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Faire de sa passion pour les animaux une vocation durable est une ambition à portée de main. Cet ouvrage explore avec méthode l’art de transformer la communication animale en une véritable activité professionnelle. En alliant conseils concrets et état d’esprit entrepreneurial, il ouvre la voie à ceux qui rêvent de consacrer leur vie au bien-être animal. Plus qu’un simple guide, il inspire une réflexion profonde et propose un chemin structuré vers l’épanouissement personnel et professionnel. Une promesse : celle de découvrir comment allier amour des animaux et succès durable, tout en bâtissant un avenir porteur de sens
À PROPOS DE L'AUTRICE
Reconnue comme la communicatrice animale de la « dernière chance »,
Tala Naya a aidé de nombreux propriétaires à résoudre des situations critiques grâce à la communication animale et au magnétisme. À travers ce guide, elle transmet son expertise et les outils de sa méthode unique.
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Seitenzahl: 224
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Tala Naya
Vivre de la communication animale : c’est possible !
© Lys Bleu Éditions – Tala Naya
ISBN :979-10-422-6217-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce livre est rempli d’outils, de remises en question, d’explications, de clés de compréhension qui vous permettent de travailler aux côtés des praticiens de santé et de comportement animalier. Il n’a aucune vocation à les remplacer. L’objectif de la communication animale est d’intégrer l’équipe de praticiens de santé et de comportement, mais chacun a son rôle éthiquement et légalement déterminé. N’oubliez jamais que vous venez renforcer l’action des vétérinaires, ostéopathes, podologues, comportementaliste, etc., mais vous ne les remplacez pas. Vous ne faites pas de diagnostic et vous ne donnez jamais un avis sur les médicaments.
Ce livre permet d’avoir une approche de tout ce que la communication animale et le magnétisme nous permettent d’expérimenter. Il vient compléter diverses formations, mais ne remplace absolument pas une formation professionnelle qui permet de vous corriger dans la pratique et de poser vos questions.
Il y a beaucoup de livres sur la CA et au début, je voulais en écrire un pour pouvoir exprimer ma vision qui est différente d’une connexion âme à âme. Finalement en y réfléchissant je me suis rendu compte qu’il était plus intéressant de lire un livre sur « comment peut-on vivre de la communication animale ? »
Passer la journée avec les animaux, les aider, leur faciliter le quotidien : une vraie vie de rêve, mais la plupart des gens pensent que c’est impossible, qu’aujourd’hui il y a trop de praticiens dans le milieu.
En réalité, il y a très peu de communicateurs animaliers qui ont de réels résultats, mais surtout qui ont l’état d’esprit et les clés pour pouvoir avancer dans l’entrepreneuriat. Pour travailler dans n’importe quel secteur, l’entrepreneuriat est avant tout une histoire de mindset et de focus.
La base de ta formation est hyper importante parce que tu dois être en mesure d’avoir un résultat visible et efficace pour remplir un besoin. Quand un client t’appelle pour une communication animale, il a des attentes, leurs animaux aussi et c’est normal. Demander à son client de ne pas avoir d’attente c’est finalement douter de sa capacité à aider.
Quand on fait de la communication animale, on se rend vite compte qu’on ne sert pas à grand-chose parce que 90 % des clients nous répondent « ah oui c’est ce que je pensais », « tu me confirmes les choses ». Ils n’ont simplement pas assez confiance en eux pour affirmer les choses ou alors une autre personne avec une analyse scientifique, factuelle, observatoire leur a dit qu’ils se trompaient.
Depuis des années, je ne cesse de répéter que la chose fondamentale pour un communicateur animalier c’est d’avoir un très bon scan physique parce que c’est là où nous sommes attendus pour aider les professionnels de santé et de bien-être animalier. Nous pouvons aider les vétérinaires, bitfitter, saddle fitter, ostéopathes, etc., à mieux comprendre les animaux parce que nous pouvons nous projeter dans leurs corps donc être leur voix. Nous pouvons décrire leurs ressentis, nous pouvons mettre en avant avec une réelle précision la localisation de leur douleur et c’est là que nous avons un vrai apport.
Souvent la douleur est remarquée uniquement quand la limite a été franchie, mais pas avant (par exemple sur une grosse boiterie alors que l’irrégularité ou la micro-pression est présente depuis longtemps). On ne voit pas toujours les douleurs subtiles comme les migraines ou les micro-pression. Pour avoir beaucoup travaillé et observé les saddle fitter et les bitfitter, c’est impossible pour eux de voir toutes les micro-pressions en séance et malheureusement dans le temps ces dernières deviennent de grosses pressions voir de grosses douleurs et parfois pire que l’inconfort de base. Nous avons même tenté l’expérience avec une bitfitter et vu une grosse différence sur la locomotion et la détente du cheval en mettant des contons au niveau des micro-pressions. Avoir un bon scan physique pour aider les praticiens santé et bien-être est vraiment notre premier rôle. J’ai eu l’occasion de voir avec mon propre cheval que le filet avec micro-pression qui semblait être le plus adapté en séance le rendait rétif sans les cotons au bout de 15 minutes de travail. Pour sa part, il préférait clairement un filet imparfait qu’un filet qui semblait parfait dans son évolution de locomotion, mais qui provoquait des micro-pression.
Notre 2e rôle fondamental est le rôle de thérapeute énergétique. Nous avons la possibilité grâce à des outils fiables en énergétique et communication animale d’aller travailler sur l’ADN, sur les émotions, sur les traumatismes, sur les croyances, sur les peurs en profondeur. On a beaucoup de possibilités pour travailler sur l’invisible, qui parfois crée des problèmes de comportement ou des maladies (en soutien des vétérinaires et des comportementalistes, nous ne les remplaçons jamais).
Nous avons beaucoup d’outils que nous devons vraiment mettre à profit sinon à quoi sert-on ? À part valider l’intuition du propriétaire et finalement lui retirer son pouvoir personnel de dire et d’affirmer « je connais mon animal, je suis sûre de moi ». On n’aide pas les propriétaires dans l’estime d’eux même s’ils pensent avoir besoin en permanence d’un communicateur animalier pour valider leur choix pour leurs animaux au lieu de se former, apprendre, écouter et observer.
Il y a plusieurs étapes fondamentales dans son apprentissage :
La première : Comment être bien ancré, bien nettoyé, fermer et ouvrir ses canaux, etc.
C’est ce qui permet de travailler sur le long terme à 100 % de ses capacités. Je connais beaucoup d’énergéticiens ou de communicateurs qui ont arrêté à cause des intrusions d’animaux ou autre en permanence (jour et nuit), ils étaient fatigués, problème de santé, etc.
La deuxième : Avoir une vraie base éthique et réglementaire
Il y a beaucoup de choses que l’on ne doit pas faire et qu’il ne faut pas faire parce que c’est dangereux pour les animaux (notamment contredire un vétérinaire, donner son avis sur les traitements ou tout autre chose qui ressemblerait à un diagnostic).
La troisième étape : Avoir un super scan physique, une confiance en vos canaux de réception de l’information qui sont présents et qui sont votre force à vous.
La quatrième étape : Avoir des outils pour aller traiter en profondeur les problématiques pas forcément palpables.
Des problématiques qui peuvent être réglées par un praticien de santé ou de comportement, mais à qui on permettra de gagner du temps en travaillant en amont dessus (libération des croyances/émotions/traumatismes ou encore mémoires de douleur). Par exemple le comportementaliste après une libération de traumatisme et des croyances/émotions associées pourra se concentrer sur l’humain pour lui apprendre comment agir en conséquence.
La méthodologie problématique est vraiment fondamentale, car si on ne travaille pas assez le comment, l’humain est perdu et il ne sait pas quoi faire.
Cinquième étape fondamentale : Le mindset et la vision.
Pour travailler cette partie il y a des piliers de base, dans tous les métiers, mais encore plus le nôtre où on travaille avec l’Énergie, c’est ce sur quoi tu vas décider de te concentrer qui va se matérialiser dans ta vie.
Donc dans ce livre on va parler de ta relation à l’argent, de ton alignement, de toutes les choses que tu peux faire pour le trouver. On va parler de sécurité intérieure, comment peux-tu t’aider, aimer la vie, ton travail quand tu es en pleine tempête émotionnelle et que la vie ne te donne plus rien. Ni client ni argent, plus rien parce que ce moment-là, c’est ce qu’on appelle le vide avant l’expansion.
Plus tu es serein, plus tu as rapidement les bonnes réponses, plus la tempête émotionnelle passe vite.
On va parler de socle masculin parce que tu ne peux pas accueillir de l’argent si tu ne connais pas tes taxes, tu ne peux pas accueillir des clients si tu n’as pas l’Énergie nécessaire pour aider tes clients, tu ne peux pas accueillir des opportunités si tu n’as pas la place de les remarquer.
Par exemple, si tu es maman et que tu n’as pas de nounou. Tu gardes tes enfants toute la journée et tu bosses après les avoir couchés ainsi que le week-end : quand prends-tu soin de ton Énergie si tu ne peux pas te reposer ? Tu ne peux pas prendre soin de ton Énergie et c’est normal !
On va parler de lancement de projet, d’entreprise, comment te positionner et comment te sentir. Pourquoi ça marche et d’autres fois non ?
On ne va pas s’y étaler longtemps, mais on va en parler quand même pour que tu puisses réfléchir, prendre du recul, avoir des clés et comprendre tes conditionnements.
Pour faire le métier de communicateur animalier et énergéticien, OUI il faut être à la hauteur. Oui il faut avoir les clés pour accompagner les professionnels de santé, bien-être et comportement. C’est essentiel parce que ce sont eux qui te feront travailler, qui donneront ton nom partout parce qu’ils sauront que TON travail sublime le LEUR. En équipe, nous réussirons à améliorer le quotidien des animaux dans toutes les sphères.
L’énergétique et la communication animale ont vocation à jouer un vrai rôle dans l’équipe de soin, de bien-être et de comportement de l’animal dans les consciences collectives comme l’ostéopathe, le maréchal-ferrant ou le dentiste. Et ça sera le cas un jour j’en suis persuadée, mais pour que ça arrive il faut travailler en équipe et pour travailler en équipe il faut avoir les outils et clés nécessaires pour avoir de vrais résultats et faire au mieux pour l’animal. Mais il n’y a pas que ça, il faut aussi avoir le mindset et la vision de leader.
Donc dans ce livre je te donne tout. Toutes les clés pour réussir dans ce métier. Pour pouvoir avoir une vie entrepreneuriale dans la joie, l’abondance, mais aussi dans la sérénité et la fluidité.
Je me permets de te donner ces clés parce que tout comme toi, j’ai commencé et j’ai rapidement atteint les 100 k de chiffre d’affaires, mais l’année d’après s’est écroulée parce que j’ai dû passer par la phase « OK de quoi as-tu besoin pour être sereine même dans les moments où la vie ne te donne plus rien, dans les tempêtes ? » « Comment peux-tu t’aimer et aimer la vie quand tu n’as plus de clients, d’argent, quand les gens s’éloignent de toi parce que tu ne rayonnes plus comme avant ? De quoi as-tu besoin ? Qu’elles sont les clés ? » et à partir de là mon entreprise est repartie, l’argent n’a fait qu’augmenter, les clients aussi, mon taux d’engagement mais surtout, parce que c’est le plus important, ma joie et ma sérénité n’ont cessé d’augmenter.
Alors je voulais te partager ça ici parce que pour moi c’est la clé.
Le confinement 2020
Je pourrai dire que je suis née dans les chevaux. C’est vraiment comme ça que je le ressens. J’ai l’impression de toujours avoir eu des chevaux et des animaux autour de moi et qu’il a toujours été plus facile de les comprendre que de comprendre les humains. Aujourd’hui encore, je n’ai aucun mal à manipuler un cheval qui a envoyé plusieurs praticiens à l’hôpital alors que dire « je t’aime » à mon compagnon me demande tous les efforts du monde. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été celle qui montait les chevaux que personne ne voulait monter, qui caressait les chiens mordeurs ou qui approchait les chats inapprochables. Je pouvais me balader à côté d’un éléphant sauvage sans risque ou regarder n’importe quel cheval et vous dire l’endroit exact de sa douleur.
Cependant je n’ai jamais cru à la communication animale. Pour moi, c’était simplement de l’observation. Je connaissais les animaux, surtout les chevaux, je pouvais me mettre à leur place et savoir de quoi ils avaient besoin en un coup d’œil. J’étais plus cheval qu’humaine finalement. Mais lorsqu’on me parlait de communication animale sur photo je trouvais ça ridicule et une vraie arnaque.
J’étais ouverte au magnétisme parce qu’une praticienne m’avait régulièrement empêchée de faire des cauchemars et permis de dormir sereinement pendant des années, mais c’était tout ce que j’étais prête à accepter. Mon éducation était à l’antipode de la spiritualité. Certains auraient pu penser le contraire, car ma mère méditait et faisait du yoga, mais finalement elle restait une banquière cartésienne avant tout. Mon père, ingénieur, n’était pas non plus ouvert à tout ça. Aujourd’hui ils racontent à tous leurs amis qu’ils ne peuvent pas changer de voiture, car leur chat n’est pas d’accord !
Pour ma part, ma spondylarthrite et un traumatisme crânien m’avaient fait renoncer à l’équitation et aux métiers animaliers en général depuis bien longtemps. Le juridique avait été la seule option acceptable à l’époque et s’il y a bien un élément de base qui relie tous les juristes c’est saint thomas « je ne crois que ce que je vois ». Ma vie était bien partie en tant que juriste jusqu’en mars 2020 où tout a commencé à changer.
Mars 2020, le confinement est là. La veille jeunes fêtards que nous sommes, nous avons envie de passer une dernière soirée dehors tous ensemble. Nos bars, n’ayant pas envie de gâcher des fûts de bière, ferment les portes, mais nous, nous restons tous dedans à fêter ce dernier jour de liberté. Nous rentrons vers 6 h et quelques heures après nous nous précipitons chez nos familles à l’autre bout de la France pour éviter de passer 3 semaines enfermés dans un appartement à 3.
Quelques jours après être arrivée, le virus se révèle. Je fais la plus grosse grippe de ma vie. Une grippe qui a duré trois semaines. Trois semaines à dormir, à ne pas être capable d’aller jusqu’au canapé, à paniquer à la moindre gêne respiratoire. Mais trois semaines après j’ai la sensation de me réveiller en étant une autre personne. Une personne qui, elle, ne veut pas gâcher sa vie. Une personne qui ne veut pas rester dans un travail qui l’ennuie à mourir, un travail très loin de ses valeurs. Un travail qui finalement donne la boule au ventre. Un travail où on n’est jamais assez. Assez sage, assez bien habillée, assez forte, assez rigoureuse, assez sociable, assez froide, assez gentille, assez méchante, assez dure. Assez bien tout simplement.
Quelques jours après je tombe sur une pub d’un programme de développement personnel pour savoir qui l’on est et trouver son chemin. Et là, je fais la rencontre de S. puis d’une psy et tout s’explique. Après quelques tests, je suis « diagnostiquée » HPI, HPE et la grande mode : hypersensible. En 2020 c’est la mode, beaucoup de gens ressortent avec un profil neuroatypique, mais il n’empêche que ça me soulage parce que tout mon mode de fonctionnement est enfin expliqué. Je comprends tout et surtout dans ce programme on m’apprend à le gérer. On m’apprend à quel point ma vie de juriste, fêtarde, superficielle n’est pas faite pour moi. Pourquoi je suis tout le temps fatigué et pourquoi j’ai toujours l’impression d’être en décalage. On m’explique aussi pourquoi je me suis toujours sentie plus animale qu’humaine et on me donne des clés. Des outils pour arrêter de survivre et commencer à vivre. Ce fut un premier pas vers la communication animale, mais je ne le savais pas encore…
L’arrivée de Robyne
Juin 2020, nous pouvons rentrer chez nous. J’ai grandi avec des chiens. J’avais 6 mois de décalage avec le chien de la maison donc de ma naissance à mes 12 ans j’ai partagé ma vie avec lui. Parfois j’ai l’impression de ne jamais avoir réussi à faire mon deuil d’ailleurs. Mais j’ai toujours voulu un autre chien, ce qui n’était pas le cas de mes parents. J’ai attendu quelques années, mais les conditions n’étaient jamais parfaites pour le commun des mortels : appartement + travail à plein temps. Après le programme de développement personnel, j’avais beaucoup plus de tempérament, je savais poser mes limites, un peu trop fortement à l’époque, je me suis adoucie ensuite. Et je voulais un chien tout de suite et honnêtement de manière irréfléchie : je voulais un malinois.
J’ai donc pris toutes les annonces sur le bon coin et j’ai pris la première portée qui pouvait me vendre un chien le plus tôt possible. Je savais juste que je voulais une femelle ce qui était finalement super bizarre parce que je ne me suis jamais trop entendu avec les femelles, mais c’était comme ça. Le samedi suivant sur un coup de tête, je suis partie chercher Robyne, collier violet, celle qui deviendra l’amour de ma vie dans les années à suivre.
Le jour où j’ai rencontré Robyne, elle a essayé de me manger la joue ! On me l’a mise dans les bras, elle m’a léché la joue j’ai osé bouger ma main et elle m’a fait son grand cinéma. Heureusement à deux mois déjà, elle maîtrisait sa mâchoire ! Je suis repartie avec ce petit bout de chien hyper énervé contre la terre entière qui voulait manger tout le monde, qui me déchirait tous mes habits et qui attaquait tout ce qui bougeait. J’ai pu voir plusieurs éducateurs « comportementalistes » qui m’ont pour la plupart rétorqué qu’avec ce caractère elle serait euthanasiée à 6 mois. Heureusement ça n’a pas été le cas. C’est un coach de ring qui a sauvé les choses au début, puis le temps, la patience et surtout la communication animale.
Pour la communication animale, ma chienne ne m’a pas laissé le choix. Quelques mois après son arrivée, je me promenais en forêt. Ma chienne ayant un super rappel depuis ses 2 mois je la laisse en liberté. De toute façon, elle n’aimait pas les humains donc je ne risquais pas grand-chose et à 4/5 mois elle me préférait encore aux autres chiens. Je me promenais tranquillement, ma chienne libre et d’un coup je la vois partir vers un homme. Elle s’assoit le regarde et il vient me voir pour me dire « je suis désolée vous allez me prendre pour un fou, mais je fais de la communication animale et votre chienne me communique que c’est votre voie ». En effet, ce jour-là, je l’ai pris pour un fou ! Ceci est arrivé 3 fois dans le même mois. À la 4e fois, j’ai dit à celle qui est ensuite devenue une véritable amie « OK je vais m’initier si quelqu’un doit parler à mon chien c’est moi ». Merci Elo, Manifestation.
Ma rencontre avec S. : le début d’une aventure
Un jour, je rentre à l’Union chez mes parents et ma mère me parle d’une voyante qu’elle a vue au salon du bien-être de Toulouse. Moi, juriste cartésienne, la juge un peu les trois premières secondes puis je l’écoute et là elle me raconte sa séance qui était juste, précise, détaillée. Vraiment fascinante.
Ne sachant toujours pas ce que je voulais faire de ma vie, je décide d’aller voir cette femme. Peut-être aurait-elle quelque chose à me raconter. La séance me parle beaucoup, elle me parle elle aussi de communication animale. À l’époque je ne supportais pas ce mot ! Mais elle me déconseille de devenir entrepreneur, elle me conseille de rester juriste encore 5/6 ans et après de passer à mon compte. Je pleure. Je pleure beaucoup, je me sens désespérée de devoir rester dans ce monde que je détestais inconsciemment.
Une fois calmée, je décide de me balader dans les rayons à la recherche de la fameuse S. dont ma mère me parle depuis des années. Je la rencontre, elle est en soin et me dit de revenir dans une demi-heure. Je reviens et m’assois sur sa table. Elle commence et me dit tout de suite « Oulala vous, vous captez les émotions, énergies et informations à des kilomètres, vous devez être épuisée ». En effet, depuis des années j’étais épuisée tout le temps. Elle me parle de chevaux et de communication animal (ce qui me désespère une fois de plus).
On discute, elle ressent très fort mon hypersensibilité et entrevoit mes soi-disant capacités. Au bout d’une demi-heure je me sens pleine d’Énergie comme jamais je me suis sentie alors S. me dit que je n’ai pas besoin d’elle pour ça. Elle forme et je pourrais réussir moi-même à me nettoyer et me protéger de tout ce qui m’entoure. Je ne me pose même pas la question et je prends sa formation. Je veux ça : je veux de l’alignement, je veux me sentir bien, pleine d’énergie. Je ne veux plus être fatiguée, triste, en colère ou avoir la boule au ventre. Je veux passer ma vie comme je me sens après cette séance.
Je commence la formation en ligne et déjà ma vie commence à changer. Je me sens moins fatiguée, plus forte, moins émotive. En même temps, Robyne, continue à me ramener des personnes qui me disent de me former à la communication animale donc je passe le pas.
Nous sommes en septembre et j’enchaîne les deux jours avec S. et à la suite, le week-end de communication animale.
Pour être tout à fait honnête le premier jour de stage j’ai l’impression d’être chez les fous ! (J’adore raconter cette histoire, elle montre à quel point j’ai évolué et à quel point on peut partir de loin et être surpris !) J’arrive, je pleure, je ne sais pas pourquoi. Je n’arrête pas de pleurer et S. me dit « C’est normal que tu pleures il y a Marie à côté de toi ». Je suis en bout de rangée et à ma droite il y a un homme. Je comprends donc qu’elle me parle de Marie mère de Jésus et là je me demande vraiment où je suis. Elle nous parle de ses dragons protecteurs, du nouveau monde, d’extraterrestres et je me demande clairement ce que je fais là. La matinée passe et à midi je commence à être malade. Je vomis, j’ai des vertiges, etc. S. me dit de ne pas m’inquiéter, elle avait prévu de me faire passer sur la table : il y a des choses sur moi qu’elle avait remarquées.
Je m’allonge sur la table et là tout devient bizarre ! Plusieurs personnes me disent que mon âme a été enfermée dans un scanner par les extraterrestres, qu’ils ont mis des choses sur moi. S. rit et me dit de manière décontractée « ne t’inquiète pas j’en ai toujours une dans mes stages à qui ça arrive, la plus sensible de tous ». Je ne m’inquiète pas, je les prends juste pour des fous et j’en ai marre de vomir et d’avoir des vertiges. Alors je deviens le cobaye de 20 personnes. On me nettoie, on me fait sentir, on m’enlève des choses. Je sens tout puis je me relève et là plus de vomissement, plus de vertige. Je me sens 100 % bien et à nouveau moi-même. Je suis choquée, mais je suis bien obligée de dire que j’ai tout senti moi aussi… Donc peut-être que c’est vrai tout ça finalement, peut-être qu’ils n’ont pas tous pris des champignons avant le stage.
Je rentre chez moi et dans ma voiture je sens une présence, celle d’Hugo mon chien mort à mes 12 ans. Je m’arrête pour pleurer puis j’entends une voix qui n’est pas mes pensées « n’abandonne pas, tu es à ta place ». Je me demande clairement si je ne deviens pas folle à mon tour puis je rentre chez moi.
Je me lève le matin avec une migraine, je me nettoie selon la méthode de S. et elle passe. Je rejoins le stage vers midi. Le deuxième jour fut une révélation, je sens tout, je vois tout, je me rends compte que j’ai une intuition et en plus je m’amuse. Pour moi l’aventure s’arrête là, je ne me sens pas capable de rester les trois jours suivants pour le niveau 2.
J’ai besoin de digérer tout ce que j’ai appris, d’accepter l’existence d’un monde subtil d’entité, d’âme errante, d’extraterrestre, d’aura et de corps subtil. Un monde qui me paraît être à l’antipode de mes convictions, mais que j’ai bien senti à travers moi et dans mes mains pendant ces deux jours. Je ne peux pas nier l’existence de tout ce qui a traversé mon corps, mais je dois l’accepter.
La formation en communication animale : tout sauf une révélation
À force d’entendre parler de communication animale et des personnes que ma chienne m’emmenait rencontrer, j’ai fini par me décider pour aller faire une initiation. Cartésienne comme je l’étais la seule chose qui aurait pu me faire croire à la CA c’était le ressentir par moi-même.
Je me suis très vite sentie mal à l’aise en arrivant là-bas. La formatrice a rapidement coupé court à mes questions : en communication animale nous sommes dans une Énergie d’amour, nous n’avons pas besoin de nous ancrer, nettoyer ou protéger. Les entités n’existent pas et plein d’autres choses en total désaccord avec ce que j’avais appris jusque-là. Je me souviens d’avoir pleuré pendant les trois jours de stage, d’avoir fait des cauchemars et de clairement m’être demandé ce que je faisais là.
Je n’ai pas réussi à communiquer le premier jour de stage, rien ne me venait. J’étais comme bloqué. Le dernier jour, une photo d’un cheval m’a attiré, je l’ai regardé et je me suis étouffée. Ce cheval était gravement asthmatique et avait beaucoup de mal à respirer. Ce fut ma première interaction en communication animale et ce qui deviendra ma zone de confort après : le scan physique. Je me suis rendu compte à ce moment-là que je pouvais ressentir toutes les émotions sur photo, mais que je le faisais déjà depuis des années, de même que les douleurs. J’ai eu deux ou trois images lors de ce stage, mais rien de plus.
J’ai continué à pratiquer derrière, car avoir ressenti si fort les problèmes respiratoires d’un cheval m’avait prouvé que la communication animale sur photo existait. J’étais curieuse, je voulais réussir avec ma chienne pour la comprendre et pour l’aider. Je voulais des réponses, je voulais qu’on y arrive. Je ne voulais pas être professionnelle au départ, ce n’était pas l’objectif, mais finalement chaque communication animale qui a suivi m’a emmené dans cette voie.