Beauté d’une Rose - R.J.P Toreille - E-Book

Beauté d’une Rose E-Book

R.J.P Toreille

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Beschreibung

Alban est un prince célibataire. Las de cette situation, il se résout à combler sa solitude par tous les moyens. Il organise ainsi une fête prestigieuse qu’il offre au palais et s’éprend de Lara, une fille à la fleur de l’âge et fort belle. Timide, elle s’enfuit du château et laisse tomber le collier que lui a remis sa fée. Déterminé, Alban n’a pas l’intention tourner la page : il veut l’épouser. Il prépare alors une cérémonie d’essayage dudit collier par toutes les demoiselles du royaume. C’est sans compter sur le chevalier blanc, homme méchant et cruel, qui ne l’entend pas de cette oreille et enlève Lara. Alban parviendra-t-il à la retrouver ? Son vœu sera-t-il exaucé ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


Raphaël Jean-Philippe Toreille est né en 1998 à La Rochelle en Charente-Maritime. Il est originaire de l’île de Ré.

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R.J.P Toreille

Beauté d’une Rose

Roman

© Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille

ISBN : 979-10-377-4596-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre 1

Une vie au château

Notre histoire commence dans le royaume d’un pays très, très lointain.

Dans un magnifique château d’un éclat de blanc crème, avec plein de joies et de bonheur, un jeune prince nommé Alban qui possède des vêtements bleus, avec des cheveux roux et aux yeux marron et également une cape bleu pétrole.

Il tourna dans toutes les directions, pensant à quelque chose de précis.

Il voulait trouver le grand amour mais surtout trouver la femme de ses rêves. Il ne sait pas comment la trouver et comment s’y prendre.

Il marcha encore et encore, de droite à gauche, dans la salle du trône, réfléchissant sérieusement.

— Il me faut une princesse que j’aime et qui m’aimera aussi, se dit-il.

Quand soudainement, un domestique du château, tout souriant, rentra dans la salle du trône et s’aperçut qu’il se trouvait dans la solitude. Pour aider le jeune prince Alban afin de le remercier de la belle vie qu’il offre à chaque habitant du château, soldats comme domestique, il dit :

— Votre Majesté, votre mère, la reine, pense que vous trouverez l’amour si vous organisez un événement, propose le domestique.

Alban se retourna vers le trône de sa mère et se posa sur le rebord du trône, tout en prenant note de la proposition du domestique. Une idée lui vient en tête :

— J’ai une idée ! cria le prince Alban.

— Laquelle, si je puis me permettre, Votre Majesté ? demande le domestique.

Tout souriant, le prince regarda le domestique et alla organiser un bal où toutes les jeunes filles du royaume seront conviées.

— Je vais organiser une fête, comme ça, je trouverai une femme que j’aimerai. Je voudrais que vous organisiez tout et prépariez les invitations car nous organiserons cette fête demain soir, déclare le prince.

— Bien, à vos ordres, Votre Majesté, répondit le domestique.

Soudainement, une femme domestique arriva dans la salle du trône et demanda :

— Vous aviez demandé à me voir ? se présente-t-elle, saluant le prince.

— Oui, j’ai décidé d’organiser une fête demain soir ou tout le monde est invité, comme je l’ai dit à ton ami, je voudrais que vous prépariez tout pour la fête et les invitations.

— Bien, Votre Majesté, répondit la domestique.

Les deux domestiques partent ensemble, quittent la salle du trône pour rejoindre la salle des domestiques en vue de préparer cette fête.

Le jeune prince Alban était seul dans la salle du trône et il s’inquiéta fortement de ce que la fête ne marche pas.

Alors, il quitta la salle du trône et marcha dans les couloirs au beau milieu des soldats qui veillent sur le palais royal.

Puis, il se dirigea vers une gigantesque fenêtre, observa attentivement le paysage et la verdure où les fleurs ornent la végétation.

Il était triste, car pour lui, il sentait que la tentative de trouver une princesse ne marcherait pas.

Quant à un moment donné, un soldat vit le prince inquiet, et lui demanda :

— Votre Majesté, êtes-vous inquiet ? interrogea-t-il.

Le prince Alban cacha ses émotions et affiche un sourire forcé et répondit :

— Rien, je vais très bien, mon ami.

Le prince était comme habituellement aimable et plein d’amour pour les soldats, les domestiques et les habitants du royaume, car pour lui, l’amour et la joie sont les maîtres mots du royaume.

Le soldat avait remarqué le malaise du prince et était tellement inquiet pour Sa Majesté.

Sans s’en préoccuper, il se remit à son poste.

Alban regarda une dernière fois le paysage par la grande fenêtre et dit discrètement :

— J’espère fort que je trouverai la femme de mes rêves, chuchota-t-il.

Ensuite, il remarche dans les couloirs et ses larmes sont visibles. Le chagrin d’amour prend énormément le dessus sur lui, mais pour que personne ne voie sa tristesse, il sèche ses larmes et affiche une joie devant tout le monde.

Il croisa des domestiques qui travaillaient et des soldats qui gardaient chaque pièce et couloir du palais. Notre jeune prince se dirigea vers sa chambre.

Il était heureux de voir les domestiques préparer la fête de demain soir.

— Je suis tellement fier de mes domestiques et de mes soldats, s’exprime joyeusement le prince Alban.

Tout le monde était à leur poste. Une partie prépare les festivités, pendant que l’autre prépare les invitations qui seront prochainement envoyées.

Le prince marche au beau milieu des domestiques qui le voient aller jusqu’à sa chambre.

— Cette vie au château est merveilleuse, tu ne trouves pas ? dit une domestique à une de ses collègues.

— Je le pense tout autant que toi, le prince et la reine sont des personnes qui nous traitent avec amour et amitié, répondit l’autre domestique.

Tout le monde était d’accord, cette vie au château, dirigée par le prince et sa mère, la reine, est merveilleuse, puisqu’ils s’amusent, dansent, chantent… C’est le bonheur dans le palais royal.

Un homme domestique ajouta :

— Il n’y a pas plus merveilleux que le prince et sa mère, tout autant que le pauvre roi qui nous a quittés il y a quelques années auparavant.

— Je suis du même avis que toi, mon ami, explique en répondant un autre domestique.

Sans continuer la conversation, ils savent qu’ils ont du travail à faire et ils continuent les préparatifs pour la fête de demain soir, pour accueillir chaleureusement les invités.

Dans la chambre, le jeune prince entra silencieusement, se colla le dos contre la porte, enfin, il marcha silencieusement vers une armoire en or massif.

Il posa donc sa propre main sur le poignet et l’ouvrit délicatement, pensant toujours à l’élue de son cœur.

Après avoir ouvert l’armoire, il se mit à genoux et ouvrit un tiroir. Il fouilla à l’intérieur et retrouva une chose qu’il avait cachée auparavant : une boîte en cristal avec une bague à l’intérieur.

Pour lui, cette bague est destinée à sa future femme, l’élue de son cœur, pour enfin vivre le grand amour qu’il cherche depuis longtemps.

— J’espère qu’elle sera là, se dit-il en regardant le plafond.

— Vous la trouverez, Votre Majesté, ne vous inquiétez pas, intervient un domestique qui est rentré dans la chambre avec du linge propre.

Le prince Alban, pris de panique, se retourna vers le domestique et se leva avec peur, demandant :

— Tu es là depuis longtemps ?

— Depuis quelques secondes, Votre Majesté, j’étais venu ranger le linge, répondit le domestique en montrant sa joie.

Alors, l’homme rangea le linge dans une commode en or, s’en alla sous les yeux du prince Alban qui demande :

— Ne le dites à personne, je vous en prie.

— Ne vous en faites pas, Votre Majesté, je ne dirai rien, vous en avez ma parole, promet le domestique.

Il expliqua aussi au prince Alban qu’il faut écouter son cœur, car il nous mène sur le droit chemin.

Il fut ému par les paroles du domestique qui le regarda une dernière fois et qui ajouta avant de partir.

— Je vous conseille de garder votre tenue actuelle, conseille-t-il.

Le prince Alban le remercia et le domestique quitta la chambre, pendant que le jeune prince se mit à sourire, gardant espoir.