La piètre vision d’un aveugle - ATS’-SEKA II - E-Book

La piètre vision d’un aveugle E-Book

ATS’-SEKA II

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Beschreibung

Refuser de condamner les abus de pouvoir, les mensonges et la répression des manifestations par les politiciens actuels peut être vu comme une complicité. Beaucoup d’entre eux semblent plus intéressés par leurs intérêts personnels que par le bien-être du peuple, dont la voix est souvent ignorée et les besoins négligés. L’autorité authentique repose sur la capacité à persuader sans recourir à la violence, mais cela semble faire défaut. Les politiciens devraient veiller à préserver la paix, traiter leur nation avec respect, et adopter une attitude humble envers leurs concitoyens pour construire une société harmonieuse.




À PROPOS DE L'AUTEUR

Aujourd’hui, en tant que responsable de famille, ATS’-SEKA II prend l’initiative d’une réflexion qu’il estime pouvoir faire bénéficier à ses enfants et aux générations futures. Depuis son enfance, il a été éduqué avec des valeurs fondamentales telles que le respect de la vie humaine, la coexistence harmonieuse avec autrui et le partage équitable. Il souhaite rappeler ces principes pour contribuer à un monde meilleur.

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ATS’-SEKA II

La piètre vision d’un aveugle

Devoir de conscience

Version 2

Essai

© Lys Bleu Éditions – ATS’-SEKA II

ISBN :979-10-422-1580-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Dans la poursuite de son combat d’éveil des consciences du peuple Africain depuis Septembre deux mille vingt et un, amorcé par la première version de son œuvre de cent dix-neuf pages, intitulé la ‘’Piètre vision d’un aveugle’’ paru à l’édition saint honoré ; aujourd’hui, l’auteur vous invite à prendre connaissance de la seconde version.

Ceci n’est pas un livre poli, c’est un livre brut et le choix des mots n’est pas innocent. Il n’est pas indispensable, et non plus sacré. Mais qu’il soit en vue d’être lu.

ATS’-SEKA II

Avant-propos

J’avoue être encore heureux avec celui que je voulais être parmi les animaux sur cette terre. Mais par moment, il semble impossible de rester insensible face aux moqueries et aux vilipendes que d’autres humains infligent à leurs semblables à travers le pouvoir dans ce monde dit contemporain et moderne.

Allons-nous continuer sans réaction à les voir chaque jour pousser la politique à trahir la Nation et leur Parti à tromper le peuple ? Ne croyant plus à leurs morales déjà hors-sols ; ils admettent que la science et l’argent seraient plus puissants que le maître créateur… Peut-on rester toujours museler et les laisser faire admettre au peuple cette théorie inhumaine, irrationnelle contraire aux valeurs morales ? Je ne peux le croire…

Parce que cette manière de faire blesse non seulement la conscience, et plonge la république dans le cortège de l’abîme et dans le chaos.

Le peuple souverain doit reprendre son pouvoir et le conjuguer à sa guise.

J’espère que vous prendriez autant de plaisir à lire La piètrevision d’un aveugle, que j’en ai pris pour l’écrire.

Maintenant, Prêtez-moi votre belle et séditieuse voix pour m’écouter…

ATS’-SEKA II

Le pouvoir du peuple

« La descente du pouvoir dans sa cavité »

Par moment, garder toujours le silence face à des faits dans lesquels l’on pense apercevoir une simple lueur, même palliative d’aménagement, peut être une complicité qui peut se traduire en culpabilité.

Depuis l’indépendance des différents pays de l’Afrique noire, les génocides, les tragédies, les morts et les tueries de masse ne sont liés qu’à une seule chose : la conquête du pouvoir.

À cet égard, j’appelle à éradiquer promptement ces fléaux et ces tueries cycliques liées à nos élections sont devenues de véritables sources d’instabilité qui fleurissent à travers nos pays et plongent le continent dans un réel balbutiement visible à travers son développement.

Je pense que cela doit nous interpeller tous : hommes, femmes, fils et filles de l’Afrique noire, particulièrement ceux qui se disent politiques. Faisons appel à notre propre conscience, soyons rationnels à notre égard. Au bas mot, qu’on ait pitié de soi même !

– Qu’on cesse de tergiverser devant ce vent cyclique dévastateur qui tue à travers chaque pays de notre continent ;

– Dépassons les clivages de l’ethnicité, de la religion et de tout ce qui est de nature à nous diviser ;

– Débarrassons-nous de tout ce qui nous différencie, rejetons tout ce qui peut nous affaiblir, cessons de flatter l’orgueil de la patrie et prenons place dans la force de la Nation. Il est à savoir que face aux intérêts supérieurs de la Nation et aux valeurs de la république, nous devrions être un bloc monolithique avant de faire allusion à nos faiblesses et différends quotidiens.

Toutes ces déroutes, tous ces déboires et perturbations demeurent parce que le pouvoir est non seulement exercé sans le peuple, mais n’est pas acquis de manière lucide depuis sa cavité de repos. Après son exercice pour un mandat présidentiel, le pouvoir doit de façon douce redescendre dans son orbite.

De là, il doit pouvoir rejaillir avec force sur celui qui en est l’incarnation. Oui, rejaillir sur celui qui le mérite aux yeux du peuple souverain, et de plein droit.

Aujourd’hui, on saisit le pouvoir par la peau du cou, puis on se le frotte sur le corps pour s’imprégner de son odeur. Et là, on croit à son incarnation et on pense pouvoir l’exercer convenablement.

En ces circonstances, son exercice devient un calvaire autant pour le peuple que pour le Président. Car, on arrive à la dérive autoritaire par cécité. C’est-à-dire un aveuglement sur ce qui est véritablement l’adhésion démocratique du peuple. Et là, l’autorité se résume à un gouvernement d’en haut. Or, la définition romaine de l’autorité ; c’est la capacité de se faire accepter et de faire accepter les décisions sans violences et sans argumentations à n’en point finir. En politique, il faut savoir conjuguer la rigueur et la morale. Car, l’autorité, c’est celui dont la parole a suffisamment de vérités, et profondément de forces pour qu’il ne soit pas obligé de faire appel à sa police.

C’est ce statut de l’autorité que Cicéron qualifie de plus grande des vêtues politiques.

Parce qu’on ne gouverne pas par la force. On gouverne parce qu’on a eu une autorité reconnue. Le pouvoir n’existe pas s’il n’y a pas de reconnaissance, et la reconnaissance de l’autorité c’est de pouvoir saisir la république et le peuple dans ses intérêts, dans ses passions et dans ses réalités.

Pourquoi sommes-nous perpétuellement dans les conflits ? Parce que l’expérience politique fait cruellement défaut. Car, de l’ombre du « dauphin » ou de papa, on est trôlé dans le fauteuil de la république sans la bénédiction du peuple, avec simplement l’odeur du pouvoir qui n’octroie pas forcément les connaissances adéquates qui permettent d’exercer la fonction. Ainsi, cette démocratie défaillante et blessée fait une personne qui n’est rien, ce lui qui devient tout.

La conséquence est le manque d’expérience, d’éléments de connaissances, et de vie sociale. Or, la connaissance et l’expérience enseignent une chose très importante : la modestie.

Le plus regrettable en ce genre de gouvernement est que, nous n’avons plus un état protecteur du peuple, mais plutôt un état protestant contre la volonté du peuple. Le comble est que pour asseoir son autorité illégitime, le pouvoir se sert de la perfidie, de la condescendance et de l’arrogance.

Ainsi, il accorde plus de place aux emprisonnements et aux meurtres, qu’à la justice. Oubliant qu’être président n’est pas une clause exonératoire face aux injustices infligées à la volonté du peuple.

La descente du pouvoir dans le peuple « son orbite ».

Oui, le pouvoir doit sans tarder reprendre dans son orbite après son exercice pour un mandat présidentiel donné. Car, son prêt par le peuple s’est vu muter en vol et confisqué dans les firmaments des politiques et les élites des nations.

Moi, je meurs en silence au vu de ces choses. Si cela nécessite de fléchir les genoux, volontiers j’obtempère. Seuls, ils oublient que :

Si haut, le pouvoir peut perdre son envol et risque la chute. Si haut, le pouvoir perd sa sobre et puissante autorité, et s’acquiert le totalitarisme. Si haut, le pouvoir devient compact et total.

Puis s’échappe, se désagrège et ne se retrouve nulle part. Totalitaire, il se retrouve partout, crée le chaos, et devient meurtrier. Car, sorti trop longtemps de sa cavité et monté plus haut qu’il ne le devrait ; puis lâché dans la précipitation…

Au plus bas, le pouvoir devient excitant et ne peut être maîtrisé. Au plus bas, le pouvoir éblouit, rend aveugle et porte à se croire supérieur. Au plus bas, le pouvoir devient excessif. De l’autre, il exige la soumission et l’infamie. Car, dans les mains de ceux qui ne l’attendaient guère. À même le sol, le pouvoir se tasse, se coagule, se durcit puis explose. Il ne se retrouve nulle part.

Évaporé, le pouvoir est désormais partout, à chaque coin de rue, dans les carrefours, les gares, sur toute l’étendue du territoire. Il devient meurtrier, tue, assassine, viole, et pille. Il ne reconnaît plus son maître (le peuple.) Car, très bas, les non-initiés ont eu accès à sa cavité et l’ont précipité dans l’abîme, la honte et la laideur.

En ce peu de mots, le constat est fait. La quiétude du peuple ne peut être établie et totale que lorsque le pouvoir sera incarné par une tierce personne depuis les mains du peuple souverain.

Ce qui fait dire que la politique est un conflit permanent et sans armes entre les politiques vrais. Et lorsque la politique descend dans le peuple, c’est le chaos assuré.

Moi j’ai eu un rêve. Parce que de temps à autre, il faut rendre visite à ce qui est invisible et demandé conseils. Cela peut faire souvent sens à son existence…

Moi, j’ai eu un rêve. Un rêve dans un monde sauvage.

– Un monde où probe, le pouvoir côtoie son maître (le peuple) et guide la république ;

– Un monde où espiègle, le pouvoir s’attable chaque jour avec son maître et communie à tout moment ;

– Un monde où suave, autoritaire et respectueux de ces valeurs, le pouvoir guide, vivifie, rend heureux et fait prospérer le peuple et la république.

Car, de sa loge et au consentement du peuple, il s’est incarné avec respect du plus méritant.

Un monde sauvage

Moi, j’ai eu un rêve. Un rêve dans un monde sauvage.

Oui, un rêve dans un monde bien sauvage où paix, respect du prochain, égalité, équité, respect des lois et préceptes que ce peuple s’est sécrétés servent de gouvernail absolu à la République.

Quelle merveille ! Oui, j’ai eu un rêve. J’ai vécu dans ce monde merveilleux. Il faudrait certes y être pour le croire et sentir les frictions et orgueils que procure ce lieu des simplistes. Par ces écrits, je veux avec vous partager mes pauvres observations et mes piètres remarques du système politique pratiqué à travers ce monde d’ailleurs, pour ne pas dire terrestre.

Néanmoins, je ne peux d’entre mes quatre murs ni écrire une constitution pour une nation donnée ni en apporter une quelconque modification et ne peux non plus influencer un gouvernement à travers mes écrits sur cette planète pour les simples raisons que :

Je n’en ai ni les connaissances requises ni les moyens influençables et non la capacité à faire admettre les failles. Bien vrai qu’elles soient aussi visibles et grosses comme une tête entre deux épaules.

Aux temps jadis où nous étions dans la réalité, on a tout fait dans ce monde sans se mentir. On s’est fait des guerres, on a vendu ces semblables, les réduits en esclaves, conquérir d’autres peuples et leurs biens, piller les terres des plus faibles…

Mais toutes ces atrocités sont faites à la lumière du grand jour, à visage découvert et aux yeux du monde.

Aujourd’hui, nous sommes dans le dogmatisme.

La réalité est éclipsée par le dogme. En vérité, je préfère une erreur commune à une vérité mal appréciée et difficilement partagée. En ces siècles, nous vivons dans l’utopie totale. Nous baignons dans de purs mensonges, dans les pires oppressions et vols ; à tel point qu’effleurer le réel devient offusquant, vexant, et se voit comme une levée de lièvres.

Même pour se faire la guerre qui se voit à l’œil nu, on se ment. Avait dit au cours d’un entretien le polémiste autrichien du nom de Karl Kraus, qui a beaucoup écrit dans la fin des années 1920 et 1930. « La guerre ne commence que quand les politiciens mentent aux journalistes, et se mettent à croire ce qu’ils lisent dans les journaux. »

… Chose merveilleuse est que dans le monde des sauvages de l’autre côté de la planète, je crois qu’ils ont tout compris.

– Ils ont compris que l’on ne pouvait continuer à obtenir de leurs mains le pain de la république et les laisser continuer à végéter chaque jour de leur vie, et heureux de les voir croupis dans la misère comme coupables de leur sort, or la république est le rêve commun ;

– Ils ont compris que l’on ne peut continuer à bafouiller les préceptes de régulation de la société qu’ils ont accouchée de leur propre chef, de leurs propres efforts pendant des jours et nuits de travail assidu. Travail induisant d’intenses réflexions de masturbation neuronale, épuisante et prétendument républicain ;

– Ils ont surtout compris que l’on ne pouvait continuer à exercer le pouvoir du peuple à sa guise, à n’apporter aucun plus au quotidien à la population et penser à pouvoir bénéficier des retombées de la république au soir de leurs vieux jours.

Pourtant au terme d’un médiocre mandat ou de néfastes services rendus, ils prétendent avoir tous les privilèges de la nation aux mêmes degrés que celle ou celui qui aurait avec loyauté, responsabilité, honnêteté, et noblesse, restauré l’image de la nation et son contenu. En ce sens, ne pouvons-nous pas nous poser la simple question de la compétence de nos gouvernants ? Ou de leur manière à nous gouverner ? Oui, en cela tout n’est pas dire, à commencer par le premier élu du peuple, face aux droits et devoirs du peuple.

Le représentant du peuple

Le député

Pour ce monde sauvage, voici un devoir qui dans sa substance propre oblige le prétendu candidat à s’imprégner dans sa population. Car, être au plus près de celle-ci permettra de pouvoir mieux : l’écouter, l’observer, relever les manquements les plus nécessaires, et les urgences.

Armé de ces données, il parviendra à élaborer ou émettre des propositions de loi répondant aux préoccupations du peuple souverain. Chose qui est malheureusement loin d’être le cas dans certaines contrées africaines du monde réel dites civilisées, contemporaines et modernes. Comment peut-on vouloir représenter, soutenir et défendre une tierce personne dans sa lutte, sans avoir pris la moindre connaissance de l’état de ses besoins et de ses réelles préoccupations ?