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"La marche sur Paris de l'aile droite allemande, écrit par Amédée de Caix de Saint-Aymour, est un ouvrage captivant qui plonge le lecteur au cœur d'un événement historique majeur : la tentative de prise de contrôle de Paris par l'aile droite allemande.
Dans ce livre, l'auteur nous offre une analyse approfondie de cette période troublée de l'histoire européenne, mettant en lumière les motivations, les stratégies et les acteurs clés de cette entreprise audacieuse. À travers une plume fluide et documentée, Caix de Saint-Aymour nous transporte dans les coulisses de cette marche sur Paris, dévoilant les enjeux politiques, militaires et sociaux qui ont façonné cet événement.
L'auteur ne se contente pas de relater les faits, il nous livre également une réflexion profonde sur les conséquences de cette tentative de prise de pouvoir sur la société française et sur les relations franco-allemandes. Il explore les réactions des différents acteurs politiques et militaires, les tensions internes au sein de l'aile droite allemande, ainsi que les répercussions sur la population parisienne.
La marche sur Paris de l'aile droite allemande est un ouvrage essentiel pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire contemporaine, à la politique internationale et aux relations franco-allemandes. Il offre une vision nuancée et éclairante de cet événement méconnu, permettant ainsi de mieux comprendre les dynamiques politiques et les enjeux géopolitiques de l'époque.
En somme, ce livre est un véritable voyage dans le temps, une plongée captivante dans une période charnière de l'histoire européenne. Amédée de Caix de Saint-Aymour nous offre une analyse rigoureuse et passionnante de la marche sur Paris de l'aile droite allemande, faisant de cet ouvrage une référence incontournable pour tous les passionnés d'histoire.
Extrait : ""Tout le monde se souvient de l'émoi et du serrement de cœur que nous éprouvâmes tous, en quelque lieu que nous lûmes, dans les journaux paru le matin du 29 août 1914, le communiqué officiel : La situation de notre front, de la Somme aux Vosges, est restée aujourd'hui ce qu'elle était hier."""
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Seitenzahl: 137
Veröffentlichungsjahr: 2015
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La plupart des évènements racontés dans les pages qui suivent ont eu pour théâtre un pays auquel l’auteur se rattache par sa naissance, par ses relations, par tous ses souvenus, et en particulier le département de l’Oise, où il a eu l’honneur de siéger au Conseil général pendant de longues années et où il compte toujours de nombreux amis. C’est ce qui l’a enhardi – bien qu’il soit plus habitué à manier des documents poudreux pour en tirer de l’histoire, qu’à s’occuper des évènements contemporains – à tenter de fixer dès à présent des faits aussi récents que la Marche de l’aile droite allemande sur Paris il y a seize mois.
Il est inutile de faire remarquer, d’ailleurs, que cet essai ne peut être, à l’heure actuelle, que très incomplet et sujet à beaucoup d’erreurs. Les documents écrits sur la marche de l’armée von Kluck, de Mons sur la Marne, sont très clairsemés. Malgré tout le soin que l’on peut apporter à recueillir des renseignements dans les localités elles-mêmes, on a beaucoup de peine à coordonner ces renseignements et à les mettre d’accord entre eux.
Les témoins oculaires sont rares ; la plupart des habitants de ces localités envahies avaient fui. Parmi ceux qui étaient restés, ceux qui ont réellement vu sont très peu nombreux, et ce qu’ils ont vu est fort peu de chose. Dans ces terribles moments, en effet, – en dehors des hommes ayant des responsabilités et se sentant assez de courage pour y faire face : maires, curés, conseillers municipaux, notables, etc. – tout le monde ne songe qu’à se cacher, à se soustraire le plus complètement possible aux exigences et aux brutalités de l’ennemi.
Ceux mêmes qui ont vu quelque chose ne peuvent presque jamais rien dire de ce qui s’est passé à côté d’eux, absorbés qu’ils étaient par le soin de leur sécurité et de celle de leurs proches. Les renseignements ainsi recueillis sont très souvent incohérents et contradictoires ; les mêmes faits sont déformés ou exagérés par la peur ; les dates, les heures, éléments essentiels du récit sont très souvent impossibles à déterminer, par suite des variations dans les témoignages ; des légendes, enfantées par les imaginations terrorisées, se forment instantanément et des histoires absolument controuvées sont affirmées avec la plus entière bonne foi et la plus complète certitude. Enfin, beaucoup de faits, parfaitement prouvés d’ailleurs, ayant eu lieu dans des pays encore occupés, ne peuvent être racontés dès à présent, pour ne pas mettre en péril ceux qui en ont été les héros ou les témoins et qui sont toujours à la merci d’un vainqueur sans pitié et sans scrupule.
Il est donc bien difficile de se documenter d’une façon complètement satisfaisante, et quand on voit avec quelle peine on peut élucider la genèse et les résultats d’évènements qui viennent de se passer sous nos yeux, on est tenté de se demander comment on a l’audace d’écrire l’histoire de faits remontant loin dans le passé.
Quoi qu’il en soit, il reste cependant d’une étude consciencieuse comme celle qui a servi de base à cet opuscule un ensemble de faits généraux et de détails constatés avec certitude, que des recherches ultérieures devront nécessairement confirmer. De plus, en suivant ainsi sur un théâtre restreint et bien déterminé, à l’aide de documents locaux, la marche de l’ennemi, en rencontrant sur son chemin des anecdotes bien authentiques, on peut avoir un aperçu plus rapproché de la vérité, une idée plus juste et plus sincère de ce que lut partout la ruée de l’envahisseur, de ses procédés, de ses méthodes d’occupation, enfin, de tout ce qui constitue l’organisation de l’ennemi.
Sous le bénéfice de ces observations, nous espérons qu’on nous pardonnera d’avoir entrepris un travail qui ne peut avoir d’autre objet et d’autre mérite que d’être une première et imparfaite contribution à l’étude de la Marche de l’aile droite allemande sur Paris en 1914, et de grouper dès maintenant quelques documents épars que pourront peut-être utiliser les historiens futurs de la GRANDE GUERRE.
Décembre 1915.
Post-scriptum. – À la suite de la publication dans la Revue hebdomadaire, d’un fragment de cet ouvrage et au cours de l’impression des pages qui suivent, plusieurs offres de concours nous sont parvenues : notes journalières tenues par des habitants de la région dont nous nous occupons, renseignements verbaux de témoins oculaires, carnets recueillis sur des officiers et soldats allemands ayant pris part aux combats que nous racontons, etc.
Ces documents nous sont arrivés malheureusement trop tard pour que nous puissions en faire usage aujourd’hui. Mais nous tenons à remercier dès à présent les personnes obligeantes qui ont bien voulu se mettre à notre disposition et nous utiliserons leurs communications si l’accueil fait par le public à cet opuscule nous permet d’en publier une nouvelle édition.
Tout le monde se souvient de l’émoi et du serrement de cœur que nous éprouvâmes tous, en quelque lieu que nous lûmes, dans les journaux parus le matin du 29 août 1914, le communiqué officiel :
« La situation de notre front, de la Somme aux Vosges, est restée aujourd’hui ce qu’elle était hier. Les forces allemandes paraissent avoir ralenti leur marche. »
Chacun se frottait les yeux, croyait avoir mal compris, et on se demandait avec angoisse s’il n’y avait pas là une faute d’impression : Somme pour Sambre.
Eh quoi ! La veille encore, le vendredi 28, on annonçait la reprise de notre offensive dans les Vosges et en Lorraine. Quant à la région du Nord, on constatait seulement un recul « un peu en arrière » de l’armée anglaise, attaquée par des forces très supérieures. Et tout à coup on apprenait que l’ennemi était à Saint-Quentin, c’est-à-dire à 150 kilomètres de Paris.
Ce fut de la stupéfaction !
Si les Parisiens eurent cette surprise – et s’en plaignirent, – les pays au nord de la capitale, menacés encore plus directement et plus immédiatement par la ruée de l’ennemi, l’éprouvèrent plus angoissante encore.
On eut bientôt l’explication de cette surprise.
L’armée du général von Kluck, comprenant quatre corps d’armée active et un corps de réserve, et formant l’aile droite allemande, refoulait devant elle les Anglais du maréchal French. Le contingent de nos alliés ne se composait alors que de trois corps, plus la cavalerie, soit environ 70 000 hommes, renforcés un peu plus tard par toutes les troupes disponibles de nos armées de l’Est, transportées de la Meuse vers le Nord dans 180 trains. Cet ensemble constituait la gauche extrême de nos armées.
Depuis les combats soutenus par les Anglais contre des forces supérieures, à Mons le 24 août, au Caleau et à Landrecies le 25, et à Cambrai le 20, leur retraite se précipitait, malgré de petits combats d’arrière-garde, quelquefois heureux, livrés par nos alliés au sud de la Somme (3e brigade, général Gough) contre les uhlans de la garde et vers Cerisy (5e brigade, général Chetwood) contre une colonne ennemie, dont un régiment fut anéanti par le 12e lanciers et le Royal Scots Greys.
Le 28 août, dans la soirée, les troupes anglaises atteignaient la ligne Noyon - Chauny-La Fère, ayant réussi, avec notre aide, à se dégager de l’étreinte allemande au-dessus de Saint-Quentin. Elles étaient appuyées à droite sur l’armée (5e) du général Lanrezac, et à gauche par la nouvelle armée (6e), dite alors armée de la Somme, constituée le 26 août, sous le commandement du général Maunoury, et composée de deux corps d’armée dont l’un, le 7e, venait d’Alsace, d’une brigade marocaine et des trois divisions de cavalerie du général Sordet. Cette armée était chargée de couvrir la retraite des Anglais. Après avoir soutenu le choc de l’ennemi dans la plaine du Santerre, à Proyart, Framerville et Harbonnières, elle s’était repliée en arrière et avait alors sa droite à Roye où elle touchait à l’aile gauche anglaise.
De Cambrai, la droite de l’armée du général von Kluck s’était avancée par deux routes : Bapaume-Amiens et Péronne-Roye. Cette aile marchante des Allemands avait une rude tâche à accomplir, devant tout à la fois combattre et exécuter de fantastiques marches forcées pour essayer d’envelopper notre gauche. Le 31 août, elle atteignait déjà la région de Compiègne, tandis que des troupes françaises de l’armée Lanrezac étaient encore au nord de Laon, où le 10e corps allemand et la garde prussienne étaient repoussés et battus par elles avec des pertes considérables, à Guise-en-Thiérache.
Le général von Kluck avait semblé d’abord vouloir faire un mouvement de bien plus grande envergure vers la droite, ayant pour objectif la marche d’Amiens sur Paris, par Beauvais et Pontoise. Par ce mouvement il aurait eu la possibilité, en cas de grande bataille sous notre camp retranché, de prendre nos armées en flanc, ou de fermer à nos unités toute issue vers l’ouest et de compléter de ce côté l’encerclement de nos troupes en retraite.
Le général allemand se rendit-il compte qu’en présence de la résistance énergique que lui opposaient l’arrière-garde anglaise et les corps français qui la soutenaient, la marche enveloppante qu’il avait d’abord commencée avait l’inconvénient de trop allonger son front et de lui retirer de la densité ?
Ou des ordres lui étaient-ils déjà venus de faire une conversion vers l’est et de se jeter seulement sur Paris après que les armées allemandes, dans leur marche convergente, auraient annihilé les armées françaises dans une bataille victorieuse en Champagne, pour se conformer à un principe de stratégie classique préconisé par le général von Moltke – l’ancien – dans un Mémoire publié en 1879 ?
On a attribué aussi ce changement de direction à la nécessité d’opérer à l’est une pression destinée à dégager l’armée du kronprinz, que l’on disait à ce moment assez mal en point.
Quelle que soit, d’ailleurs, la raison de cette modification dans la stratégie de l’ennemi, toujours est-il qu’au moment où paraissait le communiqué du samedi matin 29 août, il fallait se rendre à l’évidence : tout le nord de la France était envahi. De Mons à Verdun, notre armée, insuffisante en nombre et en armement, et malgré l’admirable conduite de nos soldats et des succès partiels, avait été dans l’impossibilité de refouler les deux millions de Germains qui, depuis quarante-quatre ans, préparaient notre ruine, et qui, à travers la Belgique et le Luxembourg, avaient franchi nos frontières. Tout notre front avait reculé en bon ordre, mais poursuivi l’épée dans les reins par l’ennemi. Les Teutons se répandaient sur notre territoire comme une nuée de sauterelles malfaisantes, et la ruée sur Paris s’accomplissait.
À notre aile gauche, laquelle couvrait principalement la grande ville, la situation était particulièrement critique. L’armée de von Kluck, comme nous l’avons vu, s’avançait à une allure désordonnée, sans repos ni trêve. Déjà ses avant-gardes avaient passé la Somme. Partout on signalait les pointes de ses patrouilles.
En présence de cette course effrénée de l’aile droite ennemie qui, très en avance sur son centre encore au-dessus de Laon, disloquait la ligne de combat et y créait de larges fissures, il nous était impossible de faire rétablir notre front pour une offensive générale. C’est alors que le généralissime Joffre résolut de remettre cette offensive au moment où l’ennemi serait arrivé au-dessous de la Marne et où nous pourrions l’attaquer avec toutes nos forces appuyées, d’un côté sur le camp retranché de Paris, de l’autre sur Verdun et les Vosges. Il fixa, sauf imprévu, l’extrême limite du mouvement de retraite à une ligne Bray-sur-Seine, Nogent-sur-Seine, Arcis-sur-Aube, Vitry-le-François et le nord de Bar-le-Duc.
Telle était à peu près la situation au moment où l’aile marchante allemande venait de pénétrer dans le département de l’Oise, lequel allait être le théâtre des derniers combats de la retraite et des premiers faits d’armes de la victoire de l’Ourcq et de la Marne.
Les Allemands de von Kluck arrivaient par les deux rives de l’Oise, mais surtout d’Amiens, par la rive droite. De ce côté, le flot de l’invasion se répandait en plusieurs colonnes.
L’une de ces colonnes, formant l’extrême droite allemande, descendait la route nationale de Dunkerque à Paris par Amiens et se dirigeait à marches forcées vers Creil. Autant qu’on peut être renseigné au moment où ces lignes sont écrites, cette route paraît avoir été le point le plus extrême de l’invasion à l’ouest de notre territoire. Quelques patrouilles et quelques traînards se montrèrent seuls, à droite de cette route, dans la direction de Beauvais.
Le 30 août au matin, le général Maunoury, arrivé la veille avec de nombreuses unités françaises venant du front d’Alsace, était encore à la mairie de Saint-Just-en-Chaussée avec son état-major. Mais, dans l’après-midi, il fallut battre en retraite devant la poussée de l’ennemi, et, dès le lundi 31, les éclaireurs allemands se montrèrent aux abords de Saint-Just. Ils y entrèrent le mardi 1er septembre dans l’après-midi. Des régiments d’infanterie allemande – parmi lesquels le 72e – défilèrent toute la nuit du mardi au mercredi et toute la journée du jeudi 3, se dirigeant sur Clermont. Ce défilé continua les jours suivants, mais par petits détachements.
Partout, d’ailleurs, les envahisseurs étaient précédés par les populations qui fuyaient, affolées. Sur cette route de Paris à Dunkerque, l’exode s’accéléra dès le 28 août, augmenté par les récits des réfugiés de la Flandre et du Nord qui traversaient continuellement Saint-Just-en-Chaussée. Ce jour-là, 28 août, un automobiliste venu d’Ercheu sema l’épouvante à Clermont par ses récits de massacres, de fermes incendiées, etc. Le dimanche 30, cet exode devint une vraie panique. De longues caravanes de réfugiés, lamentable cortège de misères et de ruines, encombraient la route, répandant la désolation et la terreur sur leur passage.
À Clermont, dès le dimanche 30 août, on vit repasser les premières unités françaises et notamment un convoi d’autobus transportant des chasseurs alpins. Le lendemain 31 août, des troupes françaises passent encore, se repliant vers le sud pour rejoindre le gros de l’armée Maunoury. Elles sont harassées. Toute la journée du 1er septembre et la nuit suivante, d’autres unités françaises défilent sans cesse en bon ordre, faisant retraite vers Paris. L’après-midi part le dernier train civil emmenant des fuyards. Au crépuscule, un taube survole la ville ; on essaie en vain de l’abattre. Vers 7 heures du soir, les soldats du génie font sauter les voies du chemin de fer. Deux corps d’armée de l’armée Maunoury, sous les ordres du général de Villaret, cantonnent encore cette nuit-là à Clermont. Ils ont ordre de tenir jusqu’au lendemain matin, mercredi, 2 septembre.
Dans la nuit, vers 3 heures, l’infanterie commence son mouvement de retraite. À 6 heures du matin, l’artillerie, qui avait pris position autour de la ville, se replie à son tour en bon ordre. Les Allemands sont à Fitz-James. Ils envoient quelques obus sur la ville, pour tâter le terrain. On ne leur répond pas. Ils s’avancent alors et entrent en ville. Quelques chasseurs à cheval, restés pour protéger la retraite, échangent des coups de feu avec les avant-gardes ennemies. Il est 7 h. 30 du matin. Les Allemands commencent à pénétrer dans la ville du côté de Fitz-James et aussi par la route de Mouy, tandis que les chasseurs reculent en tiraillant vers le sud. À 10 heures, ils disparaissent dans la direction de Creil.
Alors commence à travers Clermont l’interminable défilé de l’ennemi, par les rues d’Amiens, des Fontaines et de Paris. Ce défilé dura toute la journée du 2, la nuit suivante et encore toute la journée du jeudi 3 septembre. M. Saindenis, maire, ses deux adjoints, MM. Vaillant et Noël, aidés par d’autres bons citoyens, eurent une très ferme attitude et évitèrent de plus grands malheurs. Mais ils ne purent empêcher Clermont de souffrir beaucoup. Suivant leur habitude constante, les Allemands pillaient, sans arrêter leurs colonnes, les maisons devant lesquelles ils passaient, et faisaient des acquisitions « à la foire d’empoigne ».
Ces Allemands étaient, croit-on, des Saxons, troupes fraîches qui ne s’étaient pas encore battues. Ceux des soldats qui baragouinaient quelque peu notre langue, raillaient en passant les Clermontois, criant : « Nous jamais vu Français… Français toujours partis… Où sont donc Français ? France vaincue… Dans trois jours Paris… Jolies Parisiennes… »
Puis, se lançant dans de plus hautes conceptions politiques, ils ajoutaient :
« La République f…. Dans un mois, notre kronprinz roi de France. »