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Dans une France souvent emprisonnée par une pseudo-bonne conscience et des doctrines vacillantes, cet ouvrage aspire à insuffler un souffle de renouveau et de liberté. Il invite à déconstruire les archaïsmes poussiéreux pour ouvrir la voie à des « horizons qui chantent ». Un appel à réfléchir et à imaginer un futur plus lumineux, où l’air frais d’une pensée nouvelle remplace les lourdeurs du passé.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marqué par une époque où la guerre dominait,
Alain Pierre a d’abord exploré l’écriture de contes avant de se tourner vers un objectif plus profond : transmettre et faire réfléchir. Chef d’entreprise, il a fait de la transmission un devoir envers ses adjoints. Désormais retraité, il écrit pour encourager une réflexion saine et éclairée.
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Seitenzahl: 41
Veröffentlichungsjahr: 2025
Alain Pierre
La France est morte
Vive la France
Essai
© Lys Bleu Éditions – Alain Pierre
ISBN : 979-10-422-5949-5
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Le Roi est mort, vive le Roi !
Je ne suis pas un historien, je suis un touriste de l’Histoire. J’aime à m’y promener, la regarder et surtout la comprendre. Je ne suis pas intéressé à accumuler des savoirs mais j’aime me poser des questions.
Je ne prétends pas avoir raison, encore moins à imposer mes schémas de pensée. J’avais bien modestement commencé une licence d’histoire à la Sorbonne, mais très rapidement je ne me suis pas senti à l’aise. J’avais le sentiment que l’on me bourrait le crâne. Les médias avaient déjà pris le pouvoir, donc il fallait ingurgiter que Dupont était le méchant et Durand, le gentil.
Un même individu est un résistant s’il est du côté du vainqueur et un terroriste s’il est du côté du vaincu.
Dans les siècles passés, on disait : « Le Roi est mort, vive le Roi ! »
Vive le nouveau Roi. Vive la nouvelle France.
Je tiens l’histoire pour un nouveau départ, un marchepied et non pour un passé poussiéreux. Ma famille a été le parfait modèle de l’ascenseur social français. Un ancêtre métayer dans le Lot-et-Garonne, le fils, instituteur, et tous les suivants, professeurs ; je suis donc un pur produit de l’Éducation nationale, cette Institution qui a construit la France moderne. C’est ça, l’Histoire de mon Pays, une avancée politique, économique et sociale. En revanche, quand j’ai passé les bacs, le taux de réussite approchait les dix pour cent, aujourd’hui cela dépasse les quatre-vingt-dix pour cent ; Et une amie prof de chimie en terminale d’un lycée parisien me disait que chaque année elle a dans sa classe un ou deux élèves parfaitement analphabètes. En terminale. Cherchons l’erreur. Nous avons quelques facultés et grandes écoles scientifiques très bien situées dans le ranking international, cela vient probablement du secteur privé ou de quelques rares lycées publics qui ont échappé à la catastrophe, mais ce doit être fini. Au regard des médias rien « n’est parfait mais il ne faut surtout pas dramatiser ». Et pourtant chacun sait que l’Éducation nationale est morte. On y fait des réformes comme si cela pouvait avoir quelque utilité, un cautère sur une jambe de bois. Depuis longtemps, les ministres réformateurs ne confient plus leurs enfants à l’Éducation nationale, cela se passe de commentaire et ne choque personne. Alors pourquoi ? Et que faut-il faire ? Tout au long de mon exposé, je proposerai des symboles, laissant la liberté de les interpréter. Me rendant à un Conseil d’établissement d’un grand lycée, je remarquai à quelques encablures de l’entrée un petit groupe de loubards crasseux. Constatant quelques minutes plus tard que c’étaient des profs… Le droit à la vulgarité, à la saleté, chez des éducateurs. Au nom de la liberté. On a supprimé les estrades, élèves, profs, tous au même niveau ; entre copains, c’est normal. Plus de sanctions… entre copains, c’est normal. Tout paraît converger vers le refus, je dis bien refus et non-absence, d’autorité. Les gosses laissés à eux-mêmes.
Y a-t-il actuellement beaucoup de nos concitoyens qui pensent réellement que notre Éducation nationale va ressusciter ? Redevenir l’École de la Vie. Un lieu propre, où dans la cour les enfants jouent, se bagarrent mais sans se haïr, où les pauvres sont les égaux des riches, utilité de l’uniforme, où chacun apprend la vie en communauté, où l’on respecte la hiérarchie, il y a la maîtresse et le maître qui aiment infiniment les enfants dont ils feront des adultes. Pour moi, tous les enseignants ont une évidente conscience de leur mission et je crois qu’ils souffrent. Qu’ils souffrent beaucoup. L’Éducation nationale est morte, vive l’Éducation nationale.