Dettes de l’Occident chrétien et de l’Orient musulman envers l’Afrique pour 1000 ans d’esclavage et de racialisation - Camara Bandia - E-Book

Dettes de l’Occident chrétien et de l’Orient musulman envers l’Afrique pour 1000 ans d’esclavage et de racialisation E-Book

Camara Bandia

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Beschreibung

160 millions de personnes arrachées à l’Afrique, plus de 2 200 milliards de dollars de dettes impayées envers ce continent : nul autre peuple n'a soutenu un tribut aussi accablant à la rencontre des civilisations, marqué par la violence et la domination de l’homme sur l’homme. Cette tragédie, aggravée par l’aveuglement face au sens de l’histoire et la complicité de certains princes africains, demeure une blessure encore ouverte dans la mémoire collective de l’humanité. Cet ouvrage constitue un témoignage puissant sur la douleur et les injustices subies par l’homme noir, mais également une réflexion profonde sur la nécessité d’une réparation. Il interpelle avec gravité les acteurs chrétiens et musulmans, témoins et complices de ce drame historique, dans une quête de reconnaissance et de réconciliation.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Camara Bandia, économiste et expert-comptable, se distingue par son regard attentif et analytique sur les problématiques de son pays en particulier, et de l’Afrique en général. Profondément engagé dans sa réflexion, il s’interroge sur les causes structurelles du retard du continent, ainsi que sur les mécanismes d’aliénation, notamment ceux exercés à travers des formes imposées de religiosité sur ses populations.

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Veröffentlichungsjahr: 2025

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Camara Bandia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes de l’Occident chrétien

et de l’Orient musulman

envers l’Afrique

pour 1000 ans

d’esclavage et de racialisation

Essai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Camara Bandia

ISBN : 979-10-422-5271-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vocation de l’écrivain n’est pas de bénir le monde tel qu’il est, mais de mettre la société mal à l’aise, de lui fournir cette mauvaise conscience dont elle a besoin pour progresser. Il faut provoquer l’indignation, source de vie et de liberté.

 

Mongo Beti écrivain camerounais

Prologue

 

 

 

L’on peut se poser la question du sens profond de la vie dans la mesure où elle est éphémère du point de vue de l’homme. La vie a-t-elle un sens ?

Et si elle a un sens, a-t-on le droit de la gâcher pour certains ?

Si on doit lui donner un sens qui veuille qu’on la vive, c’est d’être heureux.

Donc comme on ne choisit pas entre vivre et ne pas vivre au départ car cela dépend du hasard de la naissance et que vu toutes les vicissitudes auxquelles l’homme est confronté durant cette vie où il est rare que les joies dépassent les tristesses, seul le bonheur peut justifier la raison de vivre.

Ce bonheur est relatif, relatif à l’homme, à son milieu. L’on peut être heureux nu comme chasseur-cueilleur dans une cabane ou éleveur pasteur dans la savane, pygmée au fin fond de la forêt ou PDG d’une grande firme londonienne. Si l’habitant de chacun de ces lieux se sent vivre pleinement dans son milieu, alors il est heureux.

Donc à partir de ce constat, a-t-on le droit de priver un homme de ce bonheur en l’asservissant d’une manière ou d’une autre ?

Par exemple par l’esclavage ou toute autre exploitation où il est soumis par la force de quelqu’un et n’éprouve aucune joie de vivre, et ce pour quelque motif que ce soit. Que ce motif soit civilisationnel, religieux ou de recherche de richesses matérielles…

Toute oppression d’un homme sur un autre homme pour quelque motif que ce soit est contre nature. Et cela va à l’encontre de son bonheur. Et à ce titre, toute oppression est condamnable. Les propagateurs d’idéologies, les prophètes des religions, les patrons d’industrie obsédés par l’amassement de richesses sont tous dans cette catégorie de tueurs de bonheur et sont à ce titre condamnables.

Toute vie créée par Dieu sur cette terre y vient pour être heureuse car là est sa part d’existence, sa raison d’être en tant que créature.

Un prédateur peut mettre fin à cette vie heureuse par une mise à mort mais cette mort n’est point source de tristesse posthume.

Ceux qui soumettent la vie des autres à leur volonté, à la souffrance jusqu’à ce que mort s’ensuive, et ce, quel que soit le motif : lucre, religieux, politique… sont condamnables et agissent contre nature et contre la volonté initiale de bonheur de Dieu pour la vie. La vie posthume vient du cerveau des prophètes. Elle justifie la vie « heureuse » des possédants ici-bas.

 

 

 

 

 

 

Explication scientifique de l’univers

 

 

 

D’après les savants, l’univers aurait 13,7 milliards d’années. Né d’une explosion du vide et entrant en expansion, créant les lois physiques et chimiques qui déterminent et expliquent son contenu que sont l’espace et le temps, les galaxies, les étoiles, les planètes…

Notre étoile, le soleil est une banale étoile appartenant à une banale galaxie parmi des milliards de galaxies de l’univers.

Notre terre, âgée d’un peu plus de 4 milliards d’années, appartient au système solaire composé du soleil et des planètes qui orbitent autour de lui.

Elle a bénéficié d’une série de hasards heureux, très heureux :

– Avec notre soleil, nous sommes sur un des bras extérieurs de notre galaxie, loin de son centre à plus de 26 600 années-lumière où trône Sagittarius A son trou noir super massif. Nous ne risquons pas d’être avalés par le monstre.

– Nous sommes dans la zone habitable de notre soleil, ni trop proche, ni trop loin. Nous ne risquons point de mourir gelés ou carbonisés à 150 000 000 de kilomètres.

– Nous avons une lune à bonne distance (380 000 km) qui régule les marées de nos océans et mers.

– La rotation de la Terre sur elle-même crée nos jours et nuits, sinon ce serait ou le jour perpétuel ou la nuit perpétuelle. Alors point de photosynthèse.
– Et sa rotation autour du soleil crée les saisons dont a toujours dépendu notre agriculture, le climat et les saisons.

– Elle a un noyau métallique chaud qui tourne et qui crée un champ magnétique protecteur contre les rayonnements cosmiques.

– Sa pesanteur sans laquelle la force de libération nous éjecterait dans l’espace et alors rien ne serait possible sur la terre car c’est ce qui conditionne tout mouvement.
– Elle a une atmosphère protectrice qui fait qu’elle n’est pas un désert minéral et dont la traversée consume les milliers d’astéroïdes et de comètes qui bombardent sa surface.
– Elle a des plaques tectoniques en mouvement qui en font une planète vivante et qui façonnent sa géographie.
– Elle a de l’eau à l’état liquide et des océans à sa surface qui font d’elle la planète bleue.

Elle est la seule à notre connaissance abritant la vie telle que nous la connaissons.

L’histoire de la Terre est déterminée par l’évolution, ce processus de création-destruction-création à l’infini qui façonne sa structure physique et les éléments qu’elle abrite d’êtres animés ou inanimés.

Sa grande particularité est d’abriter la vie telle que nous la connaissons : état de la matière inerte qui devient animée.

La vie elle-même s’est caractérisée par des changements brusques appelés extinctions massives où des êtres viennent régner à la surface de la planète et disparaissent par suite d’inadaptation ou de destruction, remplacés par d’autres êtres plus adaptés aux nouvelles conditions créées.

D’après les savants, il y a eu au moins cinq extinctions massives.

Celle qui a éradiqué le règne des dinosaures (les êtres les plus grands qu’ait connus la planète) il y a soixante-cinq millions d’années a laissé place à une multitude de mutations jusqu’aux hominidés. Ces êtres proches parents des grands singes. Ces hominidés naquirent sous l’équateur en Afrique à la suite de la grande glaciation « terre boule de neige », seul refuge où le soleil dispensait sa chaleur.

Un de ces hominidés donna naissance à un singe nu, mal préparé à la compétition pour la survie dans un environnement souvent hostile peuplé de grands prédateurs.

Ce singe nu, c’est l’homme.

 

L’homme, ce singe nu

 

C’est un habitant de la savane. Où qu’il soit à la surface du globe, des endroits les plus chauds à ceux les plus froids, sa température corporelle se stabilise toujours autour de la température ambiante de la savane. Sinon il meurt à coup sûr. Cela est inscrit dans ses gènes. Son habitat et son habillement créent toujours un microclimat semblable à celui de la savane.

Le singe nu est sans poil, sans plume, sans écaille, sans carapace, il est bipède avec un système de déplacement le plus complexe, il est relativement lent, mauvais grimpeur, incapable de voler, mauvais nageur, il est sans griffe et a des dents peu puissantes, il est mauvais procréateur et sa femelle avec laquelle il copule face contre face ne met bas que tous les deux ou trois ans entre ses quinze et quarante ans. Ses enfants sont dépendants jusqu’à sept ans et la mort sème parmi eux la désolation avant l’âge adulte.

Le singe nu ne fait pas le poids devant le guépard à la course, le lion pour la force des mâchoires, l’aigle pour la domination des airs, le poisson pour la furtivité dans les eaux, le gorille pour la puissance des muscles, le Kangourou pour le saut. Même la petite fourmi qui prend quatre-vingts fois son propre poids le battait en performance à plus forte raison le bousier taureau qui trimbale mille fois son propre poids, c’est le plus fort de la création toute proportion gardée.

Bref, le singe nu était voué à l’extinction, à l’extermination des prédateurs si dame Nature ne s’était pas avisée qu’il fallait lui donner sa chance dans la compétition pour la survie. Elle lui octroya un gros cerveau : siège de l’intelligence et des mains avec des doigts aptes à manipuler les objets ; prolongement de cette intelligence.

Ce singe nu, c’est homo sapiens (l’homme tel qu’il se présente à nous aujourd’hui), il appartient à la famille du règne animal sur la planète Terre. Il est le plus évolué des primates.

C’est une proie facile pour les prédateurs que sont les fauves et autres carnivores.

Sa faiblesse naturelle a été compensée donc par un cerveau très développé abritant l’intelligence et des mains pourvues de doigts, qui au fil du temps, lui permirent de se hisser au sommet des super prédateurs et d’être le maître incontesté de la planète bleue.

Grâce à son cerveau et à ses mains, il comprend le comment des choses et de l’univers, souvent les manipule, il crée aussi des artifices, choses utiles et souvent monstrueuses pour sa survie et la domination de son environnement.

Le cerveau a été un très grand cadeau de la nature à l’homme, mais aussi un cadeau empoisonné.

Un grand cadeau car c’est lui qui, grâce à l’intelligence dont il est le siège, permit à l’homme d’occuper la place de choix qu’il a sur la planète. Sinon son destin était une éradication pure et simple par les prédateurs mieux adaptés à la compétition terrestre.

Un mauvais cadeau car c’est l’intelligence humaine qui soulève les questionnements auxquels il n’a que des réponses parcellaires et dont il sait qu’il n’aura jamais de réponses définitives : l’explication intégrale, complète, et exhaustive de l’univers ou des univers.

Donc l’homme sera toujours un éternel insatisfait. Il sera, dans le meilleur des cas, cet éminent savant qui sait qu’il est ignorant.

Car dans la compréhension de l’univers, la question ne devient compliquée que quand on a trouvé une réponse.

Ceux qui ne trouvent pas de réponse se cramponnent à leur certitude comme vérité absolue et en font un problème de foi. C’est le cas des religions. Le drame n’est pas dans cette foi mais dans le meurtre et la souffrance de ceux qui n’y croient.

La vérité sacrée ne peut découvrir la vérité car elle ne peut être contredite. C’est la vérité sacrée qui empêche les théocraties de dépasser leur origine de création. Tout ce que dit le prophète créateur est intangible. La religion ne peut se contredire.

Seule la vérité profane admet d’être remise en cause. Elle est celle qui accepte l’erreur donc la correction, l’adaptation.

Les sociétés dominées par les vérités sacrées (animisme, paganisme, religions révélées) ont été des sociétés retardataires, incapables de soutenir la concurrence. Ceci explique l’esclavage, la colonisation et les djihadismes actuels.

Quand la vérité profane s’est emparée de l’Europe, elle domina le monde par une créativité exponentielle. Mais cette vérité ne laisse aucun répit à la réflexion, toute nouvelle dé couverte soulève un questionnement.

Les autres créatures telles que nous les connaissons n’ont pas ce problème.

 

 

Même les Australopithèques n’avaient pas de queue,

à plus forte raison l’homo sapiens.

Ici, c’est l’aurore de l’humanité dans la savane.

 

L’homme et la création d’artifices

 

J’appelle artifice toute pensée ou création issue du cerveau humain et qui n’aurait pas existé dans la nature sans l’existence de ce cerveau de l’homme.

Le cerveau humain peut découvrir mais aussi créer.

C’est le plus grand cadeau fait à l’homme par la nature pour qu’il ait sa chance de vivre sur Terre sinon sa disparition prématurée était sûre et certaine car très inadapté à la compétition pour la vie.

La pensée et la réflexion humaines peuvent découvrir les lois qui régissent l’univers, le monde. Ces lois existent indépendamment de l’homme. Elles sont la cause même de l’existence des choses. La disparition ou la présence de l’homme n’exerce aucune influence sur leur existence. Ce sont les lois naturelles, apanages de Dieu, le créateur des mondes.

La pensée et la réflexion humaines peuvent créer aussi des choses matérielles et immatérielles. Ces choses existent parce que l’homme existe, elles disparaissent avec la disparition de l’homme.

Ainsi, la personne morale, la société anonyme, la démocratie, la religion, le bien, le mal, la haine, la jalousie, le beau, le laid, l’honneur, la gloire… sont des artifices immatériels créés par la pensée humaine.

La flèche, le fusil, le bateau, le château, la table, la Maison-Blanche, Ariane 6, la bombe atomique, le James Web… sont des artifices matériels.

Tous les artifices nés du cerveau humain (matériels ou immatériels) disparaissent avec l’homme. Ils sont les créations de l’homme, de son intelligence, de ses doigts.

Ce sont ces artifices créés par l’homme qui sont utilisés par lui en bien comme en mal, le bien et le mal sont des notions de morale humaine.

Une maison, les habits, un pont… une société anonyme, la démocratie, le communisme, la foi religieuse… sont des artifices qui peuvent servir en bien comme en mal par l’homme…

 

L’homme et la création de la civilisation

 

C’est la maîtrise de la création de ces artifices cités ci-dessus, la découverte des lois de la nature et de leur compréhension et applications qui créent la civilisation.

Plus un peuple est performant dans cette création et découverte, plus il a de puissance et plus il peut se faire respecter et en imposer aux autres et à son environnement.

La création d’artifices conduit à la création de la civilisation qui semble être le but de la vie humaine.

L’homme est condamné à créer des artifices pour soutenir la concurrence de la vie. Or c’est la somme de ces artifices qui fait la civilisation.

Les civilisations sont diverses selon les lieux, les peuples et les temps historiques.

Plus une civilisation crée d’artifices, plus elle est dite « évoluée ». Cela permet non seulement de dompter son environnement mais aussi de dompter d’autres civilisations moins « évoluées », moins créatrices d’artifices.

Les artifices de domination ont été et sont les religions, les philosophies, les techniques et autres outils, les systèmes de gouvernement.

Le dernier-né des singes nus a quitté son berceau africain il y a soixante-dix mille ans pour conquérir la planète tout en exterminant ses prédécesseurs et soumettant à sa volonté et selon ses besoins le reste du règne animal et végétal. Il s’appelle homo sapiens. C’est un grand créateur d’artifices grâce à son cerveau et à ses mains.

C’est cette création d’artifices qui sera à la base des révolutions conduisant à la création d’artifices plus complexes.

La première révolution fut la révolution cognitive, suivie de la révolution agricole, elle-même suivie de la révolution industrielle.

Aujourd’hui, nous sommes au seuil d’une nouvelle révolution, celle de l’intelligence artificielle, de la biotechnologie, de la conquête spatiale et de l’ordinateur quantique.

Pour la première fois, peut-être, une intelligence dépassera celle de l’homme, non soumise aux contraintes de la fatigue et de l’aliénation. Cela entraînera des conséquences inimaginables tant en bien qu’en mal.

La civilisation, cette accumulation d’artifices, est née avec les révolutions.

Les civilisations deviennent plus complexes avec la profusion des artifices créés.

Plus une civilisation crée d’artifices, plus elle est dite évoluée, plus puissante, plus dynamique. Cette dynamique de création des artifices crée la puissance, l’esprit de domination tant interne qu’externe dans une population donnée.

Cet esprit devient très puissant quand il est adossé à des artifices immatériels que sont les croyances, les religions qui se réclament issues des lois de Dieu et agissant selon ces lois.

Avec l’amalgame de l’esprit de lucre, d’amassement égoïste de richesses, de luxe, on nie à d’autres civilisations ce terme de « civilisation ». On a vite fait de les ranger parmi les animaux qui, par essence, sont sans civilisation, les sauvages, les choses pour mieux les dominer, les exploiter tout en légiférant en bonne conscience sur cet état de fait.

Toutes les sociétés humaines créent des artifices à des étapes différentes de leur évolution.

Mais toute société en retard de création d’artifices est dite « primitive ».

De la rencontre de la société « évoluée » avec la société « primitive », il peut jaillir des étincelles ou même un brasier consumant cette dernière.

C’est le choc des civilisations, la civilisation n’étant que la capacité constante à créer des artifices complexes.

L’esclavage n’est que la domination et l’asservissement d’un homme par un autre homme par usage d’artifices complexes.

Dieu ne connaît pas l’esclavage, sinon il l’aurait institué comme loi naturelle au même titre que la gravité.

C’est un artifice humain, né des rapports sociaux où le plus fort subjugue le plus faible par la force physique ou spirituelle. C’est un sous-produit de la civilisation qui elle-même n’est que la somme des artifices créés par une société pour la maîtrise et l’adaptation à son environnement.

L’homme d’Afrique, l’homme noir, a été victime de cet asservissement car il ignorait les artifices complexes utilisés par ses oppresseurs.

L’esclavage n’existe pas dans la nature, c’est un phénomène humain, créé par le cerveau humain.

Il n’y a rien de divin dans l’oppression d’un homme par un autre homme.

Au cours de l’évolution, les hommes utilisèrent leurs créations les uns contre les autres. Ils créèrent des sociétés où les plus habiles se proclamèrent rois, prophètes, empereurs…

Les rois et les prophètes se rendirent compte que pour asseoir leur pouvoir, il fallait le légitimer par un pouvoir supérieur, transcendant, car tout pouvoir pour être légitime doit être légitimé par un pouvoir plus grand et incontestable.

Dieu était là pour cette mission, il fallait l’adorer, lui construire des temples et des sanctuaires.

Il fallait le luxe pour les rois, les prophètes, les puissants, les dieux…

La civilisation naquit avec ses corollaires de contraintes pour satisfaire ces contraintes car cela demandait des artifices, des compétences.

Toute civilisation est une somme d’artifices simples ou complexes créés par une société humaine déterminée pour répondre aux contraintes existentielles de son environnement. Et comme elle se présente différemment d’une société à une autre, telles les œuvres d’artisans différents de lieux différents, alors elle est relative, donc locale.

La religion est un sous-produit de la civilisation, donc c’est un artifice, et à ce titre relative et locale. Les six mille trois cents divinités de Mésopotamie nous en donnent un exemple concret. L’analyse fine de toute religion sans a priori ni préjugé, sans dogmatisme aveugle, montre les traces des coutumes de la société qui l’a produite.

Le judaïsme sans ambages nous parle de l’histoire du peuple juif martyrisé proclamé « peuple élu » par ses prophètes.

Le christianisme est la révolte d’un prophète juif contre le clergé juif devenu corrompu et ayant dévié de la parole des prophètes.

L’islam est le reflet des coutumes des tribus nomades d’Arabie, écrasées par l’immensité du désert impitoyable sous leurs pieds et celle d’un ciel étoilé brillant de mille feux la nuit. Ici, le Bédouin croit aux esprits malfaisants qui rôdent partout et qu’il faut conjurer par des prières adressées au Seigneur, créateur des mondes.

Donc, à ce titre, vouloir imposer par la force, par les armes, une religion étrangère à un groupe social donné relève de l’intolérance, de l’abus pur et simple, de l’arbitraire et de l’instinct animal gratuit de domination. Une religion ne s’impose pas par la force.

Aussi tuer une religion, la combattre jusqu’à sa disparition, c’est priver l’humanité d’une explication autre du grand questionnement de l’existence. Toute religion a une réponse aussi infime soit-elle, aussi absurde soit-elle à ce grand questionnement.

Tout artifice qui est une création humaine contient une tentative de réponse au grand questionnement, telle une œuvre d’art qui essaie d’exalter, d’extérioriser le sentiment profond de l’artiste devant le destin humain.

En plus des religions, le cerveau humain créa aussi les régimes économiques aptes à satisfaire ces impératifs. L’esclavage fut un de ces régimes et la traite négrière est la facette la plus abominable, inhumaine de l’esclavage humain.

L’Afrique noire a certainement entamé la révolution cognitive avant que l’homo sapiens ne conquiert les autres parties du monde.

La révolution agricole naquit au Proche-Orient et fut diffusée à travers la planète à partir de ce foyer.

C’est elle qui a permis la création des empires, des royaumes de l’antiquité au moyen âge, à la renaissance et aux temps modernes.

La révolution industrielle fut l’œuvre de l’Europe grâce aux idées de la Renaissance et de grandes découvertes scientifiques, géographiques et l’accumulation du capital financier par le pillage à outrance de la planète à son profit, en l’occurrence la vente de l’homme noir, la traite et la racialisation de l’esclavage.

 

Révolutions et civilisations

 

Les révolutions sont les étapes nécessaires à l’avancement des civilisations, à leurs adaptations aux contraintes existentielles des populations des dites civilisations.

L’homo sapiens, depuis 70 000 ans, a connu la révolution cognitive, la révolution agricole et la révolution industrielle. Actuellement, il est sur le chemin de la révolution de l’intelligence artificielle.

La révolution agricole a donné naissance à la Cité et l’État incarné dans les empires et royaumes.

Les empires et royaumes commencent au Moyen-Orient avec les Assyriens, Babyloniens, Égyptiens et Perses… dans l’antiquité.

En Occident, Rome après la République donna naissance à l’Empire.

Rome et la Grèce sont les mères génitrices de la civilisation occidentale, une civilisation de créations intenses mais aussi de domination et d’asservissement qui s’est perpétuée, aidée par la chrétienté tout le long des siècles en passant par le moyen âge, la renaissance, l’époque moderne issue de la bourgeoisie capitaliste.

Le capitalisme est ce régime politique et économique où tout concourt à la satisfaction de l’intérêt égoïste de l’homme tant qu’il ne rencontre pas d’obstacles pour le contrarier. Tout est permis pourvu que ce soit légal.

Rome a été une des civilisations les plus sanguinaires, les moins respectueuses de la valeur humaine. Ses guerres et ses jeux en sont les témoins irréfutables.

Rome a donné en héritage à l’Europe cette conception des rapports humains.

Et l’Europe ne s’en est point privée dans sa rencontre avec d’autres civilisations.

Les Précolombiens américains ne diront pas le contraire. Encore moins les Africains.

 

 

 

 

 

Les artifices immatériels figés :

Mythes, légendes, religions

 

 

 

Les artifices immatériels, figés, deviennent les mythes, les légendes, les religions.

Ils sont souvent à la base de contradictions et peuvent occasionner des intolérances meurtrières car ils se proclament vérités universelles ou divines.

Nous sommes dans l’ignorance de l’origine des choses.

On est arrivé à expliquer l’avènement de notre univers âgé d’environ 14 milliards d’années. Mais nous ignorons complètement ce qu’il y avait avant son commencement ultime et encore moins comment il finira.

On sait que l’univers que nous connaissons est régi par des lois immuables, valables partout et c’est la raison pour laquelle il existe, que nous existons. Notre planète Terre est une banalité appartenant à la banalité d’un système solaire appartenant à une galaxie banale faisant partie d’un amas banal dans l’immensité infinie de l’univers.

Nous, homo sapiens, appartenons à la race des êtres vivants de notre planète régie par les lois de l’évolution. L’évolution, c’est cette alchimie de combinaison à l’infini des éléments constituants de ladite planète avec naissance et disparition de ses populations au fil des temps.

Elle débute par l’explosion d’une étoile massive arrivant en fin de vie, éjectant dans l’espace des nuages qui, en se regroupant, donnèrent naissance à notre soleil et à ses satellites de planètes, dont notre planète Terre.

Après la fournaise en fusion de la terre apparut l’eau qui, soumise à des conditions physico-chimiques d’association d’éléments, créa la vie telle que nous la connaissons.

L’évolution de la vie pendant des milliards d’années donna naissance à des formes variées que sont les plantes et les animaux.

Les animaux évoluèrent en donnant naissance à toutes ces formes disparues et présentes sur la planète.

L’homo sapiens (l’homme tel qu’il se présente à nous aujourd’hui) n’est que la forme intelligente la plus évoluée que la terre ait connue parmi les êtres vivants apparus depuis qu’elle existe.

C’est la taille de son cerveau qui est la source de cette intelligence avancée.

Il y a une identité parfaite entre tous les homo sapiens sur le plan physiologique en tout lieu et en tout temps.

L’être pensant qu’est homo sapiens au cours de ses pérégrinations à la surface de la planète a connu des révolutions. Ces révolutions n’étant que des adaptations au milieu ou des explications des choses.

 

L’histoire ou le continuum du Big Bang

 

L’histoire naît avec le Big Bang, elle lui est concomitante.

Je pense que l’histoire est la science par excellence, contrairement à la pensée courante.

C’est elle qui décrit dans sa totalité l’univers et tout ce qui s’y trouve dans leur globalité, leur intégralité, leurs diversités les plus infimes et les plus étendues, à condition qu’il y ait un observateur omniscient.

C’est notre cerveau qui n’est pas capable de saisir toutes les nuances, tous les faits dans leurs effets les plus infimes, les plus minimes qui fait dire que l’histoire dépend de l’observateur. L’histoire se fait à chaque instant qu’il y ait un observateur ou non. L’histoire s’est faite jusqu’aux dinosaures, il n’y avait pas d’observateur ; pourtant, elle s’est faite avant eux comme après eux.

C’est l’observateur qui est très imparfait, et ceci fait croire que l’histoire est approximative, dépendante de celui qui la raconte.

Un génie super intelligent, une intelligence super développée dépassant toute imagination, toutes les limites de l’intelligence est capables de saisir les faits historiques dans leurs moindres détails de façon exhaustive, tels qu’ils sont ou ont été, sans erreur possible ni parti pris depuis le début des temps jusqu’à l’instant final de description.

Dire que l’histoire est contée par les vainqueurs est un aveu d’échec. C’est l’affirmation que l’intelligence humaine, le caractère humain est incapable de dire « la vérité » car la « vérité » est une. Elle est où elle n’est pas. Elle a été où elle n’a pas été.

Si elle ne peut être contée exactement comme elle est où elle a été cela voudra dire que les observateurs, les conteurs n’ont pas été à la hauteur de leur tâche. Nous ne sommes pas assez intelligents pour conter l’histoire, toute l’histoire de l’univers.

L’histoire est une et elle est la quintessence de la « vérité » que nous ne pouvons conter car innombrable et infinie.

L’histoire, c’est la description impossible du Big Bang dans son continuum infini. Elle renferme toutes les « histoires » de toutes les « sciences », de tous les événements de quelle qu’importance. Là où s’arrêtera le Big Bang, c’est là où s’arrêtera l’univers et c’est là où s’arrêtera l’histoire. Quand il n’y aura plus d’histoire, il n’y aura plus rien à raconter.

Chaque jour à chaque instant, tout élément aussi infime soit-il de l’univers écrit l’histoire. La naissance et la mort d’une cellule, la chute d’une feuille par la brise, le vol imperceptible d’un papillon, un coup d’État dans une république bananière, l’explosion d’une super-nova dans une lointaine galaxie, tout ceci écrit l’histoire de l’univers en expansion dans l’infini car tout est dans l’univers comme composante, aussi infime soit-elle.

L’histoire n’est pas un artifice car elle échappe intégralement à l’intelligence humaine et existe sans l’homme, incapable de l’englober dans son intégralité.

Le seul contenant de l’univers, c’est l’histoire qui seule peut l’envelopper intégralement. Mais faut-il quelqu’un pour la conter ? Quand il n’y aura plus de contenu, le contenant aussi disparaîtra. L’univers et l’histoire finissent ensemble, comme ils ont commencé ensemble.

L’histoire de la terre n’est qu’une composante de l’histoire de l’univers et l’histoire de l’homme, une composante de l’histoire des hominidés dont l’histoire est une composante de celle de la terre.

La civilisation qui commence avec la création d’artifices par l’homme sur la terre pour y trouver sa place (car sans artifice, l’homme est éliminé d’office de la compétition pour la survie parce qu’il est très mal outillé à cet effet) n’est qu’une composante de son histoire et la religion, une composante de l’histoire de la civilisation.

Les composantes historiques diffèrent les unes des autres au fur et à mesure qu’on s’éloigne du Big Bang. Donc chaque composante tant à avoir sa propre histoire. C’est ainsi que l’histoire des grands singes contient l’histoire des hominidés ainsi que celle des australopithèques qui, elle-même, a pour sous composante l’histoire de l’homo sapiens.

L’histoire des civilisations est la sous-composante de l’histoire de l’homo sapiens dans sa quête d’adaptation à son environnement.

Les religions naissent des civilisations et à ce titre, aucune religion ne peut se prétendre universelle. Une religion est toujours locale. C’est le désir de conquête et d’expansion seul qui peut expliquer la théorie d’universalité d’une religion.

Aucune religion ne vient de Dieu. Toute religion est humaine et sort en tant qu’artifice de domination du cerveau de son créateur.

Toute religion n’est qu’une tentative humaine mais vaine d’explication du divin.

Dieu ne s’est pas révélé à nous et ne semble pas vouloir le faire car s’il le fait, il y aura une unification parfaite des religions et aucune contradiction ou opposition ne serait possible car ses lois sont irréfragables.

Une âme pure sans tache mais qui ne croit pas en Dieu est pécheresse en cela seul. Peut-on ne pas croire en Dieu ?

Je ne le pense pas ou alors l’intelligence humaine refusera le questionnement « qui a fait tout ça » ?

Mais on peut ne pas croire en une religion. Car la religion est un artifice sous-produit d’une civilisation et à ce titre un outil créé par le cerveau humain pour sa survie parmi les grands prédateurs exterminateurs de la planète.

La religion est une explication civilisationnelle de Dieu qu’elle ne peut appréhender. Rien ne peut appréhender Dieu sinon, il serait tangible et le débat serait clos. Dieu échappe à l’homme car hors du temps et de l’espace.

L’homme n’est qu’un continuum de l’histoire c’est-à-dire du big bang et à ce titre n’est qu’une étape du dessein divin qui nous échappe. Je pense que Dieu n’a ni sanction ni récompense pour l’homme. Celui-ci n’a qu’à respecter la morale humaine ; là réside sa sanction ou sa récompense. Mais je pense que toute religion, quelle qu’elle soit, peut permettre l’union avec Dieu. Car Dieu est dans le cœur de celui qui le cherche.

Donc ceux qui ont détruit des civilisations, exterminé des populations entières, soumis des peuples entiers à l’avilissement l’ont fait au profit de pouvoirs temporels. Dieu se suffit à lui-même.

Alors, on peut se demander pourquoi l’homme veut-il tant marquer l’histoire ? Pourquoi les civilisations veulent-elles tant marquer l’histoire ?

Peut-être est-ce pour justifier le pouvoir temporel et discipliner l’ordre social ? Ou est-ce pour fuir la finitude absolue, inacceptable pour la conscience d’être de l’homo sapiens doué d’intelligence ?

Peut-on accepter de plonger dans le néant absolu et pour l’éternité ?

 

 

 

 

 

La révolution cognitive

 

 

 

La première révolution fut la révolution cognitive. Elle fait prendre conscience à l’homme de ce qu’il est dans la nature.

À ce stade, il est chasseur-cueilleur, vivant en petits groupes certainement nus ou ayant seulement de quoi nécessaire pour affronter la rigueur des éléments.

Donc dans la nature, il y a égalité parfaite entre les individus sauf l’inégalité née des malformations, de ses erreurs ou maladies. Dieu ne crée pas d’inégalité par nature et n’a aucune raison de le faire sinon cela relèverait de l’iniquité et Dieu n’est pas inéquitable et n’a aucune raison de l’être car il n’a de compte à rendre à personne.

Au fil de ses pérégrinations, le cerveau humain entrera en action, il créera des artifices, des choses qui lui sont utiles pour mieux s’adapter à son environnement ou à le comprendre.

Ces choses peuvent être matérielles, tangibles ou immatérielles, intangibles.

 

 

 

 

 

La révolution agricole

 

 

 

La deuxième révolution de l’homme, mettant en action son cerveau par observation de son milieu, fut la révolution agricole. Celle-ci lui permettra de sélectionner des plantes nécessaires à sa vie et lui épargner les longues randonnées de la cueillette. Il apprivoisera également certains animaux comme compagnons de chasse ou comme réserves de nourriture.

Tant que les communautés resteront de taille modeste où tous les membres du groupe se connaissent, il n’y a pas de problèmes antagonistes majeurs.

Ceux-ci n’apparaissent que devant d’autres groupes pour le contrôle des ressources. Ici aussi, il y a égalité presque parfaite entre les individus.

Le cerveau n’a pas encore créé les artifices de la domination.

Quand les ressources produites par l’agriculture et l’élevage deviennent importantes et que la communauté malgré l’augmentation de ses membres peut faire des réserves pour le futur incertain, alors la menace d’autres communautés peut être réelle surtout si celles-ci sont accablées par les éléments.

Alors, le problème se pose, comment conjurer cette menace ? Comment conserver en sûreté ces réserves ?

Le cerveau humain crée le « chef ». Celui-ci dirige les opérations de sécurité au sens large du mot : sécurité des réserves de nourriture, sécurité de défense contre les agresseurs éventuels. Ceci demande une organisation et une acceptation des règles exigées par cette organisation pour la sauvegarde du groupe.

Quand le groupe s’agrandit, ils dévient agglomération (villages, villes, citées…) qui est dirigée soit par des personnes choisies, soit par des personnes ayant prouvé des qualités nécessaires.

 

Naissance de la divinité

 

Pour se faire accepter sans conteste, le chef doit légitimer son pouvoir sur les autres. Or, on a de légitimité que celle venant d’un autre pouvoir incontesté.

Au prime abord, on peut affirmer sans trop se tromper que luxe et grandes religions font bon ménage.

Toute religion pour être pérenne, influente et populaire doit s’adosser au luxe.

Seuls les possédants : princes, rois, empereurs, prêtres, grands fortunés peuvent acquérir le luxe et à ce titre en plus de l’ascendance politique et économique, ils acquièrent l’ascendance spirituelle sur la masse, les pauvres… En épousant la religion, celle-ci légitime leurs positions voulues par Dieu.

En cas d’injustice, il est demandé au pauvre d’attendre la justice divine qui viendra à la fin des temps. Il est demandé au possédant de faire le geste de la charité pour éviter la chienlit qui est préjudiciable à tous. Non seulement il faut donner à César ce qui est à César mais aussi lui donner ce qui est à Dieu.

Donc toute religion non adossée au luxe n’a pas de clients parmi les possédants. Elle est appelée à s’étioler, à disparaître tôt ou tard. Une religion de va-nu-pieds n’a aucune chance de prospérer.

Toute grande religion qui s’impose est un alibi de domination des possédants, des princes de ce monde pour réguler l’ordre social qui est leur récompense ici-bas et la récompense des non-possédants dans les futurs de fin des temps car il est plus facile de croire que de comprendre.

Les premières religions pouvaient-elles être pérennes ? Non.

 

 

L’animisme

L’homo sapiens qui n’est qu’une créature minuscule et insignifiante dans la création mais doué d’intelligence s’est posé la question de la causalité première des choses. Dans son cerveau naquit « Dieu »