InqEnqIncEnc – Les Inquiétantes Enquêtes d’Incoming Encounters - S.01 – ép.04 - Sherdan de Sheratan - E-Book

InqEnqIncEnc – Les Inquiétantes Enquêtes d’Incoming Encounters - S.01 – ép.04 E-Book

Sherdan de Sheratan

0,0

Beschreibung

L'enquête autour de David Callahan mène le groupe de cousins détectives sur plusieurs pistes. Arriveront-ils à démêler le vrai du faux ? Et qui sont ces agents qui essaient de reprendre leur enquête ?

Pendant que les membres de l’agence Incoming Encounters disparaissent un à un aux alentours de Bay Lake, une autre organisation connue sous le nom de « United Nations Bureau of Paranormal Investigations » ou UNBPI semble elle aussi à la recherche du corps exhumé du petit David Callahan.

Dévorez cette troisième enquête de Denis Hurvoas, journaliste d'investigation et détective, à la rencontre de peuples inconnus de la surface terrestre.

EXTRAIT

Le Dodge Ram dépassa le 4x4 par la gauche et lorsqu’il les attrapa, la porte latérale s’ouvrit sur une femme d’une trentaine d’années à la chevelure hirsute et en bikini beige. Arnold hurla :
— C’est quoi ce délire ? Elle va nous sauter dessus à cette vitesse ?
Rose voulut s’écarter du van en donnant un coup de volant à droite, mais la femme bondit quand même sur le 4x4. Avec horreur, Arnold et Rose la virent se métamorphoser durant son saut en une gigantesque ourse kodiak. Le choc lorsqu’elle heurta la voiture fut terrible : les vitres latérales explosèrent et le toit se déforma sous l’impact. Rose fit une embardée, manquant de peu de se retrouver dans le fossé.
L’ourse planta ses griffes dans la carrosserie, comme s’il s’agissait de papier, et tenta de happer Arnold d’un coup de gueule. Le jeune homme aux réflexes de chat se plaqua contre la portière droite et esquiva de justesse la gueule de leur assaillante. Alors que l’ourse commençait à arracher la toiture du 4x4, Arnold fronça les sourcils :
— Assez ri, maintenant ! Sunmanitu tanka Nagi !
Le jeune homme se couvrit alors de fourrure et de longues griffes lui poussèrent sur les mains. Sa bouche devint une gueule garnie de crocs acérés et il attaqua la bête en émettant un grognement effrayant.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Sherdan de Sheratan est né en 1972 et a toujours été fasciné par l’imaginaire. Ayant un goût certain pour l’écriture, il a décidé, en 1986, de créer son propre univers, Aventures Arcanes.
Parallèlement, S. de Sheratan est l’auteur de plusieurs petites nouvelles, dont certaines ont été publiées dans de petits fanzines au début des années 1990, et de quelques autres nouvelles hélas inachevées, dans le courant des années 2000.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 66

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.


Ähnliche


S. de Sheratan

InqEnqIncEnc

Les Inquiétantes Enquêtes d’Incoming Encounters

S.01 – ép.04 : Mutant agité pour la saison

Partie 2

La Compagnie Littéraire

Catégorie : Enquêtes paranormales

www.compagnie-litteraire.com

Ourse poursuite

Rose paniquait un peu en manœuvrant le 4x4. La jeune femme était peu familière de la conduite et elle avait peur de perdre le contrôle du véhicule en quittant le Camp de Tic et Tac au Fort Wilderness. À l’arrière, Arnold était bringuebalé en tous sens et mit quelques secondes à se rétablir sur le siège. Il boucla sa ceinture de sécurité et s’agrippa à elle avant de se regarder par la vitre du hayon.

Les deux vans Dodge Ram 1500 leur collaient au train, mais Arnold ne put voir les conducteurs, car ils étaient équipés de vitres et de pare-brise teintés. Le jeune homme tapa frénétiquement l’appuie-tête de Rose sans se retourner et cria :

—Plus vite! Il faut les distancer!

—Je fais c’que j’peux! Arrête de me défoncer la tête!

Rose appuya sur la pédale et la poussée causa une brusque accélération du 4x4. Atteignant les cent vingt kilomètres par heure sur Vista Boulevard en direction du Bay Lake, la jeune femme vit alors l’air se déformer anormalement autour d’un des véhicules poursuivants et il commença à gagner du terrain sur eux.

Le Dodge Ram dépassa le 4x4 par la gauche et lorsqu’il les attrapa, la porte latérale s’ouvrit sur une femme d’une trentaine d’années à la chevelure hirsute et en bikini beige. Arnold hurla :

—C’est quoi ce délire? Elle va nous sauter dessus à cette vitesse?

Rose voulut s’écarter du van en donnant un coup de volant à droite, mais la femme bondit quand même sur le 4x4. Avec horreur, Arnold et Rose la virent se métamorphoser durant son saut en une gigantesque ourse kodiak. Le choc lorsqu’elle heurta la voiture fut terrible : les vitres latérales explosèrent et le toit se déforma sous l’impact. Rose fit une embardée, manquant de peu de se retrouver dans le fossé.

L’ourse planta ses griffes dans la carrosserie, comme s’il s’agissait de papier, et tenta de happer Arnold d’un coup de gueule. Le jeune homme aux réflexes de chat se plaqua contre la portière droite et esquiva de justesse la gueule de leur assaillante. Alors que l’ourse commençait à arracher la toiture du 4x4, Arnold fronça les sourcils :

—Assez ri, maintenant! Sunmanitu tanka Nagi!

Le jeune homme se couvrit alors de fourrure et de longues griffes lui poussèrent sur les mains. Sa bouche devint une gueule garnie de crocs acérés et il attaqua la bête en émettant un grognement effrayant. L’ourse, surprise par la tournure des événements, s’immobilisa un bref instant. Arnold lui laboura les yeux de ses griffes et la mordit à la gorge. L’ourse hurla de douleur et lâcha prise. Elle tomba lourdement sur la chaussée et roula plusieurs fois sous l’effet de la vitesse. Le van, resté en arrière, dut faire un écart pour l’éviter, mais à cette vitesse, le conducteur perdit le contrôle du véhicule, qui chavira sur le côté et fit plusieurs tonneaux avant d’aller s’écraser contre un arbre.

Le passager sur le siège avant du van, qui roulait toujours à côté d’eux, baissa sa vitre et voulut braquer un pistolet-mitrailleur dans leur direction. Arnold hurla par réflexe :

—GARRAN DRAIOCHTA!

Un bosquet d’arbres jaillit en moins d’une seconde de la route, pile en face du van de leurs assaillants. Avant que le conducteur n’ait pu réagir, le véhicule s’encastra dans un magnifique chêne centenaire, qui se volatilisa quelques secondes plus tard. Rose poussa un sifflement admiratif :

—La vache…! Tu ne rigoles pas, dis donc!

—Je n’aime pas ôter la vie, mais je n’aime pas qu’on essaie de prendre la mienne non plus.

—Oh, tu sais, je ne suis pas sûre que tu aies fait tant de morts que ça.

Arnold se retourna et, comme Rose, qui regardait dans le rétroviseur, vit l’ourse galoper vers le Dodge Ram 1500 défoncé. Elle reprit forme humaine en le rattrapant, tandis qu’une silhouette fantomatique luminescente sortait de l’épave avant de revêtir le banal aspect d’un agent du FBI en costume, souliers noirs, chemise blanche, cravate et lunettes noires. Un éclair jaillit du van retourné et frappa le sol près de leurs étranges poursuivants. Un homme de type africain, habillé de la même façon que son acolyte, apparut au milieu de la gerbe d’étincelles.

—Qu’est-ce que c’est que ce bordel? demanda alors Arnold.

—Aucune idée, répondit Rose. Mais si les autres ont affaire à eux, ils doivent passer un sale quart d’heure. On ne peut pas intervenir, car il faudrait faire demi-tour et j’aimerais mettre un maximum de distance entre eux et nous.

—C’est préférable! On va aider Steve et Rémy alors?

—Oui! Attrape mon portable sur le siège avant et clique sur l’application « Friends ».

—Tu sais que l’informatique et moi, ça fait deux, voire trois…

—Magne!

Arnold se saisit de l’ordinateur et le mit sur ses genoux. Au bout de quelques secondes, Rose lui dit :

—Ouvre le capot pour accéder à l’écran et appuie sur une touche : il va redémarrer.

—Ça y est.

—Double-clique sur l’application!

—J’la trouve pas! répondit en paniquant Arnold.

—Ah oui, cherche une icône d’une main dont le majeur devient une flèche.

—C’est bon!

L’écran d’accueil du logiciel indiquait : « Friends –never far away. Find, retrieve, identify, expose, notice, detect, spot your closest friends… or your worst enemies. »

—Entre le code… –Rose consulta le SMS de Steve –… 885SV521BD00074.

Le jeune homme pianota sur le clavier et dit :

—C’est fait, mais il ne se passe rien!

—Appuie sur la touche d’entrée…

—Ah, oui! Hi hi hi !

Une carte de la région apparut alors, sur laquelle figuraient un point rouge et un point vert.

—Le point vert, c’est nous? demanda Arnold.

—Oui. Est-on loin du point rouge?

—Alors attends… Ils n’ont pas l’air très loin, mais le point rouge se déplace sur l’interstate  4 en direction d’Orlando.

—Nous devons les rattraper.

—Bah, tu as été bien inspirée, en fait. On peut leur couper la route en récupérant l’interstate à proximité du faubourg de Doctor-Phillips.

—Hein?

—C’est le nom du quartier. Fonce! Je te guide.

—En espérant qu’on ne croisera pas la police! dit Rose.

—En espérant surtout que Steve ne nous joue pas un de ses tours…

Et Rose appuya à fond sur l’accélérateur.

Et rogatoire

Après avoir été fouillés et désarmés, Max et Denis furent menottés, puis conduits au travers d’un dédale de couloirs jusqu’à une pièce métallique entièrement nue. Deux geôliers, habillés en Woody et en Monsieur Indestructible, apportèrent deux tabourets et leur intimèrent par gestes l’ordre de s’asseoir. Max s’apprêtait à parler, mais Monsieur Indestructible braqua aussitôt un pistolet-mitrailleur dans sa direction et le jeune homme se tut.

Ils patientèrent quelques minutes avant qu’arrive une troisième mascotte, représentant Stitch. Cette dernière se plaça face à eux et leur demanda d’une voix déformée par les grésillements d’un micro :

—Qui êtes-vous et que faites-vous ici?

—Nous sommes deux touristes venus faire de l’urbex dans ce parc, bluffa Denis.

—Ouais, enchérit Max. On a voulu piquer une tête dans le Bay Lake, puis, alors qu’on nageait tranquillos, on a été aspirés par le courant et on s’est retrouvé ici.

—On ne connaissait pas ce parc, d’ailleurs, tenta le journaliste.

—Cette zone est interdite d’accès, répondit Stitch.

—Nous sommes désolés, s’exclama Max. On ne savait pas…

—Cet endroit est classé secret défense. J’hésite encore à vous faire emprisonner ou à vous libérer.