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Ce livre, documentaire historique est une révolte, envers certaines personnes qui prétendent s’arroger le droit de choisir dans l’œuvre d’un Artiste, ce qui est convenable et ce qui ne l’est pas.
Dans l’œuvre d’Alberto GIACOMETTI, avec le plus grand soin et beaucoup de constance, la Fondation Alberto et Annette GIACOMETTI dirigée dans un premier temps par Véronique WIESINGER, de 2003 à 2014 et Catherine GRENIER de 2014 à ce jour, ont tout fait pour faire « passer à la trappe » sa période et ses œuvres de 1922 à 1926, constituées essentiellement de sculptures sur bois et sur Ceps de vigne.
Cette période de sa découverte de Paris en 1922 permet pourtant de comprendre, toute son œuvre sur bois et une technique qui n’est propre qu’à lui, et même à ce jour il semble qu’elle n’ait pas été copiée par d’autres artistes.
De plus nous possédons l’UNIQUE sculpture où Alberto GIACOMETTI s’est sculpté lui-même et en sculpteur en train de sculpter son modèle Madeleine PRADIER, ma Tante.
Ce livre a pour but de rétablir cette tromperie et de remettre à leur place des personnes pas dignes de prétendre défendre Alberto GIACOMETTI.
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Seitenzahl: 87
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Publishroom Factorywww.publishroom.com
ISBN : 978-2-38625-950-0
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Serge Coumont
Alberto GIACOMETTITRAHIpar sa FONDATION
ROMAN
À mes petits-enfants, Zoé, Romain, Louka, Raphaël, Tom, Gaspar et Marcus.Ceci est mon dernier combat.Mené avec Amour et sans Haine.
Cet ouvrage fait suite à un premier ROMAN Paru en 2014 aux Éditions PUBLIBOOK.
La Maîtresse cachée d’Alberto GIACOMETTI
À l’époque nous étions encore à la recherche du CAFÉ WELTER, pièce indispensable pour compléter le puzzle et comprendre le transfert entre le Café WELTER et la Brasserie La LORRAINE.
En 1858 La VIERGE est apparue à Bernadette SOUBIROUS dans la grotte de LOURDES, … la suite vous la connaissez, elle devint Sœur de la Charité de NEVERS et non pas de La CHARITÉ sur LOIRE, la ville d’à côté.
Tiens quelle coïncidence la ville où en juin 1940, Alberto GIACOMETTI a essayé de traverser la LOIRE, sans y parvenir, sans l’aide d’une apparition lui.
Tout cela pour vous expliquer que les apparitions existent, même si il faut s’en méfier. Vous n’allez pas me croire, mais moi aussi j’ai eu une apparition, Saint NICOLAS m’est apparu, à moi le Lorrain.
Il a été très bref !
– Serge me dit-il, tu arrives à 82 ans, tes frères et sœurs m’ont déjà presque tous rejoint, si tu penses avoir de l’ordre à mettre dans tes affaires, des comptes à régler, il serait temps pour toi de le faire.
– Peut-être as-tu à te faire pardonner ?
– Moi Saint Nicolas ? Vous n’y pensez pas. J’ai toujours été un ange de vertu !
– Bizarre, me dit-il, pourtant ton grand-père KAISER t’appelait « Raoudi » pas vrai ?
– C’est vrai Saint NICOLAS mais j’étais petit. Peut-être alors voudrais-tu te venger de méchantes personnes ?
Mon cher Saint NICOLAS, vous devriez savoir que mes comptes je les ai toujours réglé avec mes détracteurs de mon vivant au fur et à mesure.
Au début avec mes poings, puis plus tard à la Guerre d’ALGÉRIE, je ne me suis pas dérobé, et ensuite tout au long de ma vie j’ai fait face. Les embûches ne m’ont pas manqué, mais c’est vrai pour tout le monde.
– Saint NICOLAS, je ne vais pas parler pour moi, mais pour ceux qui nous ont quittés et qui ne peuvent plus se défendre. Je vais me battre encore pour ma Tante Madeleine, pour mon Grand Oncle Henri WELTER, et aussi pour Alberto GIACOMETTI à qui certains ont volé sa personnalité et son droit à la différence.
Tante Madeleine, avec qui j’ai vécu quelques années avait un secret, « un grand Amour » il s’appelait Monsieur ALBERT.
Plus connu plus tard sous son nom d’artiste « Alberto GIACOMETTI ». Cet amour clandestin était caché de beaucoup de monde car elle avait trente ans de plus que lui. En 1922 ce n’était pas un crime, mais peu de personne aurait accepté cette situation sans ricaner.
Leur idylle dura trois ans environ, trente ans plus tard Madeleine nous parlait encore de Monsieur ALBERT, et toutes les après-midis pluvieuses, à HERRY, pendant que nous rédigions nos devoirs sur la table de la salle Commune, elle avait toujours une anecdote à raconter de sa belle vie au
« Café des Ternes ».
Cela lui faisait du bien. À plus de 80 ans, elle était devenue aveugle et riait sous cape !
Nous, nous étions des mômes cela nous faisait du bien de la voir rire. À bientôt, tante Madeleine…
PARIS Fin du mois de juillet 1921… la chaleur est accablante.
Le vingt-six juillet très exactement, le train rapide PLM (Paris-Lyon-Marseille) fonce dans la campagne dans le brouhaha des crachats de sa locomotive à vapeur, quand brusquement surgissent dans le wagon des premières classes trois hommes armés !
Ils dévalisent systématiquement de leurs bijoux et argent tous les passagers, avant de disparaître au prochain arrêt, attendus par des complices en voiture.
Tous les journaux de l’époque relatent ce fait divers et la Police Judiciaire enquête en urgence sur cette affaire.
La liste des bijoux est transmise avec tous les détails à tous ses services de recherches qui utilisent leurs indics et les receleurs qui sont « invités » à fournir les moindres indices. La traque paye ! Dès le trente et un juillet un des membres du trio est appréhendé en début de matinée et il passe aux aveux instantanément.
Il finit par dire où il doit retrouver ses complices pour faire les comptes et partager une partie du butin.
C’est à l’heure de l’apéro, vers midi qu’il doit rencontrer ses deux amis au Café MOKA, au bas de l’avenue de Wagram à PARIS à l’angle de la rue du Faubourg Saint Honoré.
Le Café MOKA est un établissement luxueux récemment refait à neuf, fréquenté par une clientèle particulièrement élégante, avec une belle terrasse sur l’avenue de Wagram.
En ce trente et un juillet avec un très beau temps la terrasse est pleine de consommateurs.
Les inspecteurs de Police dressent une souricière, munis des photos anthropométriques des bandits, bien connus de la police pour des faits antérieurs, ils ne tardent pas à reconnaître parmi les clients à la terrasse du Café MOKA les individus qu’ils recherchent.
Ils décident de ne pas les appréhender immédiatement mais d’attendre que ceux-ci décident de quitter les lieux et de les arrêter sur le trottoir de l’avenue, sachant qu’ils sont armés et dangereux.
À peine sont-ils tous en place qu’ils sont repérés par les malfaiteurs, ces derniers au nombre de trois se lèvent brusquement, traversent l’avenue de Wagram et s’engagent en descendant l’avenue des Ternes, passant devant la Pharmacie qui fait l’angle.
Immédiatement les Policiers les entourent et l’un d’eux saute sur le premier malfrat, l’entraînant dans les fusains du Café WELTER, sur la terrasse de celui-ci.
Les bandits sortent leurs revolvers et tirent, les policiers ripostent. Deux bandits sont touchés mortellement, le troisième Méceslas CHARRIER est arrêté indemne, mais l’inspecteur de Police CURVIER est blessé mortellement lui aussi !
Pendant plusieurs jours le Café WELTER qui était le rendez-vous des Lorrains de la Capitale, allait voir défiler tous les journalistes que compte Paris ! Même Le GRELOT et La PATRIE.
Henri WELTER le Patron et Madeleine Pradier sa « belle-fille » allaient être mis à contribution pour répéter encore et encore le scénario qui avait amené la mort de cet officier de Police sur leur terrasse de l’avenue des Ternes.
En ce temps-là, la justice était expéditive et le meurtre d’un Officier de Police était sanctionné par la peine capitale. C’est ainsi que le 29 avril 1922 il fut condamné à être guillotiné et le 2 août 1922 à quatre heures du matin à la Prison de la Santé, de la cellule 13 le Sieur CHARRIER fut tiré de son sommeil et se fit couper la tête sur l’échafaud !
Un jeune homme assis à cette même terrasse du Café WELTER lisait dans le journal EXCELSIOR du 3 août 1922 le récit de l’exécution, tout en dégustant un Expresso que venait de lui servir Madeleine PRADIER la serveuse attitrée du Café.
Depuis quelque temps déjà celui-ci avait pris ses marques dans ce Café et venait régulièrement discuter avec Henri WELTER dans un langage inconnu de cette dernière.
Et pour cause la discussion se faisait en patois germanique ! Madeleine PRADIER originaire du Puy-en-Velay, ne comprenait rien à cette langue.
Henri WELTER, Luxembourgeois, parlait couramment trois langues, le français, le luxembourgeois et l’allemand en plus des patois Lorrains et il se trouve que ce jeune homme, qui parlait avec difficulté le français, s’exprimait parfaitement en allemand.
Ce jeune homme arrivait de Suisse, de la région des Grisons, il parlait l’allemand mais sa langue maternelle était l’italien, celui parlé du côté de STAMPA.
Il disait s’appeler Albert, et dès lors Madeleine l’appela Monsieur Albert. Et de toute sa vie Madeleine lui garda ce nom : Monsieur Albert !
Plus tard elle apprendra qu’il s’appelait Alberto GIACOMETTI, mais continuera à l’appeler Monsieur Albert, même lorsqu’elle avait passé les 80 ans, ce sera toujours Monsieur Albert quand elle nous racontait à mes sœurs et moi-même, sa vie au Café des Ternes.
Elle ne disait jamais le Café WELTER, toujours le Café des Ternes.
Dans son esprit cela englobait le Café WELTER, l’appartement et le Studio du 49 de l’avenue de WAGRAM, et après 1923 la Brasserie qui une fois le Café WELTER fermé, accueilli tous les employés du Café WELTER, clientèle comprise…
C’est ainsi que le Café des Négociants fut rebaptisé par son propriétaire La Brasserie LORRAINE, et tous les Lorrains ayant leurs habitudes avec Henri WELTER se retrouvèrent à cette Brasserie.
Henri WELTER pris sa retraite trois ans plus tard en 1926, et en compagnie de Madeleine PRADIER ils quittèrent PARIS pour HERRY (Cher) où ils reposent aujourd’hui tous les deux dans le cimetière en compagnie d’Émile HEBERT.
C’est le moment de parler d’Émile HEBERT. C’était le mari d’Henriette WELTER, la fille d’Henri WELTER. Malheureusement celle-ci décéda à 26 ans, mais Henri WELTER le considéra toujours comme son gendre, il se remaria deux fois ensuite, sa seconde épouse étant brutalement décédée à HERRY, elle repose aussi dans la même tombe qu’eux.
Émile HEBERT était garagiste à Saint Ouen, dans la banlieue parisienne, à cette époque c’était une profession très prisée, peu de personne avait une capacité de réparer les moteurs à essence, une livraison sur deux s’effectuait encore en voiture à cheval.
Il habitait avec sa femme, la fille d’Henri WELTER, le studio de l’appartement du 49 de l’avenue de WAGRAM. C’était une ancienne chambre de bonne, ou de service, mansardée et transformée en Studio pour les jeunes mariés.
Après le décès de sa femme il laissa libre ce Studio à la disposition de Madeleine PRADIER la demie-sœur d’Henriette. À la naissance d’Henriette, Madeleine avait déjà dix-neuf ans.
L’appartement d’Henri WELTER et le Studio bien qu’étant dans le même immeuble que le Café WELTER, au dessus du Café, n’était accessible que par l’entrée du 49 de l’avenue de Wagram, alors que d’après les documents notariés le Café WELTER se trouvait au numéro UN de l’Avenue des Ternes. Hors au numéro UN sur toutes les photos d’époque se trouvait une Pharmacie qui faisait l’Angle de l’avenue de Wagram et de l’avenue des Ternes.