Carte Rouge - R.J.P Toreille - E-Book

Carte Rouge E-Book

R.J.P Toreille

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Beschreibung

Dan et Paige se retrouvent, comme par magie, dans un univers étrange. Ils n’ont qu’une chose en tête : revenir dans leur monde à eux. Seulement, pour cela, ils doivent se confronter au sorcier du mal et relever les défis que celui-ci leur propose. Y parviendront-ils ?


À PROPOS DE L'AUTEUR

R.J.P Toreille est originaire de l’île de Ré. La mythologie, l’histoire, les auteurs et la vie quotidienne sont pour lui la source dans laquelle il puise l’essence de ses écrits.

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R.J.P Toreille

Carte Rouge

© Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille

ISBN : 979-10-422-0438-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre 1

Aux pieds des remparts

Tout commence un si beau matin d’été de l’année 2005 dans une île française.

Aux pieds des remparts, un jeune adolescent se promène seul en touchant les pierres anciennes du mur des remparts.

Il s’appelle Dan, un adolescent de douze ans avec une chevelure blonde et des yeux dorés.

Il n’y a personne autour de lui, il se dit :

— C’est une belle balade.

Il n’y a aucun son autre que celui de l’air qui frappait sur ses oreilles.

En souriant de joie, il se met à examiner les pierres qui constituent les remparts.

Il voit des noms et des dessins gravés sur les pierres sur lesquelles, de sa main droite, il retire la poussière incrustée.

Cependant, soudain, Dan est aperçu par Paige, une jeune adolescente de treize ans avec des cheveux bruns et des yeux bleus. Elle voit Dan regarder les murs et se demande ce qu’il ne va pas.

Alors, elle s’approche de lui, pose sa main sur son épaule et lui demande avec attention :

— Que fais-tu, Dan, tu m’as l’air inquiet ?

— Je me promène et je regarde avec attention les messages laissés par nos ancêtres, répondit Dan en regardant Paige droit dans les yeux.

Alors, la jeune fille retire sa main de l’épaule de son ami, Dan, se tourne vers le paysage des campagnes, voit au loin une forêt éclairée et dit :

— Je veux te demander quelque chose, Dan. Ça fait presque une heure que tu es là, tu voudrais venir avec moi sur le port ?

— Avec plaisir Paige, accepte Dan.

Puis, ils marchent sur la verdure des remparts au beau milieu des fleurs qui ornaient le paysage.

C’était aussi sous ce soleil d’été qui braillait dans le ciel bleu du pays.

Ils étaient très silencieux et continuèrent d’admirer le paysage qui les entourait.

— C’est si calme, dit Dan.

— C’est preuve que nous prenons du plaisir à se détendre, répondit brièvement Paige.

— Je me doute bien, Paige, mais nous sommes en 2005, les temps changent, intervient directement Dan.

Ils arrivent ensuite dans un grand espace fleuri avec quelques arbres à fruits et, sous la joie, Dan s’y précipite, sous les yeux de Paige.

— Attends, Dan, tu pourrais m’attendre enfin ! s’écria Paige.

Puis, elle rejoint son ami près des magnifiques fleurs et ils s’assirent à terre au beau milieu des plantes.

Mais Dan avait quelque chose en tête qu’il confie à Paige sans anxiété :

— Dis-moi, Paige, pourquoi me proposes-tu d’aller sur le port, je suis heureux dans cet environnement.

— C’est normal, sur le port, il y a des tas d’occupation, il y a le marché et les bateaux que nous pourrions visiter ! Tu sais la rentrée des classes, c’est dans quelques semaines et je pense qu’il faut profiter de l’été comme tout le monde, annonce et avoue Paige.

Alors Dan se met à sourire et effleure les fleurs qui sont présentes à ses côtés sous le regard attentif de Paige qui joue avec de l’herbe.

Soudain, un étrange bruit se fait entendre près d’eux, ainsi, ils se demandent d’où il peut provenir.

— Quel est ce bruit ? questionne Dan.

— Je ne sais pas du tout, il me semble qu’il vient de ce côté, répondit Paige en pointant son doigt à gauche.

Toutefois, le bruit s’approche d’eux de plus en plus, c’étaient des chevaux accompagnés de leur éleveur qui passent le chemin aux pieds des remparts.

— C’étaient des chevaux, se rassure Paige.

— J’avais pensé à quelque chose d’autre, intervient Dan.

Ils regardent les chevaux passer avec leur éleveur et, après les avoir vus, ils se lèvent en silence et marchent vers la porte qui mène à la ville.

Dan, avec une marguerite dans les mains, marche avec Paige et ils arrivent devant l’entrée.

— Il est temps de monter, propose Paige.

— Tu as raison, je te suis jusqu’au port, accepte Dan.

Ils rentrent ensuite à l’intérieur et montent les escaliers.

Ils regardent les dessins et les noms inscrits sur les pierres et arrivent à l’autre bout du tunnel.

En reprenant leurs souffles, Paige s’étire sous les yeux de Dan.

— Bon, on y va ? demande Dan.

— On y va, explique Paige.

Puis, ils traversent une rue près des habitations pour rejoindre le port de la ville.

C’était très silencieux dans cette rue, tellement qu’en marchant sur le trottoir, Dan fit remarquer :

— C’est en principe rempli de touristes à cette période.

— Tu verras, quand on sera sur le port, normalement, tu connais bien comme moi tous les étés, rappelle Paige qui regarde droit devant elle.

Sur le chemin, une villageoise sortit avec un balai dans les mains, regarda les deux amis marcher et dit :

— Bonjour les enfants, belle journée hein.

— Bonjour à vous et excellente journée à vous aussi madame, répondirent-ils.

La femme balaya le paillasson de sa maison et les deux amis continuèrent le chemin vers le port de la ville quand ils commencent à voir des cyclistes et des piétons arriver vers eux.

— C’est bien l’été, fait remarquer Dan.