Raphaël - Tome 6 - R.J.P Toreille - E-Book

Raphaël - Tome 6 E-Book

R.J.P Toreille

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Beschreibung

Sixième aventure au château de Réas : Raphaël et ses amis découvrent l’existence d'un cristal appartenant à la famille royale et qui possède d’énormes pouvoirs. Notre héros n’a qu’une obsession,  le retrouver au plus vite. Pour cela, il devra résoudre les nombreuses énigmes, aussi dangereuses que douces, mises en place auparavant par Philippe, le roi de Réas, pour protéger sa relique.
Seulement, Néron, un nouvel ennemi redoutable, est envoyé pour piéger Raphaël et le ramener vivant à Nomrad.
Raphaël parviendra-t-il à échapper à Néron? Et trouvera-t-il le cristal de Réas ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


Raphaël Jean-Philippe Toreille est né en 1998 à La Rochelle en Charente-Maritime. Il est originaire de l’île de Ré.

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R.J.P Toreille

Raphaël 6

Et la Puissance du Cristal

Roman

© Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille

ISBN : 979-10-377-3673-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre 1

Dans les sous-sols de Réas

Un an s’était écoulé au château de Réas, et l’hiver s’était installé.

Les flocons tombèrent et la neige domina le royaume de Réas.

Devant une gigantesque fenêtre, le prince Olivier était assis sur le rebord de la vitre en pensant à son pauvre père, le roi Philippe de Réas.

Quand un moment, Raphaël marchant dans les couloirs accompagné de Rose et d’Alice, ils aperçoivent Olivier avec un air d’inquiétude profonde.

Alors, Raphaël, âgé de vingt-six ans, s’approcha de lui et posa sa main sur l’épaule du prince sous les yeux d’Alice et Rose qui observent avec attention.

— Olivier ? Qu’as-tu donc ? demande-t-il.

— Je ne sais pas pourquoi je pense tellement à mon père, il me manque énormément, car sans lui je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui, répondit-il.

Raphaël s’assit sur le rebord de la fenêtre et regarda son compagnon avec tristesse, et il lui demanda de le regarder dans les yeux.

Alors le prince de Réas regarda Raphaël dans les yeux et Raphaël explique :

— Il est en paix, mais sache qu’il est présent dans ton cœur et celui de ta mère, il sera toujours là pour te protéger, explique notre jeune héros.

Le jeune prince fondit en larmes, Raphaël lui dit qu’il pleure sur son sort et que Philippe de Réas sera fier de lui.

Olivier sécha ses larmes et posa ses mains gantées bleues sur le visage de Raphaël en lui disant :

— Merci, je savais que je pouvais compter sur toi, se rassure le prince Olivier.

— Il n’y a pas de quoi, je serai toujours là pour toi, quoi qu’il arrive, dit Raphaël.

Alice et Rose, qui attendaient à l’écart, s’approchent doucement d’eux et Rose dit :

— On y va ?

Olivier, surpris, ne comprend pas et demande :

— Vous allez où exactement ?

Raphaël se lève paisiblement et demande au prince Olivier s’il souhaite les accompagner au sous-sol du château.

— Au sous-sol, mais pour quoi faire ?

— Visiter tiens, nous n’avons jamais vu les sous-sols depuis que nous sommes ici, explique Rose.

Un moment donné, Bella arriva en disant :

— Je viens avec vous !

— Merci Bella, tu t’es enfin décidé à nous rejoindre ? demande Raphaël.

Bella confirma qu’elle avait réfléchi et Raphaël regarda le prince avec un regard doux et ils s’en allèrent laissant le prince assis sur le rebord de la grande fenêtre.

Quelques minutes suivent, Raphaël, accompagné de Bella, Rose et Alice arrivent devant la porte qui mène au sous-sol du château.

Raphaël ouvrit la porte et ils descendirent les escaliers blancs.

Quand un moment, Rose marcha sur une marche glissante, qu’elle tomba sur Alice, Bella et Raphaël descendirent les escaliers en boule.

En bas, Raphaël, allongé sur le ventre, poussa ses cheveux avec un souffle de sa bouche, alors que les filles sont sur lui, que Raphaël dit :

— Tu pourrais au moins regarder ou tu marches !

— Je ne l’ai pas fait exprès, j’ai glissé sur une marche, raconte Rose avec peur.

Ils se relèvent doucement et tapent sur leurs vêtements pour enlever la poussière, ils regardent devant eux et Alice allume à sa gauche.

Ils voient beaucoup d’objets ayant appartenu à la famille royale de Réas.

Des objets royaux et magiques qu’ils trouvent dans la grande pièce dans les sous-sols du palais de Réas.

Par curiosité, Alice et Bella, suivis de Rose, avancent au milieu de la pièce pour découvrir les magnifiques objets qui appartiennent à la famille royale.

— Tout ceci est superbe, je vis dans un monde de rêve, raconte Alice.

— Alice, redescends sur terre, interpella Rose en claquant ses doigts devant le visage d’Alice.

Alice revient à la réalité et elle touche tous les objets dans les sous-sols.

Quant à Raphaël, il s’avança doucement et regarda attentivement les tableaux recouverts de poussière.

Soudainement, il se figea et reste immobile face à un tableau qui attira son attention, il s’approcha de ce tableau et passa sa main pour le dépoussiérer.

Alors, il appela Alice, Bella et Rose.

— Venez voir ça ! hurla Raphaël.

Les filles arrivent vers Raphaël avec rapidité et Bella demande :

— Quoi ? Tu as trouvé quoi ? demande-t-elle.

— Regardez ce tableau-là, explique notre jeune héros.

Rose expliqua à Raphaël que le tableau représente le roi de Réas, mais notre jeune héros de vingt-six ans lui explique avec douceur :

— Je sais, mais regarde dans sa main, il a quelque chose qu’il a dans ses mains.

Les filles regardent le tableau un peu plus près et s’aperçoivent que le roi de Réas possède un sceptre blanc et bleu, avec une croix dans sa main droite et un cristal en forme d’étoile avec à l’intérieur du cristal un phénix bleu entouré d’un flocon de neige magnifique. Bella dit :

— Un cristal et un sceptre, j’ai déjà vu ça quelque part.

— Moi aussi, j’ai l’impression d’avoir vu ça quelque part aussi, intervient Alice.

Raphaël regarde Alice et Bella, il leur annonce :

— Kurt m’a raconté cette histoire, quand j’étais adolescent, il m’a dit qu’un cristal avait des pouvoirs importants, c’est sans doute celui-ci.

Raphaël regarde attentivement le tableau quand une idée lui vient en tête, son nouvel objectif c’est de retrouver ce cristal, qu’il rêve de retrouver, puisque c’était un rêve d’enfant de voir en vrai le fameux cristal d’une grande puissance.

— Tu veux retrouver le cristal, mais tu ne sais pas où il se trouve aujourd’hui, répond Alice.

Soudainement, le prince Olivier de Réas arriva dans les sous-sols, avec une joie immense. Il s’approcha d’eux et dit :

— J’ai raté un truc ?

— Oui, même un truc génial, tu pourras m’aider sûrement Olivier.

Olivier, le prince de Réas, ne comprend pas très bien, alors il lui demande la question que son compagnon voulait lui poser.

— J’écoute ta question.

— Tu dois connaître le cristal de Réas ? demande Raphaël, pendant que les filles reculent vers l’arrière pour découvrir encore plus les sous-sols.

Olivier expliqua que le cristal et le sceptre ont disparu depuis la mort de son père et que personne ne l’a retrouvé depuis des années.

— Le mieux c’est de demander à Marianne, elle seule doit savoir où se trouvent le cristal et le sceptre, propose Raphaël.

Alors, Raphaël et Olivier appellent les filles qui les rejoignent aussi vite.

Ensemble, ils quittent les sous-sols du palais pour retrouver Marianne, la reine de Réas dans la salle du trône.

Chapitre 2

L’étranger

En remontant les escaliers, Rose regarda Bella avec un sujet de préoccupation, alors elle lui dit :

— Je me demande sur quoi j’ai marché pour tomber dans les escaliers.

— Je ne sais pas moi, mais tu as bien dit que c’était glissant, je ne me trompe pas, enfin, j’imagine, répondit ouvertement Bella.

Sans continuer la conversation, elles marchent avec les autres pour sortir des sous-sols du palais de Réas quand soudain, Raphaël voit un savon blanc à terre avec une trace de chaussure.

Alors, il se mit à rire avec joie quand le prince lui fit remarquer :

— Pourquoi rigoles-tu Raphaël ?

— Pour rien, car je regarde le savon, je pense que Rose a dû glisser dessus, répondit notre jeune héros de vingt-six ans.

Il regarda Rose en souriant, elle le voit le regarder et lui demande :

— C’est le savon sur lequel j’ai dû glisser ?

— À mon avis, je pense que oui, ma chère Rose.

Ils se mettent tous à rire en joie, Raphaël tient la main d’Olivier et se colle à lui.

En arrivant dans les couloirs du palais, Olivier ferma la porte des sous-sols.

Après l’avoir fermé, ils marchent dans les couloirs du château de Réas à petits pas, quand un moment Alice regarde par la fenêtre et aperçoit une merveille.

— Venez voir ! hurle-t-elle.

Ils se retournent et s’approchent d’Alice avec le même sentiment de curiosité.

Ils regardent par la fenêtre et Rose lui explique :

— Ben oui, il neige, et alors ?

— Justement, vous avez vu de la neige aussi jolie, elle n’est pas comme ça d’habitude, répondit Alice.

Alors, Olivier le prince de Réas intervient et explique que c’est sa mère qui en est responsable, puisque qu’elle met de la neige dominante dans le royaume pendant les fêtes de Noël.

— Je ne savais pas, moi, je ne l’apprends que maintenant, parle rapidement Raphaël.

Ils continuèrent leur chemin commun, vers la salle du trône au beau milieu des domestiques qui décorent le palais avec des décorations de Noël.

Ils regardent les décors sur les murs et sur les plafonds.

— J’adore les fêtes de Noël, murmure Raphaël à l’oreille du prince.

— Moi également mon amour, mais je te prépare un beau cadeau, répondit Olivier.

Notre jeune héros s’arrêta brusquement vers un domestique, Bella lui demande :

— Tu es dans la lune ?

— Non, je pense à autre chose.

— À quoi au juste ? questionne Bella.

Olivier regarda en direction du regard de Raphaël et voit un domestique avec une guirlande magnifique.

Sans parler, ils continuèrent la route.

— Tu regardais la guirlande ? disent Olivier et Rose.

— Oui, bien observé, je la trouve belle.

— Oh moi aussi, c’est moi qui l’ai choisie, intervient Alice.

Rose pensa à une chose et dit :

— Continuez sans moi, je vais aller voir Charles.

— Bien, nous continuerons Rose, répondit Raphaël.

Alors, Rose traversa une porte et nos héros continuèrent de marcher dans les couloirs.

Après quelques minutes de marche, ils arrivent dans la salle du trône de Réas et trouvent la reine de Réas devant une fenêtre aux côtés d’une femme que Raphaël pense connaître.

— Majesté ? dit Raphaël.

La reine se retourna vers lui et la femme aussi.

— Raphaël, comment vas-tu depuis toutes ces années ? raconte cette femme.

— J’ai l’impression de te connaître, nous nous sommes déjà vus quelque part ? répondit notre jeune héros de vingt-six ans.

Alice et Bella étaient du même avis et pensent elles aussi l’avoir déjà vue, la femme dit :

— Alice, Bella, je suis heureuse de vous voir toujours aussi belles, complimente-t-elle.

Nos trois amis ne se souviennent plus de cette femme, elle décide de leur ramener leurs souvenirs en tête à chacun.

Elle s’approcha d’eux avec un énorme sourire aux lèvres et leur dit :

— Il y a longtemps, je vous ai, à toi et aux filles, fourni des armes pendant que vous étiez passés dans le village fantôme, explique-t-elle.

Raphaël fit des yeux énormes et se souvient de cette femme.

— Madame Smith ! Ça fait longtemps ! saute-t-il de joie.

— Comment avez-vous échappé à Nomrad ce jour-là ? demande Alice.

Madame Smith regarde alors Alice et lui raconte qu’après que nos héros ont quitté le village fantôme, elle a fui le commerce et s’est réfugiée dans les campagnes de Réas.

Puis, la douce commerçante dit :

— Appelez-moi Johanna, c’est mon vrai prénom, dit madame Smith.

Cependant, Marianne se mit à l’écart, s’approcha de son trône et regarda par les fenêtres du palais, et elle vit quelque chose d’étrange.

Il y avait un homme qui les espionnait, alors Marianne s’approcha de la fenêtre en disant :

— C’est quoi ça ? se dit-elle.

En observant bien, elle voit un homme courir dans la neige, et d’un coup elle crie :

— Édouard !

Nos héros se tournent vers Marianne en se demandant ce qu’il se passe.

— Majesté ? demandent les quatre personnes.

— Non rien d’important, répondit la souveraine de Réas.

Sans insister, nos héros continuèrent de discuter avec Madame Smith quand un moment, le valet de Réas arriva avec rapidité dans la salle du trône et dit :

— Vous souhaitez votre majesté ?

— Prends des hommes, et va dans cette direction, j’ai vu quelqu’un qui nous espionne, chuchote Marianne.

Édouard, le serviteur de Réas, recula lentement et quitta la salle du trône afin d’accomplir la mission qui lui a été confiée.

Une fois à l’extérieur, il prit le chemin, avec des soldats, que lui a indiqué Marianne de Réas.

Pendant qu’il faisait sa mission, dans la salle du trône, la reine s’approche de son trône et s’assoit lentement et elle réfléchit sérieusement.

Madame Smith, après avoir discuté avec nos héros, leur expliqua qu’il faut qu’elle parte et le prince Olivier lui dit :

— Vous ne voulez pas rester ?

— Non, merci, je dois y aller, mais je repasserai bientôt, c’est promis, répond-elle.

Madame Smith quitta la salle du trône, alors que le prince Olivier regarda sa mère inquiète, il soupçonne qu’elle n’est pas très bien.