Démocratie politique pour le Maroc - Serge Michel Bena - E-Book

Démocratie politique pour le Maroc E-Book

Serge Michel Bena

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Beschreibung

"Démocratie politique pour le Maroc" propose une analyse percutante des défis sociaux, politiques et économiques du Maroc, tout en abordant des questions universelles liées à la liberté, l’humanisme et la responsabilité collective. Serge Michel Bena y offre une critique réfléchie de la gouvernance et des injustices, tout en avançant des idées audacieuses pour un changement profond. À travers des thèmes comme la restructuration politique, sociale et religieuse, l’auteur invite à une réflexion sur les mentalités et à un renouveau nécessaire pour construire une société plus juste et prospère.

À PROPOS DE L'AUTEUR 

Impliqué dans les enjeux politiques marocains et internationaux, Serge Michel Bena s’inspire de ses rencontres et de son vécu pour développer des idées en faveur d’un monde équitable. En hommage à son père, il explore des réflexions audacieuses et humanistes. Défenseur d’une foi religieuse individuelle, il remet en question les pratiques de culte collectif et leurs répercussions sur la société.

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Seitenzahl: 418

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Couverture

Titre

Serge Michel Bena

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Démocratie politique

pour le Maroc

Essai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Serge Michel Bena

ISBN : 979-10-422-6271-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Introduction

 

 

 

Je dédie ces réflexions sociales et nationales aux Marocains, comme à de nombreuses nations d’Afrique en difficultés sociales et politiques et pourquoi pas aux pays démocratiques, dont la France, voire l’Union européenne.

Ce manuscrit est né des idées que j’avais à l’âge de 16 ans et que j’ai encore depuis la mort de mon père, l’ex-défunt Sultan et Roi du Maroc, Mohammed V. À l’époque, j’étais jeune étudiant au Lycée Gouraud français de Rabat. Alors que j’étais né le 7 mars 1945 au palais royal de Meknès d’un père musulman et d’une mère berbère, je devais mal débuter ma vie, car j’avais un problème avec mon demi-frère l’héritier Hassa II. Après la mort subite par empoisonnement de mon père, je m’étais mis à réfléchir et à cogiter sur les raisons des révoltes populaires du Maroc après que la France abandonna le Royaume et laissa le pouvoir à mon frère Hassan II, devenu parricide et dictateur, juste après l’indépendance.

Pansant à l’empoisonnement mortel de mon père puis à la mort par étranglement de ma mère, puis à la dictature de l’héritier du trône Hassan II, je commençais à m’intéresser à la politique en général et en particulier à celle menée par Hassan, puis à son fils plus tard, Mohammed VI. Peut-être, à cause de mes rencontres hasardeuses avec des personnalités de mon pays d’origine et des différents pays du monde libre, que j’ai développé des réflexions vraisemblablement utopiques selon mon épouse, Mme Bena Gabriele. Il semble que l’esprit démocratique généreux ne correspondra jamais aux réalités du monde actuel.

La naissance des idées ci-dessous et la concrétisation théorique écrite au conditionnel ont pour origine une vision, qui n’est pas la mienne, mais dont je m’étais volontairement inspiré pour rendre hommage à mon père biologique, Mohammed V. C’est aussi pour une promesse morale et intellectuelle lors de mon enfance que j’ai décidé de projeter en vrac ce magma de suggestions insolites, que j’avais soumis à mon frère, le roi Hassan II.

Pour vivre heureux et survivre égoïstement, j’ai touché à beaucoup de métiers décrits dans mon manuscrit autobiographique. Après avoir répertorié année après année les injustices, les incohérences politiques et les comportements fascisants de personnes et personnalités de certains pays, pompeusement démocratiques, je commençais à idéaliser le cartésianisme de ma propre pensée. Je faisais appel à mon bon sens, à ma logique humaniste et mondialiste et à ma conviction de pouvoir convaincre toutes celles et ceux, dont la culture et l’éducation avaient touché leur cœur et leur logique sociale. Si seulement la démocratie du monde moderne était écrite dans les livres saints ! Si seulement les politiciens et les grands de ce monde savaient lire les Écritures saintes et les écritures démocratiques ! Si et seulement si le corps humain et l’esprit humain étaient respectés !

Au vu de mon expérience, je me dois de refuser et de croire à la religion des masses et donc aux attroupements dans les lieux de prières volontairement ou involontairement légalisés ou non. La foi religieuse est personnelle et ne doit concerner que l’individu qui croit en Dieu. Comme pour l’amour, la foi est un sentiment personnel et individuel, ressenti différemment d’une personne à l’autre et qui ne regarde qu’un seul être à la fois.

À moins que la prière soit une école de recyclage en continu de la morale religieuse, du nationalisme, du civisme social universel et que les hauts lieux saints soient des œuvres d’art dignes d’admiration pour la concentration et l’intense inspiration, il est alors raisonnable et juste de voir des populations entières se bousculer régulièrement et paisiblement pour aller rencontrer et vénérer Dieu pour la sagesse et l’ouverture d’esprit, dont il les avait dotées depuis toujours, et qu’elles viendraient enfin de découvrir ou d’essayer de découvrir.

La politique généralisée et parfois fallacieuse des grandes puissances, comme art de la parole, telle qu’elle est pratiquée dans la plupart des pays démocratiques, ressemble à un édifice boursier, où les valeurs humaines fictives et théoriques sont remplacées par l’illusion trompeuse suffisante et pratique.

Faire de la politique, c’est ronger sinon manger un peu de la cervelle des autres. Mon point de vue personnel sur mon auto politique d’avant-garde pour le Maroc est très teinté de scepticisme, malgré mon optimisme débordant. A-t-on la capacité suffisante de lire ce message, qui pourrait être le véritable rêve de tout être doté de bon sens et d’humanisme ? Ceux qui font actuellement la pluie et le beau temps sur les marchés de l’argent en tant que puissances indestructibles ne peuvent pas comprendre.

Le rationalisme de la nature nous dit qu’il faut compter sur le temps et sur la jeunesse de demain pour qu’elle prenne en considération l’évolution en marche. Certains arguments et suggestions relatés dans ces pensées peuvent étonner. En politique, le pouvoir est dans la décision. La décision se trouve dans la concertation populaire, telle que le pensait le philosophe grec, Monsieur Socrate. La concertation comme moyen de communication à l’échelle locale et nationale anoblit les interlocuteurs, apaise les esprits et sécurise le pays.

Toutes ces idées pourraient s’adresser aussi à tous ceux qui voudraient croire au changement des mentalités, des mauvaises mœurs, des tabous, des préjugés, des conservatismes institutionnels, des idées politiques préconçues et des relations diplomatiques, qui n’ont de privilège que l’hypocrisie, la feinte, la connivence, la dislocation des deniers publics nationaux et les risques parfois mal calculés de la manipulation sociale, nationale et internationale. Le tout mène à la guerre.

Pour que le contenu de cette réflexion puisse représenter une véritable révolution de l’imagination au service du social, de la paix, de la prospérité, de la liberté d’expression et de la liberté d’entreprendre, il faudrait que les lecteurs soient disposés à aimer leur prochain et à se soumettre individuellement à un examen intérieur de conscience morale, intellectuelle, voire religieux, s’il le faut. Il est souhaitable que les lecteurs primés puissent oublier leurs titres, leurs ornières et leurs fortunes possibles, pour pouvoir réfléchir au monde en agonie, qui héritera demain leurs enfants et tous les autres enfants du monde, qui voudront aspirer au bonheur sur terre.

La lecture de cette fiction peut se faire dans le désordre. À chacun son thème, sa préférence, son idéologie et ses critiques. Qui ne critique pas n’a rien appris. Qui a trop appris idéalise. L’idéal devient de préférence. La préférence c’est sélectionner des thèmes. Le thème d’ici nous concerne tous. Les critiques de l’avant-propos qui suivront sont les conséquences directes des réflexions suggérées dans les chapitres, un, deux, trois, quatre, cinq et six.

Toute personne qui se sent réellement concernée par la situation sociale de son pays devrait méditer sur les successions de maux, qui rendent la vie en société de jour en jour chaotique et sans perspective. Tout être humain qui aspire au bonheur imaginaire ou réel devrait lire attentivement les propositions ci-dessous qui sont certes, toujours discutables, mais nécessaires au changement de notre vie quotidienne, empoisonnées par le désordre social, par le mensonge des politiciens et par les camouflages institutionnels.

Les gens réalistes qui aiment le défi trouveront assez de matière consistante pour lever des lièvres, qu’il s’agisse d’économie, de finances ou de société remodelée. Les anti-Maghrébins ne seront pas déçus en découvrant des solutions plausibles sur l’immigration pour satisfaire leur idéologie raciale pour leur faux nationalisme excessif. Les Marocains courageux, orgueilleux et amoureux de leur pays devront réfléchir sur tous les changements qui leur permettront de retrouver leur dignité, leur liberté et le goût d’entreprendre pour sortir du sous-développement et de la dépendance étrangère.

Hormis la préface, les faits et arguments, les sept chapitres successifs traitent de la restructuration de la géographie politique marocaine, de la restructuration sociale, de la restructuration économique, de la restructuration financière, de la restructuration politique, de la religion et des édifices religieux et du référendum.

 

 

 

 

 

 

Le Maroc démocratique de demain

 

 

 

L’instauration du SMB (le salaire minimum de base)

 

Que signifie ce salaire minimum de base (SMB) ? C’est un salaire vital de base versé à l’échelle nationale à tout citoyen français et étranger légalement vivant et installé en France. Dans un premier temps, l’État encaissait les salaires nets, tout compris de tous les employés de toutes les entreprises pour les reverser à l’ensemble des employés et autres travailleurs du pays.

Dans un premier temps, le montant de tout salaire initial devrait être calculé chaque année sur le coût exact de la vie. Qui paiera ce salaire en évolution ? Les entreprises nationales, l’État en qualité de dépositaire des salaires des employés, et travailleurs de la nation. Un organisme d’État prendra en charge toute l’organisation, toute la conception et toutes les garanties.

Avec des ordinateurs de fort potentiel sophistiqué, des programmations élaborées, bien étudiées et contrôlées à l’échelle nationale, le système facilitera toute l’organisation économique et financière sociale. Ainsi l’État comme les personnes actives seront responsables du fonctionnement général.

Quel rôle social jouerait ce salaire minimum de base ? Il jouerait un rôle de stabilité économique, d’équilibre budgétaire national et d’équité sociale. Il serait un revenu mensuel assuré, sécurisé et versé par l’État distributeur des salaires et des taxes. Il remplacerait le montant du SMIC actuel, celui de l’allocation chômage, celui de la retraite et celui des cotisations et autres allocations sociales et familiales. Ce système, s’il est bien compris, n’est pas un système communiste. C’est un système d’organisation et de gestion.

Le SMB serait surtout la ressource principale de base permettant à chaque citoyen de vivre décemment sans avoir recours à la mendicité, au vol ou au crime. Un autre rôle essentiel pour les finances de l’État : la TVA et autres taxes exigibles incluses dans le calcul de ce salaire minimum de base représentent des entrées régulières et ponctuelles pour l’État. C’est un système qui garantit une croissance constante. La consommation ne stagne plus et l’épargne fleurit.

 

Salaire unique des vingt-cinq ans

 

Le versement de ce salaire débute donc dès l’âge de 25 ans. Il prendrait fin quand la personne quittera les études ou bien naturellement et volontairement abandonnera le pays. Ce salaire servirait de base d’embauche dès le premier emploi. Au cours de ses années de travail, le salarié verrait son SMB augmenter au prorata de ses qualités, de ses qualifications, de ses responsabilités et de son ancienneté au sein de son entreprise.

Les ajustements de salaire dépendraient de l’employeur et du curriculum vitae de l’employé. Les employeurs ne pourront pas profiter de ce SMB pour l’imposer ou l’uniformiser pour tous. Les contrats devraient stipuler une clause donnant droit à des réajustements salariaux (RÉSA).

Le contrat de travail serait établi en fonction et en relation avec la valeur professionnelle exacte de l’employé et les responsabilités qu’il aura gérées. Pour que tout cela soit possible, il faudrait passer de la routine administrative à la restructuration économique et sociale, revue, corrigée et modernisée. Elle devrait tenir compte de la démographie nationale, des activités nouvelles et des potentialités réelles des populations.

Il ne faut pas oublier que ce SMB retournera dans presque sa totalité à l’État, étant donné les anciennes et nouvelles taxes et charges, dont les politiques ont le savoir-faire et le secret. L’âge donnant droit à ce SMB est lié aux études et à la formation. Il pourrait être modulable suivant l’entrée effective et définitive sur le marché du travail.

 

Le salaire minimum de base

 

Le SMB comme revenu vital garanti par l’État, les entreprises, les salariés et les syndicats à tous les citoyens serait calculé chaque année sur le coût réel de la vie. Ce qui éviterait l’inflation. En 2030 par exemple, il pourrait être estimé par exemple à 36 000 MAD l’an, soit 3000,00 MAD par mois, alors qu’en Suisse, le salaire est bien supérieur au 3000,00 MAD/mois.

Cette somme mensualisée (SMB) serait virée à vie sur le compte de chaque citoyen parfois actif (voire inactif), riche ou pauvre dès l’âge de 25 ans. Elle remplacerait les allocations familiales, les allocations de chômage, les cotisations de la Sécurité sociale, celles des retraites et autres aides. Ce salaire ne serait ni imposable ni saisissable, d’où le calcul exact de la mise en place de ce SMB.

Toutes ces charges disparaîtraient. Le financement du SMB serait assuré par le travail des personnes actives, par les taxes habituelles comme la TVA, par des impôts sur le revenu et sur le réajustement salarial (RÉSA), par les produits financiers et par l’épargne éventuelle des Français. L’assurance d’avoir une vie sécurisée inciterait les personnes à épargner, voire à ne souffrir d’aucune gêne physique, mentale ou morale.

Des audits et des experts nationaux auraient comme première tâche la recherche de l’équilibre budgétaire de la nation. Faire le calcul juste et précis des dépenses sociales dans toutes les administrations et dans toutes les entreprises nationales. À travers les relevés bancaires de tous les clients (fonctionnaires, employés, ouvriers ou autres), on aurait la vision sur les dépenses des particuliers comme sur les dépenses de la nation entière. La comparaison de ces données avec le coût global salarial garanti serait nécessaire.

Dans le cadre d’une comptabilité contrôlée par le biais des relevés bancaires adressés mensuellement aux clients avec copie une fois tous les 3 mois pour le ministère des Finances. On connaîtra à un mois près les dépenses de la nation. Comme toutes les entrées et toutes les dépenses des clients au jour le jour seront connues par le fisc, l’État aura le contrôle général de la situation sociale.

Pour garder des comptes à jour sur l’état des finances de la nation, il faudrait que toutes les entreprises privées et nationales soient gérées par des sociétés de gestion privées et contrôlées par de hauts responsables de l’État.

 

Le réajustement salarial (RÉSA)

 

Le réajustement salarial (RÉSA), une rémunération complémentaire serait soumise à un contrat entre l’employeur et l’employé lors de l’embauche. Les conditions de l’embauche devraient être connues d’avance par l’intéressé à l’emploi. Le montant complémentaire variable du RÉSA serait imposé fiscalement à 50 % et réglé chaque mois à l’État payeur et encaisseur.

Le réajustement salarial (RÉSA), comme supplément salarial réel perçu par l’employé, s’ajoutera au SMB par toutes les entreprises privées ou de la fonction publique. Ce complément serait par exemple de 500,00 MAD, dont 250,00 MAD pour l’employé et 250,00 MAD pour l’État.

Cependant, selon les compétences de chaque salarié, selon son ancienneté, son grade hiérarchique et selon les résultats financiers de l’entreprise, ce supplément salarial modulable avec l’ancienneté et les compétences devrait être gratifié au salarié jusqu’à l’âge de la retraite, sauf s’il quitte son entreprise avant.

Si un salarié quitte son emploi pour aller travailler ailleurs, il se trouvera dans l’obligation de conclure un autre contrat avec son nouvel employeur pour avoir droit ou non selon ses compétences anciennes et nouvelles à un RÉSA. Si l’employé est renvoyé par son employeur pour faute grave, il perdrait sa part sociale investie dans l’entreprise au profit de son syndicat.

Dans le cas d’un licenciement abusif, l’employeur verserait une indemnité égale à 3 fois le RÉSA. Cette somme serait réglée à l’état, qui la rétrocède à l’employé.

 

Un salaire étalon compensé

 

Le SMB servirait d’étalon pour toutes les rémunérations salariales, et ce, dans tout le pays. Le SMB serait, dans des cas spécifiques, augmenté par un complément ou une augmentation modulée et réajustée (RÉSA) selon les compétences des personnes embauchées et suivant les bénéfices réalisés par leur entreprise, s’agissant des entreprises privées ou de l’état. L’État devrait se comporter comme une entreprise privée d’État, avec la possibilité de faire des bénéfices.

Les fonctionnaires et autres employés privés et de l’État seraient rémunérés de la même façon que tous les autres salariés du privé. Ils percevaient un salaire minimum de base (SMB), plus un salaire modulé et réajusté (RÉSA) basé sur les compétences individuelles.

Le cumul du salaire minimum de base (SMB) plus le réajustement salarial (RÉSA) correspondraient à un salaire définitif modulé (SDM). Toute personne disposant d’un salaire définitif modulé (SDM) verrait ce supplément compensatoire imposable, diminué de 50 % sur la part du RÉSA.

À son tour, l’employeur paierait 25 % sur l’augmentation accordée, sur le RÉSA. Le salaire minimum de base ne serait pas imposable. Le salaire définitif modulé serait réglé mensuellement et directement à l’État par les entreprises, que l’État attribuerait aux salariés de l’ensemble du pays. Si les finances de l’État coulent, c’est toute la société qui coule.

La création d’un ministère uniquement des salaires serait donc nécessaire. Il serait géré par une association nationale à caractère privée constituée par des syndicats des entreprises, des salariés et de l’État.

 

 

Rémunération des fonctionnaires

 

Pour l’efficacité de toute la politique des salaires, comme pour celle des charges sociales, il faudrait uniformiser et généraliser le modèle salarial basé sur le salaire minimum de base (SMB) vital.

Chaque travailleur ou employé, de la fonction publique ou de la fonction privée, sans tenir compte de la hiérarchie professionnelle et sociale dans un premier temps, recevrait de son entreprise, qui deviendrait être l’État, un salaire minimum de base (SMB) fixe et suffisant pour assurer la vie d’une personne vivant seule.

Ce SMB serait révisé automatiquement tous les ans par l’ensemble du ministère d’État chargé des salaires, des entreprises, des syndicats, des salariés, qu’ils soient fonctionnaires, employés ou travailleurs. Toutes ces composantes sociales seraient représentées par des délégués élus obligatoirement par tous les salariés du pays. Les conditions pour le réajustement salarial (RÉSA) seraient les mêmes pour tous, mais le montant qui serait variable selon les critères décidés.

Ces représentants cohabitent en permanence sous un même toit et dans un même ministère (le ministère des Délégations sociales). Le contact quotidien favoriserait le dialogue, les relations professionnelles et les mises au point si nécessaires. L’ensemble des responsables nationaux seraient tenus au courant de toutes les évolutions économiques et sociales. S’il y a problèmes, les solutions pourraient être trouvées rapidement et plus facilement. Par ce système salarial, on évitera de dire que « les plus hauts de la hiérarchie sont les moins utiles, ou les mieux ou moins bien payés ».

 

Rémunération des indépendants

 

Un SMB vital mensualisé serait aussi avancé et versé par l’État à toutes les corporations d’artisans, d’agriculteurs, de professions libérales. Un regroupement de ces corporations groupées en une seule société s’impose à tous. Cette association à but lucratif se créerait par spécialisation et spécificité. Un crédit d’État ou salaire anticipé, encaissé mensuellement par l’État, devrait lui être reversé par ces mêmes corporations débitrices, tous les 3 mois.

Le salaire serait augmenté des Charges sociales uniques dues à l’état par les indépendants (CSUD). Le coût de ces charges serait égal à 1/4 du SMB. C’est-à-dire l’équivalent de la part patronale imposable (PPI).

Les personnes qui n’arrivent pas à régler dans les délais leurs dettes ou avances sur salaire par l’État devraient quitter la profession. Ils devraient se recycler si c’est nécessaire et dans tous les cas, trouver un autre travail de salarié appointé.

Le système salarial devrait être répandu partout, à toutes les branches de l’économie, car ce serait le seul moyen pour que l’État n’oublie aucun de ses citoyens. C’est aussi la seule façon de surveiller et de veiller sur la santé de la population par une comptabilité structurée et mieux contrôlée.

Le système salarial pourrait aussi être appliqué à tous les sports de compétition. Les joueurs recevaient un SMB plus un RÉSA. Le surplus des sommes gagnées sur par les sociétés de sport sera versé aux syndicats. Les hauts salaires imputés de 75 % des joueurs de compétition régleront leurs impôts une fois par trimestre. Les recettes et les salaires seraient versés à l’État par les sociétés privées de gestion contrôlée. Les joueurs recevaient leur salaire directement par l’État.

 

L’État payeur, dépositaire des salaires

 

Comme pour les montants des réajustements salariaux, les bénéfices de l’entreprise seraient imposés à 50 %. Toute augmentation de revenu en deçà du salaire minimum de base (SMB) donnerait lieu tous les 3 mois à un dégrèvement fiscal de 50 % sur la différence encaissée. Concrètement, le salarié qui aurait par exemple 3.000 MAD, comme Réajustement salarial (RÉSA) devrait verser à l’état 50 % sur les 3 000 MAD, soit 1 500 MAD.

En résumé, quel que soit l’employeur, il devrait verser directement à l’état : les SMB, les RÉSA, les charges patronales sur les salaires minimums de base (25 %), les charges patronales sur les réajustements salariaux (25 %) ainsi que les impôts (50 %) sur les bénéfices nets.

Ces versements ponctuels des salaires, des charges et d’autres impositions sur les bénéfices nets devraient couvrir tous les salaires de base à verser par l’État à tous ses citoyens. Un calcul précis devrait être établi par la cour des comptes de la nation. Il en serait de même pour les sommes dues trimestriellement par les agriculteurs, les artisans et autres professions indépendantes et libérales.

Ce dépôt des salaires et impôts, dans une même et unique administration, permettrait à l’État de connaître au jour le jour les recettes et les dépenses nationales. Le système permettrait de comparer avec les dépenses globales de l’État qui seraient aussi centralisées dans un et unique ministère des Dépenses nationales.

 

Les chiffres concrets

 

Tous ces salaires, le SMB et le RÉSA seraient réglés par les entreprises directement à l’état et non au salarié. Ce dernier percevait son dû mensuel net directement de l’État.

L’employeur devrait verser mensuellement à l’État : 1 500 MAD (SMB) plus 375 MAD l’équivalent de la PPI sur le SMB plus 125 MAD, l’équivalent de la PPI sur le RÉSA Soit un total de : 2 000 MAD.

La part imposable du salarié sur le salaire définitif modulé (SMD) est égale à 250 MAD tandis que celle de l’entreprise est égale à 500 MAD.

Pour que ce système salarial soit réalisable, il faudrait des dispositifs bien établis, voire bien éprouvés dans le temps et dans l’espace. L’instauration de celui-ci devrait se faire progressivement commune par commune, région par région, jusqu’à couvrir tout le pays. On essaierait même, si cela pouvait être possible dans un pays ami pauvre.

Les conditions générales du travail seront réaménagées. Les obligations de l’employeur se libéraliseraient, tandis que celles du salarié s’allégeraient.

Il faudrait repenser le syndicalisme qui jouerait un rôle moteur nécessaire au maintien des emplois, à la formation des jeunes et à leur intégration dans la vie active.

La création d’un corporatisme professionnel à l’échelle nationale modifierait la gestion sociale tant dans le domaine de la santé publique, dans celui de l’éducation que dans celui des moyens de transport.

La concertation permanente et catégorielle entre l’État, les entreprises et les syndicats stabilise politiquement et économiquement le pays.

La fusion économique armée, police sous un même commandement national rendrait la lutte contre toute criminalité bien plus efficace.

Des relations diplomatiques raisonnées et fermes avec les responsables nationaux des pays non intégrés à l’Union européenne corrigeraient la situation de l’immigration sauvage.

 

Professions libérales et administrations

 

Un salaire minimum de base serait aussi versé par l’État à tout agriculteur, artisan ou à tout autre travailleur indépendant. Les bénéficiaires du SMB rembourseront ces salaires tous les 3 mois, soit :

Ces montants seraient augmentés de la part patronale imposable (PPI) de 25 % du SMB, soit :

Le bénéfice serait imposé à 50 % pour tout le monde.

L’association ou le groupement de ces personnes sous forme de société agricole, artisanale ou indépendante, permettrait l’uniformité du système social. Leurs différents représentants syndicaux se trouveraient liés à ceux des entreprises.

L’évidence pour une organisation sociale structurée voudrait que des métiers identiques se regroupent sous un sigle unique, sans vouloir former pour autant une seule et unique société.

Les administrations publiques qui resteraient sous le contrôle de l’État, c’est-à-dire l’éducation nationale, la santé, les affaires étrangères, la justice, les finances et l’armée englobant la police, auraient leurs propres représentants syndicaux. Elles ne seraient pas censées représenter l’État, c’est-à-dire le gouvernement. D’autres précisions seront données un peu plus loin sur une autre page.

 

Réaménagement du travail

 

Tous les responsables du pays semblent craindre la baisse de la natalité pour des raisons économiques et sociales. Les mêmes responsables s’inquiètent quand il y a prolifération d’insectes ou d’animaux dits nuisibles. Ne sommes-nous pas nuisibles en nous multipliant à l’infini ?

Néanmoins, si nous tenons à respecter notre ordre moral vis-à-vis de la démographie, faisons de telle sorte que chacun puisse trouver une occupation lui assurant une vie digne jusqu’à la fin de ses jours. Le travail est la seule façon de lutter contre le chômage et la précarité.

Le temps du travail est le moment idéal pour penser qu’on est utile à soi et aux autres. Sans cette occupation rémunérée on n’est plus personne, on est quelqu’un.

Aussi, il faudrait libéraliser la conception du travail dans l’entreprise. Il faudrait avoir la possibilité d’instaurer 4 équipes par jour de 24 heures, quand c’est le désir de l’employeur qui voudrait être performant et compétitif. Il y aurait l’obligation pour l’employé de ne travailler que 6 heures par jour et 4 jours par semaine. La possibilité pour l’employeur d’opérer avec un roulement d’effectif. Par exemple : 1re équipe de 6 h à 12 h, la 2e de 12 h à 18 h, la 3e de 18 h à minuit et la 4e de 0 : 0 h à 6 : 0 h du matin.

C’est à l’entreprise et à l’employé de s’entendre et de décider des jours et de l’horaire du travail. Cette alternance serait bénéfique pour tous ; y compris pour l’État. Ce serait la façon de lutter contre l’indifférence. Ce serait un mode de travail qui ne laisserait personne sur la route.

 

Le choix des jours et de l’horaire

 

C’est à l’entreprise et à chaque employé individuellement de s’entendre et de décider librement de l’horaire de travail modulable ou non. Le jeu de l’alternance des horaires serait l’affaire intérieure de l’entreprise.

Les personnes qui occuperaient de leur plein gré et par contrat de travail des postes de nuit, ne devraient faire aucune réclamation à ce sujet. Elles seraient rémunérées en conséquence.

Les employés qui travaillent du lundi au jeudi n’auraient pas le droit de travailler dans leur entreprise ou dans une autre entreprise le vendredi, samedi ou dimanche.

Cependant, les entreprises qui voudraient travailler les vendredis, samedis et dimanches, devraient s’organiser pour trouver et former d’autres groupes de personnes, qu’elles paieraient aussi en conséquence, c’est-à-dire : 50 % plus cher sur le réajustement salarial (RÉSA). Le SMB resterait le même.

Ces 3 jours seraient officiellement des jours de repos et seuls les volontaires pourraient travailler. Cependant, les entreprises qui ne voudraient pas travailler le lundi, mardi, mercredi et jeudi, devraient trouver des volontaires qui accepteraient de travailler dans les mêmes conditions que celles appliquées les jours normaux.

Pour des entreprises travaillant avec l’étranger, il prévoit une permanence.

 

Mise en cause salariale

 

Toutes les absences justifiées ne donneraient droit mensuellement qu’au salaire minimum de base (SMB). À chaque absence injustifiée correspondait la radiation automatique du réajustement salarial (RÉSA) pendant 3 mois. Quand il y a 3 récidives injustifiées, le réajustement salarial (RÉSA) serait supprimé pour 3 ans.

Si la récidive de l’absentéisme injustifié est flagrante, la radiation totale s’impose. Le droit au salaire minimum de base obligatoire pour tous les citoyens exigerait du récidiviste pour son absentéisme un recyclage automatique, forcé s’il le faut. Il en serait de même pour toute personne déclarée physiquement et moralement saine.

Les seules absences autorisées seraient celles reconnues et confirmées par le médecin personnel de l’employé et par le centre de contrôle de la médecine générale nationale. Ce centre médical serait créé et géré par les entreprises, les syndicats et l’État. Toute autre absence serait considérée comme injustifiée. Cependant, une entente préalable verbale et écrite entre l’entreprise et l’employé serait obligatoire pour toute absence s’agissant de raisons professionnelles ou personnelles.

Les personnes qui renonceraient au SMB auraient droit à autant de jours de mois ou d’années d’absence, qu’elles désirent. Leur contrat de travail, quand il ne crée pas de préjudice à l’entreprise, pourrait être interrompu définitivement ou temporairement. Une longue absence inactive obligerait le salarié à se recycler si nécessaire.

 

Le travail des étudiants

 

En plus des fêtes nationales fériées, tout employé aurait droit obligatoirement à trente (30) jours de congés pleins par année échue, y compris les vendredis, samedis et dimanches, jours de repos. Ces 30 jours seraient payés au tarif basé sur le salaire minimum de base (SMB).

Les entreprises qui n’arrêteront pas leur production pendant la période ou les périodes estivales (juin, juillet, août) auraient le droit d’embaucher de jeunes étudiants, comme stagiaires. Ils seraient payés au SMB. De même, toutes les entreprises seraient dans l’obligation de prendre de jeunes étudiants stagiaires pendant les périodes de vacances scolaires et universitaires. Ils les paient au tarif basé sur le salaire minimum de base (SMB) augmenté de prime (s) d’encouragement pour tous ceux qui auraient déjà fait leur (s) preuve (s), certificat (s) à l’appui.

Les jours de repos, les vendredis, samedis et dimanches seraient les jours officiels de cessation de travail pour tout le monde du travail à l’exception de certaines fonctions étatisées ou non qui seraient obligées de garder le contact avec le monde extérieur. Les personnes qui travaillent régulièrement pendant ces jours de repos ne paieraient que 25 % d’impôt sur leur réajustement salarial (RÉSA). Ils auraient droit à 15 jours de congés payés par an rémunérés au salaire minimum de base (SMB). Les personnes qui voudraient prendre plus de jours de congé avec l’accord de leur entreprise, ne recevraient pas de SMB, mais devraient justifier de moyens financiers suffisants pour vivre.

 

Le choix du travail pour les femmes

 

Un pays démocratique ne devrait plus faire de différence entre les hommes et les femmes, quand il s’agit du droit de vivre libre et indépendant. Cependant, pour des raisons sociales et pour l’amélioration de la démographie, il serait bon d’apporter quelques améliorations au système de travail relatif à la femme, qui, une fois mariée et mère, fournit le double, voire le triple de travail que l’homme.

Le travail des femmes serait plus spécifique. Seules les femmes non mariées, sans enfants ou avec un ou des enfants, dont le dernier aurait atteint ses quinze (15) ans, pourraient ou devraient travailler. Il serait préférable, qu’elles occupent des postes à caractère social : l’école, l’hôpital, la clinique, les services publics, les centres de recherches, les organismes sociaux, etc.

Ayant fait les mêmes études que les hommes et dans les mêmes conditions, la femme est à ce titre l’égal de l’homme en tout point économique et social.

Une femme qui met un enfant au monde ne devrait aller travailler, qu’une fois son enfant ait atteint l’âge de 15 ans. Si la femme préfère aller travailler plutôt que de s’occuper de l’éducation de son ou ses enfants, ce serait au mari de prendre la relève éventuellement. Le moyen d’avoir de bons citoyens dans un pays, obligerait un des parents de suivre les enfants dans leur éducation jusqu’à l’âge de 15 ans. Après quoi, ce serait l’internat, et ce, jusqu’à la fin des études, 18 ans pour les uns, 25 ans et plus pour d’autres.

 

À travail égal salaire égal

 

Surcharger la femme de travail, autre que celui d’élever les enfants, d’être aux petits soins du mari, aux grands soins des grands-parents, comporte à long terme, de plus en plus de risques, pour les femmes elles-mêmes, pour les enfants et pour la société.

La fatigue et le surmenage dénaturent les structures génétiques internes des mères. Au lieu d’avoir des enfants à notre image, nous aurons des monstres à l’image du diable comme il est souvent écrit et dit dans la plupart des religions.

La femme est la première et la seule à élever et à éduquer les enfants qu’elle met au monde. Elle devrait avoir le droit et le devoir aux études, aux différents modes d’éducation, qu’elle saurait mieux transmettre à ses enfants.

Dès lors, la nation devrait faire de telle sorte que le travail individuel et collectif des hommes et des femmes soit de la création personnalisée, faite par chacun de nous, sans aucune discrimination, car notre vie en dépend. Le système salarial appliqué dans tout le pays serait exactement le même pour toutes les femmes qui travaillent dans les entreprises ou dans les administrations. Il n’y aurait aucune raison de favoriser plus l’homme que la femme pour une même tâche exigeant les mêmes qualifications.

Ceci resterait valable pour les étrangers, hommes ou femmes qui travaillent dans une entreprise française ou dans une entreprise étrangère siégeant en France.

 

 

La sécurité de l’emploi ne dépendrait pas seulement de l’État ou de la région, mais surtout du pacte commercial et éventuellement boursier qui devrait responsabiliser autant les employés, que les syndicats et les entreprises.

Ce pacte serait établi entre les entreprises et les travailleurs représentés par leurs syndicats respectifs gestionnaires de la totalité de leurs actions sociales, donc de leur participation financière obligatoire qu’elles soient privées ou étatiques.

Tous les salariés de toute entreprise, petite, moyenne ou grande seraient obligatoirement actionnaires de leur entreprise à hauteur de 15 % maximum et facultativement actionnaires dans une ou dans plusieurs autres entreprises du pays s’ils le désirent.

L’intérêt économique, commercial, financier et boursier s’il en existe, serait contrôlé et défendu par les syndicats. Ensemble avec l’État, les responsables syndicaux des employés et des entreprises porteraient toute la responsabilité. Le but serait d’être vigilant et de prévoir les anomalies ou les dysfonctionnements de telle ou de telle entreprise mise en difficulté, faute de contrôle. Un partenariat bien assis entre les partenaires sociaux serait une garantie supplémentaire pour l’emploi.

 

Protection et sauvegarde de l’emploi

 

Le groupement de tous les travailleurs, employés et associés à la fois, générerait une force presque équivalente, sinon équivalente ou même supérieure à celle de l’employeur, voire de l’État. De ce fait, cette union des travailleurs à travers le pays deviendrait une force syndicale, financière et économique à caractère libéral.

Elle doterait l’ouvrier comme le cadre d’une protection sociale sûre et réelle. Par exemple, une entreprise financièrement malade pourrait compter par devoir associatif et par intérêt mutuel et rétroactif, sur d’autres entreprises plus saines. Celles-ci pourraient temporairement assurer du travail aux personnes qui se trouvaient subitement sans emploi.

Dans l’impossibilité de recaser toutes les personnes en attente de leur licenciement, la direction syndicale pourrait être financièrement en mesure de créer une autre activité, avec l’accord et l’aide de l’État et des entreprises. Faudrait-il encore que l’État, les entreprises et les syndicats puissent préparer, en permanence, des projets d’avenir ? Pour ce faire, le contact avec les entreprises de recherche et les universités devrait être une réalité et une obligation faisant partie de l’évolution sociale.

 

Le rôle primordial des syndicats

 

Même si les syndicats n’étaient pas obligés de défendre les mêmes causes, il serait souhaitable qu’ils puissent former un bloc instructif uni face aux chefs d’entreprises et face aux autorités de l’État. Le but serait de gérer la nation en harmonie. Cela ne serait possible que si l’information juste et vérifiable pouvait circuler et être discutée ouvertement et librement en présence de tous les acteurs.

Les syndicats unis sous un même nom auraient pour tâche principale de bien placer et de bien gérer l’argent des fonctionnaires, des employés et de tous les salariés. Un des buts serait d’inciter les entreprises privées, les particuliers, les régions et l’état, à avoir une vision d’avenir qui fasse progresser la vie économique et sociale de tous.

Les syndicats devraient veiller à la diversification des activités, aux créations nouvelles et adéquates des emplois, à la modernisation des entreprises, à la restructuration périodique des systèmes désuets, au maintien de la vitalité permanente des régions et au renforcement de la confiance de l’État pour que le système ne périclite pas. Le syndicalisme devrait jouer pleinement son rôle. Les responsables syndicaux de chaque entreprise assurent le contrôle régulier de leur entreprise, qu’elle soit privée ou étatisée. Cette opération de contrôles réguliers se ferait en tandem avec la direction de l’entreprise et le responsable de l’État.

 

L’union fait la force d’une société

 

La triangulaire, syndicats, entreprises et état rendrait les marchés financiers plus efficaces et moins perturbateurs de l’ensemble de l’économie de la nation. Militer, malgré soi à un syndicat qui incite à l’épargne pour la sécurité de l’emploi, deviendrait un devoir social.

L’autre tâche importante des syndicats serait d’être les porte-parole et les porte-drapeaux publicitaires des petites, des moyennes et des grandes entreprises à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales. Les syndicats seraient dès lors les représentants incontournables de toutes les communautés actives de la nation, sans avoir non plus la prétention de vouloir marcher sur les plates-bandes des politiques.

En définitive, les politiciens ne devraient s’occuper que des améliorations et des avancées juridiques pour stabiliser les relations entre les différents acteurs de la nation.

Avec une union forte, les entreprises deviendraient une véritable puissance économique, qui assure. Il ne faudrait pas que tout le système structuré soit sujet à des contrôles bureaucratiques restrictifs. La capitalisation tous azimuts du travail, aidée par un libéralisme réel et protecteur des biens, développerait le goût de tous pour entreprendre, pour agir et pour épargner. Se syndiquer ne signifierait plus revendiquer, mais manifester des ambitions économiques individuelles et sociales. Il ne s’agirait pas de partage collectiviste, il s’agirait de travail en équipes évoluées.

 

 

 

Le rôle du syndicalisme de demain

 

La photographie réelle de l’ensemble des entreprises privées et étatisées ne peut se concevoir qu’à travers des personnes qui y travaillent. Ce sont elles les responsables des lieux et des biens de l’entreprise. Elles sont les seules capables de juger et d’apporter des améliorations ou des modifications dans la société active. Cadres et non-cadres devraient participer par la voix de leurs syndicats respectifs.

Pour se sentir intégrés à leur entreprise, les employés devraient avoir une participation au capital de l’entreprise. Cette participation ne devrait pas excéder 3 % du SMB par salarié. Ces salariés pourraient tenir jusqu’à 15 % du capital social de leur entreprise par le biais d’apports individuels plus conséquents.

Un comité mixte, indépendant, représentatif de toutes les personnes, serait formé. Toutes les composantes syndicales seraient représentées. Ceci concernerait tous les syndicats de toutes les formations sociales, industrielles, commerciales, agricoles et indépendantes.

Le but serait de s’assurer du bon fonctionnement de l’entreprise. Ce comité syndical serait autorisé à contrôler la situation financière au sein de l’entreprise. Il gérera au mieux les sommes versées par les adhérents, ainsi que celles investies dans le capital de l’entreprise.

Un ministère syndical à l’échelle nationale serait constitué. Il serait composé de toutes les mouvances syndicales. Il en serait de même des chefs d’entreprise, qui auraient leur propre comité syndical. Ce ministère composé de 2 tendances syndicales deviendrait l’interlocuteur incontournable du monde du travail.

 

La concertation ou la réussite sociale

 

La démocratie c’est oser dire ce qu’on n’a jamais osé dire auparavant. C’est aussi pouvoir faire ce qu’on a toujours eu envie de faire. Échanger des idées, chercher des solutions, décider des actions, c’est se reconnaître et reconnaître l’autre, c’est aussi s’estimer et estimer son semblable. Souvent, il faut du courage pour exprimer une pensée ou défendre ses propres idées ou intérêts.

Pour qu’un pays garde son équilibre politique et social, il faudrait qu’il puisse dynamiser la concertation. Il faudrait qu’il puisse donner la parole au petit, au grand, au riche, au pauvre, à l’homme du pouvoir et à celui qui n’en a pas. La concertation crée le contact et favorise l’entente. Donner la parole à son interlocuteur, c’est aussi apprendre à le considérer et à le connaître. C’est aussi s’enrichir sans le vouloir.

Les responsables de l’État, des entreprises et des syndicats devraient considérer leurs rencontres régulières et leurs décisions unanimes comme un investissement enrichissant. Le dialogue éviterait les discordes et les désordres. La disponibilité des uns envers les autres supprimerait toutes les barrières sociales. Les sous-entendus et les malentendus ne sont jamais constructifs.

La politique volontariste d’un gouvernement indifférent aux événements de son pays est toujours vouée à l’échec. De la concertation franche et sincère jaillit la lumière et la réussite sociale avec.

 

Le dialogue prime sur les grèves

 

Les grèves signifient d’abord appauvrissement du patrimoine. Cependant, la nécessité de faire la grève conduit vers des améliorations de la vie et vers des améliorations de conditions de travail.

C’est pourquoi il serait bon que toutes les entreprises, encouragées par les syndicats puis par l’État, en tant que médiateur potentiel, puissent organiser régulièrement des conférences et des interviews pour aplanir ensemble les problèmes, personnels, collectifs ou professionnels.

Le dialogue au sein de ces trois composantes (entreprises, syndicats, État) devrait jouer un rôle prépondérant afin que les relations entre les hommes demeurent la clef essentielle du progrès social. Aucune loi ne devrait interdire le droit de grève, quand celle-ci est déclarée officiellement à la suite d’un vote démocratique à la majorité.

Les raisons pour faire la grève prennent souvent naissance à partir de mauvaises informations, orchestrées pour nuire politiquement. Ces grèves dans le monde actuel sont sans effet sur les responsables nationaux, car le syndicalisme d’aujourd’hui n’a pas de pouvoir. Il ne représente pas la nation active ; celle qui crée, qui travaille et qui réalise. Certaines populations craignent même le syndicalisme.

 

Limite d’âge au travail

 

La retraite. Le retrait programmé des personnes atteintes par l’âge de se retirer de la vie active vers une date discutée dans tous les pays développés et démocratiques. Certains optent pour la soixantaine. D’autres préconisent moins d’années ou plus d’années. D’autres encore se lamentent à juste raison du labeur pénible qu’ils auraient effectué malgré eux ou volontairement.

C’est pourquoi, la retraite volontaire monnayée, la pension des braves pose des problèmes de conscience à tous les gouvernants des pays démocratiques, qui cherchent en vain des solutions honorables. Dans la plupart, des pays pauvres, ni les vieux, ni leur retraite ne sont pris en considération par leurs nationaux. Ce sont les enfants, qui devraient assumer la relève et prendre soin du père, de la mère, du grand-père et de la grand-mère.

Comme vieillir c’est naturel, continuer à vivre dignement c’est tout aussi naturel. Étant donné la réduction du nombre d’heures et du nombre de jours de travail par semaine, serait-il bon de fixer l’âge de la retraite à 60 ans ? Tandis que les personnes qui se sentiraient en bonne forme, elles pourraient continuer à travailler jusqu’à ne plus pouvoir ou vouloir. Ils ne recevraient plus de RÉSA. Ce serait du volontariat pour ainsi dire.

 

Des envies de retraités

 

Le monde évolue. Les mœurs d’antan se neutralisent. Les us et coutumes ne font plus esprit de loi naturelle. La démographie est de plus en plus galopante. L’argent propre et malpropre dicte de plus en plus de règles de conduite et de plus en plus de lois.

Les projets de bonnes intentions croulent dans les ministères. Les solutions aux problèmes les plus simples sont inexistantes. Pour notre pays, le problème qui relève de la vie et de la survie de nos parents et de nos grands-parents ne devrait pas nous faire oublier notre devoir à l’égard de ceux, qui sont notre chair et notre esprit vivant.

Ce sont eux qui nous ont fait naître et qui ont fait notre éducation. Ils nous lèguent aujourd’hui notre nom et notre patrie. Puis n’oublions pas que les jeunes de la nation actuelle seront les vieux retraités de demain. Préparons-leur un avenir sûr et harmonieux. Réformons. Apportons des améliorations.

La réforme idéale est celle qui ne laisse personne derrière, sans le moindre sou ni la moindre aide : le SMB. Ce salaire, s’il venait à être reconnu, mettrait à l’abri toute la nation. Ce salaire donnerait naissance à une autre envie encore plus forte ; l’envie d’avoir sa maison. Un luxe envié par toute personne qui se dit être française.

 

Chômeurs au secours du tiers monde

 

Les solutions aux problèmes du chômage ne manqueraient pas si les politiciens se donnaient la peine de chercher. L’occident regorge de demandeurs d’emploi de longue durée dans presque tous les domaines. Des chercheurs, des ingénieurs, des techniciens, des chefs d’entreprises, et bien d’autres personnes expérimentées et bien formées, deviennent hélas ! des habitués malgré eux des agences nationales pour l’emploi.

Le marché du travail dans les pays développés est saturé. La concurrence mondiale, la lutte féroce pour l’argent et le pouvoir ont fait du progrès technique une machine de destruction redoutable. Pendant ce temps, des dizaines d’autres pays vivent encore comme au moyen âge.

Pourquoi ne pas mettre à la disposition de ces nations en voie de développement le savoir de ces gens humiliés et souvent désœuvrés, qui attendent en vain une autre occupation précaire ? Ils pourraient garder leurs allocations et être envoyés vers des pays pauvres. Déjà, leur présence dans ces pays aiderait à leur démocratisation. Les relations renforceraient des liens créateurs d’emploi dans les deux sens.

Il serait tout aussi intéressant, que des retraités puissent s’associer à de telles actions humanitaires et économiques de surcroît.

 

Santé publique et éducation

 

À l’échelle communale, régionale et nationale, les corps de métiers ou corporations professionnelles, les syndicats et l’État comme haut responsable de la santé publique et de l’éducation nationale planifieraient et construisent des hôpitaux, des cliniques, des écoles et des universités. L’ensemble serait géré par des sociétés privées sous contrôle des investisseurs.

Ensemble, ils financeraient, entretiendraient, maintiendraient et créeraient (sous un système privé) ces établissements d’utilité publique. La part financière de l’État s’élèverait à 80 % tant dans la réalisation que dans la gestion au quotidien. La quote-part des entreprises s’élèverait à 15 % et celle des syndicats à 5 %. Bâtiments et frais de fonction de la justice et de l’armée seraient pris en charge à 100 % par l’État.

Les 15 % investis par les entreprises et les 5 % à débourser par les syndicats seraient ventilés en comptabilité, sous la rubrique, dépenses nationales.

Les citoyens pourraient fréquenter l’hôpital, l’école ou l’université de leur choix. Les malades n’auraient rien à débourser, ni pour les soins bénins ni pour les interventions médicales graves. Les étudiants n’auraient rien à régler pour les fournitures scolaires et universitaires.

Ces établissements de santé (hôpitaux, cliniques, écoles et facultés) devraient avoir tout l’équipement nécessaire moderne. Ils serviront aussi de centre de formation pour les étudiants.

 

 

Armée et police sous un même toit

 

En principe, l’armée défend le pays de l’ennemi à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières. La police voit ses compétences limitées à la sécurité intérieure du pays, à l’exception d’autres investigateurs chargés de la défense extérieure de l’État.

Ce double emploi est un choix qui date. Hier, l’ennemi s’appelait l’envahisseur. Il surgit à l’improviste pour conquérir des territoires. Aujourd’hui, l’envahisseur ne vient plus de l’extérieur. Il se trouve à l’intérieur. Cet ennemi social invisible squatte quotidiennement les rues des villes et villages.

Les moyens guerriers sont sophistiqués. Les hommes qui composent une armée sont sélectionnés et formés pour mieux servir et agir. Leur disponibilité dans le temps et dans l’espace est un atout qui serait encore plus apprécié par les populations.

Incorporer le département de la police dans celui des armées, au même titre que la gendarmerie, serait économiquement et socialement très bénéfique à la nation. Les dépenses diminueraient. Les interventions au sein des populations gagneraient en efficacité. Dans son esprit, le criminel verrait ses méfaits sanctionnés militairement même si les règles policières demeurent identiques.

Il va de soi que le commandement serait assuré par les 2 responsables des armées et de la police. Les gendarmes joueraient le rôle de formateurs de nouvelles recrues au sein des armées et d’éducateurs des jeunes délinquants.

 

Lutte contre l’immigration

 

Dans le cadre de cette nouvelle restructuration sociale projetée ici, il serait souhaitable que la diplomatie puisse jouer son rôle auprès des ambassades siégeant dans les différentes capitales.

Les hautes autorités de ces pays étrangers devraient être responsables de leurs ressortissants qui immigrent clandestinement. Il y aurait obligation d’assurer le financement de leur séjour sur le territoire. Des accords financiers devraient être établis et respectés.

Pour les réfugiés politiques supportés et autorisés par les autorités du pays hôte, il faudrait prendre la décision dans les trois mois qui suivent leur demande faite dans leur pays auprès de l’ambassade du pays désiré par l’immigrant. Après quoi, ils seraient acceptés et intégrés dans le système social du pays choisi. Dans le cas d’un refus, le seul moyen d’immigrer et de pouvoir rester dans le pays de son choix serait de se prendre en charge financièrement.

Pour les petites gens démunies de tout moyen, il faudrait que la communauté européenne ou internationale puisse créer un fonds de solidarité européen pour les réfugiés politiques. Chaque pays prévoirait une cotisation suffisante jusqu’à l’intégration définitive de l’immigré. Cette somme sera remboursée au pays hôte par ledit fonds.

Le contrôle de l’immigration ne sera possible que depuis le pays d’origine de l’immigré. Les demandes d’immigration devraient se faire dans les ambassades des pays hôtes.

 

La retraite des immigrés

 

Les étrangers en âge d’être pensionnaires, nouvellement débarqués et qui voudraient vivre dans notre pays, devraient ouvrir un compte bancaire qui gérera leur retraite. Ils déposeraient un montant égal à 180 mois de retraite, soit 180 fois l’équivalent du salaire minimum de base (180XSMB).

Ce montant devrait être réapprovisionné, réactualisé au fur et à mesure des révisions de base des SMB. Passé la période des 15 années ou de 180 mois, les étrangers auraient droit à la retraite au même titre que tous les Français.

Dans le cas où ces personnes voudraient quitter définitivement le pays, l’argent déposé diminué des mensualités qu’ils auraient encaissées leur sera entièrement remboursé. Il va de soi que ce montant ne couvre que la retraite de deux personnes sans enfants. Pour deux personnes avec deux enfants encore en bas âge, le montant exigé serait multiplié par deux.

Ces conditions ne seraient plus valables si l’immigré travaille légalement en France et sur une période au moins égale à 460 mois.