Agriculture et alimentation - Mouvement Utopia - E-Book

Agriculture et alimentation E-Book

Mouvement Utopia

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Beschreibung

Besoin, plaisir, créatrice de pratiques et de liens sociaux... L'alimentation est au cœur de nos modes de vie individuels et collectifs.

À travers la dénonciation de dix-sept idées reçues sur l’agriculture et l’alimentation, ce livre décrypte les objectifs qui se cachent derrière ces affirmations apparemment de bon sens. Il analyse cinquante ans de « révolution verte » et dénonce la suprématie actuelle de l’industrie agro-alimentaire. Il pointe ses conséquences sur le monde paysan, au Nord comme au Sud, ainsi que sur notre alimentation, son goût et ses impacts sur notre santé.
Après avoir déconstruit ces idées reçues, ce livre invite à aller plus loin.
En s’appuyant sur des travaux et des études de spécialistes et de chercheurs de l’agriculture et de l’alimentation, il propose seize principales mesures ou orientations pour combattre ce double fléau incarné par les souffrances de la faim au Sud et, au Nord, par la montée de l’obésité et des maladies dues à une mauvaise alimentation.

Cet ouvrage volontairement synthétique fournit tous les outils nécessaires à celles et ceux qui veulent changer notre mode de production et d'alimentation.

EXTRAIT

Pourquoi avoir choisi ce thème de l’alimentation ?
Parce que c’est le premier des besoins naturels des êtres humains, mais aussi parce qu’il s’agit de pratiques culturelles essentielles de nos sociétés. Besoin, plaisir, créatrice de liens sociaux... L’alimentation est au cœur de nos modes de vie individuels et collectifs. Mais nous constatons que ce bien commun qui, il y a peu de temps encore, occupait une grande partie de nos populations, constituait un lieu majeur où la démocratie devrait s’exercer et le politique décider en fonction de l’intérêt collectif et de la protection de l’environnement, ce bien commun a été capté par des intérêts privés. Aujourd’hui, les transnationales de l’agroalimentaire, les puissants groupes semenciers et les fabricants de pesticides décident de qui doit manger quoi.

À PROPOS DES AUTEURS

Trait dʼunion entre le mouvement social, le monde politique et le monde intellectuel, le Mouvement Utopia se définit comme une coopérative
citoyenne et politique. Il défend ses convictions altermondialistes et écologistes dans une perspective de dépassement du capitalisme et de la logique productiviste.

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Préface

Que d’idées reçues sur notre agriculture et notre alimentation ! Les unes sont le produit de croyances déjà très anciennes et ont toutes les apparences du « bon sens », bien que la science les ait déjà nuancées ou remises en cause depuis un certain temps. D’autres ont en revanche été fabriquées de toutes pièces et se révèlent purement et simplement mensongères ; elles n’en restent pas moins véhiculées délibérément par de puissants groupes semenciers, holdings agroindustriels et fabricants de pesticides. Décrypter ces principales idées reçues et en séparer le vrai du faux : tel est bien l’objet de ce nouveau livre d’Utopia.

Force nous est de reconnaître qu’il y avait urgence. Car les idées fausses sont légions et les enjeux considérables : il en va tout d’abord de notre santé, puisque celle-ci dépend étroitement de la qualité sanitaire et nutritionnelle de nos aliments. Mais cela concerne aussi bien sûr le devenir de notre environnement ; et nous avons de bonnes raisons de nous inquiéter au sujet des effets dommageables de notre agriculture « industrielle » : érosion accrue des sols, glissement de terrains, inondations soudaines des bourgs et villages de fond de vallées, effondrement de nombreuses nappes phréatiques, prolifération d’herbes adventices et d’insectes ravageurs résistant aux pesticides, pollution de l’air, des eaux et des sols, surmortalité des abeilles et d’autres insectes pollinisateurs, émissions de gaz à effet de serre, etc.

Sans doute accepterions-nous plus facilement certains de ces inconvénients si nous avions la certitude que cette agriculture « productiviste » était la voie la moins coûteuse pour mettre fin à la faim et nourrir correctement et durablement l’humanité tout entière. Mais voilà bien une idée reçue totalement fausse ! Car à l’échelle mondiale, il y a déjà de la nourriture en quantité plus que nécessaire pour nourrir la population dans son ensemble sans aucune carence nutritionnelle. Le problème est que les classes sociales les plus démunies sont tout simplement trop pauvres pour pouvoir acheter ces disponibilités alimentaires existantes. Il en est ainsi des gens qui fréquentent les Restaurants du cœur, l’Armée du salut ou le Secours populaire, en France ; de même en est-il de nombreux Brésiliens entassés dans les bidonvilles, alors même que les céréales et le soja produits chez eux sont exportés vers l’Europe ou la Chine. Idem, bien sûr, dans les pays africains déficitaires en vivres : leurs exportations de café ou cacao ne leur permettent guère de dégager des revenus suffisants pour acheter une nourriture pourtant en excédent sur le marché international. Mais celle-ci est écoulée de préférence vers les marchés les plus solvables, à savoir : les consommateurs les plus fortunés qui gaspillent leurs achats alimentaires, les usines d’aliments du bétail destinés à nos cochons et volailles, et les fabricants d’éthanol et d’agro-diesel pour assouvir la soif de nos voitures et de nos avions.

Ce n’est donc pas une quelconque insuffisance de disponibilités alimentaires qui est la cause de la faim et de la malnutrition dans le monde. Ce sont bien l’insuffisance de pouvoir d’achat des plus pauvres et les inégalités de revenus à l’échelle mondiale qui en sont à l’origine. Et le paradoxe est que pour plus des deux tiers, les populations qui en souffrent au quotidien sont des paysans du Sud qui ne parviennent pas à dégager des revenus suffisants ; équipés d’un outillage exclusivement manuel, ils ne peuvent guère résister à la concurrence des produits importés en provenance des pays (dont la France) où prédomine une agriculture exagérément moto-mécanisée et chimisée. Quant au dernier tiers, il s’agit de gens qui ont été éliminés de la compétition et contraints de rejoindre les bidonvilles sans pour autant y trouver des emplois rémunérateurs. Produire mieux chez nous, quitte à diminuer légèrement nos surplus de poudre de lait, sucre, céréales et poulets bas de gamme, et quitte à moins exporter de produits tout venant vers le Sud, n’est donc pas un caprice de bourgeois bohêmes. C’est une impérieuse nécessité pour que les nations du Sud les plus déficitaires puissent assurer par elles-mêmes la sécurité de leurs approvisionnements en vivres en ayant reconquis une plus grande souveraineté alimentaire.

Une autre illusion décortiquée dans ce petit ouvrage : l’agriculture industrielle nous fournirait des produits de moins en moins coûteux ! Il convient de ne pas se laisser leurrer par cette trompeuse apparence. Les poulets pas chers nous coûtent en effet très cher : si leur prix apparaît faible sur les rayons des supermarchés, il n’en reste pas moins vrai qu’il nous faut payer des impôts pour rendre potable les eaux polluées par les effluents des élevages intensifs, retirer les algues vertes du littoral breton, verser des indemnités de chômage à ceux des éleveurs qui ont dû cesser leurs activités par manque de compétitivité, etc. À quoi s’ajoutent aussi les troubles occasionnés sur notre santé quand les poulets sont bourrés d’antibiotiques et de dioxine ! Autant de coûts indirects qui n’apparaissent pas dans les prix affichés et que les économistes appellent « externalités négatives ». Ces coûts cachés peuvent ne pas prendre une forme monétaire mais il nous faut quand même les payer d’une façon ou d’une autre : ainsi en est-il des méfaits occasionnés par notre exposition prolongée, même à faible dose, à ceux des pesticides qui sont des perturbateurs endocriniens. Nos enfants risquent de payer celle-ci par des maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, etc.) et des cancers prématurés : une moindre espérance de vie en bonne santé que celle des générations antérieures !

Nous aurions tort aussi de croire que la « modernisation » de notre agriculture passe nécessairement par le machinisme et une motorisation toujours plus accentuée des techniques. Certes, pour produire à de moindres coûts apparents, notre agriculture moto-mécanisée n’a pas seulement contribué à accroître les rendements à l’hectare mais a été aussi à l’origine d’une augmentation encore bien plus rapide de la productivité du travail, avec l’emploi de machines automotrices et de tracteurs de plus en plus puissants. Mais cet accroissement de la productivité s’est traduit surtout par l’augmentation de la taille des exploitations agricoles et par la diminution drastique du nombre des actifs agricoles, à l’origine d’un bien trop rapide exode rural. Ainsi en a-t-il été dans la céréaliculture où un agriculteur équipé d’un tracteur de plus de cent cinquante chevaux, d’une charrue deux fois douze socs réversibles et d’une moissonneuse-batteuse automotrice, peut à lui tout seul cultiver environ 200 hectares. De même en a-t-il été dans la production laitière où la traite mécanique a remplacé la traite manuelle depuis belle lurette. Et on s’apprête désormais à poursuivre cette moto-mécanisation de l’élevage laitier avec les robots de traite. On envisage même l’installation d’une ferme à 1 000 vaches en Picardie dans laquelle le lait ne serait plus qu’un coproduit du méthane. Mais ne nous faisons pas d’illusions : cette forme de « modernisation » ne permettra pas de produire plus de lait en France ; elle contribuera surtout à éliminer plus vite de la compétition les producteurs laitiers bretons les moins performants.

Il ne s’agit pas pour autant de stigmatiser nos paysans qui n’ont fait bien souvent que ce que les agro-industries et la grande distribution leur avaient demandé, avec les seuls matériels génétiques à leur disposition : variétés de plantes inscrites au catalogue du Groupement National interprofessionnel des Semences (GNIS), poussins et canetons livrés par les entreprises agro-industrielles intégratrices, etc. Leurs « choix » ont été largement conditionnés par la Politique agricole commune (PAC) et les incitations de notre Ministère de l’agriculture, avec l’espoir de produire à moindre coût et de conquérir de nouvelles parts de marché. Mais pour amortir leurs coûteux investissements en infrastructures et en gros matériels, et rembourser au plus vite les sommes empruntées, ils ont été bien souvent incités à ne pratiquer que les systèmes de culture ou d’élevage pour lesquels ces lourds investissements avaient été réalisés. D’où la spécialisation régionale exagérée de notre agriculture française : trop d’animaux en espaces confinés et des effluents d’élevage en excès en Bretagne ; troupeaux bien trop peu nombreux et absence de fumier dans le Bassin parisien, monoculture viticole exagérément traitée aux fongicides dans le Languedoc, etc. Au prix, nous l’avons vu, d’incroyables coûts environnementaux !

Et même en termes strictement monétaires, comment la France des multiples petits terroirs pourrait-elle devenir compétitive avec des produits bas de gamme produits aussi à toujours plus grande échelle ? Qui peut prétendre aujourd’hui que pour abreuver nos voitures d’éthanol, une betterave à sucre cultivée sous les nuages pourrait rivaliser avec la canne à sucre exposée au soleil dans les immenses latifundiums brésiliens ? Comment imaginer que notre huile de colza puisse être compétitive avec l’huile de palme des grandes plantations du Sud-est asiatique ? Qui peut croire un seul instant que de la poudre de lait bretonne puisse être vendue en Chine à un prix moindre que celle fournie par la Nouvelle-Zélande voisine où l’herbe pousse encore en hiver du fait de la douceur de son climat ? Sans les subventions à l’export de la PAC, comment les poulets de chair bretons nourris avec du maïs et du soja brésiliens auraient-ils pu être moins coûteux que les poulets brésiliens de même souche sur le marché mondial ? Nos blés du Pays de Caux à peine panifiables exportés vers l’Algérie et l’Égypte pourraient-ils vraiment concurrencer les blés cultivés sur les tchernozioms ukrainien et roumain dans des exploitations de plus de mille hectares, si les exploitants normands ne bénéficiaient pas aujourd’hui des aides européennes versées à l’hectare ? C’est dire que même du seul point de vue de notre balance commerciale extérieure, il nous faudra changer de politiques agricoles !

Et tel est bien l’intérêt majeur de cet ouvrage : ses auteurs ne se limitent pas à dénoncer nos idées reçues les plus erronées ; ils formulent aussi très clairement des propositions concrètes de politiques agricoles pour promouvoir une agriculture paysanne alternative. Et le lecteur découvrira que bien d’autres formes de « modernisation » agricole sont envisageables dès aujourd’hui, pour nous livrer à tous une alimentation plus saine, générer des emplois agricoles plus nombreux et mieux rémunérés, et fournir de multiples services d’intérêt général, sans causer de dégâts environnementaux ni porter préjudice aux paysanneries du Sud.

Du point de vue strictement technique, il est parfaitement possible de mettre en œuvre sur le territoire français des systèmes de production agricole intensément écologiques qui fassent l’usage le plus intensif possible des ressources naturelles renouvelables ou abondantes qui, une fois acquis les terrains pour ce faire, ne coûtent rien à la nation. À savoir principalement : l’énergie solaire pour fabriquer notre énergie alimentaire, via la photosynthèse des plantes ; le carbone du gaz carbonique (gaz à effet de serre) en excédent dans l’atmosphère pour la confection des hydrates de carbone (sucres, amidon, lipides, etc.) ; l’azote de l’air pour la synthèse des protéines ; les éléments minéraux (calcium, potassium, phosphore, oligoéléments, etc.) libérés tous les ans par l’altération des roches mères en sous-sol ; et ceux qui, déjà présents dans les couches arables, ne sont pas directement assimilables par les racines des plantes. Toutes ces ressources sont disponibles sur nos surfaces agricoles également disponibles, pour peu qu’on décide de ne pas les bitumer outrageusement. Aucune d’entre elles ne doit être importée. Et plus encore, la fixation biologique de l’azote de l’air par les légumineuses devrait nous épargner l’achat de soja et de tourteaux de soja transgénique en provenance des États-Unis, du Brésil et d’Argentine, et l’importation de gaz naturel pour la fabrication des engrais azotés de synthèse, tout en réduisant nos émissions de protoxyde d’azote (N2O), très puissant gaz à effet de serre.

Économes en énergie fossile, ces techniques inspirées de l’agro-écologie sont savantes : il s’agit pour l’essentiel d’assurer une couverture végétale la plus totale et la plus permanente possible de nos sols, de faire en sorte que les eaux de pluie ne ruissellent pas mais s’infiltrent au contraire en totalité dans les couches arables, d’enrichir le sol en humus pour maintenir cette eau infiltrée à disposition des racines des plantes cultivées, de puiser en profondeur les éléments minéraux qui, après avoir été absorbés dans la biomasse, sont restitués dans les couches superficielles de nos terrains, de favoriser la fixation biologique de l’azote de l’air par des microbes vivant en synergie avec des plantes de l’ordre des légumineuses, etc. Plus concrètement, il s’agit d’associer plusieurs espèces et variétés dans les champs, d’y implanter des arbres en leur sein ou en leurs pourtours (haies vives), d’allonger les rotations de cultures et de diversifier les assolements, d’intégrer étroitement agriculture et élevage au sein des fermes ou à l’échelle des terroirs, de fabriquer du fumier et des composts, de privilégier la fertilisation organique des terrains, de sauvegarder et d’entretenir la biologie des sols (microbes fixateurs d’azote, champignons mycorhiziens, vers de terre, etc.), etc.

Plutôt que de vouloir tuer les insectes ravageurs et les agents pathogènes via l’emploi de pesticides, et provoquer ainsi de sérieux déséquilibres écologiques dans nos campagnes, il conviendra désormais de pouvoir « vivre avec » ces ennemis apparents en minorant leurs éventuels dégâts. D’où le choix de variétés végétales et de races animales tolérant la présence de ravageurs et de vecteurs de maladies, et la mise en place d’infrastructures écologiques susceptibles d’héberger de multiples insectes auxiliaires des cultures : coccinelles destinées à dévorer les pucerons, micro-guêpes parasitoïdes des chenilles voraces, mésanges prédatrices des larves de carpocapses du pommier, abeilles mellifères et autres insectes pollinisateurs des plantes cultivées, etc.

Techniquement parlant, nous avons en fait toutes les raisons d’être optimistes : il est parfaitement possible de nourrir correctement le peuple français avec des formes d’agricultures durables, respectueuses de l’environnement et des générations futures. Les techniques innovantes en question sont, il est vrai, plus soignées et artisanales que celles de notre agriculture industrielle. Elles exigent davantage de travail et doivent donc être correctement rémunérées. Mais est-ce si grave de vouloir encourager une agriculture intensive en emplois dans un pays où le taux de chômage officiel dépasse les 10 % ?

Le vrai problème est de convaincre maintenant les Politiques du bien-fondé de ces formes d’agricultures intensément écologiques. Fort heureusement, maints agriculteurs, consommateurs et citoyens aux comportements « alternatifs » (agriculteurs biologiques, consommateurs adhérents des Amap, associations de défense de l’environnement, militants du commerce équitable, etc.) ont déjà pu défricher les diverses voies concrètes pour y parvenir ; et ce petit livre qui ne fait pas que dénoncer les erreurs du passé s’en fait très largement l’écho. Ses auteurs ne manquent pas de souligner que c’est désormais toute notre agriculture qui va devoir opérer un tel virage à 90 degrés. On ne saurait en effet admettre la production de denrées de haute qualité pour les couches sociales les plus aisées et du tout-venant au moindre coût pour les populations les moins fortunées. On ne saurait tolérer la juxtaposition d’une agriculture biologique pour les seuls « bourgeois bohèmes » (un marché de niche) et d’une agriculture industrielle destinée aux classes sociales les plus modestes !

Le plus difficile est donc maintenant de créer un rapport de force tel que nos Politiques puissent dorénavant résister davantage aux pressions et au lobbying des grandes compagnies semencières et des industries productrices de pesticides, dont les intérêts privés sont de fait contradictoires avec ces formes d’agricultures ! Et de faire en sorte que l’alimentation de qualité et les environnements sains soient accessibles au plus grand nombre : associer plus étroitement les aspirations écologiques à l’exigence d’équité sociale. Tel est bien l’un des enjeux politiques majeurs de l’époque actuelle. Et tel est bien aussi, me semble-t-il, un des objectifs principaux de ce livre.

À dévorer sans modération.

MARC DUFUMIERAgronome, professeur émériteà AgroParisTech, expert auprès des Nations Unieset de la Banque Mondiale.

Introduction

Après les migrations avec le livre Sans papiers ? Pour lutter contre les idées reçues, l’énergie avec Nucléaire, idées reçues et scénarios de sortie, l’organisation sociale de la production avec Le travail, quelles valeurs ?