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"Aventure littéraire : une exploration de l’âme et de la création" vous transporte au cœur de l’univers d’un écrivain en quête de sens. À travers des réflexions sur la création, la douleur humaine et la quête existentielle, l’auteur dévoile l’écriture comme une épreuve de résilience. Imprégné d’une intensité émotionnelle et d’un style remarquable, cet ouvrage offre une invitation à une introspection vive, où l’amour, l’intelligence et la recherche d’harmonie se mêlent aux tourments de la vie.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Lucas Deleau se confronte avec ferveur aux énigmes de l’existence. Marqué par des épreuves difficiles, il a atteint une rare plénitude, dévoilant une vie empreinte de simplicité mais d’une richesse incomparable en sens et en expériences. Il livre à présent ses combats intérieurs, proposant une perspective émouvante sur la condition humaine.
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Seitenzahl: 115
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Lucas Deleau
Aventure littéraire
une exploration de l’âme
et de la création
Essai
© Lys Bleu Éditions – Lucas Deleau
ISBN : 979-10-422-4860-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.
De quoi suis-je capable ? De quoi suis-je fier ? Quelle est ma place dans l’univers ? À quel degré d’orgueil se meut la qualité d’être auteur ? Quand est-ce que mes lignes restent faciles ? Dans quel format les présenter ? Quelle histoire raconter ? Comment ma journée va-t-elle se terminer ?
A priori, je me sens à écrire, avec cette forme, que je ne l’ai fait depuis quasi trois années.
Je me sens à écrire dans l’objectif de communiquer avec l’intérieur et l’extérieur.
J’aime penser que « Je » est comme un personnage. D’abord, pour ne pas sentir le fait que « Je » ne parle que de lui. Alors que je choisis les mots qui suivent et créent ces lignes, il reste difficile pour moi, en toute sincérité, de deviner si un individu sachant lire est encore resté à ce niveau de la lecture.
Cependant, dès que le lecteur comprend que l’introduction vivra facilement, que le pauvre auteur qui narre ne se doute pas encore de comment écrire et présenter ces récits autrement, et que j’ai pu concevoir le lecteur comme l’auteur, c’est-à-dire, moi, je me sens plus apte à continuer l’aventure écriture. Mais pourquoi voudrais-je accorder autrui avec cela ?
Je pourrais tergiverser quelques pages comme ça, mais entrons donc dans les sujets qui m’intéressent pour commencer. Je ne suis ni un intellectuel ni un sage, je suis un homme qui lâche des mots de sa langue sur une feuille blanche ; mais parlons donc de l’amour et de ma place dans l’univers…
Et réfléchissons ensemble à l’impact de nos pas sur la planète.
Chaque jour, je décide désormais de méditer les sentiments qui peuvent m’intoxiquer, les faire fuir, les déconstruire, je me remémore également un instant, quelle place ai-je dans l’univers, je veux aussi méditer sur mes souhaits profonds et cultiver un flow positif autour.
Là où tu te trouves sur Terre maintenant est le lieu où tu as décidé d’être, pourquoi y es-tu ?
Voilà ce que je me demande tout d’abord. Bien évidemment, nous avons des obligations, des devoirs et autres objets qui peuvent nous empêcher cette liberté de penser que l’endroit où nous sommes est simplement un choix. Et assurément, il n’est pas entièrement un choix. Il dépend aussi de comment l’individu humain a façonné, au fil de son passage, les échanges, les biens, l’accessibilité aux nécessités.
Ensuite, je tiens à me rappeler ce que représente qui je suis dans l’univers. Et a priori, dans mon esprit, même la planète Terre n’est qu’un grain de ce dernier. Alors moi qui suis encore un être, car je vis, comme tous, la fatalité et que, chaque jour, celui que je suis change et qu’un ultime jour, je mourrai, qu’est-ce que je pourrai bien représenter ?
Que ça soit dans l’espace, je ne suis qu’un tout petit, minuscule, ou dans le temps, je reste de passage. Alors que puis-je tirer d’un tel constat ? La première des bases qui nous viendrait en se remémorant cela est simplement l’humilité. Mais dans la dimension où un ordre social est construit, et où les êtres peuvent être féroces, ou du moins ne se font pas de cadeaux gratuitement : comment trouver une place légitime et comment perfectionner qui nous sommes dans la manière que nous pensons vraie ? En survivant à travers les âges. En insérant le meilleur que nous puissions, petit à petit, dans ce tourbillon.
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Tourner, tourner, tourner la terre
La Terre, la Terre qui tourne, tourne comme ma tête
Ma tête qui tourne, tourne…
Je vois, j’écoute, je dois
Répondre « et toi ? » quand tu me demandes « ça va ? »
J’suis fly au-dessus de c’qui craque comme d’hab’
J’veux juste savoir pourquoi j’efface même de jolies traces
Au sommet de nos arts, je te croise,
J’pars faire un tour rapide comme un coyote, fais bon usage de mes moins bons décalages
J’me donne pas fréquemment, au fond, j’écris de rares fois
Et j’vis de rares fois, avec des voies sans gravité,
Mais aussi, je garde les pieds sur terre, Terre qui tourne, tourne comme ma tête
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J’ai trouvé l’idée !
Tous les hommes et toutes les femmes de l’Univers, tout ce qui est masculin et tout ce qui est féminin, la communication, l’interaction entre les individus.
Tous les hommes n’en seraient comme qu’un
Et toutes les femmes n’en seraient qu’une seule
Et éternellement, ce seul homme et cette seule femme communiquent entre eux, depuis la nuit des temps, continuellement, à travers toutes les interactions possibles des individus entre eux.
Ainsi, les paroles qui sortent des bouches d’un être humain véritable peuvent être reçues par chacun des êtres qui composent l’entièreté de l’Univers.
Nous sommes ici dans un monde dans lequel tout est connecté, tout est lié et chaque être vivant, animal, insecte, plante, arbre, chaque élément. Exemple : le vent joue un rôle. C’est léger.
L’idée principale, c’est de mettre en œuvre toutes ces dernières connaissances dans une forme de fiction d’amour.
L’amour est-ce ma vocation ? Tout m’y mène.
Moi-même, auteur, narrateur, je fais partie des hommes, je suis de ceux qui interagissent avec la feuille d’abord blanche, de ceux qui sentent. Je parle comme au nom de cet unique homme, mais je n’en suis qu’une petite forme, avec mes propres limites, mes propres vœux, quand je suis seul, et dès lors que j’interagis avec un élément extérieur, je suis ouvert au monde.
Et le monde pour moi, c’est la femme, la femme qui l’éveille et le relie. Cette unique femme qui se meut dans toutes ses petites formes indépendantes.
C’est quand on est en connexion avec une personne du sexe opposé, sans rentrer dans les débats des genres, simplement, ça. Imaginons que l’interaction entre cette femme et toi-même, entre cet homme et toi-même, sont les mêmes, les mêmes pour tout le monde. Et même si tu allais sur un forum sur Internet, dès qu’il y a cette féminité et cette masculinité qui interagissent, c’est la même femme et le même homme qui discutent.
Et quand il y a besoin, les hommes ne se rassemblent qu’entre eux, dans un but certain, de retourner au point de pouvoir interagir avec l’univers, avec la femme.
Bon, en gros, sans tout mélanger, il y a un truc à exploiter ici ! Éclaircis le concept, trouve le moyen de le mettre en œuvre, sous quelle forme, une ou plusieurs histoires ?
Le temps, ma bouche, celle de mes pairs.
D’abord, avec facilité, j’avancerai. Je pourrai repasser sur mes phrases sans que la conséquence soit grave. Je pourrai changer les titres, sans que ça compte très fort. Je pourrai me tromper de mots sans me faire trop mal. L’important, c’est l’intention, le principal, c’est cette voie. Soyons meilleurs, chaque jour, ayons cette volonté de ne pas lâcher, cette force de ne pas fuir. Cette simplicité des sens.
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Sur l’Office, ma machine amie, mes doigts sont comme ceux d’une fée. Je parle d’appareils domestiques, comme objet ou plutôt même meilleur que je transporte avec moi, sur les lieux qui rendent beaux.
Quand je fume du tabac, ce n’est qu’une cigarette, sinon du venin amoureux, amoureuse issue, rien à foutre, aucun doute, un outil ? Petit tournevis. Le nécessaire.
La fumée se récupère dans l’ère seule.
Je laisse rentrer un peu de tout, un peu de rien, que de la matière véritable et sans doute brute ou adoucie.
On dira si la malédiction passe : nous dire bonjour de nouveau, une unique phrase la caressera, une simple la renverra vers un récipient qui arrosera des nuages.
Quelques nuages qui pleureront sur des plantes, des fleurs, de la terre, de la pierre, de l’être vivant, de l’insecte, l’océan, l’animal, le mammifère, l’humain, petites gouttes sur des feuilles de laurier.
Est-ce que cela soignera les peines, soulagera les douleurs quand j’apporte ce que je frôle, passe le corps entier, m’installe tout doucement ?
Paie donc tes souffrances, je dirai ça si je n’étais pas vraiment moi.
Alors aussi, on m’invite, on m’appelle, me rappelle.
J’assure toujours ; j’adore me lâcher.
Alors je le fais. Aucune honte, je m’exprime avec fierté d’être avec et contre tout poussé.
Dira-t-on que je dors ? Que je suis sur le front, dans les escaliers et à l’avant-dernier étage, sans se prendre la tête ; pourra-t-on aussi dire que je m’ignore.
Eh bien, nous nous détromperons ensemble.
Lucas, mon cher, c’est quoi ça ? Une chérie belle avec qui du fromage de type Kiri se partage.
Eh bien, oui.
Et alors, l’autre ? Je n’ai pas arrêté de la voir penser à moi et me donner de l’âme.
Cette chance inouïe de trop parler. Cette vérité absolument vivante, dicible et silencieuse.
Ce tel respect pour le véritable, le véritable frivole que je donne. L’impératif libertinage de mon identité dans le tourbillon inspirant, le tonique vent libre qui nous porte, et les coffres et leurs écrins respectifs, que l’on peut croire apercevoir la taille d’un œil de bœuf ou d’un écrou.
Bien évidemment, j’y prends soin. Nous y faisons attention. Et instantanément, j’ai le choix. Chéris chacun nos décisions pour être synchronisés à toute heure sur beaucoup de lieux.
De proximité et de distance.
I2019/11/01.06.41
Avec des non-dits, on fait beaucoup de choses. Des choses bonnes et des choses mauvaises. Alors, n’hésitez jamais à exprimer par chaque discipline, à formuler par chiffres ou par lettres, en mots, en phrase, vos salutations distinguées et véritables, au-delà de tout ce qui l’empêcherait ou l’intoxiquerait.
Dans la ville ou ailleurs, pas besoin de remède, on sait respirer les bons airs, et sans se prendre la tête, tout est une évidence.
Je ne vis pas mon amour avec mon amour, mais j’effleure avec ou sans finesse la justesse sans fard, et je baise des putes. Je n’en suis ni fier ni heureux.
La monnaie remplacerait, paierait-elle plus que nos douleurs et nos souffrances, nos devoirs et nos droits ? En tout cas, pas nos dons inquantifiable(s), sinon invariables, sur un unique dollar. Ou encore tonique antonyme sur une symbolique doucement qualifiable.
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Il pleuvait. Les averses étaient dûment virulentes, comme à leurs habitudes.
Cela n’arrivait que rarement, et notre ami, à travers la seule vitre de son logis, regardait les gouttes de pluie finir de caresser les feuillages citadins et le bitume.
Lui, adorait s’y éprendre.
Elle aimait quand il était tel dilettante, tandis que prêt à bondir si jamais l’eau pour les pâtes bouillirait trop.
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Bond de trois-quatre-cinq ans depuis ces premiers écrits.
Sur la ligne, pas je crie, pas je lis, pas je vis, j’agis, ça s’agite, si facile, que j’arrive, si tragique magie, que j’m’allie ou pas…
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C’est de l’ambition. Je sais que c’est que j’en suis capable. Simplement. Ça n’est pas de la prétention. Nonobstant, je m’arrête par peur de ce pouvoir, par flemme de l’utiliser ? C’est pourtant facile pour moi dans cet exercice, et surtout, un acte simple, seulement de s’y mettre, avec mes doigts pianoter sur le clavier azerty, plutôt qu’avec mon esprit manipuler ma pensée. Enfin, les exercices surtout m’effraient quand je comprends des impacts qui me dépassent largement. De façon limpide, je laisse ça comme cela, sans chercher un sens original particulier, des formules qui paraîtraient pompeuses, du fin. Je suis naturel, et dans cette naturalité, je pourrais retrouver cela sans embûche avec un peu de temps à m’occuper de tisser une nouvelle œuvre avec des mots déposés. Oui, c’est une ambition, non de la prétention. L’ambition de faire ce dont je peux être capable, ce dont je suis témoin, dans mon étroite vue de ma vie, aussi large puisse-t-elle être, en vrai, aussi élevé puis-je porter ma raison, logiquement par pensées superposées, ambivalentes, contraires, en entrechocs, en combats entre elles. Je ne veux plus sentir la gravité de mon potentiel, le poids du talent. De l’ambition, celle de porter là où sa valeur le mérite, mon travail que je fais aisément, ce qui est ma voie, tel mon destin, telle une quête principale, non à plus de détours, non à cette peur, non aux énièmes quêtes secondaires, tertiaires ou ne sais-je : l’ambition de vivre ma capacité d’écrivain je suis déposé ici sur terre facilement, non comme une invention, non comme une volonté ou un rêve, mais comme une évidence.