de Code Stargate Ace en Fuite (#1) Fox en Vue (#2) Yankee dans le Vent (#3) Tiger à l'Affût (#4) Hawk en Chasse (#5) La Quête du Temps Changement de Sort (#1) Présage du Destin (#2) Thriller Témoin Oculaire " Je suis accro aux livres de Tina Folsom! La série des Scanguards se révèle être la plus chaude que l'on puisse trouver dans les romans d'amour mettant en scène des vampires. Si vous aimez les histoires torrides qui se lisent rapidement, ne ratez pas cette série excitante! " --- Lara Adrian, auteur à succès révélée par le New York Times pour sa série Midnight Breed
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 305
Veröffentlichungsjahr: 2025
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
LE CLUB DES ÉTERNELS CÉLIBATAIRES — TOME 4
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Autres livres de Tina
À propos de l’auteur
Au mariage de son ami Daniel, Paul Gilbert fait la connaissance de Holly Foster et tombe immédiatement sous son charme. Après avoir passé une nuit incroyable dans ses bras, il découvre que Holly est une escort-girl professionnelle. Se sentant trahi, il la repousse. Quelque temps plus tard, alors que sa famille fortunée fait pression sur lui pour qu’il épouse une riche héritière qui le laisse totalement indifférent, il décide cependant de demander de l’aide à Holly. Mais sera-t-il capable de lui résister ?
Dévastée par la réaction de Paul, Holly est confrontée à un problème plus grave : une grossesse imprévue. Quand Paul la contacte un beau jour, elle se retrouve face à un dilemme. Doit-elle accepter sa proposition inhabituelle pour le bien de l’enfant qu’elle porte, ou bien la refuser parce qu’elle sait au fond d’elle-même que son cœur et son corps désirent bien plus qu’une relation strictement professionnelle avec Paul ?
Précédemment publié sous le titre Torride
Les trois premiers livres du Club des éternels célibataires doivent être lus dans l’ordre, mais les suivants peuvent être lus de façon indépendante.
Abonnez-vous à la Newsletter de Tina.
2016 - 2025 Tina Folsom
Montauk, Long Island, NY
Avec un sourire rêveur, Holly Foster regarda sa meilleure amie Sabrina quitter la réception du mariage avec Daniel, l’homme qu’elle venait d’épouser. Elle se réjouissait de voir son amie aussi heureuse et d’avoir pu participer à son bonheur. Tout s’était finalement bien terminé.
Elle passa en revue les invités qui restaient dans la tente à la décoration élaborée, qui avait été installée dans le jardin des parents de Daniel à Montauk, à l’extrémité de Long Island. De là où elle se trouvait, elle pouvait voir la plage et l’océan Atlantique. Les vagues s’écrasaient contre la côte, éclairées par les torches disposées autour de la tente.
Malgré la brise marine, c’était une soirée chaude. Holly lissa les plis de l’élégante robe rouge de demoiselle d’honneur que Sabrina avait choisie pour elle. Elle lui était reconnaissante de ne pas l’avoir contrainte à porter une tenue orange ou rose. Elle savait que la robe rouge lui allait comme un gant, mettant en valeur ses courbes et ses longues boucles blondes. Elle se sentait bien, en confiance. Suffisamment en confiance pour se laisser aller ce soir-là.
Holly observait Paul Gilbert avec attention. Il se tenait devant le bar au bout de la tente, attendant que le serveur lui prépare un verre. C’était un des amis de Daniel, membre du Club des éternels célibataires, qui ne comptait plus que sept membres depuis le départ de Daniel ce jour-là. Bien qu’il lui ait été présenté pendant le dîner de répétition, elle avait à peine échangé quelques mots avec lui. Mais elle avait envie de faire plus ample connaissance, et pas seulement parce que Sabrina lui avait demandé d’être gentille avec lui. Apparemment, Paul avait été là pour son amie quand elle avait eu besoin de soutien.
Avec un homme tel que lui, elle était prête à parler autant qu’il fallait. Et pas seulement parler. Elle avait envie de beaucoup plus.
Elle laissa courir son regard sur lui. Avec son smoking bien coupé, il avait un look à la fois élégant et séduisant qui n’allait qu’à James Bond ou Cary Grant. Et à lui, apparemment. Elle savait exactement comment un homme comme lui serait au lit. Elle savait la façon dont il la déshabillerait, la toucherait, dont il presserait son corps contre le sien. Elle savait aussi comment il la pénétrerait d’un coup de reins puissant, l’emplissant entièrement.
Elle savait tout cela rien qu’en le regardant. Mais elle avait l’habitude d’éviter les hommes comme Paul. Elle préférait les clients qui étaient moyens au lit. Il était ainsi plus facile pour elle de rester détachée et de ne pas s’impliquer émotionnellement. Elle se tenait à distance de ce type d’hommes parce qu’elle risquait d’éprouver quelque chose. Et que ferait-elle ensuite ?
Elle s’avança vers lui, même si son cerveau lui disait de garder ses distances. Elle essaya alors de justifier ce qu’elle était sur le point de faire. Elle était en vacances. Tout le monde n’avait-il pas droit à un flirt de vacances ? Une aventure d’un soir qui ne mènerait à rien, ou à tout ? Même une escort-girl devait oublier son travail de temps en temps, se laisser aller, et suivre ce que lui dictait son cœur.
De plus, n’avait-elle pas déjà décidé de quitter le monde des escorts, même si elle n’en avait pas encore parlé à sa patronne Misty ? N’avait-elle pas déjà fait le choix d’en finir avec tout cela ? Alors quel mal y avait-il à flirter avec un homme comme Paul ? Quel mal y avait-il à lui faire savoir qu’elle était disponible ce soir-là, s’il avait envie de passer la nuit avec elle ?
Mais elle répondrait à ces questions plus tard. Holly sortit son iPhone de son sac à main, songeant qu’il était inutile d’attendre plus longtemps pour annoncer à sa chef qu’elle ne reviendrait pas. Pourquoi retarder l’inévitable alors que sa décision était prise depuis plusieurs jours ?
Holly s’arrêta près d’un arrangement floral et composa un bref message texte pour informer Misty de sa décision de quitter le monde des escort-girl sans plus attendre. Lorsqu’elle appuya sur la touche d’envoi, une vague de soulagement l’envahit. Elle était libre. C’était un sentiment à la fois euphorique et effrayant. Elle n’avait aucune idée de la façon dont elle allait gagner sa vie à présent, mais elle trouverait quelque chose. Ses économies lui permettraient de tenir quelques mois en attendant. Elle aurait le temps d’y réfléchir plus tard.
Ce soir-là, elle avait envie de ressentir quelque chose.
Rangeant son téléphone dans son sac, elle s’approcha de Paul. Il avait dû la voir venir du coin de l’œil, car il se tourna vers elle et lui sourit. Au lieu de baisser les yeux vers son décolleté, comme les hommes le faisaient souvent, il plongea plutôt son regard dans le sien. Cela ne fit que conforter Holly dans sa décision de lui offrir quelque chose qu’elle n’avait pas offert à un homme depuis longtemps.
— Holly, la salua Paul. C’est bientôt la fin on dirait, dit-il en montrant un groupe d’invités qui s’apprêtait à partir.
— Pas nécessairement, fit-elle remarquer en soutenant son regard.
La poitrine de Paul se souleva comme s’il prenait une profonde inspiration.
— Non, pas nécessairement. (Il reposa le verre que le barman lui avait tendu et lui prit la main.) Je crois qu’on n’a pas encore dansé.
Le cœur de Holly se mit à battre avec excitation lorsqu’il la conduisit vers la piste de danse. Son contact était électrisant ! Il lui avait pris la main, et de l’autre il appuyait sur le creux de son dos pour l’attirer contre lui. Malgré la brise marine du soir, elle sentait la chaleur qui émanait de lui.
Alors qu’il commençait à la faire tourner sur un lent fox-trot, elle chercha quelque chose à dire pour cacher sa nervosité. Cela ne lui ressemblait pas. Elle n’était pas timide avec les hommes. Alors pourquoi se sentait-elle obligée de rompre le silence entre eux ?
— Sabrina m’a dit ce qui s’était passé avec la propriétaire de la boutique de lingerie. Elle était très reconnaissante que tu la sauves des griffes de cette méchante femme.
— Ce n’était rien, dit Paul avec un sourire.
— C’était beaucoup pour Sabrina. Tu as été là pour elle quand elle avait besoin de quelqu’un. Sabrina est ma meilleure amie et tu as été gentil avec elle. Cela veut dire que je vais être gentille avec toi.
Elle sentit son pouls s’accélérer en prononçant ces mots qu’il ne pouvait comprendre que d’une seule façon.
Paul approcha sa bouche de son oreille. Son souffle chaud la fit frissonner.
— Gentille comment ?
— Très gentille, aussi longtemps que tu veux et où tu veux.
La respiration d’Holly devint saccadée. Elle n’en revenait pas d’avoir dit cela. Elle était folle d’offrir ainsi une nuit à un homme qu’elle connaissait à peine.
— Alors, qu’est-ce qu’on fait encore sur la piste de danse ? répondit-il en glissant sa main sur son dos et en collant son bassin contre le sien.
Elle sentait déjà son érection contre elle, son sexe qui ne ferait que se raidir et gonfler au fur et à mesure de la nuit, du moins elle l’espérait. L’excitation de Paul lui redonna confiance.
— Tu ne crois pas qu’il vaut mieux attendre la fin de la danse ? Les gens vont nous regarder bizarrement si on part brusquement.
— Holly, Holly, murmura-t-il en déposant un baiser sous son oreille. On peut terminer cette danse si tu y tiens, mais je te garantis que si on fait ça, les gens vont encore plus nous regarder. Parce que je ne vais pas réussir à contrôler mes mains et ma bouche, ni une autre partie de mon anatomie, d’ailleurs. C’est à toi de voir.
En sentant son entrejambe se frotter de nouveau contre elle, elle comprit qu’elle n’avait pas vraiment le choix. Elle s’humecta les lèvres.
— Je n’ai jamais beaucoup aimé danser de toute façon.
— Bonne réponse, répondit-il en la lâchant et en lui prenant la main pour la faire sortir de la tente.
Le pas de Paul n’était pas précipité, mais déterminé. C’était le pas d’un homme qui savait ce qu’il voulait. Et apparemment, c’était elle qu’il voulait. Ce soir-là. Dans ses bras. Dans son lit.
— Où est-ce qu’on va ? murmura Holly même si elle se moquait bien de l’endroit où il l’emmenait, tant qu’elle pouvait s’allonger sur une surface moelleuse et sentir son membre dur s’enfoncer en elle.
Paul ouvrit la portière du passager de sa Porsche et prit la main de Holly pour l’aider à s’installer. Il ne put s’empêcher de la regarder à la dérobée s’asseoir sur le siège en cuir, croiser ses longues jambes magnifiques et passer ses mains sur sa robe. À la pensée de ces mains qui le toucheraient bientôt, il sentit sa verge tressaillir d’impatience sous le pantalon de son smoking. La bouffée d’excitation qui l’envahit soudain réduit à néant ses efforts pour jouer au séducteur. Il avait l’impression d’être un adolescent frustré qui venait de découvrir que la fille qui l’accompagnait au bal de promo ne portait pas de soutien-gorge rembourré et que ses seins voluptueux étaient réels, ne demandant qu’à être caressés.
Debout devant la portière ouverte, il avait une vue parfaite sur le décolleté plongeant de Holly, le plus sexy qu’il n’avait jamais vu. Ses seins étaient mis en valeur par le bustier pigeonnant de sa robe de demoiselle d’honneur et il lui tardait de les libérer de leur cage.
Sentant une goutte de transpiration couler sous le col de sa chemise, il dut résister à l’envie d’arracher son nœud papillon et sa chemise. Il voulait continuer à renvoyer l’image d’un homme raffiné et détendu, même si dans quelques minutes, Holly se rendrait compte que ce n’était absolument pas le cas et qu’il aurait du mal à contenir la passion qui l’animait. Il savait qu’il faisait souvent peur aux femmes par son empressement et avait par conséquent appris à jouer un rôle et à se montrer froid et détaché quand il avait des aventures.
La situation ne serait sans doute pas différente cette fois-ci, même s’il savait d’avance comment cela se terminerait entre eux : dans quelques jours, Holly rentrerait chez elle à San Francisco. Mais tant qu’elle était dans les Hamptons, sur son territoire, il prendrait ce qu’elle était prête à lui donner.
Il l’avait observée pendant toute la cérémonie du mariage. Elle était restée près de Sabrina pendant que celle-ci échangeait ses vœux de mariage avec Daniel. Mais Paul n’en avait pas entendu un mot, tant il était subjugué par Holly. Jamais il n’avait vu une femme aussi belle et sensuelle, et pourtant, il avait connu son lot de femmes superbes, grâce à son physique avantageux, mais aussi grâce à son succès financier et aux relations de sa famille.
Dans les Hamptons, nombreuses étaient les mères qui n’auraient aucun scrupule à mettre leur fille dans son lit, dans l’espoir qu’il l’épouse. Mais il n’était pas prêt à se marier; ce n’était pas le moment. Il aimait le changement, et sa carrière de courtier hautement qualifié exigeait toute son attention. Il négociait des fusions de plusieurs millions de dollars et était grassement payé pour ses services. Par ailleurs, il avait encore beaucoup de temps devant lui. Pourvu qu’il épouse une femme suffisamment jeune, il lui restait bien une dizaine d’années pour fonder une famille.
— Qu’est-ce qu’on attend ?
La voix de Holly le tira de ses pensées.
— J’admirais juste la vue, répondit Paul en la regardant droit dans ses yeux bleus.
Elle ne cilla pas.
Oui, elle était si belle que c’en était un péché. Elle savait l’effet qu’elle avait sur les hommes et se servait de ses atouts considérables pour les séduire. L’espace d’un instant, il se demanda s’il pouvait prendre le risque de se laisser emprisonner dans sa toile. Mais ses doutes s’envolèrent lorsqu’il posa les yeux sur ses lèvres rouges et pulpeuses. Elle rentrerait bientôt à San Francisco, et la distraction qu’elle allait lui offrir serait aussi bienvenue qu’éphémère.
Paul ferma la portière et contourna sa voiture pour s’installer sur le siège conducteur.
Jetant un dernier coup d’œil à Holly, il tourna la clé pour mettre le contact et fit vrombir le moteur. Il ressentit de légères vibrations jusque dans son entrejambe et songea qu’il ne devait plus perdre de temps.
— Je dors chez mes parents près de la côte, à deux kilomètres d’ici.
Du coin de l’œil, il vit Holly inspirer et ouvrir la bouche comme pour protester, mais il ne lui en laissa pas le temps, se doutant de ce qu’elle s’apprêtait à dire :
— Ils sont partis pour le week-end ; on aura la maison rien que pour nous.
Il pouvait s’estimer chanceux, car ses parents n’avaient pas beaucoup voyagé ces derniers temps. Ils avaient décidé d’aller rendre une petite visite à sa grand-tante Mirabelle qui vivait dans une petite maison près de Boston. Elle avait été sage-femme pendant plus de quarante ans, et elle se faisait vieille.
Paul manœuvra pour sortir de la place de parking et s’engagea dans la rue presque déserte. Il eut ainsi tout le loisir de se concentrer sur Holly, mais aussi sur sa superbe silhouette. Sur sa peau veloutée. Et sur ses tétons qui pointaient sous sa robe.
Paul prit une profonde inspiration. S’il continuait ainsi ils allaient avoir un accident de voiture, ou tout au moins il allait éjaculer dans son pantalon avant même d’arriver chez ses parents.
— Pourquoi est-ce que tu m’as fait des avances ?
La question lui avait échappé. S’énervant intérieurement contre lui-même, il fut pris d’une furieuse envie de se cogner la tête contre le volant.
— Tu penses que je t’ai fait des avances ?
Il détourna les yeux de la route.
— Ce n’est pas le cas ? (Écartant sa main droite du volant, il la plaça sur celle de Holly qui était posée sur sa cuisse. Au contact de sa peau chaude sous la sienne, une sensation de fourmillement lui parcourut le bras.) Ou était-ce un pari avec quelqu’un ?
Holly retira sa main de celle de Paul.
Une vague de déception envahit aussitôt Paul. Mais avant qu’il puisse dire ou faire quoi que ce soit, il sentit une main se glisser sur sa cuisse.
— Est-ce que tu as l’impression que c’est un pari ?
Il eut soudain très chaud au niveau de l’entrejambe, et son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine. Il retrouva d’un coup son assurance, comme si quelqu’un avait ouvert les écluses d’un barrage.
— Pourrais-tu s’il te plaît être un peu plus claire et remonter légèrement ta main ?
Ne s’attendant pas vraiment à ce que Holly s’exécute, il faillit bondir sur son siège en sentant sa paume chaude se refermer fermement sur sa verge durcie.
— Tu veux dire comme ça ?
Sa voix était innocente, mais ses paroles ne l’étaient pas.
Elle était vraiment le péché incarné.
Serrant la mâchoire, Paul s’efforça de lutter contre le déferlement d’émotions que déclenchèrent en lui les caresses osées de Holly.
— Tu es une femme très directe, Holly, ça me plaît.
Lorsqu’elle reposa sa main sur son genou, Paul éprouva une sensation de vide qui le surprit. Il avait l’impression qu’en le touchant brièvement, elle avait créé en lui un besoin soudain qu’elle seule pouvait satisfaire.
— Ça ne sert à rien de tourner autour du pot. Après tout, on est tous les deux adultes. On est libres de faire ce qu’on veut, dit Holly en jetant un coup d’œil par la fenêtre.
— C’est vrai. Alors, dis-moi, Holly, est-ce qu’il y a quelque chose en particulier que je peux faire pour toi ce soir ?
Il promena son regard sur ses courbes, pris d’une envie de lui faire l’amour immédiatement. Elle baissa les cils, mais ce n’était pas par timidité. Elle le séduisait.
— Tu es déjà en train de le faire.
Au feu rouge suivant, Paul se pencha vers Holly pour franchir l’espace entre leurs deux sièges.
— Je peux faire beaucoup plus, lui assura-t-il. Et ça ne me dérangerait pas de commencer tout de suite.
Il dévora alors des yeux ses lèvres, si rouges et si pulpeuses.
— Est-ce que tu es toujours aussi impatient ?
Il réfléchit un instant, sans parvenir à s’en souvenir.
— Il y a des moments dans la vie d’un homme où une seule seconde d’attente peut être intolérable.
— Et je suppose que c’est un de ces moments ? demanda Holly en passant sa langue sur ses lèvres, les rendant encore plus attirantes qu’elles ne l’étaient déjà.
— Embrasse-moi, Holly, avant que le feu passe au vert.
Elle approcha son visage et posa ses lèvres sur les siennes, d’abord délicatement. Il sentit son souffle sucré s’échapper de sa bouche entrouverte et inspira pour s’en imprégner. Glissant sa main sur sa nuque, il l’attira à lui en penchant la tête et prit possession de sa bouche.
Depuis que Holly lui avait été présentée au dîner de répétition, il avait une envie folle de l’embrasser. Il s’était demandé ce qu’il éprouverait en explorant sa bouche et en sentant ses lèvres sensuelles pressées contre les siennes. Il s’était demandé ce qu’il éprouverait en la sentant s’abandonner à lui, en la sentant frémir dans ses bras.
Ce baiser dépassait tout ce qu’il avait pu imaginer.
Les lèvres de Holly étaient collées aux siennes et sa langue glissait contre la sienne avec fluidité et détermination, comme s’ils étaient déjà amants. Pourtant, il éprouvait la même sensation enivrante qu’en embrassant quelqu’un pour la première fois. À chaque contact de sa langue sur la sienne, à chaque mouvement contre ses lèvres et ses dents, il libérait petit à petit le désir qu’il refoulait depuis beaucoup trop longtemps et auquel il n’avait pas pu donner libre cours. Peut-être que c’était la raison pour laquelle Holly lui faisait un tel effet.
Ou peut-être que c’était simplement parce qu’elle l’embrassait comme une femme qui ne connaissait aucune limite. Comme si tout était possible et que rien n’était tabou. Pas même toutes les idées excitantes qui lui venaient à présent à l’esprit, par exemple où et comment il la prendrait, et combien de temps il la chevaucherait pendant leurs ébats sauvages. Tout cela à cause de la façon dont elle pressait son corps magnifique contre le sien, comme s’il n’était pas un étranger pour elle, mais un amant familier, qui ne manquerait pas de lui donner du plaisir si seulement elle le laissait faire.
De la même façon, il savait que Holly lui donnerait du plaisir rien qu’en lui permettant de s’enfouir en elle, si profondément que tout disparaîtrait autour d’eux et que leurs corps se mouvraient comme un seul.
Leur baiser le laissait présager. Il était si parfaitement synchronisé avec leurs mouvements et leurs caresses que Paul avait l’impression qu’ils s’étaient déjà embrassés des milliers de fois, qu’ils étaient destinés à s’embrasser. Jusqu’à présent il ne croyait pas au destin ou à la fatalité, mais alors que leur baiser passionné devenait brûlant et embrasait tous ses sens, menaçant de le consumer, il songea qu’il s’était peut-être trompé.
Après tout, peut-être que le destin existait.
Un bruit de klaxon le tira brusquement de ses pensées, et il s’écarta des lèvres de Holly.
Les phares d’une voiture derrière eux illuminèrent l’intérieur de sa Porsche. Il n’avait pas embrassé une femme dans une voiture depuis des années et avait complètement perdu le sens de la réalité ! Si un baiser de Holly était capable de lui faire perdre la tête ainsi, que se passerait-il lorsqu’elle serait dans son lit et qu’il s’enfoncerait profondément en elle ?
Reculant vers son siège, il adressa un signe d’excuse au conducteur derrière eux et traversa le carrefour, accélérant jusqu’à atteindre la limite de vitesse.
Ce ne fut qu’à ce moment-là qu’il se remit à parler.
— Si tu continues comme ça, tu vas me rendre fou.
Il lui jeta un regard de biais. Holly était-elle aussi troublée que lui ?
— Ce n’est pas moi qui ai commencé, murmura-t-elle.
Il secoua la tête et laissa échapper un petit rire.
— Si. Tu m’as fait des avances. (Il lui prit la main, la porta à ses lèvres et l’embrassa.) Et si tu ne l’avais pas fait, je ne t’aurais pas laissée partir sans t’avoir demandé de passer la nuit avec moi.
Jamais il n’aurait manqué une opportunité comme celle-là, parce qu’il ne croisait pas des femmes comme Holly tous les jours.
Paul tourna dans l’allée d’un manoir qui rivalisait d’élégance et de grandeur avec celui des Sinclair. Holly fut soulagée de constater que le rythme des battements de son cœur était pratiquement revenu à la normale, même si son corps entier était encore en ébullition. Le souvenir de la verge dure de Paul dans sa main était encore vivace, et aussi réel que si elle était encore en train de le toucher à travers le tissu de son pantalon. Dire que son sexe était impressionnant serait un euphémisme. Mais en plus d’être gros et raide, il avait tressailli dans sa main, comme si Paul essayait de lui dire en morse ce qu’il désirait.
Holly n’avait pourtant pas besoin d’instructions. Elle savait parfaitement ce que Paul voulait, car elle voulait la même chose : le sentir en elle, la comblant parfaitement, la chevauchant avec une telle ardeur qu’elle serait incapable de marcher le lendemain. À la simple pensée de ce qu’elle ressentirait en faisant l’amour avec un homme comme lui, elle sentit son corps se contracter. Elle lui laisserait prendre les choses en main, et se ferait séduire comme elle devait le faire avec ses clients.
Ex-clients, s’empressa-t-elle de corriger mentalement. Après tout, elle avait donné sa démission ce soir-là. Elle n’était plus une escort-girl. Elle était une femme libre, libre de profiter de la prévenance d’un homme sexy et célibataire, qui n’était pas seulement beau à se damner, mais aussi complètement désinhibé. Il n’y aurait pas de tâtonnements maladroits dans le noir, pas d’ébats précipités. Paul semblait être le genre d’homme qui aimait satisfaire les femmes avec lesquelles il couchait et leur prodiguer de l’attention. Elle espérait qu’elle ne se trompait pas, parce qu’elle avait un grand besoin d’éprouver du plaisir ce soir-là, simplement pour se détendre.
Beaucoup de changements s’étaient produits dans sa vie ces derniers temps : sa meilleure amie Sabrina était désormais mariée et enceinte, et à eux-seuls, ces deux événements allaient avoir un impact sur leur amitié. Les priorités de Sabrina seraient dorénavant celles d’une épouse et d’une mère. De plus, Holly n’avait plus de travail à présent, et la perspective de devoir trouver un autre moyen de gagner sa vie était effrayante.
— Est-ce que je perçois une certaine hésitation ? demanda Paul en approchant sa bouche de son oreille droite.
Tournant vivement la tête, Holly constata que Paul était sorti de la voiture et avait ouvert sa portière. Il se tenait penché devant elle et lui tendait la main.
Elle laissa un sourire séducteur se dessiner sur ses lèvres.
— Je ne connais pas l’hésitation. Et même si c’était le cas, je suis sûre que tu trouverais un moyen de la chasser, je me trompe ?
Elle croisa brièvement son regard puis baissa ostensiblement les yeux en direction de son entrejambe gonflé.
Puis elle prit la main qu’il lui tendait et sortit de la voiture. Mais à peine eut-elle posé le pied sur les pavés de l’allée circulaire que Paul la souleva dans ses bras. Un instant plus tard, elle se retrouva prise en sandwich entre le corps de Paul et sa voiture. Et elle ne savait pas lequel des deux était le plus dur. Du moins si elle prenait en compte une partie de Paul, qui était à présent pressée contre elle avec une ferme détermination.
— Tu veux que je chasse ton hésitation ? C’est ce que tu veux, Holly ? murmura-t-il en faisant glisser ses lèvres vers son cou.
Elle sentit son souffle chaud la brûler, puis ses lèvres effleurer agréablement sa peau.
— Oui.
Holly passa une main autour de la nuque de Paul et laissa l’autre courir jusqu’à ses fesses qui, comme elle ne tarda pas à le découvrir, étaient très fermes et toniques. Paul n’était manifestement pas seulement séduisant en smoking, il cachait un corps parfait en dessous. Elle avait toujours aimé les hommes qui prenaient soin de leurs corps.
Paul embrassa son cou tout en remontant ses mains vers sa poitrine. Elle inspira vivement en sentant ses doigts frôler ses seins, surprise par le frisson qui la traversa. Elle était habituée à être touchée par des hommes, par des inconnus, mais elle avait appris à maîtriser les réactions involontaires de son corps et à toujours tenir son rôle, ne laissant paraître que ce que les hommes voulaient voir.
Avec Paul, c’était différent. Elle avait le sentiment que son corps refusait de continuer à jouer la comédie. À présent qu’elle avait démissionné, elle tombait le masque qu’elle avait porté pendant si longtemps. Le masque qui dissimulait sa vulnérabilité et ses peurs. Mais au fur et à mesure que Paul faisait disparaître sa carapace simplement en la touchant, elle se sentait dévêtue.
Et elle avait vraiment la sensation d’être nue, tant elle ressentait avec intensité la façon dont il touchait ses seins, les palpait dans ses paumes et frottait ses tétons gonflés avec ses doigts.
Lorsqu’il releva la tête, Holly constata que son regard s’était assombri. Des nuages orageux s’y étaient rassemblés.
— Oh, mon Dieu, murmura Holly quand elle prit conscience de ce qui allait se passer.
Paul allait lui faire sentir ce que c’était d’être une vraie femme. Et après, que se passerait-il ? Parviendrait-elle à retourner à San Francisco et à reprendre le cours de sa vie, en prétendant pouvoir se passer de la passion et du désir que Paul lui avait fait connaître ? Ou était-il préférable de ne pas jamais en faire l’expérience ?
Elle n’eut pas le temps de réfléchir davantage, car Paul captura ses lèvres et l’embrassa. Elle ne pouvait plus s’arrêter. Déjà, elle sentait son excitation mouiller sa culotte. Elle avait besoin de cela. Elle avait besoin de ressentir quelque chose. Cela faisait si longtemps qu’elle ne s’était pas autorisée à éprouver quoi que ce soit.
Elle agrippa les fesses de Paul pour l’attirer vers elle, se frottant contre son érection de plus en plus forte. Il laissa échapper un grognement bruyant et s’écarta brusquement d’elle.
— Holly ! (Paul lui lança un regard sombre, mais elle savait qu’il n’était pas en colère.) Si tu continues comme ça, on ne va même pas arriver jusqu’à la maison, et encore moins jusqu’au lit.
— Qui a dit que j’avais besoin d’un lit ? le provoqua-t-elle, consciente qu’elle avait à présent l’avantage.
— Moi. (Paul plongea sa tête vers son décolleté.) Une femme comme toi a besoin de confort. Une femme comme toi mérite beaucoup de choses.
Il couvrit sa peau nue de baisers tout en prenant ses seins dans ses mains et en les massant doucement.
Holly rejeta la tête en arrière, l’appuyant contre le toit de la voiture.
— Et qu’est-ce que tu as l’intention de me donner, Paul ?
— Je vais te donner jusqu’au dernier centimètre de ma queue, de mes doigts et de ma langue, et je vais te faire l’amour de toutes mes forces. Est-ce que ça te va pour commencer ? demanda-t-il en levant la tête et en la regardant droit dans les yeux.
Elle déglutit et sentit une bouffée de chaleur la parcourir à la pensée qu’il n’y aurait pas de retenue entre eux ce soir-là.
— Peut-être. (Elle se tut un instant pour donner plus d’impact à ses paroles.) Seulement si j’ai le droit de goûter ta bite avant que tu l’enfonces en moi et que tu me chevauches.
Paul lâcha un gémissement et ferma brièvement les yeux. Quand il les rouvrit, ils étaient étincelants.
— Tu veux me rendre fou, Holly ! s’exclama-t-il avant de la lâcher soudainement.
Claquant la portière de la voiture, il attrapa Holly par le bras et l’entraîna jusqu’à la porte d’entrée. Elle entendit le tintement d’un trousseau et vit Paul enfoncer brusquement une clé dans la serrure.
Un instant plus tard, elle se retrouva dans le vestibule sombre et Paul referma la porte derrière eux. La lumière provenant de l’escalier éclairait suffisamment l’entrée pour qu’elle puisse distinguer la silhouette de Paul.
— Tu veux me sucer ? demanda-t-il sur un ton bourru.
Un sourire étira les lèvres de Holly lorsqu’elle se rendit compte de l’état dans lequel il était à cause d’elle, pas loin de perdre tout contrôle.
— Tu ne croyais quand même pas que j’allais me contenter de toucher ta superbe queue à travers ton pantalon, n’est-ce pas ?
Elle s’approcha de lui et le plaqua contre la porte.
Paul ne protesta pas.
— Alors, sors-la et mets-toi à genoux, dit-il. Montre-moi ce que tu sais faire avec ta magnifique bouche.
Holly appuya sur la bosse de son pantalon, constatant qu’elle était encore plus grosse que quand elle l’avait touchée dans la voiture. Puis elle remonta les mains et ouvrit sa braguette. Lentement, mais sans hésitation.
Il avait perdu la tête ! Il était dans le vestibule de la maison de ses parents et venait d’ordonner à Holly de sortir son sexe durci de son pantalon et de lui faire une fellation.
Paul passa une main tremblante dans ses cheveux. Pourquoi se comportait-il comme un homme des cavernes avec elle ? Il était habituellement un séducteur raffiné, qui invitait les femmes dans des restaurants chics où on buvait du bon vin, qui les charmait avec des caresses, des mots doux, et des baisers passionnés, et leur faisait l’amour de façon experte. Il n’exigeait pas de ses conquêtes qu’elles se mettent à genoux et le sucent, non pas parce qu’il n’aimait pas (il appréciait cela autant que n’importe quel homme), mais parce que les femmes n’étaient généralement pas prêtes à offrir ce plaisir particulier lors d’un premier rendez-vous. Il savait qu’en le demandant il passerait pour un amant égoïste, et il était loin de l’être.
Mais avec Holly, il se transformait en un amant beaucoup plus dominateur et exigeant qu’il ne pensait l’être. À vrai dire, elle le rendait complètement fou.
Avec ses mains chaudes, Holly fit descendre son pantalon et son boxer jusqu’à mi-cuisses. Une décharge de plaisir le parcourut lorsqu’elle effleura ses cuisses avec ses paumes, et il se colla plus fermement contre la porte en chêne.
Ne voulant pas manquer une seule seconde de ce moment érotique, il baissa les yeux vers elle et sentit sa verge tressaillir en la voyant se mettre à genoux et approcher sa tête de son entrejambe. Elle ouvrit la bouche et passa sa langue rose sur son gland d’une façon presque paisible. À ce contact, il faillit s’étouffer et gémit bruyamment.
Il n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi électrisant que la douce caresse de la langue de Holly sur sa verge. Instinctivement, il plaqua ses paumes contre le bois de la porte en essayant de calmer son impatience. Il brûlait d’envie de prendre la tête de Holly entre ses mains et d’enfoncer son sexe dans sa bouche.
Inspirant profondément pour reprendre ses esprits, il regarda Holly lécher le dessous sensible de sa verge, tout en remontant ses mains le long de ses cuisses jusqu’à ce que l’une d’elles frôle ses bourses.
Paul faillit bondir. Réprimant un juron, il serra la mâchoire. S’il ne faisait pas attention, les choses allaient se terminer plus vite qu’il ne le souhaitait.
La séductrice à ses pieds continuait à le torturer délicieusement en léchant son érection comme s’il s’agissait d’un cône de glace, le lubrifiant avec sa langue chaude et lui arrachant des gémissements. Elle faisait petit à petit monter son excitation, et à chaque seconde qui s’écoulait, il devenait plus impatient de s’enfouir dans sa douce chaleur.
Il n’avait jamais eu une envie si forte de faire l’amour à une femme. Et peu lui importait d’envahir en premier sa bouche ou son intimité. Les deux possibilités lui semblaient tout aussi tentantes. Même s’il devait admettre qu’en la voyant agenouillée devant lui et en sentant sa langue lui procurer un tel plaisir, il penchait légèrement vers la première option.
— Bon sang, Holly ! Ne joue pas avec moi ! laissa-t-il échapper.
Il ne pouvait plus reculer à présent. Elle allait sans doute le trouver autoritaire, mais il ne pouvait pas se retenir, tant son désir d’être en elle était violent.
— Prends-moi dans ta bouche tout de suite, sinon je t’arrache ta robe et je te prends là, par terre.
Paul sentit soudain la main de Holly envelopper fermement la base de son sexe et retint son souffle. Elle prit son gland entre ses lèvres et un instant plus tard, il fut englouti par sa bouche chaude et humide.
Son corps entier fut parcouru par un frémissement de plaisir. Lâchant un soupir entrecoupé, il dut s’appuyer avec plus de force contre la porte par peur que ses genoux cèdent, tant les sensations qui l’envahissaient étaient intenses. Son cœur battait à tout rompre, menaçant d’éclater dans sa poitrine, et son pouls palpitait follement. La transpiration perlait sur son front et son torse, commençant à mouiller la chemise de son smoking.
Il posa ses mains sur les épaules de Holly, avec l’impression d’être davantage un animal qu’un homme. Ses hanches commencèrent à se mouvoir de leur propre gré, et il fit des va-et-vient dans sa bouche à un rythme régulier. Le souffle de Holly le caressait en même temps que sa langue, et les mouvements de succion de ses lèvres enflammaient ses terminaisons nerveuses, provoquant une sensation de fourmillement jusque dans ses testicules, que Holly commençait à palper avec un peu plus de force.
Elle savait exactement ce qu’il aimait. Et étrangement, il s’y attendait depuis le moment où elle lui avait fait des avances. Lorsqu’il avait posé les yeux sur les lèvres de Holly, il avait tout de suite su qu’elle le sucerait à la perfection et lui procurerait le genre de plaisir que seule une femme expérimentée pouvait offrir à un homme. Paul ne comprenait pas pourquoi certains hommes étaient fascinés par les vierges. Il préférait de loin une femme qui savait comment se servir de son corps pour donner du plaisir autant que pour en recevoir.
Et il n’allait pas tarder à s’occuper du plaisir de Holly. Dès qu’il aurait la force de libérer son sexe de la délicieuse prison dans laquelle il se trouvait.
Paul baissa les yeux vers elle et vit sa tête se balancer d’avant en arrière. À chaque mouvement, ses boucles blondes effleuraient ses cuisses nues, les caressant comme une douce brise marine.