Tu Paieras Avec Ton Corps (Tome 2) E-Book

Amber Jones

• Herausgeber: Amber Jones
• Kategorie: Erotik
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2017

Beschreibung

Tu Paieras Avec Ton Corps (Tome 2)

S'ABANDONNER A LUI...

Myriam n'a plus un sou, et cela fait plusieurs moi qu'elle ne peut plus payer son loyer...les petits missions d’intérim ne lui suffisent plus...

Sans famille pour l'aider elle a peur de se retrouver à la rue, et à 27 ans, elle n'a plus le choix: elle doit faire accepter à son proprio de patienter encore un peu pour le paiement des 10 mois de loyer en retard...

Mais lorsqu'elle le rencontre, celui-ci lui fait une proposition très claire: une nuit de sexe avec lui, et toute la nuit, ou bien la porte...
 

Leseprobe

Amber Jones

Tu Paieras Avec Ton Corps

Tome 2

Deux ans ont passé depuis que Myriam, en pleine galère, a entamé une liaison avec son logeur, qui traversait de son côté un divorce difficile. Aujourd’hui, la jeune femme paumée est devenue un agent immobilier de presque trente ans, pleine d’assurance et de conviction, et quand son amant l’invite au mariage d’un ami, elle se prend à rêver d’officialiser leur relation… et peut-être de se fixer avec lui ?

Mais au moment de partir, il lui annonce qu’il l’invite sur la demande d’un de ses collègues ; il ne s’est pas gêné pour montrer au travail les photos coquines de sa maîtresse, et ne voit aucun d’inconvénient à ce qu’un nouveau inexpérimenté la drague sous ses yeux, dans la robe particulièrement séduisante qu’elle a choisie pour assister au mariage…

Myriam se sentait coincée. La voiture décorée de rubans blancs roulait à vivre allure, une chanson romantique jouait à la radio, elle s’était mise sur son trente-et-un et à ses côtés, son amant rayonnait à la perspective d’une fête magnifique, lui aussi endimanché dans son plus beau costume. C’était presque comme si elle se rendait à son propre mariage, comme elle en avait rêvé… A part un petit détail. Elle venait d’apprendre à quel titre elle avait été invitée ; pas en qualité de compagne désormais officielle… Non, elle n’était que la locataire libertine qui se laissait photographier en petite tenue rouge vif, en prenant des poses sur son lit. Elle n’avait jamais vu d’inconvénient pour que son amant emporte ces photos d’elle, puisqu’ils ne vivaient pas ensemble ; c’était assez flatteur de se dire qu’il les regardait quand elle lui manquait, corps ou âme, peu importe… Myriam n’avait jamais eu un homme sérieux dans sa vie, et avait brisé les ponts avec ses parents bien longtemps avant que ceux-ci lui réclament de beaux petits-enfants ; ce n’était simplement pas dans sa philosophie de se caser. Mais avec l’âge, un bon emploi où elle se sentait épanouie, la stabilité d’un appartement charmant, et cette relation désormais régulière avec un homme qui lui plaisait beaucoup… Sans parler de la perspective de réunir leurs logements, puisqu’il était propriétaire de l’appartement qu’elle louait… elle s’était finalement laissée tenter.

D’ailleurs, c’était justement cette affaire d’appartement qui l’avait convaincue que son amant était sérieux. Lors de son divorce, il avait insisté pour qu’une partie des appartements que possédait sa femme, dont celui où logeait Myriam, restent en sa possession. Il n’avait finalement obtenu que celui-là, et avait accepté sans problèmes de laisser les autres à son ex ; c’était tout de même le signe qu’il souhaitait garder avec la jeune femme un lien officiel et durable, même si c’était seulement celui de logeur.

Elle y avait cru, pour de bon… Et maintenant, alors que cette journée superbe les illuminait de son soleil, et de la perspective d’une fête inoubliable, elle sentait s’effondrer tout ce qu’elle avait construit dans son esprit : ce n’étaient finalement que des châteaux de sable.

Surtout, l’opinion que cet homme avait d’elle était particulièrement importante ; et elle avait vraiment cru qu’avec son nouveau métier, il la voyait comme une femme respectable. Elle en doutait à présent, et cela lui faisait mal. Son estime de soi autrefois fragile recommençait à s’effriter, et elle se rendait compte à présent qu’elle avait développé une terrible dépendance à l’égard de ce visiteur régulier qui ne le méritait peut-être pas.

Elle se résolut à observer son comportement au cours de la fête, et à prendre une décision radicale. Certes, se brouiller avec la personne qui vous loue votre appartement n’est jamais plaisant, mais elle avait assez souffert dans sa vie. Elle était déterminée à se protéger.

Quand la voiture se gara parmi les autres véhicules enrubannés, ou décorés de ballons multicolores, son compagnon lui montra du doigt un groupe de personnes qui se tenaient sur le parvis, élégants et distingués, comme ces gens qu’elle voyait à la télévision et auxquels elle rêvait de ressembler un jour. On aurait presque dit une famille royale.

« Voilà le marié… C’est mon vieux partenaire de boulot, il a beaucoup ent [...]