Éléonore E-Book

R.J.P Toreille

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Für Kinder und Jugendliche
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2020

Seitenzahl: 39

Beschreibung

Tout a commencé dans le Royaume de France. Une jeune fille nommée Éléonore qui, après la mort de sa mère, a été recueillie par son méchant beau-père. Il souhaita la garder sous sa domination. Seule, la fille décide de fuir le manoir et se refuge dans le château du prince Benjamin. Son beau-père n’a pas donné son dernier mot, il décide de tuer la jeune fille.
Éléonore arrivera-t-elle à échapper à la tyrannie de son méchant beau-père ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Raphaël Jean-Philippe Toreille est né en 1998 à La Rochelle en Charente-Maritime. Il est originaire de l’île de Ré.

Leseprobe

R.J.P Toreille

Éléonore

Roman

© Lys Bleu Éditions-R.J.P Toreille

ISBN : 979-10-377-0996-7

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Chapitre 1

Dans les champs

Tout a commencé dans le grand royaume de France à l’époque du 17e siècle.

Dans les champs de fleurs, une fille aux cheveux blonds comme le soleil et son plus brillant sourire de lune se nomme Éléonore.

Très jolie, elle ne pouvait s’empêcher de se rendre tous les jours dans les champs de fleurs, non loin de chez elle.

Elle marchait doucement dans les champs de pâquerettes avec un sourire.

— Je vais ramasser des fleurs tellement elles sont belles, se dit-elle.

Elle s’agenouilla pour ramasser des pâquerettes et commença à chanter très joyeusement.

Quand soudainement, sa chanson a attiré des oiseaux bleus.

Ses oiseaux arrivent en sifflant et aident la fille à cueillir les pâquerettes.

Poursuivant sa chanson en l’honneur des fleurs, elle a remercié les oiseaux.

— Je vous remercie très sincèrement, remercie-t-elle.

Quand soudainement, une femme vêtue d’une robe bleue stricte et ferme est arrivée dans les champs de fleurs et a crié de joie :

— Éléonore ! Éléonore ! Où es-tu ? demande la femme.

— Je suis la mère ! répondit la jeune fille.

Cette femme était la mère de la fille, elle a couru vers sa fille en souriant et s’est agenouillée devant elle.

Elle lui dit alors :

— J’ai une nouvelle à vous annoncer.

— Est-ce que vous vous mariez avec un homme de votre rang ?

— Comment as-tu deviné ? demande la femme.

Éléonore a expliqué qu’elle le soupçonnait depuis longtemps, qu’elle l’attendait depuis la mort de son pauvre père.

Elles se lèvent lentement et les mains dans les mains, elles marchent ensemble pour rejoindre le manoir où elles habitent depuis de nombreuses années.

La fille a alors demandé à sa mère le nom de son futur beau-père.

— Quel est son prénom ? fait-elle la demande.

— Il s’appelle Charles Francis Mistrane, je suis contente que vous le rencontriez pour la première fois, répondit la femme.

Elles marchèrent très longtemps jusqu’au manoir pendant qu’Éléonore lâchait la main de sa mère et partait ramasser plusieurs marguerites autour d’elle.

Après avoir fini, elle a encore approché sa mère et a dit :

— Regarde ce que je choisis pour lui !

— C’est gentil pour lui, je te remercie très sincèrement, mon enfant.

La fille attrapa de nouveau la main droite de sa mère et marcha de nouveau.

Après quelques minutes de marche, ils arrivent devant le manoir.

Ce manoir a été décoré avec du bronze construit en bois et en brique.

Ils entrent lentement dans le manoir par la porte principale et la mère de la fille lui demande d’attendre :

— Attends ici, je reviens, elle dit.

— Bien maman, je vais rester tranquille, la fille répond.

La mère d’Éléonore s’est ensuite rendue dans le salon principal pour chercher le futur beau-père de la jeune fille.

Pendant ce temps, elle s’assit sur un fauteuil vert dans le petit salon sans dire un mot et attendit avec impatience l’arrivée de sa mère et de l’homme qui devait être son futur beau-père.

Mais avec son bouquet de fleurs dans ses mains, elle se lève doucement et s’approche d’un miroir et se regarde.

— Je suis très belle, se dit-elle.

Puis, après s’être regardée dans le miroir, elle retourna dans le fauteuil et se rassit doucement.

En attendant le retour de sa mère, elle voit les oiseaux par la fenêtre et s’approche de la fenêtre et l’ouvre.

Elle a recommencé à chanter avec leur présence, quand tout à coup un bruit a été entendu à l’extérieur de la porte.

C’était la mère de la fille qui est revenue avec l’homme et a dit :

— Je vous présente Sir Mistrane votre nouveau père.

Éléonore s’approcha et le regarda en souriant, lui tendit le bouquet de fleurs et dit :

— Bienvenue chez nous père, je t’offre mes belles marguerites que j’ai cueillies, dit-elle.

— Je vous remercie beaucoup, j’espère que nous deviendrons de très bons amis, vous serez émerveillés par les champs de fleurs que vous aimeriez tant, répondit Mistrane en prenant le bouquet de fleurs.