Destinée - Gilles Bonifay - E-Book

Destinée E-Book

Gilles Bonifay

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Beschreibung

Pendant ses études, Gilles Bonifay a organisé avec l'aide de sponsors une ascension du Kilimandjaro jusqu'au Gillman's point (5685 mètres). Cinq années plus tard, pour les besoins d'un contrat de Consultant pour une Mutuelle, il vivra dans une maison hantée à Niort (Deux Sèvres) pendant plus d'une année. Fort de ces deux temps marquants dans sa vie et avec un recul de trente années, il revient sur ces deux expériences à priori indépendantes : la première pour mettre en avant la distinction entre corps et esprit, la seconde pour prouver l'existence de la continuité de la vie après la mort. Il nous partage ses réflexions sur la vie terrestre, l'évolution, la mort, les religions, les fantômes et les esprits mais aussi sur l'énergie, le temps, l'interaction, la conscience et Dieu. Il aboutit ainsi à une réflexion sur la destinée terrestre. Ce livre n'est pas un recueil philosophique, ni une référence en matière de physique théorique, mais simplement un partage de réflexions basées sur une démarche empirique. Tout lecteur, curieux et intéressé par les questions fondamentales sur la vie et pourra se faire sa propre idée : Qu'est-ce que la vie ? La vie a-t-elle un sens ? Qu'est-ce que la mort ? quel est le rôle des religions ? Quelle est notre destinée ? Rapide et facile à lire, ce livre d'une centaine de pages vous permettra de vous poser les questions que tout un chacun peut se poser au cours de sa vie.

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Seitenzahl: 129

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Port Camargue à proximité du centre de thalassothérapie

Photo © 2021 Gilles Bonifay

Sommaire

Préface de

Jean-Michel Ballester

PREMIERE PARTIE :

Les expériences sur lesquelles se basent mes évidences

DEUXIEME PARTIE :

Mes déductions, bases de ma démonstration

TROISIEME PARTIE :

La destinée

Préface

La vie n’est pas toujours une paisible expérience. Chacun de nous fait confiance aux cinq sens conventionnels pour évoluer physiquement et psychiquement dans ce temps particulier qui nous accompagne de la naissance à la mort. Depuis le 18ème siècle la pensée humaine commune met l’accent sur la raison et exclut tout ce qui échappe au rationalisme ambiant. Ainsi l’homme est considéré comme une entité qui se partage entre une matérialité et une spiritualité. Les mots sont trop souvent imprécis et ne peuvent pas recouvrir la subtilité des différents états de l’humain. Les sens authentiques de matérialité et de spiritualité sont compris de diverses façons selon les croyances, les traditions et les philosophies. Il n’est pas toujours aisé de se reconnaître dans certaines approches. Comment privilégier l’une ou l’autre de ces orientations alors que fondamentalement nous semblons identiques et que seules des convictions personnelles, nous permettent de choisir telles ou telles propositions de sagesse. Il nous manque des expériences vécues pour approfondir notre existence.

Destinée est un prétexte pour le lecteur de faire un voyage intérieur en toute sincérité. À travers une expérience, qu’il a lui-même vécue, l’auteur nous invite à cheminer vers des horizons élargis, dans une quête généreuse. La place de l’homme est revisitée. Aussi bien dans l’univers mais aussi à la confluence du visible et de l’invisible. Lieu de rencontre entre l’animé et inanimé, l’accessible et l’inaccessible, cet espace est partagé par beaucoup et ignoré du plus grand nombre. Le dogmatisme scientifique refuse ce qui ne peut être vérifié factuellement en réfutant l’aporisme fondamental de l’humain dans sa complexité et sa multiplicité.

Les sachants ont traversé des moments de dévoilements spontanés et intenses qui ouvrent sur de nouvelles dimensions. Entre rêverie, imagination et intuition, ils se confrontent à des concepts qui, peu ou prou, encore aujourd’hui, ressemblent aux traces laissées par les hommes préhistoriques sur les parois des grottes et les activités chamaniques, que l’on peut encore observer dans des contrées préservées des influences délétères de la civilisation urbaine. Ces observations nous invitent à reconsidérer l’idée d’une tradition primordiale basée sur l’intégration de l’humain dans une sphère de conscience commune à toutes les formes énergétiques de l’univers.

La science décrit et commente le fonctionnement des choses, mais se trouve dans l‘incapacité d’en donner le sens véritable et, pour beaucoup, mystérieux. En voulant dichotomiser les états formels de l’homme, elle se veut gardienne d’un savoir orthodoxique superficiel. L’opposition entre sciences traditionnelles et sciences modernes stérilise le domaine de la connaissance. Il revient à chacun de nous d’explorer les différentes composantes des forces, énergies et formes qui nous entourent. Garder la spontanéité et la soif de connaissance en toutes circonstances, est une excellente pratique pour se laisser pénétrer de toutes les réalités avec une grande sérénité et une lucidité clairvoyante. Chaque réalité nous renvoie à notre propre étude et notre finitude.

La vision judéo-chrétienne occidentale suggère à l’homme, qu’il est l’unique représentant d’une vie intelligente, et que la vie est bornée par la volonté d’une puissance supérieure, qui règne sur l’ici et l’au-delà. La mort et le devenir eschatologique de l’individu sont des préoccupations ontologiques qui questionnent l’homo sapiens depuis plus de 100 000 ans. Mais ce faisant, ces deux obsessions nous interrogent sur les phénomènes et les existences autres que celles décrites par les normes humaines académiques. Dans ce livre, les questions posées sont légitimes et s’adressent à ce que nous avons en nous, de plus enfoui dans les profondeurs de nos savoirs ésotériques.

Jean-Michel Ballester Microbiologiste

Aujourd’hui, je ne suis pas face à une feuille blanche, je suis en possession de mes 14 pages format A4 rédigées dans les années 90 relatant mon séjour à Niort (Deux-Sèvres, France) dans le cadre de mon intervention en tant que Consultant en systèmes d’information pour la MACIF. Au départ, ce livre devait se limiter à raconter l’histoire de cette période assez troublante ; puis au fil des années, j’ai réussi à maturer, à construire ma théorie et enfin j’ai voulu la partager.

C’est donc après 25 années de réflexion que je me lance pour finaliser ce projet. Je reprends notes, extraits d’articles de journaux, brouillons sans pour autant donner de références bibliographiques car au départ je n’ai rien lu sur ce sujet : je ne voulais pas être influencé.

À la base, la question de la croyance se pose : je suis croyant non pratiquant. S’il fallait me présenter, je reprendrais les propos suivants : « je suis catholique pour faire partie de sa communauté, bouddhiste pour sa philosophie de vie, juif pour sa solidarité et sa reconnaissance des grands prophètes, musulman pour sa rigueur et son positionnement de Dieu ». Cela doit paraître étrange pour le lecteur. Pourtant, les religions ont dépassé leur rôle d’adaptation de concepts à un mode de vie particulier en fonction d’un climat ou d’une géographie spécifique. L’Homme possède de moins en moins de contraintes liées à son lieu d’habitation, de dépendances vis-à-vis de la société dont il fait partie, de liens spécifiques à un niveau social. Les moyens de communication, de transport et les médias cassent petit à petit la désinformation ou l’isolement pour offrir une approche globale, mondiale et objective pour s’approcher de notre vérité. Bien évidemment nous n’en sommes qu’au début, surtout au niveau de l’objectivité … mais les premières avancées dans ce domaine permettent de nous voir différemment ainsi que notre environnement.

La plus grande difficulté est de se séparer des dogmes que l’on nous enseigne, notre éducation, notre logique pré-écrite et notre finalité, imposée dans une société où la vie est une course effrénée, et la réussite s’évaluent avant tout à nos moyens financiers. Mon expérience m’a obligé à tout remettre en cause et à trouver une cohérence s’appuyant sur des fondamentaux afin de prendre conscience de ma réalité.

"la tâche la plus noble de l’individu est de devenir conscient de lui-même."Carl Gustav Jung, médecin psychiatre suisse

Mon approche se base sur mon expérience, mon vécu, mes connaissances. J’essaie de partager ma vision avec rigueur. Elle se décompose en trois parties :

1. La première partie décrit mon vécu lors de deux événements importants de ma vie : le premier a été d’accomplir l’ascension du Mont Kilimandjaro en Tanzanie en 1987 alors que je n’avais aucune compétence en haute montagne et le second concerne une période de plus d’une année en 1992 durant laquelle j’ai habité une maison hantée dans les Deux-Sèvres alors que je n’étais pas préparé à cette expérience.

2. La deuxième partie présente des concepts sur lesquels mon expérience m’a permis d’ouvrir mon esprit touchant les questions fondamentales comme : qu’est-ce que la vie ? ou bien la mort ? ou encore la conscience ? et enfin Dieu ? Je me baserai sur mes propres concepts pour donner suite à mes observations sur les fantômes, les esprits, nos interactions.

3. La troisième partie apporte un développement à mon approche sur la destinée, ou plutôt sur notre destinée car nous sommes tous intimement liés.

Tout devrait converger vers un et un seul résultat : notre réalité. Ce livre espère contribuer à une réflexion nouvelle qui parle ouvertement de sujets généralement réservés à une poignée de personnes. J’aborde donc ces thèmes importants avec autant d’humilité que d’originalité je crois. Que cette réflexion puisse apporter sa pièce à la compréhension de cet Univers comparable à l’édifice d’un tout lié et harmonisé dont tout être vivant contribue amplement à la construction, l’évolution, la finalité.

« Nous ne sommes qu’une race avancée de singes sur une petite planète d’une étoile moyenne. Mais nous pouvons comprendre l’Univers. Ça fait de nous quelque chose de très spécial. »Stephen Hawking, astrophysicien britannique

J’ai bien conscience que ce livre est ambitieux, qu’il ne peut pas faire l’unanimité. Mais pour autant, faut-il abandonner ? Ce n’est pas ma manière de voir la vie. J’ai même décidé d’aller plus loin et d’ajouter des éléments sur ma conception de la vie terrestre. Et voici comment j’en suis venu à parler de la Destinée.

Ce livre s’adresse aux personnes en recherche d’une réflexion sur le sens de notre existence, aux croyants qui souhaitent aborder le sujet différemment, qui apprécient une approche globale sur un sujet global.

Première partie

Les expériences sur lesquelles se basent mes évidences

« Il ne suffit pas de penser notre destinée, il faut la sentir »

Miguel de Unamuno « Le sentiment tragique de la vie » 1913

Nous sommes tous maîtres de notre destinée…

Vendredi 14 Août 1987. Kilimandjaro, Tanzanie. Mes premières certitudes.

Je me souviens de mes réflexions personnelles lors de l’ascension terminale du mont Kilimandjaro où, exténué par le manque d’oxygène et la fatigue des jours précédents, je me demandais alors mais pour quelles raisons j’étais là ! et surtout, pourquoi prendre de tels risques !

Y aurait-il un avant et un après ?

Ma vie allait être meilleure à mon retour ?

En quoi ce projet était important pour moi ?

Quelle raison m’avait poussé à me retrouver en Tanzanie, loin de chez moi et où, surtout, tout problème pouvait avoir des conséquences dramatiques ?

Les 4 000 mètres d’altitude sont dépassés…

Chaque pas supplémentaire demande un réel effort…

Et pourtant je veux faire ce pas supplémentaire !

C’est dans ces situations que l’on constate la force de l’esprit et la soumission du corps.

À 4 700 mètres, un groupe de français se trouve à l’entrée du dernier refuge. La nuit tombe sur la montagne et après quelques échanges avec mes compatriotes, l’un d’entre eux allume une cigarette, aspire deux bouffées et tombe à terre. Par chance, au même moment, un médecin allemand arrive au refuge : il commence immédiatement un massage cardiaque. Le cœur du jeune homme repart rapidement. Le médecin lui ordonnant de redescendre immédiatement, il s’exécute vivement avec ses amis. Son ascension est terminée !

Après quelques tentatives pour me reposer, il est l’heure de repartir : quatre heures du matin. Je reprends l’ascension en direction du Gillman’s point à 5683 mètres. De nouveau mes questionnements fusent : quel lien y a-t-il entre l’esprit et le corps ? Mon esprit a décidé cette ascension, mais mon corps est-il en accord avec cet objectif ? Je peux trouver des motivations pour mon esprit, mais quelles sont celles pour mon corps ?

Je suis épuisé, chaque nouveau pas est un défi physique. Je me rappelle alors la citation de l’écrivain américain William Arthur Ward :

« C’est impossible, dit la Fierté

C’est risqué, dit l’Expérience,

C’est sans issue, dit la Raison

Essayons, murmure le Cœur. ».

Et cette fois-ci le cœur l’emporte. Le bord du cratère apparaît avec le lever du soleil malgré les nuages accrochés au sommet. Dès qu’il est atteint, quelques photos pour immortaliser le moment, quelques embrassades avec ceux du groupe et les personnes présentes qui vivent le même événement puis c’est la redescente pour éviter les complications liées à l’altitude des 5685 mètres du Gillman’s point.

Cette expérience m’a permis de mieux me connaître non sans raison. Mon corps s’est dépassé dans la souffrance par la volonté de mon esprit pour donner du sens à ma vie.

Il me vient à l’esprit une nouvelle image : celle du cavalier avec sa monture, un tournoi, des sauts, des risques pris en toute solidarité, en toute communion je dirais. Quel intérêt a le cheval dans cette affaire ? Faire plaisir au cavalier ? Vivre en symbiose ou même en osmose avec son cavalier qu’il voit au quotidien ?

Ce lien entre le cavalier et sa monture me paraît être identique au lien entre le corps et l’esprit : seul l’esprit peut définir le chemin à prendre pour atteindre son objectif terrestre. Mais il a besoin de son corps pour le faire. Le corps est un moyen de s’exprimer en tenant compte de ses limites liées à l’anatomie et à la physiologie.

J’ai aussi imaginé la vie terrestre comme un tapis roulant : je décide de me lancer sur celui-ci, j’essaie de ne pas tomber sur les côtés tout en sachant que je tomberai obligatoirement un jour … je ne sais pas quand. Mais ce jour viendra, c’est LA certitude. Nous pouvons tous bénir chaque nouveau jour, mais dans quel intérêt ? Quelques jours de plus ou de moins, où est l’importance si nous n’avons pas d’objectifs ? Ai-je une utilité ? Qu’est-ce que j’apporte ? à qui ? Car oui, nous sommes tous nés pour être utiles. L’utilité humaine ne se trouve pas seulement chez quelques élus. Mais pour rendre manifeste notre utilité, chaque individu doit d’abord apprendre à se connaître.

« En laissant briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres le pouvoir d'en faire autant». Marianne Williamson, Un Retour à l'Amour1

En me permettant de connaître mes capacités, de connaître les forces de mon esprit, cette ascension m’a appris qui je suis. La direction à prendre s’est imposée peu à peu comme une évidence : je reste maître de ma destinée tel un chauffeur dans son véhicule, décidant sur son trajet des routes à prendre, de la vitesse à adopter, des arrêts ou non sur le bas-côté…Seuls les points de départ et d’arrivée sont définis à l’avance. Le trajet retenu est généralement prévisible : le plus évident sans pour autant pouvoir le garantir. Ainsi un chauffeur qui doit se rendre de Marseille à Paris a de fortes chances de prendre le trajet le plus court et le plus sûr. Il prendra l’autoroute. Ce n’est pas une certitude mais une forte probabilité. Il arrivera à destination. Ce n’est pas une certitude mais une forte probabilité. La durée du voyage sera d’environ sept heures. Ce n’est pas une certitude mais une forte probabilité. Le chauffeur peut en effet en décider autrement au cours du voyage, décider de prendre temporairement ou définitivement la nationale, s’arrêter plus ou moins longtemps, rouler plus ou moins vite ou arrêter net sa vie.

Il reste maître de sa destinée.

De juin 91 à février 93. Niort. Deux-Sèvres, France. Mes premières convictions.

Les histoires de fantômes ne m’ont jamais intéressé jusqu’à ce que j’y sois confronté …

Est-ce le fruit du hasard ou les conséquences d’une destinée préétablie ?

Dans tous les cas, cette expérience d’une année est devenue un élément marquant de ma vie. Et ce livre en est bien la preuve : il a été écrit plus de vingt années après, vingt années de réflexions et de questionnements qui ont abouti à une théorie. Le terme est un peu fort me direz-vous ? Je vais pourtant proposer un ensemble d’idées, de concepts abstraits appliqués à un domaine précis. Je vais construire un système formé d’hypothèses avec des règles qui me paraissent logiques… Je vous laisse seul juge !

Au cours de ces vingt dernières années, j’ai eu l’occasion de partager mon expérience avec de nombreuses personnes intéressées par le sujet, sceptiques ou non. Avec le recul, je suis désormais convaincu d’avoir radicalement réorienté ma vie depuis cette expérience, car, finalement, la question de la destinée est la question principale que l’on doit se poser. Cette période a été l’élément déclencheur de mon questionnement. Les réponses restent cependant très personnelles en attendant les résultats fermes et définitifs de la science. Mais combien de temps faudra-t-il attendre ? combien de générations ?

Cette histoire vécue sert de tremplin pour les deux autres parties du livre, basées sur des réflexions beaucoup plus générales.

Jeudi 22 juin 1991. Cergy, Val d’Oise, France. En route vers ma destinée.