Une Touche de Feu - Tina Folsom - E-Book

Une Touche de Feu E-Book

Tina Folsom

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Beschreibung

Rochelle Wright est enquêtrice au sein de la Commission des Opérations de Bourse et ne vit que pour son travail. Mais, parfois, elle a besoin de se défouler. Elle passe alors la nuit avec un charmant inconnu qu'elle pense ne jamais revoir. Le magnat des affaires, Zach Ivers, est beau, célibataire et récolte un certain succès. Mais tout son monde se voit bouleversé lorsque la COB enquête soudainement sur lui pour délit d'initié. Et l'agent à la tête de cette enquête n'est autre que la jolie Rochelle, dans les bras de laquelle il a passé la nuit. Bien que se trouvant soudain dans des camps opposés, Zach et Rochelle voient la passion de leur nuit précédente s'enflammer à nouveau. Mais en s'y abandonnant, Rochelle risque toutefois de compromettre son emploi. Et Zach, son entreprise. Précédemment publié sous le titre Passionné Le club des éternels célibataires Tome 1 : L'escort attitrée Tome 2 : L'amante attitrée Tome 3 : L'épouse attitrée Tome 4 : Une folle nuit Tome 5 : Une simple erreur Tome 6 : Une Touche de feu Les Vampires Scanguards La belle mortelle de Samson (#1) La provocatrice d'Amaury (#2) La partenaire de Gabriel (#3) L'enchantement d'Yvette (#4) La rédemption de Zane (#5) L'éternel amour de Quinn (#6) Les désirs d'Oliver (#7) Le choix de Thomas (#8) Discrète morsure (#8 ½) L'identité de Cain (#9) Le retour de Luther (#10) La promesse de Blake (#11) Fatidiques Retrouvailles (#11 ½) L'espoir de John (#12) La tempête de Ryder (#13) La conquête de Damian (#14) Le défi de Grayson (#15) L'amour interdit d'Isabelle (#16) La passion de Cooper (#17) Le courage de Vanessa (#18) La séduction de Patrick (#19) Ardent désir (Nouvelle) Les Gardiens de la Nuit Amant Révélé (#1) Maître Affranchi (#2) Guerrier Bouleversé (#3) Gardien Rebelle (#4) Immortel Dévoilé (#5) Protecteur Sans Égal (#6) Démon Libéré (#7) Les Vampires de Venise Nouvelle 1 : Raphael & Isabella Nouvelle 2 : Dante & Viola Nouvelle 3 : Lorenzo & Bianca Nouvelle 4 : Nico & Oriana Nouvelle 5 : Marcello & Jane Hors de l'Olympe Une Touche de Grec (#1) Un Parfum de Grec (#2) Un Goût de Grec (#3) Un Souffle de Grec (#4) Nom de Code Stargate Ace en Fuite (#1) Fox en Vue (#2) Yankee dans le Vent (#3) Tiger à l'Affût (#4) Hawk en Chasse (#5) La Quête du Temps Changement de Sort (#1) Présage du Destin (#2) Thriller Témoin Oculaire

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Seitenzahl: 267

Veröffentlichungsjahr: 2025

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UNE TOUCHE DE FEU

LE CLUB DES ÉTERNELS CÉLIBATAIRES — TOME 6

TINA FOLSOM

TABLE DES MATIÈRES

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

Chapitre 26

Chapitre 27

Autres livres de Tina

À propos de l’auteur

RÉSUMÉ

Rochelle Wright est enquêtrice au sein de la Commission des Opérations de Bourse et ne vit que pour son travail. Mais, parfois, elle a besoin de se défouler.

Elle passe alors la nuit avec un charmant inconnu qu’elle pense ne jamais revoir.

Le magnat des affaires, Zach Ivers, est beau, célibataire et récolte un certain succès. Mais tout son monde se voit bouleversé lorsque la COB enquête soudainement sur lui pour délit d'initié. Et l'agent à la tête de cette enquête n'est autre que la jolie Rochelle, dans les bras de laquelle il a passé la nuit.

Bien que se trouvant soudain dans des camps opposés, Zach et Rochelle voient la passion de leur nuit précédente s'enflammer à nouveau. Mais en s'y abandonnant, Rochelle risque toutefois de compromettre son emploi. Et Zach, son entreprise.

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2021 - 2025 Tina Folsom

Précédemment publié sous le titre Passionné

1

Zach Ivers tapa du poing sur son bureau et dévisagea, stupéfait, son juriste, Rick Bourdon. Avait-il bien entendu?

— La Commission des Opérations de Bourse enquête sur moi pour un présumé délit d’initié ?

C’était la dernière chose dont il avait besoin en ce moment.

— C’est impossible ! ajouta-t-il.

— Ma source est fiable. Elle ne m'a jamais donné de fausses infos, Zach. L'agent Wright va se présenter ici, demain.

Rick desserra sa cravate et souffla.

— Nous devons nous y préparer.

Zach bondit de son siège en cuir et se pencha par-dessus le bureau.

— Je n’ai rien fait de mal, bon sang ! Quelqu’un essaie de me mettre ça sur le dos. Rick, tu dois découvrir qui c’est.

Rick allait et venait devant le bureau de Zach.

— Plus facile à dire qu’à faire. Ma source ne sait ni en quoi consiste le tuyau que la COB a reçu ni pour quel motif elle a l’a jugé suffisamment crédible pour entamer une enquête. Putain, s’ils découvrent que nous avons été prévenus, alors cette affaire prendra une tournure encore plus désagréable.

Zach renifla.

— Eh bien, le timing est tout simplement parfait. Demain, trois de mes plus gros actionnaires arrivent. S'ils ont le moindre soupçon de cette enquête, je peux faire une croix sur leur appui en ce qui concerne le nouveau projet en Russie. Et sans ces trois-là, je n’obtiendrai pas suffisamment de votes au conseil.

— Davenport, Leech et Grover? demanda Rick.

Zach hocha brièvement la tête.

— Veux-tu que j’essaie de voir si on peut postposer la réunion avec eux ? proposa le juriste.

— Non. Cela ne les rendra que méfiants. Demain, je crains d’avoir à affronter tant les actionnaires que la COB.

Zach se frotta le menton et regarda à travers les baies vitrées. Le soleil était juste en train de se coucher sur Manhattan. Mais ce soir, il ne pouvait apprécier cette magnifique vue qui s’offrait à lui depuis le soixantième étage de son immeuble administratif.

— Rentre chez toi, Rick, et laisse-moi réfléchir.

Son avocat fit quelques pas en direction de la porte, puis s’arrêta.

— Il y a autre chose.

Se sentant à présent fatigué, Zach tourna la tête et regarda Rick.

— D’autres mauvaises nouvelles ?

Dans son costume gris, Rick laissa retomber les épaules et parut, soudain, dix ans plus vieux.

— Cet agent Wright est supposé être du genre limier. Quoi qu’il cherche, il n’abandonnera pas facilement. Fais attention.

Il hésita.

— Et, désolé.

Zach haussa les épaules.

— Ce n'est pas ta faute, Rick.

Il se passa les doigts dans sa chevelure noire.

— Rentre auprès de ta femme. De toute façon, tu ne peux rien faire dans l’immédiat.

Rick acquiesça.

— Veux-tu que je sois à tes côtés quand la COB arrivera demain matin ?

— Il vaut mieux pas, sinon ils suspecteront que nous avions connaissance de leur venue. Ce sont les affaires, comme d’habitude. Je t’appellerai si j’ai besoin de toi. Bonne nuit, Rick.

— Bonne nuit, Zach, répondit Rick en quittant le bureau.

Lorsque la porte se referma derrière lui, un silence mortel s’abattit dans l’immense pièce. Zach laissa errer les yeux. Tout cela lui appartenait. Il l’avait bâtie lui-même : Ivers International, une entreprise possédant des intérêts commerciaux dans le monde entier. Sa fortune personnelle s'élevait à des centaines de millions de dollars; l'entreprise elle-même valait des milliards. Il était toujours PDG et président du conseil car, à trente-cinq ans, il ne pouvait pas déjà imaginer arrêter de travailler. Que ferait-il d’autre ? Il adorait le défi.

Même s’il pouvait être sans scrupules dans les négociations, Zach n’avait jamais utilisé de méthodes illégales pour obtenir ce qu’il voulait. Tout le monde le savait. Et tout le monde le respectait pour cela. Et, à présent, la COB voulait ruiner sa réputation en essayant de prouver qu’il avait commis un délit d’initié ? Sans parler du fait que ce délit était passible d'une peine de prison et d'une amende importante.

Il pouvait perdre sa compagnie.

— Putain ! jura-t-il, les dents serrées.

Il ne fallait pas imaginer le pire. Il devait demeurer positif. Après tout, la COB ne détenait aucune preuve de délit d’initié à son encontre, car il avait toujours enregistré toutes ses transactions en actions de la société conformément au Code de Déontologie Boursière.

Zach se rassit à son bureau et décrocha le cornet du téléphone. Dans l’immédiat, ce dont il avait besoin, c’était un verre avec ses amis. Cela l’aiderait à se changer les idées.

Il composa presque automatiquement le numéro de Jay, mais hésita. Il ne pourrait pas le joindre. Jay était sur son yacht avec Tara, sa fiancée, tout aussi amoureux que ses amis Paul et Daniel. Tous deux avaient épousé l’amour de leur vie et, bien que résidant à Manhattan, ils étaient moins disponibles pour des soirées impromptues entre garçons. L’épouse de Daniel, Sabrina, était sur le point de donner naissance à leur premier enfant, et celle de Paul, Holly, n’avait que trois mois de retard sur elle.

Zach composa le numéro suivant qu’il connaissait par cœur et écouta la sonnerie.

— Salut Zach, quoi de neuf ? répondit Xavier.

— Bonsoir Xavier. Tu as le temps pour un verre ? On se retrouve au Fountain Bar ?

— Zut, je ne peux pas. Je suis de sortie avec les Japonais. Tu sais comment ils mènent les affaires : une soirée dans un bar à karaoké. Cela n’a rien d’exceptionnel. Tu veux te joindre à nous ?

Zach roula des yeux.

— Jamais de la vie ! Amuse-toi bien !

— Tu rates quelque chose, le prévint Xavier en riant.

— Oui, bien sûr. Je vais plutôt voir avec Hunter.

— Hunter ne sera pas de retour des Hamptons avant demain.

— Tu en es sûr ?

— Oui, il a appelé cet après-midi.

— Eh bien, merci. À plus tard.

Zach raccrocha et composa à nouveau un numéro.

Il y eut quatre sonneries, mais son ami Wade ne répondit pas.

— Allez, mon pote, que se passe-t-il, ce soir? se murmura-t-il. Il n’éprouvait, d’ordinaire, jamais de difficultés à trouver un ami désireux de se joindre à lui pour un verre.

Il composa le dernier numéro et tapota des doigts sur son bureau en acajou.

— Zach, répondit Michael, d’une faible voix. Quelque chose d’important?

— Non, pas vraiment. Mais peut-être voudras-tu m’aider à vider une bouteille au Fountain Bar, ce soir.

Michael se mit à rire discrètement.

— Oh, je vais vider une bouteille, d’accord, mais pas avec toi. À moins que tu ne te sois transformé en blonde aux formes pulpeuses. Je l’attends en ce moment.

— J’ai peur de ne pas posséder ce que tu recherches, répliqua Zach, légèrement déçu. Je connais la chanceuse?

— Dieu merci, non. Sinon tu me l’aurais piquée sous le nez. Cette fois, j’y suis arrivé en premier.

Zach secoua la tête en riant. Michael était un beau mec, avait de l'argent, du charme et était populaire auprès des dames. La compagnie féminine ne lui faisait jamais défaut.

— Eh bien, je te souhaite une bonne nuit, alors.

— Hum, dit Michael. La voilà. Oh, ouais, vraiment une bonne nuit… Elle semble encore plus délicieuse qu’à la lumière du jour. J’dois y aller…

Il y eut un clic. Michael avait raccroché.

Zach reposa le cornet sur son socle. Apparemment, ce soir, il devrait sortir seul s’il voulait se vider la tête et se relaxer avant le lendemain.

Il attrapa sa veste posée sur le dossier du fauteuil et la lança par-dessus son épaule. Le bureau situé de l’autre côté du sien était vide. Son assistante était partie une heure plus tôt.

Dans le silence le plus complet, il prit l’ascenseur jusqu’au premier étage, puis traversa le grand vestibule à la façade vitrée.

— Bonne nuit, Monsieur Ivers, lui lança le responsable de la sécurité.

— Bonne nuit, répondit-il, avant de sortir dans la douceur de cette nuit d’été.

2

Rochelle Wright pressa le téléphone portable contre son oreille et prit une profonde inspiration afin de prononcer les paroles qu’elle aurait dû dire depuis longtemps.

— Steve, je ne peux pas toujours te tirer d’affaire. Autrement, tu n’apprendras jamais à te débrouiller seul.

Voilà ! Elle avait dit ce qu’elle avait sur le cœur. Le silence l’accueillit à l’autre bout de la ligne. Avait-il raccroché ?

— Allez, sœurette.

Visiblement pas. Son frère n’avait pas encore abandonné.

— Tu ne peux pas presser un citron déjà sec. Je ne peux plus te donner d’argent. Je n’ai plus rien. De plus—

— Ce n’est pas vrai, l’interrompit-il, outré. Tu as un boulot fabuleux. Ils te paient une blinde d’argent.

— Dont j’ai besoin pour vivre. As-tu la moindre idée de ce que coûte mon minuscule appartement ? Et chaque année, ils augmentent le loyer.

Du coin de l’œil, Rochelle vit le barman lui lancer un regard.

— Alors, pourquoi ne quittes-tu pas Manhattan ? C’est bien moins cher dans le Queens ou le Bronx.

Son commentaire l’agaça davantage.

— Et passer deux heures dans le métro tous les jours, juste pour aller travailler ?

Elle souffla d’un air désapprobateur, non seulement fâchée contre son frère, mais également contre elle-même. Comment avaient-ils abordé ce sujet ? Il ne s’agissait pas d’elle dans cette dernière querelle familiale, mais bien de son bon à rien de frère.

— Et ne change pas de sujet, ajouta-t-elle, rapidement. Je ne suis pas une tirelire dans laquelle tu peux puiser à chaque fois que tu perds de l’argent dans une de tes affaires farfelues.

— Ce n’est pas juste, Rochelle, se plaignit-il.

— Pas juste ? As-tu compté le nombre de fois où tu m’as demandé de l’argent pour te sortir d’une situation fâcheuse ?

Elle, elle l’avait fait.

— Une fois de trop, précisa-t-elle.

— Allez, Rochelle, c’est la dernière fois. Je te le promets, dit Steve en tentant de l’amadouer.

Elle secoua la tête.

— Tu es mon frère, et je t’aime. Mais il est temps que tu apprennes que tes actions ont des conséquences. Et c’est toi qui en es responsable.

Elle écarta le portable de son oreille et appuya sur la touche Raccrocher. Cela lui fit plus de mal qu’à son frère. Constamment courir à son aide avait probablement contribué à ce qu’il échouât dans tout ce qu’il entreprenait. Après tout, elle était son filet de sécurité. Pas étonnant que Steve n’eût pas la moindre motivation à faire fonctionner les choses : il savait qu’il pouvait toujours se rabattre sur elle. Peut-être était-il temps, pour lui, d’apprendre à se débrouiller seul.

Tout en soupirant, Rochelle déposa son portable sur le bar et vida son cocktail.

— Problèmes de famille ? demanda le barman en s’approchant d’elle avec un sourire compatissant.

Elle roula des yeux.

— Malheureusement, on ne choisit pas sa famille.

Il hocha la tête.

— Ouais, vous n’êtes pas la seule à avoir ce problème.

Il désigna son verre vide.

— Un autre ? proposa-t-il.

— Oui, s’il vous plaît.

Tandis qu’il s’affairait à mixer sa boisson, Rochelle laissa errer les yeux dans l’établissement. C’était tranquille. Seuls quelques clients étaient assis autour des petites tables, discutant calmement. Depuis les haut-parleurs, une musique jazz moderne procurait une ambiance plaisante. Normalement, Rochelle ne sortait pas dans le quartier de Midtown mais, ce soir, elle avait dû aller faire une course après le travail et était passée, par hasard, devant ce bar engageant. Un peu stressée par le boulot et la pression que son patron exerçait sur elle, elle était entrée sans trop de cérémonie.

— Et voilà.

Le barman déposa la boisson devant elle et lui tendit la main.

— Lance.

Elle la lui serra.

— Rochelle, se présenta-t-elle. Est-ce toujours aussi calme, ici ?

— Occasionnellement, les lundi. Mais du jeudi au samedi, c’est sans répit, ici. Aujourd’hui, ce sont des réguliers, pour la plupart.

Il marqua une pause.

— Je ne vous ai encore jamais vue, ici.

— Je travaille au centre-ville et je vis à East Village. Je suis rarement dans ce quartier. Mais, ce soir, j’avais besoin d’un verre.

Lance désigna le téléphone portable.

— À cause de ça?

Elle soupira. Si Steve n’était que son unique problème, sa vie serait une part de gâteau. Mais il se passait beaucoup de choses à son travail, ce qui la rendait mal à l’aise. Son patron, Todd Yochum, étant l’un de ces problèmes. Depuis qu’elle avait été claire sur le fait qu’elle ne fût pas intéressée par lui, il l’avait mise sous pression. S’il espérait l’adoucir de cette façon, il avait tort. Le sans-abri à l’arrêt de bus avait une plus grande chance de se la taper que son arrogant de chef.

— Entre autres. Malheureusement, mon frère a toujours des problèmes d’argent et pense que je suis sa banque privée.

— Eh bien, au moins, mes frères et sœurs savent qu’ils n’iraient pas bien loin avec moi en ce qui concerne l’argent.

Il désigna la pièce tout autour de lui.

— Malheureusement, tout ceci ne m’appartient pas. Je ne fais que travailler ici. Travaillez-vous à Wall Street ?

Lance supputait probablement qu’elle travaillât pour un agent de change. Elle le laissa donc y croire.

— Quelque chose dans le genre. Depuis combien de temps êtes-vous barman, ici ?

— Quelques années. C’est chouette. Je rencontre beaucoup de gens intéressants.

La porte s’ouvrit, et Lance regarda dans cette direction.

— Ah, un habitué. Excusez-moi un instant, s’il vous plaît.

Il lui adressa un hochement de tête et se dirigea à l’autre bout du long comptoir en bois.

— Hé, Zach ! Comment ça va?

Rochelle prit une gorgée de sa boisson et permit à ce délicieux liquide d’envelopper sa gorge.

— Longue journée, répondit le nouveau venu.

Sa voix était grave et apaisante, et Rochelle ne put s’empêcher de lancer un regard dans sa direction.

— Comme d’habitude ? demanda Lance.

— Aujourd’hui, j’ai besoin de quelque chose d’un peu plus fort.

Il désigna la rangée de bouteilles de whisky alignées derrière le bar.

— Un Maker’s Mark, sec.

Rochelle parcourut du regard cet homme à qui Lance s’était adressé comme étant Zach. Il avait un élégant profil. Un nez droit, de saillantes pommettes, un menton carré. Il avait une barbe d’un jour. Les cheveux foncés, presque noirs et courts. Il avait la main posée sur le bar et ne portait aucune bague aux doigts. Étrangement soulagée, Rochelle leva à nouveau les yeux vers son visage.

Elle en eut le souffle coupé.

Zach la regardait droit dans les yeux. À en juger par l’expression de son visage, il avait remarqué qu’elle l’examinait comme s’il était présenté aux enchères.

Une certaine chaleur s’éleva en elle, la faisant rougir. Rapidement, elle détourna la tête et tendit la main vers son verre. Mais pas même la gorgée de son cocktail bien frais ne put la rafraîchir. La main tremblante, elle redéposa le verre sur le comptoir. Elle voulait s’éventer à l’aide des mains, mais ne le pouvait, car l’homme sexy assis à l’autre bout du comptoir le remarquerait.

Oui, l’homme sexy, car il l’était bel et bien. Si elle l’avait trouvé beau de profil, ce n’était rien comparé à son visage vu de face. Il était plus que simplement séduisant. Ses yeux, d’un bleu perçant, étaient bordés de cils noirs. D’épais sourcils les encadraient. Et ses lèvres… elles étaient pleines et fortes. Quelle sensation produiraient-elles sur sa peau ?

Non, elle ne pouvait penser à cela. C’était fou. Elle n’était pas là pour racoler un étranger.

— Puis-je m’asseoir à côté de vous?

Rochelle pivota sur le tabouret et fixa directement le bleu profond de ses yeux. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit.

— Laissez-moi vous présenter, dit soudain Lance.

Il déposa un verre devant son client.

— Zach, Rochelle. Rochelle, Zach, ajouta-t-il.

Zach lui adressa un charmant sourire.

— Bien, nous sommes presque amis, maintenant. Puis-je ? demanda-t-il en désignant le tabouret à côté d’elle.

Elle hocha la tête et déglutit, de façon à amener un peu de salive dans sa gorge sèche.

— Bien sûr.

Il s’assit à côté d’elle, se retournant de sorte à lui faire face. Involontairement, le regard de Rochelle s’abattit sur les jambes partiellement écartées de Zach, mais elle se reprit rapidement et tendit la main vers son verre. Elle tenta d’atténuer sa nervosité et chercha à dire quelque chose.

— Vous travaillez dans le quartier ?

— Pas loin d’ici.

Il leva son verre.

— Et si on portait un toast ? ajouta-t-il.

— À quoi?

Il se pencha.

— À d’innombrables possibilités.

Elle s’étouffa presque à ces paroles. Cet homme débordait tellement de sex-appeal qu’il était aisé d’en faire une overdose. Et cela, il le savait également. Ou se comportait-il de la sorte, car il l’avait surprise à le reluquer, tout à l’heure ? Elle en était probablement responsable.

Rochelle trinqua avec lui et décida de passer à l’offensive, car quelque chose chez cet homme réveillait en elle un besoin urgent de le confronter.

— Je suppose que c’est votre technique de drague habituelle.

Zach sourit et lança un regard à Lance. Le barman se mit à rire et haussa les épaules.

— Vous vous méprenez vraiment sur moi, Rochelle.

Zach prit une gorgée de son whisky.

— Comme mon ami Lance peut le confirmer, poursuivit-il, je ne viens pas ici pour séduire des femmes. Je préfère m’abstenir de faire ça au bistrot du coin. Je viens ici pour me détendre.

Ensuite, il lui adressa un clin d’œil.

— Quoique je ne sois pas opposé à faire une exception, poursuivit-il.

Il parcourut le corps de Rochelle d’un regard admiratif.

— Tout particulièrement si la femme est d’une éblouissante beauté.

La peau de Rochelle se mit à picoter. Et même si elle présumait qu’il ne le pensât pas réellement et qu’il gratifiât chaque femme du même compliment, elle ressentit la manière dont son corps réagissait à son charme.

Elle inclina la tête.

— Merci, mais jamais je ne voudrais que vous enfreigniez les règles à cause de moi.

— Maintenant, vous me dépeignez comme routinier et pas intéressé par le changement. Croyez-moi, j’aime le changement; beaucoup. Tout dépend seulement de ce qu’on attend de moi. Je suis très polyvalent.

Il lui adressa un clin d’œil.

Elle aurait dû être vexée par sa manière de lui parler mais, étrangement, ce n’était pas le cas. Elle le regarda plutôt avec intérêt. Beaucoup d’hommes avaient tenté de la séduire, mais Zach était différent. Il n’était ni arrogant ni mielleux. Au contraire, il semblait s’amuser, comme s’il ne s’attendait pas à ce que leur échange pût aboutir à quelque chose.

— Polyvalent à quel point ? laissa-t-elle tout simplement échapper.

Elle voulut plaquer une main sur sa bouche, mais elle se sentit plutôt paralysée.

Zach se mit à rire tout haut et lança la tête en arrière.

— Touché!

Son rire fut tout aussi désarmant que les mots qu’il prononça ensuite.

— Merci. Parfois, j’ai besoin que quelqu’un me remette à ma place.

Il échangea un regard avec Lance.

— Pas vrai, Lance ? ajouta-t-il.

Lance sourit et s’adressa ensuite à Rochelle.

— Même lui ne peut pas obtenir tout ce qu’il veut. Il était temps que quelqu’un le lui dise.

Il commença à servir une bière à la pression.

— Bien qu’il soit un gentil garçon, précisa-t-il.

Zach roula des yeux.

— Vraiment, Lance? Un gentil garçon ? Après tout l’argent que j’ai dépensé ici, tu me poignardes dans le dos de cette façon ?

En dépit de ces accusations, Zach sourit et se pencha plus près de Rochelle, baissant la voix sur un ton de complicité.

— Ne l’écoutez pas. Je ne suis pas gentil. Je suis un vrai sale type dépourvu de manières et sans le moindre raffinement. Aucune femme n’est en sécurité avec moi.

Rochelle ne put réprimer un rire.

— Tu vois ce que tu as fait, maintenant ? demanda Zach en se plaignant auprès du barman en guise de moquerie. Elle ne me prend même pas au sérieux.

Zach vida son whisky.

— Vous comprenez, maintenant, pourquoi je n’essaie jamais de draguer une femme au bar du coin ? demanda-t-il à Rochelle.

Il pointa Lance du pouce et fit la moue.

Rochelle sourit à Zach.

— Ouais, avec ce genre d’obstacle, c’est une perte totale de temps. Je comprends.

Lorsqu’il grimaça de manière espiègle, elle laissa courir, une fois de plus, les yeux sur lui. Oui, il était sexy, beau, mais il y avait quelque chose d’encore plus important : rire et plaisanter avec lui avaient repoussé ses problèmes à l’arrière-plan pendant un instant. Et c’était exactement ce dont elle avait besoin en ce moment.

— Puis-je vous offrir un verre, Zach ?

Il la regarda avec surprise. Ensuite, il sourit.

— Ne me dites pas que vous essayez de m’enivrer pour pouvoir faire ce que vous voulez de moi.

L’idée sembla soudain très tentante. Après tout, elle avait besoin de décompresser et de se détendre. Elle sourit.

— Serait-ce si terrible ?

— Il m’est déjà arrivé pire.

3

Dans le miroir suspendu au-dessus du bar, Zach observa Rochelle balayer une mèche de cheveux de son visage. Depuis une heure, ils riaient et parlaient de choses sans importance, et il ne pouvait détacher son regard d’elle.

Les légères ondulations de ses longs cheveux châtains caressaient ses épaules, et il put s’imaginer en train de laisser courir les doigts à travers ceux-ci, enfoncer son visage dans cette abondante chevelure et inhaler son parfum. Les yeux verts de Rochelle rayonnaient de manière attrayante à chaque fois qu’elle riait en le regardant. Le blanc de ses belles dents contrastait parfaitement avec le rouge de ses lèvres. Ces lèvres qu’il ne pouvait que trop bien imaginer errer sur son corps.

Toutefois, ce n’était pas que sa beauté qui le fascinait. Sa franchise et son rire contagieux étaient tout aussi séduisants. Elle était pleine d’assurance et brillante, des traits de caractère qu’il appréciait chez une dame, car il en avait marre des femmes dépourvues d’intelligence qui se reposaient sur leur physique pour attirer les hommes. Rochelle représentait un défi; une femme avec un corps sexy qui faisait raidir son sexe d’excitation, et un esprit qui l’attirait au niveau intellectuel. Mais en ce moment précis, c’était son sexe qui le dominait et qui avait besoin d’être satisfait.

— Aimeriez-vous dîner avec moi? lui proposa-t-il en souriant.

Elle rencontra son regard et se pencha plus près. Sa main lui toucha l’avant-bras.

— Vous ne voulez pas vraiment aller dîner, n’est-ce pas?

Elle battit des cils.

Des doigts, il lui caressa le revers de la main et apprécia le tendre toucher de sa peau soyeuse.

— Vous n’avez pas faim ?

Il perçut à quel point sa voix était devenue rauque et remarqua que Rochelle l’avait également constaté.

— Oh, j’ai faim.

Elle lui serra le bras.

— Mais pas de nourriture, précisa-t-elle.

Zach déglutit. Putain, n’était-ce pas ce qu’il dirait, habituellement ? Lentement, il rapprocha la tête de Rochelle jusqu’à ne plus être éloigné d’elle que de quelques centimètres.

— Peut-être me permettrez-vous de satisfaire cette faim.

— Uniquement si ça ne vous dérange pas. Je ne veux pas être insistante.

Il lui recouvra la main de la sienne et la serra.

— Cela ne me dérange pas du tout. Quant à être insistante, cela m’encourage, en quelque sorte.

Il glissa plus en avant sur son tabouret et permit à son genou de venir se frotter contre la cuisse de Rochelle

— Non pas que j’aie besoin de beaucoup d’encouragement en ce moment précis.

Il baissa le regard vers son bas-ventre, là où son érection était déjà en train d’étirer son pantalon noir.

Rochelle se mit à rire doucement et approcha la bouche de l’oreille de Zach.

— Alors, peut-être devrions-nous sortir d’ici avant que quelque chose explose.

Zach tourna la tête.

— Lance, l’addition, s’il te plait.

Il sortit ensuite sa carte de crédit de son portefeuille et la lança sur le bar avant de se retourner vers Rochelle. Il glissa une main dans ses cheveux et lui caressa la nuque.

— On dirait bien que j’enfreins ma règle, ce soir.

— La règle de ne pas séduire une femme au bar du coin ?

Elle gloussa.

— N’ayez aucune inquiétude, poursuivit-elle. Vous n’aurez pas à trouver un autre bistrot après ceci. C’est la première et la dernière fois que je viens ici.

Il sourit.

— Dans ce cas…

Il se pencha vers son oreille et inhala son parfum intoxiquant.

— J’espère que vous m’autoriserez à vous déshabiller afin que je puisse m’enfouir en vous. Ou ai-je mal compris votre proposition ? ajouta-t-il.

Rochelle laissa échapper un gémissement réprimé.

— Non, c’est exactement ce que je veux.

Une légère hésitation.

— Pour autant que je sois autorisée à vous déshabiller également, précisa-t-elle.

— Oh, j’espère bien que vous le ferez.

Des lèvres, il lui caressa le lobe de l’oreille.

— Il y a un chouette hôtel au coin de la rue.

Quoique n’habitant pas loin, Zach n’avait nullement l’intention d’inviter Rochelle chez lui, car dès que les femmes voyaient le luxe dans lequel il vivait et percevaient l’étendue de sa richesse, elles commençaient à s’attacher un peu trop. Et pour le moment, il ne recherchait pas une relation. Sa vie était suffisamment chaotique. Il n’avait pas besoin qu’une femme vînt s’y ajouter. Particulièrement pas une aussi belle que Rochelle qui, s’il venait à passer plus d’une nuit en sa compagnie, lui ferait probablement perdre la tête en l’amenant à se lancer dans une relation torride, détournant dès lors toute son attention de ses affaires. Et dans l’immédiat, avec l’enquête à venir de la COB, il devait garder la tête froide.

Après que Zach eût réglé la note, il accompagna Rochelle vers la porte. En ouvrant celle-ci, il aperçut le reflet du visage souriant de Lance. La porte se referma, et Zach enroula un bras autour de la taille de Rochelle. Il la sentit frissonner et hésita. Immédiatement, il l’attira dans l’ombre du bâtiment voisin.

— Si tu as changé d’avis, c’est ok pour moi, lui dit-il, la tutoyant à présent.

De la jointure des doigts, il lui caressa la joue.

— J’ai envie de toi, mais si ce n’est pas le cas pour toi, alors je te mets dans un taxi et te renvoie tout de suite chez toi, précisa-t-il.

Elle leva une main et passa les doigts à travers les cheveux de Zach. Lorsque ses ongles touchèrent son cuir chevelu, il frissonna involontairement et dut fermer les yeux pendant un moment.

— Je ne veux pas rentrer chez moi, murmura-t-elle. Je préférerais plutôt sentir ta peau nue contre la mienne.

— Rochelle, murmura-t-il. J’aimerais t’embrasser maintenant, mais j’ai peur qu’on ne puisse pas arriver à l’hôtel si je fais ça.

Il la poussa contre le mur afin de la laisser ressentir l’effet qu’elle avait sur lui.

— Alors, j’espère que l’hôtel n’est pas loin, parce que te sentir comme ça me transforme en tigresse voulant enfoncer ses griffes dans sa proie.

Il sourit, la bouche en coin.

— Si tu veux t’adonner à ce petit fantasme dans quelques minutes, je suis partant. J’ai toujours voulu savoir ce que ça faisait d’être malmené par une tigresse.

Zach s’écarta d’elle et lui prit la main. Au bout du pâté de maisons, il bifurqua à droite et la guida vers l’entrée de l’hôtel. Le calme régnait dans cet élégant hall. Il désigna les confortables fauteuils.

— Tu m’attends ici pendant que je nous prends une chambre?

Elle hocha la tête.

— Dépêche-toi.

Il amena la main de Rochelle à ses lèvres et l’embrassa. Il se dirigea ensuite vers la réception et s’adressa au préposé assis derrière le comptoir de marbre. En quelques minutes, il eut en main la carte magnétique d’une chambre située au vingt-quatrième étage.

— Est-ce que la boutique de cadeaux est toujours ouverte ? demanda-t-il au réceptionniste.

Le jeune homme regarda derrière lui et sourit.

— Vers les ascenseurs, sur votre gauche. Vous avez de la chance. Ils ferment dans cinq minutes.

Il s’éclaircit ensuite la voix.

— Je vous souhaite une bonne nuit, Monsieur.

Zach acquiesça d’un hochement de tête et fit demi-tour. Il vit Rochelle se lever du fauteuil lorsqu’elle l’aperçut se rapprocher. Il lui prit la main et se dirigea dans la direction indiquée par le réceptionniste.

— Attends-moi près de l’ascenseur. Je dois rapidement acheter quelque chose.

Il inclina la tête en direction de la boutique.

— À moins que tu aies ce qu’il faut sur toi, lui murmura-t-il à l’oreille.

Elle leva les yeux vers lui.

— Je ne prévoyais pas de…

— Ne t’inquiète pas, l’interrompit-il.

Bizarrement, il aima le fait qu’elle n’eût pas de préservatif sur elle. Elle n’était donc pas allée dans ce bar pour trouver un inconnu avec qui passer la nuit. Pas plus que lui, d’ailleurs.

Dans la boutique, il se dirigea directement vers la caissière et désigna l’étalage derrière elle.

— Un paquet de trois Trojans, s’il vous plaît.

La dame plus âgée sourit et laissa courir les yeux sur lui. Elle ôta le paquet de la rangée et scanna le prix. Lorsque Zach paya, son regard se tourna vers la porte ouverte et le couloir derrière celle-ci, là où Rochelle attendait devant les ascenseurs.

— Bonne soirée, Monsieur, dit la caissière en lui tendant les préservatifs qu’elle avait déposés dans un sac neutre en papier marron.

— Bonne nuit.

Le regard de Rochelle était fixé sur lui lorsqu’il s’approcha. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Rochelle le précéda et Zach la suivit à l’intérieur. Il appuya sur le bouton du vingt-quatrième étage et attendit la fermeture des portes et l’ascension de la cabine.

Ils étaient seuls. Chaque obstacle avait disparu. Plus rien ne pouvait à présent arrêter Zach. Sans un mot, il fourra le paquet de préservatifs dans la poche de son costume et fit un pas vers Rochelle. Elle savait ce qui était sur le point de se passer. Ses yeux, au même titre que le soulèvement de sa poitrine, le confirmaient. Elle se tenait debout, le dos au mur et leva le menton afin d’accueillir Zach.

— Je te promets que tu vas apprécier cette nuit, lui dit-il.

Car il s’assurerait qu’elle appréciât leurs ébats autant que lui. Il traitait toujours bien ses maîtresses, même si, parfois, il était un peu sauvage au lit. Et avec Rochelle, il pouvait aisément imaginer mettre le feu aux draps, car il pouvait, virtuellement, apercevoir la passion danser sur sa peau. Et à en juger par la manière dont son sexe se raidissait, alors qu’ils n’étaient pas encore nus, il sut qu’ils seraient parfaits l’un pour l’autre au lit.

Zach pressa son corps contre celui de Rochelle et posa la bouche sur ses lèvres rouges. La respiration de sa partenaire rebondit contre la sienne, et il inhala son odeur. Elle avait les lèvres chaudes et douces.

— Zach, murmura-t-elle.