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- Herausgeber: Planet editions
- Kategorie: Ratgeber
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2024
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Table des matières
Introduction
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Annexe
Addendum
Autosuggestion
Max Freedom Long
Introduction
Ces informations concernant les aspects de la psychologie que nous appelons aujourd'hui hypnose, mesmérisme et suggestion sont présentées comme un complément à l'abondante littérature sur l'ancien système psycho-religieux des Polynésiens appelé "Huna" ou le "Secret".
Il est entendu que le lecteur aura déjà parcouru les trois premiers livres traitant de la redécouverte du Huna (La science secrète derrière les miracles, La science secrète à l'œuvre et Grandir dans la lumière). Mais pour ceux qui abordent ce livre sans savoir ce qui a été découvert jusqu'à présent, un appendice donne un bref aperçu des dix éléments simples qui rendent possible l'application plus pratique de certains principes psychologiques inconnus jusqu'à présent, du moins à l'époque moderne.
Bien que la lecture de l'annexe permette de comprendre les idées incarnées par les Huna, et qui sont fréquemment mentionnées dans ce traité, l'étudiant sérieux qui souhaite avoir toutes les preuves de la véracité des croyances Huna aura intérêt à lire les livres mentionnés ci-dessus. On y trouvera des documents de base qui permettront de se tenir au courant de ce qui est peut-être la plus importante collection spécialisée de découvertes anthropologiques de ce siècle.
Nous tenons à remercier les personnes qui nous ont aidés à vérifier la validité et l'utilité des théories et des méthodes présentées ici. Les premiers à être remerciés sont les Associés de Recherche Huna et, en particulier, certains des chercheurs les plus compétents de cette organisation très dispersée. Nous remercions également les nombreux hommes qui ont exploré le domaine de la conscience humaine dans le passé et qui ont contribué à nous apporter les connaissances psychologiques que nous possédons aujourd'hui.
Max Freedom Long
Vista, Californie, États-Unis.
Chapitre 1
À l'aube des temps, nous dit-on, tout vivait dans les mers qui recouvraient la plus grande partie de la terre. Puis certaines créatures ont commencé à évoluer et à sortir sur la terre ferme. Parmi elles, le serpent, qui n'a pas réussi à développer des pattes ou des ailes au cours des nombreux siècles qui ont suivi, mais qui a réussi à mettre au point une méthode des plus étonnantes pour capturer ses proies.
Il devient le premier mesmériste.
Dans la toute nouvelle et mal construite semi-science appelée "psychologie", on connaît encore si peu la nature des forces de l'esprit et de la pensée qu'aucune différenciation n'est faite entre le mesmérisme, tel qu'il est utilisé par le serpent, et l'hypnotisme, dans lequel la suggestion est la clé.
Comme tous les étudiants du Huna le savent maintenant, on peut très facilement accumuler une réserve supplémentaire de force vitale, et cette force, lorsqu'elle est convertie en énergie de type "volonté" du moi inférieur ou moyen, devient une chose étrange et extrêmement puissante.
Le serpent a développé la capacité d'accumuler une force vitale supplémentaire et de la projeter le long de sa ligne de vision vers un oiseau. Cette force a eu un effet surprenant. L'oiseau perdit le pouvoir de contrôler ses actions et ne put que voltiger, impuissant, dans un état de "fascination", tandis que le serpent s'approchait, tendait la main et commençait à le dévorer.
Des observateurs attentifs ont noté que Mère Nature fournit un anesthésique pour prévenir la douleur chez beaucoup de ses petites créatures qui doivent servir de nourriture aux autres. L'oiseau ou le lapin s'évanouit et perd connaissance au moment où le serpent l'atteint. On croit généralement que cette mort est causée par la peur, mais le témoignage de Huna indique qu'à l'approche du serpent mesmériste, la pleine puissance de la surcharge de force vitale frappe la victime et provoque l'inconscience.
Des mesméristes humains ont démontré des pouvoirs similaires en entrant dans une pièce où des sujets volontaires sont assis et attendent. Le mesmériste balaie alors du regard la rangée, projette sa force mesmérique et les sujets les plus sensibles tombent inconscients sur le sol, où ils restent plusieurs minutes avant de reprendre conscience. Aucune suggestion n'est donnée. Le serpent et le mesmériste comptent sur l'impact comme le bourreau compte sur le choc du courant électrique.
Un autre point qui n'est pas bien compris par le psychologue est que c'est le bas moi (subconscient) qui est affecté par le choc de la force vitale qui est dirigée et mise en action si violemment par le mesmériste.
Les oiseaux et les animaux sont tous des créatures à faible personnalité. Seul l'homme a ajouté à son soi animal ou bas hérité, un soi intermédiaire (un soi conscient) qui, à son tour, a un lien avec un soi encore plus élevé (le Superconscient) qui n'est toujours pas reconnu dans les livres d'école.
Il y a plus de cent ans, le mesmérisme a été porté à l'attention du public grâce au travail de guérison d'un certain Dr Anton Mesmer. Il l'a utilisé et c'est lui qui a donné son nom à la méthode. Ses guérisons étaient spectaculaires et couronnées de succès. Il est rapidement devenu célèbre dans toute l'Europe.
Il appelait cette force le "magnétisme animal" et pensait que lorsqu'il en était plus chargé qu'un patient, elle s'écoulait de son corps vers celui du patient et entraînait la guérison. Le fait même qu'il s'attendait à ce que cette force circule agissait comme une commande mentale pour qu'elle circule, et c'est ce qui s'est produit.
Mais comme le serpent, il faisait parfois entrer une telle quantité de force vitale dans la personne qui attendait d'être guérie, qu'il en résultait des mouvements de flottement, de l'hystérie ou même de l'inconscience. Cette perte de conscience était censée être du sommeil, mais il s'agissait de quelque chose de très différent. Cependant, cela a donné lieu à la croyance que le sommeil et le mesmérisme étaient d'une certaine manière liés.
En Angleterre, quelque temps après la disparition du Dr Mesmer, le Dr James Braid, qui travaillait sur le problème du sommeil mesmérique, a fait ce qu'il considérait comme une découverte très remarquable. Il a découvert que la "suggestion" pouvait produire le même sommeil artificiel. En outre, il a découvert qu'en demandant à un patient de fixer d'une certaine manière un petit objet lumineux tenu bien au-dessus du niveau des yeux, il pouvait produire cette forme de sommeil sans (pensait-il) avoir recours à la suggestion ou à quoi que ce soit qui ressemble à une force magnétique.
Ne sachant pas ce qui se cache derrière le mesmérisme, il n'a pas réalisé que la suggestion contient toujours une légère quantité de force vitale - le "magnétisme animal" de Mesmer - ou que la suggestion peut être administrée silencieusement simplement en s'attendant à ce que le sujet s'endorme lorsqu'on lui fait fixer un objet lumineux fatigant pour les yeux. (La simple fatigue des yeux provoque un sommeil naturel. Si l'on ajoute l'élément de suggestion ou l'impact d'une charge de force vitale dirigée par la volonté, le sommeil produit est artificiel).
Le Huna nous apprend que la suggestion est l'implantation d'une pensée ou d'une idée dans l'esprit du sujet, par des moyens vocaux ou télépathiques. Nous apprenons également qu'une idée implantée n'a aucun pouvoir mesmérique ou hypnotique, à moins qu'une force mesmérique ne soit ajoutée à l'idée au moment où elle est créée ou pendant qu'elle est implantée. On peut dire à un ami : "Va sauter dans le lac", mais, faute de force mesmérique accompagnant cette idée au moment où elle est donnée à l'ami, celui-ci n'y réagit pas, même de façon infime. Par contre, si un hypnotiseur donnait cette idée sous forme de suggestion accompagnée d'une force mesmérique suffisante, le sujet se mettrait docilement à chercher un lac dans lequel il pourrait se jeter.
On peut s'étonner que des hommes aussi intelligents que Mesmer et Braid n'aient pas réussi à percer le mystère de ce qui se passe dans le mesmérisme et la suggestion. Pour celui qui connaît le Huna, cela semble si simple. Mais ils l'ont élucidé et, ce faisant, ils ont négligé l'élément le plus important de toute l'affaire.
L'ÉLÉMENT LE PLUS IMPORTANT est le fait qu'une simple idée, lorsqu'elle est remplie de force mesmérique, provoquera une réaction surprenante de la part du moi le plus bas d'une autre personne. D'AUTRE PART, notre propre petit moi réagira de la même manière lorsqu'on nous donnera de l'auto-suggestion.
On peut s'auto-suggestionner facilement et rapidement. Cela demande peu d'entraînement et presque aucun effort physique. Une fois qu'elle a été donnée, le petit moi prend le relais et fait tout le travail pour mettre la suggestion en action. Nous disposons ainsi d'un outil de grande valeur. Les choses que nous ne parvenons pas à faire, quelle que soit la façon dont nous nous forçons les mâchoires et jurons de provoquer le changement, peuvent être accomplies sans effort par le bas moi, une fois qu'il a reçu une idée lourdement chargée de force mesmérique.
Un autre point doit être noté. Lorsqu'une suggestion doit être donnée au moi inférieur, sa charge normale de force vitale doit être rendue inactive par la relaxation du corps et de la partie de l'esprit qui le contrôle. Au cours de cette relaxation, sa "volonté" doit également être détendue et rendue presque inactive, sinon le moi moyen, qui agit comme le mesmériste-hypnotiseur en donnant l'idée chargée de force sous forme de suggestion, ne sera pas en mesure de l'implanter dans le moi inférieur où elle provoquera le début de la réaction automatique.
Les hypnotiseurs modernes ont appris qu'une légère fatigue des yeux du sujet provoque une lassitude qui entraînera bientôt une relaxation corporelle (le sommeil proprement dit est à éviter.) Cet état de relaxation est nécessaire pour que le sujet soit prêt à accepter la suggestion. (Cet état de détente est nécessaire pour que le sujet soit prêt à accepter la suggestion, mais le disque tourbillonnant avec sa spirale peinte, aujourd'hui si populaire, ou l'ancien point lumineux tenu au-dessus du niveau des yeux du sujet, n'ont pas grand-chose à voir avec le mesmérisme ou l'hypnose proprement dits. Dans le cas de l'ouvrier d'usine qui est endormi par la fatigue oculaire des pièces de machine qui bougent constamment devant lui, il s'agit de sommeil et non d'hypnose. Ce n'est pas non plus l'œil du serpent qui hypnotise l'oiseau.
Une idée fausse très répandue veut que la suggestion du sommeil, lorsqu'elle est administrée par un phonographe ou un magnétophone, soit efficace. Il n'y a pas de force mesmérique dans les mots prononcés mécaniquement. Ces mots ne peuvent être qu'un rappel pour le moi inférieur. Il est vrai que si le moi inférieur reçoit une auto-suggestion ou est "conditionné" en étant hypnotisé par un opérateur et en recevant l'ordre d'accepter les mots prononcés mécaniquement comme une véritable suggestion, des résultats s'ensuivent, ceux-ci venant sous forme de réactions post hypnotiques. Les enregistrements effectués pendant le sommeil se sont révélés très utiles pour construire des impressions mémorielles. Dans un état de sommeil léger, le moi inférieur entendra et se souviendra souvent de choses si elles sont répétées à plusieurs reprises, comme des mots et des phrases dans une langue étrangère.
Inversement, la suggestion du sommeil administrée par la voix à un enfant ou à un adulte peut attirer l'attention du dormeur et le faire sombrer dans ses bas-fonds. Il a été facile de briser les habitudes enfantines avec cette méthode, alors que c'est pratiquement impossible avec des réprimandes ou d'autres moyens non suggestifs lorsque l'enfant est éveillé et que sa "volonté" est active et défensive.
Dans un article publié il y a quelque temps, Howard Van Smith raconte que le Dr Boris Sidis, psychologue et professeur à l'université de Harvard, a entrepris d'utiliser la suggestion sur son fils endormi, Billy, afin de déterminer la valeur de ces méthodes pour accélérer l'éducation. Le processus d'apprentissage n'a pas seulement été accéléré, il a été rendu plus facile en ce qui concerne la mémorisation. À l'âge de trois ans, l'enfant utilisait une machine à écrire. À quatre ans, il lisait des manuels scolaires avec compréhension. À sept ans, il a terminé les classes élémentaires de l'école publique, ce qui lui a pris cinq mois pour parcourir les huit classes. À l'âge de huit ans, il a terminé, en six semaines, l'ensemble des cours de l'école secondaire et a inventé le calendrier perpétuel qui est encore très utilisé. Sa capacité à raisonner et à mémoriser s'est développée avec la même rapidité et il pouvait saisir des idées abstraites avec facilité. À l'âge de onze ans, il donna une conférence à l'invitation des doyens de Harvard et discuta de la théorie de la quatrième dimension, soulignant également ce qu'il considérait comme un défaut dans la théorie de la relativité d'Einstein. Malheureusement, il est décédé en 1944 avant que toutes les possibilités de la méthode n'aient pu être déterminées. Sa sœur, Hélène, a été traitée de manière moins intensive et n'a passé ses examens d'entrée à l'université que dans sa quinzième année.
Aucun des enfants Sidis n'avait de capacités mentales inhabituelles si l'on en juge par les tests d'intelligence habituels de l'époque, mais le travail effectué avec eux correspond à une accumulation rapide de preuves qui montrent que, si on lui donne des idées correctement chargées et vitalisées lorsqu'il est en état de réceptivité, le moi inférieur peut mémoriser et réagir autrement comme par magie, et il le fera. Nous, qui sommes le moi moyen et qui vivons dans le corps avec le moi inférieur, avons un pouvoir de raisonnement naturel, mais pour l'utiliser, nous devons avoir le matériel approprié sous la forme de souvenirs emmagasinés avec lesquels nous pouvons travailler, nous rappeler et comparer. Si l'on nous suggère une masse de souvenirs de ce type, le processus de raisonnement se développera et le moi intermédiaire apprendra rapidement à utiliser les connaissances emmagasinées.
Voilà, en quelques mots, un bref aperçu du mesmérisme et de la suggestion, tel que présenté par Huna, qui vient compléter et corriger le peu que l'on connaît généralement. Examinons maintenant certains détails.
Tout d'abord, il convient d'admettre que peu d'entre nous souhaitent apprendre à utiliser la suggestion mesmérique en tant que professionnels. La plupart d'entre nous utiliseront l'autosuggestion.
Le but et la récompense de l'autosuggestion est le contrôle du moi inférieur pour obtenir sa pleine coopération dans toutes les choses que nous, le moi moyen, décidons de faire. De cette coopération peuvent naître des choses délicieuses et de grande valeur.
Pour commencer, nous pouvons rompre des habitudes qui nous ont défiés pendant des années. La défiance provient toujours du moi inférieur et ce n'est que lorsqu'il est amené à faire la correction lui-même qu'elle se fait rapidement et sans effort.
Il y a ensuite toutes les bonnes choses que le moi bas peut faire en matière d'amélioration de la santé, d'arrêt de la douleur, de développement d'une meilleure capacité d'apprentissage et d'apport d'une humeur joyeuse au lieu d'un "blues". Nous bénéficions d'un sommeil sain et réparateur, d'un arrêt des soucis et d'une tranquillité d'esprit. Lorsque le petit moi reçoit la bonne suggestion, il répondra en accomplissant les tâches de la journée avec plaisir et gaieté plutôt qu'avec un effort épuisant.
Comparée à la lutte habituelle pour arrêter de fumer et aux jours et nuits de conflit intérieur qui se terminent si souvent par un échec, l'autosuggestion est une conversation téléphonique au cours de laquelle le moi moyen donne des ordres avant de raccrocher et de se précipiter vers la danse ou le théâtre, certain que ces ordres seront fidèlement et pleinement obéis.
À ce stade, le Huna quitte les manuels standard sur la suggestion et emmène l'individu dans le royaume où de plus grandes récompenses commencent à se matérialiser.
