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Extrait : "LUCILE : Ah !... mon idée ?... MATHILDE : Oui, voyons, tu disais ?... LA VOIX DE COLLÉGIEN, appelant dehors à gauche : Mathilde ! MATHILDE : Tais-toi, Lucile. LUCILE : C'est ton frère. MATHILDE : Justement ! Il nous gênerait. (L'entraînant à droite.) Il va monter, je le connais, cachons-nous."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
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Seitenzahl: 19
Veröffentlichungsjahr: 2015
Saynètes et monologues, édité par Tresse de 1877 à 1882, regroupe six volumes de textes courts en vogue dans le Paris des cercles littéraires d’avant-garde comme dans les soirées mondaines. Un répertoire de dialogues, monologues, saynètes, comédies et opérettes portés à un art véritable, dont la modernité apparaît avec évidence, et dans lequel se côtoient Charles Cros, Paul Arène, Nina de Villard, Charles de Sivry, Théodore de Banville, Eugène Labiche, Charles Monselet ou encore Villiers de L’Isle Adam.
Le présent ouvrage a été sélectionné parmi les textes publiés dans Saynètes et monologues. De nombreux titres de cette fresque sont disponibles auprès de la majorité des librairies en ligne.
COMÉDIE POUR LES JEUNES FILLES PAR M. JULES DE MARTHOLD
HENRIETTE.
MATHILDE.
LUCILE.
UNE VOIX DE COLLÉGIEN.
UNE VOIX D’ONCLE.
UNE VOIX DE FEMME DE CHAMBRE.
À ma petite amie Marie Suzanne
J. DE M
Chambre d’étude à la campagne. – À gauche, une fenêtre. – Au fond, une porte. – À droite, au deuxième plan, une porte et au premier plan, appuyée au mur, une table surchargée de livres et de cahiers. – Des chaises et un fauteuil.
Mathilde, Lucile.
Ah !… mon idée ?…
Oui, voyons, tu disais ?…
Mathilde !
Tais-toi. Lucile.
C’est ton frère.
Justement ! Il nous gênerait, (L’entraînant à droite.) Il va monter, je le connais, cachons-nous.
Elles entrent à droite. – Un temps.
Mathilde !… Mathilde !… (On frappe au fond.) Vous êtes là, les petites filles ?… (La porte s’entrouvre, mais sans laisser voir personne.) Au fait, puisque Lucile ne répond pas, c’est qu’elles n’y sont pas… Ah ! mince d’absence ! Je vas rien mettre la petite bonne à leurs trousses. Et plus vite que ça ! (Il ferme la porte et, en s’en allant, appelle, un peu à la façon des canotiers.) Zoé !… Eh ! Zoé ! Zoé… hup !
Lucile, Mathilde.