Je Ferai de Toi Ma Soumise - Amber Jones - E-Book

Je Ferai de Toi Ma Soumise E-Book

Amber Jones

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  • Herausgeber: Amber Jones
  • Kategorie: Erotik
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2021
Beschreibung


Tu es la nouvelle stagiaire dans notre caserne.

Tu es toute jeune, toute fraîche, toute innocente.

Tu me regardes, parfois, l’air curieuse de mon sourire en coin.

Tu aimes flirter avec des hommes plus âgés. Tu aimes mes blagues sur ton côté bien peu timide.

Tu sembles vraiment aimer les hommes comme moi, qui osent montrer leur désirs et leurs envies.

Ton petit sourire lorsque tu me surprends en train de te déshabiller du regard en dit long…

J’ai tout ce qu’il faut chez moi…je commencerais bien avec un petit jouet, puis avec un bandeau, pour que tu ne voies pas ce qui t’attend…

Je Ferai de Toi Ma Soumise.

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Amber Jones

Je Ferai de Toi

MA SOUMISE

Tu es la nouvelle stagiaire dans notre caserne.Tu es toute jeune, toute fraîche, toute innocente.Tu me regardes, parfois, l’air curieuse de mon sourire en coin.Tu aimes flirter avec des hommes plus âgés. Tu aimes mes blagues sur ton côté bien peu timide.Tu sembles vraiment aimer les hommes comme moi, qui osent montrer leur désirs et leurs envies.Ton petit sourire lorsque tu me surprends en train de te déshabiller du regard en dit long…J’ai tout ce qu’il faut chez moi…je commencerais bien avec un petit jouet, puis avec un bandeau, pour que tu ne voies pas ce qui t’attend…Je ferai de toi ma soumise.

 

Elle arrive de bon matin, en pleine forme, passionnée par un oiseau dans un arbre, par un nuage dans le ciel. Elle nous salue comme si elle nous connaissait depuis toujours, elle nous plante une bise franche sur la joue, sans crainte, sans hésitation. Elle rayonne comme un soleil rose en avance, les matins d’hiver encore sombres et bleus. Elle, « Elo », comme on l’appelle. Je pourrais en tomber amoureux, si j’étais un gamin sentimental.

J’ai quarante-cinq ans, je suis une armoire à glace capable de briser un pied de biche en deux, j’aurais pu être un Hercule de fête foraine. J’ai connu les récifs del’amour et maintenant je navigue en pleine mer, loin des côtes, loin des regards : la liberté avant tout. Je ne suis pas du tout son genre d’homme, je ne suis le genre de personne. Je la déshabille des yeux avec la férocité d’une bête et la ruse d’un stratège en chasse ; et elle me sourit.

Elle n’a aucune idée de ce dont je suis capable. Pour elle, l’armée, c’est l’aventure – celle des romans d’aventure, des films d’aventure : les héros sont toujours de braves garçons, qui cachent parfois leur grand coeur sous un langage provocateur et un menton mal rasé, mais qui ne rêvent, au fond, que de réaliser leurs rêves, et de sauver la princesse.

Nous ne vivons pas dans le même monde…

Je l’ai compris dès son arrivée. Je m’occupais des chiens, à côté du portail, et ils ont tous levé la tête avec une expression caractéristique : une personne inconnue entrait dans l’enceinte. Cette gamine trop grandie, vingt ans à tout casser, sportive et enthousiaste, marchait à longues enjambées athlétiques aux côtés de l’instructeur, qui lui montrait les baraquements.

J’ai compris qu’elle allait désormais vivre parmi nous. Deux instincts se sont levés dans les profondeurs de mon esprit : « si je n’ouvre pas l’oeil, elle va se faire emmerder » et « il faut que je me la fasse. » Je les ai réprimés avec peine, et j’ai observé les événements se mettre en place d’eux-mêmes ; en huis clos, nous allions de toute façon nous croiser sans arrêt.

J’ai appris beaucoup de choses sur elle par on-dit, son nom, ses objectifs de carrière, son origine, sa famille… Tout ça m’était un peu égal. Elle partageait un dortoir avec deux autres femmes qui passaient leurs journées dans des endroits radicalement différents de la caserte : une infirmière en formation et la nouvelle secrétaire d’état-major.

Je n’étais pas vraiment passionné par tout ça. Elle pouvait bien se barrer à la suite de son stage et entrer dans l’éducation nationale, ou faire une longue carrière chez les parachutistes, ça m’était bien égal ; ce n’était pas à son anniversaire des soixante ans que je voulais être invité. Je gardais surtout l’oeil sur ses relations avec le reste de la troupe. Certains jouaient les protecteurs, d’autres restaient à l’écart, d’autres encore la draguaient lourdement ; mais elle montrait à tous le même visage, ouvert et malicieux, toujours de bonne humeur.

Elle n’était pas farouche, ça non. Je m’en suis rendu compte très vite. Moi qui croyais qu’elle se montrerait hostile ou effrayée quand on commencerait à la brancher, je m’étais trompé ! Elle prenait garde à ne jamais enfreindre le règlement ; elle voyait les gars à l’extérieur de la caserne, sur les heures de temps libre ; mais ils furent bientôt de plus en plus nombreux à comparer leurs expériences avec elle.