Êtes-vous d’extrême droite ? - Eric Pezon - E-Book

Êtes-vous d’extrême droite ? E-Book

Eric Pezon

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Beschreibung

"Êtes-vous d'extrême droite ?" remet en question l'intégrité des partis politiques se présentant comme défenseurs de la vérité. Il critique l’objectivité des historiens et les stéréotypes associés à l’extrême droite, tout en abordant la diffamation des contestataires du statu quo politique. Dans cet ouvrage, l’auteur s’efforce d’apporter des réponses objectives et rigoureuses pour démêler le vrai du faux.




À PROPOS DE L'AUTEUR

Eric Pezon a, depuis de nombreuses années, nourri le désir de coucher ses réflexions sur du papier. La publication de cet ouvrage revêt pour lui une importance capitale, car elle témoigne de la matérialisation de sa pensée et représente un accomplissement significatif sur le plan personnel.

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Eric Pezon

Êtes-vous d’extrême droite ?

Essai

© Lys Bleu Éditions – Eric Pezon

ISBN : 979-10-422-1946-8

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Introduction

L’objectif fondamental de cet essai est de rétablir la vérité, de révéler les mensonges propagés par une collusion de personnalités politiques, certains médias et universitaires, pour ne nommer que ceux-là. Il s’agit de mettre en évidence le niveau de corruption qui explique le degré de désinformation en France, ainsi que les pratiques déloyales qui ont un impact sur notre vie quotidienne.

Les instigateurs de ces procédés se réfèrent constamment à la période tragique de la Seconde Guerre mondiale, utilisant cette perspective pour distribuer des jugements de valeur, selon des critères qu’ils ont établis et qu’ils attribuent à tel ou tel parti politique. Ces verdicts, sans recours possible, condamnent les individus à l’infamie pour l’éternité. Toute tentative de rétablir la vérité est immédiatement étiquetée comme un acte de blasphème, signalant inévitablement que l’auteur est un fasciste d’extrême droite. Cela rappelle les méthodes utilisées pendant l’Inquisition à l’encontre des sorcières : dès que ces femmes osaient contredire l’accusation, elles étaient accusées d’être possédées par le diable, renforçant ainsi la preuve irréfutable de leurs culpabilités. Elles étaient alors rapidement condamnées au bûcher, réduisant à néant toute possibilité de se faire entendre.

Dans cet essai, vous découvrirez que la perspective utilisée pour discriminer qui est fasciste et qui est d’extrême droite est biaisée. Cette distorsion initiale conditionne le résultat final. Tout cela est délibérément fait dans le seul but de discréditer les adversaires politiques, voire de les qualifier d’ennemis, pour permettre aux accusateurs d’atteindre leurs objectifs. Ces tactiques de manipulation mentale s’inspirent en réalité des méthodes de propagande mises en place par les nazis, qui consistaient à déshumaniser leurs cibles afin de justifier les pires atrocités commises à leur encontre. Une population ainsi conditionnée assiste sans réagir à ces actes, convaincue que ces individus méritent leur sort. Lorsqu’on pactise avec le diable, on mérite de brûler en enfer, et même sur terre ont-ils l’air de penser.

Ces pratiques sont extrêmement dangereuses et conduisent à des actions condamnables. Prenons l’exemple de l’utilisation abusive du terme « amalgame ». Si je dis que telle communauté est essentiellement composée de trafiquants de drogue, les « bien-pensants » ne manqueront jamais de crier « Pas d’amalgames ! ». En revanche, si l’on apprend qu’un individu ayant commis des actes répréhensibles, il y a quatre-vingts ans a été membre d’une organisation politique, il y a cinquante ans, alors cela devient la preuve que tous les adhérents de ce parti sont identiques et qu’il est possible de leur attribuer les fautes de cette personne. Comment peut-on être tenu responsable d’actions commises par quelqu’un d’autre, il y a quatre-vingts ans, lorsque vous ignoriez même son existence ? C’est la logique destructrice des « progressistes », cette tendance de pensée allant de l’extrême gauche jusqu’à la Macronie, et parfois LR.

Mais qui sont-ils réellement, ces partis politiques qui se présentent comme des défenseurs de la vérité et qui condamnent tous ceux qui n’adhèrent pas à leur idéologie ? Sont-ils aussi irréprochables qu’ils le prétendent ? Peut-on vraiment faire confiance à des historiens qui évaluent les événements passés en fonction de leur propre point de vue plutôt qu’en se basant sur des faits avérés ? Ceux qui sont catégorisés comme d’extrême droite, sont-ils véritablement des nostalgiques du nazisme ? Est-il sérieusement juste de diffamer ceux qui remettent en cause le statu quo ? La politique peut-elle réellement être réduite à une question de bien et de mal, sans nuance aucune ? Et que dire des individus qui se font membres de partis politiques classées « d’extrême droite » ? Sont-ils tous des démons ?

Je vais m’efforcer de répondre à ces questionnements et de démêler le vrai du faux de manière objective et rigoureuse.

1

Extrême droite

L’extrême droite, un sujet qui suscite de nombreuses interrogations et controverses. Je vous propose de décrypter cette mouvance politique en définissant ses caractéristiques principales. Nous explorerons également les idéologies et les mouvements politiciens qui lui sont associés, ainsi que les critiques qui l’entourent. Enfin, nous listerons les critères utilisés par les « chercheurs » et « experts » pour classifier ces formations politiques.

1.1 Définition de l’extrême droite

Selon les « experts », l’extrême droite d’aujourd’hui, aussi connue sous le nom de droite radicale, est un courant politique caractérisé par des idéologies nationalistes, autoritaires et xénophobes. Ses partisans prônent souvent la suprématie de la race, la fermeture des frontières, et la défense des valeurs traditionnelles. Elle se distingue également par son rejet du multiculturalisme, son opposition à l’immigration, et sa volonté de protéger l’identité nationale. Certains de ces mouvements d’extrême droite peuvent aussi adopter des discours populistes et anti-élites.

Ils ont tendance à se positionner comme des « antisystème », blâmant les élites politiques et économiques en place. Certains de ces partis ont également été critiqués pour leur rhétorique discriminatoire et leur propension à la violence.

1.2 Les idéologies et les mouvements politiques associés à l’extrême droite

Toujours selon les accusateurs, l’extrême droite regroupe une diversité d’idéologies et de mouvements politiques à travers le monde. Parmi les plus connus, on retrouve le nationalisme, le fascisme, le néonazisme et le suprémacisme blanc. Le nationalisme met l’accent sur la préservation de l’identité nationale et la protection des intérêts nationaux. Le fascisme, quant à lui, prône un État autoritaire, le rejet des droits individuels et la suprématie d’une élite. Le néonazisme est une idéologie qui s’inspire directement du nazisme, avec sa haine des Juifs et son idéal de race pure. Le suprémacisme blanc vise à promouvoir la supériorité de la race blanche. Ces mouvements politiques suscitent souvent la controverse et sont associés à des actes de violence et de discrimination. Les partis d’extrême droite se positionnent également souvent en faveur d’une politique migratoire restrictive et d’une préférence nationale en matière d’emploi. Ils prônent souvent des politiques sécuritaires et une approche plus autoritaire en matière de gouvernance. L’opposition à l’Union européenne, perçue comme une menace pour la souveraineté nationale, est également fréquente chez les partis d’extrême droite. Ces idéologies et positions politiques sont des critères majeurs pour classer un parti comme étant d’extrême droite.

1.3 Les critères utilisés par les « chercheurs » et les « experts » pour classifier un parti comme étant d’extrême droite

La classification d’un parti politique comme étant d’extrême droite repose sur des critères spécifiques utilisés par les « chercheurs » et les « experts ». Ces critères incluent les idéologies et positions politiques mentionnées précédemment, ainsi que des aspects tels que la rhétorique nationaliste, l’utilisation de discours anti-immigration et la promotion de politiques discriminatoires. Ils examinent également les alliances et les affiliations internationales des partis, notamment s’ils sont liés à d’autres mouvements d’extrême droite à travers le monde. La présence de leaders charismatiques et populistes, ainsi que l’adhésion à des théories du complot peuvent pareillement être prises en compte.

1.4 Liste des critères retenus par les « experts » de nos jours

(Liste non exhaustive)

– Nationalistes ;

– Autoritaires ;

– Xénophobes ;

– La suprématie de la race ;

– La fermeture des frontières ;

– La défense des valeurs traditionnelles ;

– Rejet du multiculturalisme ;

– Opposition à l’immigration ;

– Volonté de protéger l’identité nationale ;

– Discours populistes et anti-élites ;

– Antisystème ;

– Propension à la violence ;

– Symboles nationalistes ;

– Le fascisme ;

– Le néonazisme ;

– Rejet des droits individuels ;

– Suprématie d’une élite ;

– Haine des Juifs ;

– Politique migratoire restrictive ;

– Préférence nationale en matière d’emploi ;

– Politiques sécuritaires ;

– Opposition à l’Union européenne ;

– Suprématie de la race ;

– La fermeture des frontières ;

– Défense des valeurs traditionnelles ;

– Populistes ;

– Intolérance envers les minorités ethniques, religieuses et sexuelles ;

– Remettre en question les fondements démocratiques ;

– Saper les droits et les libertés individuelles ;

– Attaques terroristes ou des agressions racistes ;

– Théorie du complot.

1.5 Mon analyse

La catégorisation d’un parti politique en tant que formation d’extrême droite repose sur une combinaison de critères comprenant les idéologies, les orientations, les caractéristiques et les conduites spécifiques. Les « chercheurs » et « experts » se basent sur ces paramètres pour évaluer et classer ces entités politiques. Ainsi, appréhender ces repères s’avère fondamental afin d’analyser et d’interpréter le paysage politique contemporain d’une manière éclairée. De nos jours, rares sont les partis politiques qui remplissent ces critères. Le terme « extrême droite » a été injustement utilisé pour discréditer des partis qui osent remettre en question la pensée unique.

2

Qu’est-ce que l’extrême droite à l’origine ?

À l’origine le monde politique a instauré une distinction entre droite et gauche pour identifier les différents courants. Cela remonte à l’époque de l’assemblée constituante, lorsque les partisans de la monarchie se sont placés à la droite du président, tandis que les révolutionnaires se sont positionnés à sa gauche. Naturellement, des regroupements se sont formés en fonction des affinités idéologiques, avec les centristes au centre et les idéologies les plus extrêmes occupant les bancs situés aux extrémités géographiques par rapport au président. Ainsi, cette toute première extrême droite était opposée à la révolution et défendait la monarchie, elle était classée comme cela par rapport à sa position géographique dans cette assemblée.

2.1 La Révolution française et les idées d’extrême droite

La Révolution française, événement majeur de l’histoire française, a été marquée par une multitude de courants politiques et idéologiques.

2.2 Définition de l’extrême droite à l’époque de la Révolution française

L’extrême droite de la Révolution française était principalement composée de monarchistes et de conservateurs. Les monarchistes défendaient le retour à un régime monarchique fort, avec un roi au pouvoir. Ils considéraient la monarchie comme le meilleur système de gouvernement pour maintenir l’ordre et la stabilité sociale. Les conservateurs, quant à eux, s’opposaient aux idées révolutionnaires et cherchaient à préserver les traditions et les structures sociales héritées de l’Ancien Régime.

Les idées de l’extrême droite à cette époque étaient basées sur un fort attachement à la tradition, à la religion et à la hiérarchie sociale. Ils croyaient en la nécessité d’une autorité forte et d’un ordre social bien défini pour préserver la stabilité de la société. Ils se méfiaient des changements radicaux et des idées révolutionnaires, considérant qu’ils menaçaient l’ordre établi et la cohésion sociale.

Les membres de l’extrême droite de la Révolution française étaient souvent issus de l’aristocratie et de la noblesse. Ils considéraient leur statut social et leurs privilèges comme légitimes et étaient opposés à toute remise en question de ces privilèges par les idées égalitaires de la Révolution.

2.3 Les actions de l’extrême droite pendant la Révolution française

Les actions de l’extrême droite pendant la Révolution française ont été marquées par une résistance farouche aux idées révolutionnaires et aux changements sociaux en cours. Ils ont cherché à défendre les intérêts de l’aristocratie et de la noblesse, en s’opposant activement aux réformes et aux mesures prises par le gouvernement révolutionnaire. L’extrême droite a participé à des complots et à des conspirations visant à renverser le gouvernement révolutionnaire et à restaurer l’ancien régime. Ils ont également utilisé leur influence politique pour semer la discorde et saper les fondements de la Révolution. Certains membres de l’extrême droite ont même cherché à mobiliser des armées étrangères pour envahir la France et rétablir la monarchie.

2.4 Mon analyse

Le mouvement d’extrême droite ne ressemble en rien à ce qu’il était à ses débuts. Ce que les partis politiques actuels qualifient d’extrême droite a connu une évolution en termes de caractéristiques et de critères retenus. Pour mieux comprendre cette évolution et les différentes étapes qui y ont conduit, il est important de remonter le temps, de dresser un état des lieux à chaque époque, jusqu’à parvenir à une catégorisation moderne en ce début du 21e siècle. Ce processus de transformation est crucial pour comprendre les différents courants politiques et leurs implications dans notre société. Adopter une approche rigoureuse et professionnelle permet de mieux cerner les enjeux et les défis auxquels fait face notre monde contemporain.

3

Qui a critiqué Hitler avant 1939 ?

(Liste non exhaustive)

3.1 La presse de gauche

1933 Hitler et le régime nazi arrivent au pouvoir en Allemagne, la gauche pense que la réconciliation avec une Allemagne Nazi est toujours possible. Léon Blum dans « Le Populaire » écrit qu’il croit que « la paix est possible ».

Il n’y a pas un article sur le réarmement allemand en 33, 34 et 35 dans « Le Populaire » (le journal de Léon Blum), parce que l’obsession de la gauche est une obsession pacifiste, on ne va pas faire la guerre à l’Allemagne, même hitlérienne… ». Puis, en 36, ne pouvant plus nier les faits, il dira : L’Allemagne réarme, alors il faut que la France désarme, pour créer une dynamique de désarmement mondiale, donc s’il y a une dynamique de désarmement mondiale, l’Allemagne ne pourra pas réarmer.

Si les conséquences tragiques de cette pensée largement répandue à gauche n’avaient pas été aussi dévastatrices, on pourrait aisément s’amuser de la candeur qui sous-tend un tel raisonnement.

Pourtant l’histoire a démontré que : Si vis pacem, para bellum (Si tu veux la paix, prépare la guerre).

Ainsi, celui qui désire la paix devrait préparer la guerre. Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats. Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance.

Végèce, Epitoma Rei Militaris.

Ces citations débordent de sagacité et de clairvoyance ; néanmoins, il est incontestable que les esprits progressistes sont souvent perçus comme méprisants à l’égard du sens commun. Ils semblent accorder plus de valeur à leur idéologie et à leur dogmatisme inflexible qu’à une pensée critique et autonome.

L’Allemagne voit son réarmement se poursuivre malgré tout, et l’oppression des juifs se dévoile désormais au grand jour. Au fur et à mesure que le temps avance, les contradictions au sein de la gauche se multiplient. Jean Luchaire affirme sans détour : Ce qui arrive aux juifs est terrible et choque notre sensibilité, mais la vraie problématique réside dans la nécessité de faire la paix avec l’Allemagne.

Face à de tels propos, la gauche pacifiste et anti-raciste se voit contrainte de revoir sa position. Il semblerait que, si l’on souhaite se rapprocher de l’Allemagne, des concessions idéologiques devront être faites. Dans cette quête délicate, il apparaît pour eux crucial de trouver un équilibre entre l’engagement en faveur des droits de l’homme et la nécessité pragmatique de maintenir des relations diplomatiques avec l’Allemagne.

3.2 Le Komintern

Le Komintern, contraction russe d’Internationale communiste (1919-1943), a été la première structure institutionnelle du Mouvement communiste international. Dirigé par le Parti communiste de l’Union soviétique et Staline lui-même, le Komintern a rassemblé les partis communistes qui se sont détachés des partis socialistes. Cette structure était caractérisée par une centralisation et une hiérarchisation poussée.

Le Komintern a été dissous en 1943 afin de ménager les alliés de l’URSS lors de la Seconde Guerre mondiale.

Un tiers des militants sont fidèles à Paul Faure, le rédacteur en chef du journal socialiste « Le Populaire du Centre » à Limoges en 1922 et 1923, tout comme Charles Spinasse (SFIO). Paul Faure est également représentant de la Fédération socialiste sur la liste du Cartel des gauches et a occupé le poste de ministre de l’Économie et du Budget pendant le Front Populaire.

On peut voir dès Munich se dessiner le schéma qui opposera les futurs résistants aux futurs collaborateurs. C’est la fragmentation de la gauche non marxiste.

3.3 Les accords de Munich