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La maladie suscite la peur et les "malades souffrent de la stigmatisation" * Médecine publique et populaire. * Un des principaux ouvrages de médecine publique sur Ebola, ce tueur venu de la forets. * La pratique de la Médecine est le plus noble de tous les Arts. Mais l'ignorance de ceux qui souffrent m'a conduit a rédigé en termes simples et volontairement concis pour être adapté au " terrain ", ce guide, il est tout simplement un manuel didactique donnant tous les conseils pratiques pour faire passer un message médical et scientifique exact et simple,
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Seitenzahl: 116
Veröffentlichungsjahr: 2019
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Le vaccin sera testé en Afrique de l'Ouest en 2015. Photo © ADP
La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle chez l’homme.
Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.
Le taux de létalité moyen est d’environ 50%. Au cours des flambées précédentes, les taux sont allés de 25% à 90%.
Les premières flambées de maladie à virus Ebola sont survenues dans des villages isolés d’Afrique centrale, à proximité de forêts tropicales, mais la récente flambée en Afrique de l’Ouest a touché de grands centres urbains aussi bien que des zones rurales.
La participation de la communauté est essentielle pour juguler les flambées. Pour être efficace, la lutte doit se fonder sur un ensemble d’interventions : prise en charge des cas, surveillance et recherche des contacts, services de laboratoire de qualité, inhumations sans risque et mobilisation sociale.
Les soins de soutien précoces axés sur la réhydratation et le traitement symptomatique améliorent les taux de survie. Aucun traitement homologué n’a pour l’instant démontré sa capacité à neutraliser le virus, mais plusieurs traitements (dérivés du sang, immunologiques ou médicamenteux) sont à l’étude.
Il n’existe actuellement aucun vaccin homologué contre la maladie à virus Ebola, mais deux candidats sont en cours d’évaluation.
Ebola - "L'épidémie continue d'évoluer dans le mauvais sens"
Chaque jour qui passe effrite l'espoir.
Une cellule atteinte par le virus Ebola, vue au microscope. Photo © NIAID / BSIP / AFP
Une vingtaine d'artistes ouest-africains de renom se sont réunis pour interpeller les chefs d'État francophones sur la catastrophe que représente Ebola.
Ils publient leur lettre ouverte dans Jeune Afrique.
Parmi eux : Richard Bona, Ismaël Lo, Amadou et Mariam, Smockey, Oumou Sangare, Vieux Farka Touré...
À l’heure où nous écrivons ce livre, près de 35 chefs d’État et de gouvernement se préparent à se retrouver à Dakar pour le 15è Sommet de la Francophonie.
À l’heure où nous écrivons ce livre, Ebola a tué plus de 5 000 personnes et plus de 14 500 cas ont maintenant été répertoriés en Guinée, en Sierra Leone, au Liberia, mais aussi au Mali.
Un décompte macabre fait avec une certaine résignation.
À l’heure où nous vous écrivons ce livre, de trop nombreuses femmes sont mortes laissant leurs enfants derrière elles. Au mois d’octobre 2014, 55% des personnes décédées du virus sont des femmes.
L’OIF n’a pas été très entendue sur cette crise humanitaire qui affecte la deuxième région ou la langue française est la plus parlée.
À l’heure où nous vous écrivons ce livre, dans des conditions difficiles et au péril de leur vie, des milliers de professionnels de santé tentent de sauver les personnes affectées par le virus Ebola.
À l’heure où nous vous écrivons ce livre, plus de frontières se ferment, la suspicion règne et un continent tout entier est stigmatisé.
Sans un soutien à hauteur de la crise, chaque jour qui passe entame un peu plus l’espoir des populations menacées par le virus Ebola.
Jusqu’ici, l’Organisation de la francophonie, qui regroupe 77 pays membres, n’a pas été très entendue sur cette crise sanitaire et humanitaire qui affecte la deuxième région où la langue française est la plus parlée dans le monde.
Lorsque vous serez réunis à Dakar, en tant que chefs d’État et de gouvernement, vous exprimerez votre solidarité pour les populations victimes d’Ebola. Mais n’oubliez pas, qu’au-delà des mots, seules des mesures concrètes soutenues par une volonté politique permettront de stopper la progression de l’épidémie et d’alléger les souffrances de nos compatriotes.
Aujourd’hui l’enjeu majeur est de mobiliser les ressources financières, humaines et logistiques pour arrêter la progression du virus avant qu’il ne soit trop tard.
Au-delà du problème de santé, l’épidémie Ebola représente une menace pour la croissance économique et la sécurité alimentaire de la région faisant craindre le pire dans les pays touchés qui souffrent de l'arrêt du commerce transfrontalier, d’un manque de main d'œuvre et des pénuries dues à la maladie. Il importe donc de rompre l’isolement économique des pays affectés.
Mais cela ne sera possible et socialement acceptable que si des mesures de prévention sont prises dans les pays affectés et à risque. Si les pays voisins doivent accroitre leur soutien aux pays affectés, ils doivent aussi se préparer lucidement à l’éventualité d’une propagation pour être à même de l’éviter. L’information, la sensibilisation des populations, la formation des médecins, les systèmes d’alerte, les procédures de gestion de crise, tout cela se prépare maintenant
Et demain, une fois la crise terminée, il faudra reconstruire des systèmes de santé détruits, ré-ouvrir des écoles fermées, s’assurer que chaque personne mange à sa faim, mettre en place et pérenniser les infrastructures d'accès à l'eau potable et à l'assainissement, et aussi accompagner des enfants qui auront parfois perdu leurs parents, sans que personne ne soit stigmatisé!
C’est pourquoi, nous souhaitons que le sommet de Dakar soit l’occasion pour les leaders francophones du continent et d’ailleurs de s’engager à apporter une réponse politique et durable face à la crise Ebola et à celles qui ne manqueront pas de survenir dans l’avenir.
Selon Léopold Sedar Senghor, la francophonie est cet humanisme intégral et cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents. C’est fort de cette invite à l’action solidaire, que nous, acteurs culturels d’Afrique de l’Ouest, demandons que le Sommet de Dakar 2014, soit celui de la mobilisation francophone contre Ebola, cet iceberg porteur de désarroi.
Nous espérons que cet appel sera entendu et que l’action contre Ebola deviendra une priorité du sommet de la Francophonie, pour répondre à l’inquiétude majeure des populations ouest-africaines
Comment expliquer la résurgence d’Ebola aujourd’hui, près de 40 ans après la découverte de cas humains en 1976 ?
Réponse du Dr Eric Leroy l'un des plus grand spécialistes du virus Ebola, directeur du CIRM (Gabon)
Ebola a toujours été présent sur le continent africain.
Il n’y a quasiment pas eu d’épidémie entre 1976 et 1995, mais depuis lors, on en observe presque chaque année.
La dernière remonte à 2012 en République démocratique du Congo, mais d’habitude les épidémies sont beaucoup moins médiatisées car de moindre ampleur que celle qui sévit en Afrique de l’Ouest actuellement.
VIRUS, bactéries, protozoaires, champignons et autres micro-organismes existent apparemment depuis l’apparition de la vie sur terre.
Grâce à leur étonnante faculté d’adaptation, ces micro-organismes, les plus simples de tous les êtres vivants, survivent là où aucune autre créature ne le pourrait. Ils habitent aussi bien les sources bouillantes du fond océanique que les eaux glacées de l’Arctique. Qui plus est, ils parviennent aujourd’hui à résister à la plus intense des offensives qu’ils aient subies, celle des antimicrobiens.
Il y a une centaine d’années, on savait que certains micro-organismes provoquaient des maladies, mais à l’époque les antimicrobiens n’existaient pas. Par conséquent, lorsque quelqu’un contractait une maladie infectieuse grave, les médecins n’avaient guère à lui offrir qu’un soutien moral. Le système immunitaire du malade devait à lui seul combattre l’infection. S’il n’était pas assez fort, les conséquences se révélaient souvent tragiques. Même une égratignure, si elle était infectée par un microbe, menait bien trop fréquemment à la mort.
Puis la découverte des premières substances antimicrobiennes inoffensives, les antibiotiques, a révolutionné le monde de la médecine*. L’emploi thérapeutique des sulfamides dans les années 30 ainsi que de la pénicilline et de la streptomycine dans les années 40 a donné lieu à une multitude de découvertes dans les décennies qui ont suivi. Dans les années 90, l’arsenal antibiotique comptait ainsi près de 150 remèdes regroupés en 15 familles différentes.
Dans les années 50 et 60, certains ont commencé à crier victoire sur les maladies infectieuses. Des microbiologistes pensaient même que ces maladies appartiendraient bientôt au passé. En 1969, le ministre américain de la Santé a déclaré devant le Congrès que l’humanité était en passe de “ refermer le livre des maladies infectieuses ”. En 1972, Macfarlane Burnet et David White, prix Nobel, ont écrit : “ On peut dire, sans grand risque de se tromper, que l’avenir des maladies infectieuses est très sombre. ” Effectivement, certains croyaient que ces maladies seraient complètement éradiquées.
Cette certitude a engendré une confiance sans borne. Une infirmière, qui connaissait le danger que causaient les microbes avant l’apparition des antibiotiques, a remarqué que des jeunes infirmières négligeaient les mesures d’hygiène. Lorsqu’elle leur rappelait de se laver les mains, celles-ci lui rétorquaient : “ Ce n’est pas grave, nous avons les antibiotiques maintenant ! ”
Cependant, l’utilisation abusive et la surconsommation d’antibiotiques ont eu des conséquences désastreuses. Les maladies infectieuses ont subsisté. Pire, elles ont connu une telle recrudescence qu’elles sont devenues la première cause de décès dans le monde. D’autres facteurs sont entrés en jeu dans leur propagation : les guerres, la malnutrition de plus en plus fréquente dans les pays en développement, le manque d’eau potable et d’installations sanitaires, la rapidité des voyages internationaux et le changement climatique mondial.
Est-ce la première fois qu’une épidémie survient en Afrique de l’Ouest ?
Le bilan de l'épidémie d'Ebola atteint 63 morts sur 89 cas en Guinée. Photo © AFP
Réponse du Dr Eric Leroy l'un des plus grand spécialistes du virus Ebola, directeur du CIRM (Gabon)
En Afrique de l’Ouest comme en Afrique centrale, le virus est hébergé depuis des années dans son réservoir naturel, c’est-à-dire probablement les chauves-souris, dont l’aire de vie s’étend sur toutes les régions forestières africaines.
À la faveur d’un ensemble de circonstances, non encore totalement identifiées, le virus se transmet de ces animaux à l’homme.
En Afrique centrale, on a pu montrer que les épidémies survenues au Gabon et au Congo Brazzaville entre 2001 et 2005 sont apparues à la suite de la manipulation par les villageois d’animaux morts infectés par le virus Ebola, principalement des chimpanzés ou des gorilles, qui présentent la même sensibilité au virus que l’homme.
Mais il est difficile de dire pourquoi le virus n’avait pas émergé jusque-là en Afrique de l’Ouest.
En Afrique centrale, les épidémies touchent en général des petits villages, dans des zones isolées en en pleine forêt, donc il est assez facile de remonter jusqu’au premier cas de contamination. L’épidémie actuelle en Afrique de l’Ouest a été identifiée tardivement et les populations de ces régions se déplacent parfois sur de très grandes distances en raison des échanges commerciaux ou parce que les familles sont très dispersées. Pour ces raisons, la source de contamination n’a pu être identifiée. Aujourd’hui, compte tenu du très grand nombre de personnes infectées, il est désormais trop tard. C’est dommage, car il serait très utile de comprendre comment et pourquoi cette épidémie a émergé à cet endroit, pour pouvoir mettre en place des stratégies de prévention efficace afin d’éviter l’apparition d’épidémies ultérieures ou au moins pouvoir se préparer à y faire face.
Les virus sont les plus petits des microbes. Ils sont responsables de maladies courantes comme le rhume, la grippe et le mal de gorge, mais aussi de maladies graves telles que la poliomyélite, la fièvre d’Ebola ou le sida.
Les bactéries sont des organismes unicellulaires tellement simples qu’ils n’ont pas de noyau et ne possèdent généralement qu’un chromosome. Elles habitent notre organisme par milliers de milliards, principalement notre tube digestif. Elles favorisent la digestion des aliments et sont une source essentielle de vitamine K, nécessaire à la coagulation du sang.
Sur les quelque 4 600 espèces de bactéries connues, environ 300 seulement sont considérées comme pathogènes (c’est-à-dire pouvant causer une maladie). Il n’empêche qu’elles sont à l’origine d’une longue liste de maladies qui touchent plantes, animaux et humains. Chez les humains, elles peuvent provoquer la tuberculose, le choléra, la diphtérie, le charbon, des caries dentaires, certaines formes de pneumonies et plusieurs maladies sexuellement transmissibles.
Les protozoaires, comme les bactéries, sont des organismes unicellulaires, mais ils possèdent un noyau et parfois plusieurs. Les amibes, les trypanosomes et le parasite responsable du paludisme entrent dans cette catégorie. Un tiers des êtres vivants sont d
Le Directeur général de l’OMS apporte au Mali le soutien des Nations Unies face à la flambée d’Ebola