Le livre blanc d'un citoyen lambda - Paul Thunissen - E-Book

Le livre blanc d'un citoyen lambda E-Book

Paul Thunissen

0,0

Beschreibung

Alors que le monde avait connu en 1929 la plus grande crise systémique de l’histoire de la monnaie, nos élus refusèrent délibérément d’en tirer des leçons en se laissant courtiser par les lobbies bancaires. Il s’en suivit l’échec de plusieurs systèmes monétaires et un abandon progressif des leviers de décisions monétaires aux banques commerciales privées qui créent la monnaie au détour d’un crédit (lequel représente l’actif bancaire). Le livre blanc d’un citoyen lambda retrace les différentes étapes de cet abandon, d’accord en accord, de traité en traité, de sommet en sommet en terminant par la directive qui spoliera tous les épargnants lorsque « surviendra le désastre » : la circulaire européenne BRRD…


À PROPOS DE L'AUTEUR


Paul Thunissen a une inclinaison pour la politique. Utilisant les mots pour défendre ses perceptions, par Le livre blanc d’un citoyen lambda il met en lumière les causes des différentes crises.


Das E-Book Le livre blanc d'un citoyen lambda wird angeboten von Le Lys Bleu Éditions und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern

Seitenzahl: 143

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Paul Thunissen

Le livre blanc d’un citoyen lambda

De la création monétaire à la faillite imminente du système bancaire : comment l’éviter ?

Introduction au Revenu d’existence en fin d’ouvrage, car c’est le moment où jamais…

Essai

© Lys Bleu Éditions – Paul Thunissen

ISBN : 979-10-377-5480-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À mon petit-fils, Samuel

À mes petits-neveux et nièces

Emmanuelle, Luca, Alessandro, Sacha, Nora, Antoine et Alexis

À tous les enfants nés ou à naître,

Pour qu’ils ne soient jamais contraints de vivre à genoux.

Lorsqu’une idée est sur le point de germer dans l’esprit citoyen, les politiciens se fondent sur leurs certitudes et déclarent haut et fort : « pourquoi est-ce que ça marcherait ? »

Le peuple, rêvant de justice et de paix, analyse, interroge, écoute et réplique en disant : « pourquoi est-ce que ça ne marcherait pas ? » et l’idée germe, car, comme le disait si justement Oum Kalthoum : « Je suis le peuple… J’ignore l’impossible. ».

Prologue

Les livres blancs sont souvent très mal connus du grand public alors qu’ils sont à l’origine de grands bouleversements économiques ou politiques dont les citoyens que nous sommes, à défaut d’être bien informés, en font généralement les frais. On se souvient notamment du Livre Blanc que Jacques Delors, président de la Commission Européenne, rédigea en 19931 en vue de concrétiser l’Union Monétaire.

Alors même que les citoyens sont intéressés au premier chef par les politiques qui s’en dégagent, les débats se font sans publicité, loin des caméras et dans la plus grande opacité, car les gouvernements ne trouvent pas utile d’y associer les citoyens.

Reconnaissons humblement que notre intérêt pour la chose publique est trop tiède, ce qui se traduit par une mobilisation fragile. Une des raisons est que la classe politique nous a habitués à n’être que des consommateurs alors que de nouvelles perspectives ne peuvent se profiler que grâce à une fédération de citoyens actifs et imaginatifs. La pandémie que nous traversons et dont on n’aperçoit pas encore la fin impose à ceux qui veulent survivre d’imaginer des solutions car personne, sinon une action solidaire, ne volera à leur secours.

Comme si l’austérité provoquée par la toute-puissance de l’industrie financière n’était pas suffisante, le COVID-19 impose encore plus d’austérité à de nombreux ménages (employés, ouvriers, artisans, PME). Nos élus, grâce aux ressources qu’ils puisent de leur fonction, sont totalement déconnectés de la réalité.

Il ne faut pas être un exégète de la politique pour observer que les politiques monétaires européennes se fourvoient. Les dettes pharaoniques des États en sont une des causes. Les États ont de plus en plus de mal à les rembourser sans mettre en péril les modèles sociaux mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les observateurs avertis sont nombreux à dire que les mesures d’austérité sont contre-productives.

Les crises sont dues à des politiques monétaires inadéquates. Elles sont responsables de toutes les autres crises : les crises financières, économiques, politiques, sociales et environnementales, et même la crise de la Foi, c’est-à-dire crise de la confiance. Attelons-nous à supprimer les crises monétaires, et toutes les autres crises disparaîtront.

C’est à la suite de la lecture de « l’Hydre Mondiale » de François Morin2 que j’ai pris l’initiative de ce livre blanc. J’ai pris conscience qu’alors que tous les médias se focalisent sur la pandémie COVID-19 qui nous assaille, en arrière-plan, très discrètement, aussi sûrement que la roche la plus dure s’érode au contact répété d’une simple goutte d’eau, l’oligopole bancaire nous confisquait la démocratie.

Ceux qui s’engagent en rédigeant des ouvrages, en écrivant des articles, en rencontrant les médias ou en donnant des conférences sont des lanceurs d’alerte. Ce n’est pas suffisant. Cela n’a jamais été suffisant !

Même s’il faut continuer à sensibiliser les citoyens de cette manière, il faut que des leaders se dressent et fédèrent de plus en plus d’hommes et de femmes à travers toute l’Europe par des manifestions publiques, des rassemblements physiques. Malheureusement, engoncés dans notre confort, nous trouvons que l’investissement demandé est trop important eu égard aux résultats escomptés à court terme.

Dans cet état d’esprit, rien n’est possible !

Qu’on le veuille ou non, les décisions se prennent au parlement. Il faut donc aller plus loin. Nous devons sensibiliser le monde politique de l’urgence à inverser la vapeur.

Nous devons réagir, nous devons tous réagir ! Nous devons réagir ensemble ! Sans délai ! Si nous ne voulons pas que la jeunesse insouciante d’aujourd’hui, que nos enfants et petits-enfants soient contraints de vivre à genoux.

Rien n’est possible sans le soutien massif des citoyens, sans notre soutien à tous. Nous devons abandonner nos certitudes, nos vies étriquées. Nous devons nous informer et nous mobiliser.

Le défaut d’information est déjà une condamnation.

Pour ceux qui sont animés par la Force de la Foi, qu’ils ne croient pas que Dieu viendra à leur secours s’ils ne font pas le premier pas. Faisons le premier pas… et Dieu fera le reste.

Tous les scénarii possibles sont connus et toutes les solutions sont à portée de main. Il suffit de consulter les sites en ligne où des politiciens, des économistes, des internautes lambda y vont de leur petite idée et émettent des hypothèses. On connaît les problèmes et on a les solutions. Que faut-il de plus ?

Seulement, les Hommes sont de drôles d’animaux ! Ils souillent leur habitat et sont capables d’anéantir leur propre race. Lorsqu’ils sont enfermés dans un processus de destruction qu’ils ont créé eux-mêmes, ils restent insensibles à l’argument qui pourrait les en faire sortir. Pourquoi les Hommes s’obstinent-ils à courir à leur propre perte ?

Ce livre blanc n’engage que moi et si le lecteur y décèle quelque imperfection, je lui saurais gré de m’en faire part. Je ne suis pas économiste mais un citoyen qui vient de comprendre l’urgence de mener des politiques monétaires diamétralement opposées à celles qui, aujourd’hui, nous sont imposées par les banques commerciales.

Paul Thunissen

Première partie

Histoire des systèmes monétaires

Introduction

Nous sommes nombreux à croire que l’argent est fabriqué par l’État, que ce qui se trouve sur notre compte, c’est de l’argent et que cet argent est prêté à d’autres. Rien n’est plus faux.

Pour le comprendre, il est indispensable d’avancer pas à pas, d’accord en accord, de traité en traité, de sommet en sommet. J’ai l’impression que les décisions prises, sans l’assentiment des citoyens, asservissent plutôt qu’affranchir les individus et alimentent les dérives du système plutôt qu’être des tremplins pour des projets sociaux et sociétaux.

Il y a presque trois mille ans que la monnaie existe. Il ne faut pas croire non plus que les opérations de troc ont eu une longue vie. Elles étaient moins courantes que le crédit… déjà.

La monnaie relève de la confiance, de la « foi » des gens dans sa valeur faciale. Une monnaie ne « vaut » en tant que moyen d’échange et en tant qu’unité de compte qu’à la condition que ses utilisateurs y croient purement et simplement et sans l’ombre d’un doute3. C’est la certitude que, comme elle a cours légal, elle sera acceptée pour le paiement de nos créances, nos impôts, nos taxes, nos redevances, etc.

Au 17e siècle se développèrent les premières banques européennes mais aussi les premiers billets de banque4. Les premiers banquiers furent les orfèvres. Ils étaient chargés de garder les possessions des riches familles et des commerçants dans leurs coffres. Plutôt que de conserver ces richesses inexploitées, ils les prêtaient à d’autres familles assorties d’un juteux intérêt5.

Profitant de leur bonne réputation, les orfèvres comprirent qu’il valait mieux délivrer des lettres de change plutôt que de prêter matériellement les richesses dont ils étaient détenteurs. Elles étaient plus facilement transportables et se transmettaient plus facilement. Les lettres de change constituaient des reconnaissances de dettes de l’orfèvre vis-à-vis de son client. Lors de l’échange, l’orfèvre calculait son intérêt.

La notoriété des orfèvres devint telle que les lettres de change constituèrent une monnaie à part entière. Ils eurent l’idée de fabriquer plus de lettres de change que nécessaire et de prêter plus que ce qu’ils n’avaient dans leurs coffres, toujours assorti d’un taux usuraire. Les banquiers commencèrent à prêter de l’argent qui n’existait pas.

Ce petit jeu pouvait durer longtemps sans qu’on s’en aperçoive. Le hic, c’est quand tout le monde veut retirer ses richesses en même temps.

Aujourd’hui, rien n’a changé, l’argent réel reste pour l’essentiel dans les coffres, à la Banque Centrale de chaque État, et une nouvelle monnaie remplace les lettres de change qui font la fortune des organismes bancaires : il s’agit de la monnaie scripturale, c’est-à-dire une simple écriture comptable.

Les accords de Bretton Woods

(1944-1971)

Lorsque la victoire des Alliés se précisa, les États-Unis craignirent que les pays européens dévastés deviennent des lieux de révolte et ouvrent une brèche au communisme et au socialisme, entraves aux échanges commerciaux.

En revanche, la guerre n’avait pas atteint économiquement les États-Unis. Bien au contraire : d’une part, les Alliés leur achetaient de l’armement en très grande quantité, et pour réaliser cette opération, les Alliés leur empruntaient des fonds. La guerre permit donc à l’économie américaine de devenir la plus puissante du monde.

En 1944, la production industrielle avait doublé par rapport à 1939. Ils dominaient la production manufacturière et les exportations et produisaient la moitié du charbon ainsi que celle de l’électricité et des deux tiers du pétrole. Ils étaient en mesure de produire de grandes quantités de navires, d’avions et de voitures, de produits chimiques, d’armes…

Le vendredi 30 juin 1944, après avoir serpenté longtemps dans les montagnes du New Hampshire, un singulier convoi ferroviaire s’arrêta à une petite gare ou plutôt un lieu-dit, sans existence officielle ni village à son nom : Bretton Woods.

Ce qui sauta aux yeux des voyageurs qui en descendirent fut un hôtel, démesuré, long de cent cinquante mètres, le Mount Washington Hôtel, lieu de rencontre de la grande bourgeoisie de Boston et de New York. C’est dans cet endroit que pendant trois semaines6 sept cent trente délégués de quarante-quatre nations dessinèrent les grandes lignes du système financier d’après-guerre, cette guerre qui n’en finissait pas puisque ni la bataille de l’Escaut7 ni celle des Ardennes8 n’avaient encore eu lieu, et le Japon ne capitula qu’un an après cet accord historique9.

Le but des discussions qui débutèrent fut de ne jamais revivre la crise de 1929 et surtout de proposer un nouveau cadre économique pour favoriser la reconstruction. La place de choix revint aux États-Unis, premier fournisseur de l’Europe mais aussi premier prêteur. À cette époque, ils détenaient 80 % des réserves d’or planétaires.

Petite parenthèse : pour moi, la crise mondiale, qui débuta à Wall Street le 24 octobre 1929 était déjà une crise de la monnaie (qu’on appela : « la Grande Dépression ») qui entraîna des bouleversements sociaux et politiques partout dans le monde jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. En Allemagne, ces bouleversements favorisèrent l’ascension d’Adolf Hitler. Fin de parenthèse.

Bien que l’URSS ait participé à la Conférence de Bretton Woods, elle ne ratifia pas l’Accord, car elle refusa de faire connaître au FMI le montant de ses réserves en or.

La Conférence poursuivait un double objectif : établir un ordre monétaire international, par la création du Fonds Monétaire International (FMI) et reconstruire l’Europe Économique par la création de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) dont les composantes sont la Banque Mondiale (BM) et l’Association internationale de Développement (AID).

Pratiquement, le FMI fournirait des liquidités aux pays en difficulté pour éviter la dévaluation de leur monnaie tandis que la BIRD favoriserait le développement économique.

Un troisième organisme était prévu, mais il ne vit le jour qu’en 1995 : il s’agit de l’Organisation Mondiale du commerce (OMC).

Sans surprise, le nouveau système monétaire mondial s’articulait autour de la seule monnaie convertible en or : le dollar américain10. À partir de ce moment, le dollar américain devint la monnaie de référence et la monnaie de règlement des paiements internationaux. En clair : Toutes les monnaies étaient rattachées au dollar, et seul de dollar était rattaché à l’or.

Dans ce système, toutes les monnaies nationales autres que le dollar américain avaient un taux de change fixe, mais ajustable si nécessaire avec l’accord des partenaires. Le cours de monnaies était encadré par un cours plancher et un cours plafond. Il était interdit aux monnaies de s’écarter de plus de 1 % de la parité fixée initialement.

Auparavant, la valeur de la monnaie fluctuait en fonction de l’offre et de la demande, ce qui provoqua la « grande dépression11 » des années ’30.

Une règle implicite fut qu’on ne demandait pas la conversion des dollars américains en or. Tous les dollars américains qui entraient dans un pays servaient à la création de monnaie locale tout en étant le plus souvent replacés auprès du Trésoraméricain. Du dollar dépendaient désormais la croissance et l’inflation mondiales.

Le FMI fut chargé, d’une part, de veiller à la stabilité de ce système en examinant les politiques économiques et l’évolution du niveau de vie de leurs citoyens, et d’autre part, d’assurer une aide financière sous forme de prêts aux états membres, grâce à un fonds de réserve commun.

Le système mis en place avait besoin d’un influx permanent de dollars américains puisque cette monnaie était la seule monnaie d’échange. Selon cette logique, les pays devaient s’en procurer pour pouvoir échanger avec le monde.

Toutefois, la présence de dollars américains dans le circuit financier international dépendait des États-Unis qui les retiraient ou les injectaient sur les marchés internationaux en fonction de leur balance commerciale : en excédent commercial, ils en retiraient tandis qu’en déficit ils en faisaient sortir du territoire américain.

Or, plus les États-Unis faisaient sortir de dollars – ce qui est nécessaire à la survie du système – plus le système s’affaiblissait12.

C’est ce qui se passa entre 1946 à 1951 : en 1946, l’Économie américaine était très florissante. Les États-Unis firent rentrer les dollars sur le territoire américain, ce qui provoqua une pénurie de dollars13 sur les marchés européens qui ne pouvaient plus financer leurs importations en provenance des États-Unis et exporter la contrepartie pour garantir un équilibre de leur balance commerciale. À partir de 1951, en toute logique, ce fut l’inverse. Les Américains s’enfoncèrent dans des déficits commerciaux et inondèrent les marchés européens et asiatiques de dollars14, ce qui permit aux Européens de relancer leurs échanges avec les États-Unis.

Le moment arriva où il y eut plus de dollars à l’étranger que les réserves d’or aux États-Unis. Dès ce moment, les États-Unis ne purent plus garantir la conversion immédiate du dollar à l’or.

En 1957, la République Fédérale d’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas créèrent un marché commun en fondant la Communauté Économique Européenne (CEE), laquelle accueillit trois nouveaux membres le 1er janvier 197315.

Afin de repousser le plus possible la date de la fin du système de Bretton Woods, la CEE mit en place les eurodollars, c’est-à-dire des dollars qui s’échangeaient librement et en quantité illimitée sur les marchés financiers européens.

Les Américains virent d’un très mauvais œil le risque de perte de contrôle sur le dollar, ce qui poussa le président Kennedy, le 18 juillet 1963, à instaurer un impôt de 15 % sur les intérêts des investissements étrangers, mais c’était trop tard. Les Soviétiques commencèrent à placer l’argent de leurs exportations dans leurs coffres plutôt qu’à New York pour éviter qu’il devienne un moyen de pression lors d’une crise majeure de la Guerre froide.

Les pays qui exportaient le plus vers les États-Unis accumulent d’immenses réserves en dollars qui donnent lieu à autant d’émissions dans leur propre monnaie, alimentant outre-Atlantique une inflation de plus en plus inquiétante.

Elle était d’autant plus inquiétante que, pour financer les dépenses publiques dues à la Guerre du Viet Nam et la Course à l’espace, les Américains firent marcher la planche à billets.

C’est un fait avéré : plus la masse monétaire est importante et plus le risque inflationniste est grand.

En 1960, Robert Triffin souligna ce paradoxe : le dollar devait représenter en même temps la stabilité (L’étalon monétaire) et l’abondance (seul moyen de règlement des échanges internationaux). On l’appela le « paradoxe de Triffin ».