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Cette nouvelle édition 2018 d'objectif métamorphose a été revue, agrémentée de nouveaux chapitres, conseils, menus ainsi que d'un nouveau régime adapté aux cas désespérés. des conseils pour perdre du poids tout en suivant un régime personnalisé, avec ou sans sport. cibler le ventre, les jambes ou la cellulite. comprendre l'influence des hormones ou des émotions. ce livre se veut simple, pratique et efficace. lisez, essayez et maigrissez!
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Seitenzahl: 202
Veröffentlichungsjahr: 2018
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Mon métier est un jeu.
Il se nomme qui perd gagne…
Marielle LANZALAVI, diététicienne
Introduction
Pourquoi grossit-on ?
Le cours de la vie
L’attrait pour les sucreries
Accidents
Le déséquilibre émotionnel
La mauvaise influence industrielle
Le déséquilibre de la flore intestinale
L’éloge de la maigreur
Pour conclure
Etablir le profil
L’âge ou les périodes de la vie
L’activité physique
Comment amorcer la métamorphose
Analyser la situation
Bouger plus
Les mesures alimentaires à mettre en place pour modifier vos habitudes.
Comment s’y prendre.
Traquer les graisses ou pas ?
Traquer le sucre ou pas ?
Plan de base pour les sportifs
Astuces alimentaires
Indice Glycémique (IG)
Définition
Facteurs influençant l’indice glycémique
L’intérêt de l’IG dans la diététique
Les bienfaits de l’IG dans un régime amaigrissant
Autres bienfaits
Tableau des IG
L’impact du stress
Menus anti- stress
Etre bien dans son assiette
Petite parenthèse sur l’équilibre acido-basique.
Je veux perdre du bas
Un mauvais retour veineux
Un problème hormonal
Menus à tester
Un affaiblissement de l’énergie du rein
Je veux perdre du ventre
Pourquoi est-il important de vérifier où se situe la graisse ?
Comment perdre le ventre et la graisse viscérale
Si vous avez pris du ventre suite à une période de stress
Si c’est la conséquence d’un dérèglement hormonal
Les colopathies fonctionnelles
En cas de prise de ventre sans raison définie
Que penser du Gluten
Menus « ventre plat ».
Je sais que je ne suis pas grosse, mais je me sens gonflée
Question de cycle
Une hydratation inadaptée
Trop de fruits
Vous faites beaucoup de sport
J’ai fait tous les régimes qui existent, je ne maigris plus
Les régimes qui favorisent les blocages
Que penser du régime Hyperprotéiné
Que penser du jeûne
Les méthodes en cas de blocage
Adopter un régime équilibré
Le fractionnement des repas
En cas d’obésité majeure
Se reconnecter avec son corps.
les méthodes chirurgicales
Ma méthode Urgence : le régime OGEM
La cellulite
Origine de la cellulite
Solutions
La motivation
Le carnet alimentaire
Gérer les écarts
Le sport
Les kilos de la cinquantaine
Diététique chinoise
Sport adapté : no stress !
La stabilisation
IRIS et régime alimentaire
Les iris bruns
Les iris bleus
Les iris mixtes
Le coin des recettes
Gâteau ultra léger au fromage blanc
Gâteau moelleux aux pommes
Canistrelli allégés arôme citron
Soupes chinoises
Salade chinoise à ma façon
Cocotte de légumes d’hiver
Cocotte façon jardinière de légumes
Quelques repères importants
Estimation de la masse graisseuse du corps en %
Quel est le poids idéal
La dépense énergétique durant l’effort sportif
Conclusion
Bibliographie
Quelques années ont passé depuis la première édition de cet ouvrage. Celui-ci est évidemment le même mais il a été amélioré, puisque mon expérience évolue, tout comme mes connaissances scientifiques et diététiques, au fil des ans.
Vous y trouverez quelques chapitres supplémentaires, des corrections et des améliorations dans le but de mieux répondre à toutes vos attentes.
Bonne lecture.
Mon parcours professionnel avant d’arriver au métier de diététicienne ne fut pas classique. A vingt ans, j’étais Styliste-Modéliste, sortie avec le 1er prix de ma promotion. Je pensais faire carrière dans le domaine de la mode mais mon évolution personnelle en décida autrement… Passionnée d’écriture et de lecture, ce milieu me sembla rapidement très superficiel et bien des domaines m’intéressèrent. Ma passion pour la pratique du sport (en tant que loisir) me poussa naturellement vers la diététique jusqu’au jour où le tournant fut inévitable et où je décidai de reprendre des études.
Voilà plus de quinze ans que j’ai ouvert mon premier cabinet. D’un naturel légèrement hyperactif, je n’ai pu me contenter d’en ouvrir un seul mais trois ! La région où je pratique explique ceci : en Corse les villes importantes sont éloignées, les routes sont mauvaises et les périodes hivernales très calmes…Il m’a fallu faciliter le contact avec mes patients, me rendre plus accessible afin de les aider à maintenir leur motivation ! Ce choix a eu sur moi un aspect très bénéfique car cela m’a permis de développer une clientèle très variée. Pour vous expliquer cela, il faut connaitre les villes et leurs habitants :
Calvi, pour ceux qui ne connaissent pas, est un petit port de plaisance très touristique et surpeuplé durant la période estivale. C’est aussi le siège du 2ème REP (Régiment Etranger de Parachutistes) et c’est une ville qui attire globalement beaucoup de personnes qui viennent s’y installer… En comparaison avec mes deux autres cabinets, j’ai à Calvi une clientèle très diversifiée au niveau des nationalités, ce qui a un grand intérêt dans l’étude des habitudes alimentaires et dans la difficulté de les équilibrer: Portugais, Espagnols, Tunisiens, Marocains, Tahitiens, Hongrois, Roumains, Polonais…et des Calvais de souche, bien entendu.
Depuis quelques années, j’ai développé une clientèle sportive très importante à Calvi grâce à l’épreuve de Triathlon qui y est organisée mais aussi parce que de nombreuses activités sportives se sont développées à Calvi et dans les alentours.
Corteest au centre de la Corse. Ville étudiante connue pour son Université de qualité mais c’est aussi la ville « la plus Corse de la Corse » (d’après les Cortenais), là où toutes les traditions sont conservées et dans le terme « traditions », j’inclus bien entendu les traditions culinaires…ce qui fera sourire certains gourmands du coin qui se reconnaîtront. Les patients Cortenais sont fidèles et fiers de leurs origines. Ma clientèle étudiante y est plus importante qu’ailleurs ainsi que des sportifs car la région a favorisé le développement des sports de montagne : randonneurs et coureurs de trails y sont majoritaires. Ma clientèle est composée aussi de tous les villages alentours, jusqu’à Asco.
L’Ile-Roussese situe entre les deux et est aussi un mélange des deux. Au cœur de la Balagne, cette ville s’est largement étendue depuis quelques années, si bien que l’on ne situe presque plus la limite des villages qui l’entourent. Ma clientèle à L’Ile-Rousse est composée de tous les villages de la haute Balagne, allant d’Olmi-Capella, Speloncato, Aregno, Corbara, Belgodère etc. C’est ici que j’ai ma clientèle la plus variée et la plus importante, probablement parce que c’est le premier cabinet que j’ai ouvert et que c’est chez moi.
La variété de ma clientèle m’a obligé à m’adapter à chaque situation et dans l’optique permanente de devoir personnaliser chaque régime, cet exercice demande un travail personnel appliqué. Il se trouve que c’est ce que j’aime dans ce métier. Depuis plus de 15 ans, j’apprends. Mes besoins personnels d’évolution et ma passion pour l’analyse comportementale m’ont poussé à développer mes connaissances au niveau humain, psychologique, en plus de mes connaissances alimentaires.
Je me suis aussi spécialisée dans l’Iridologie, dont je vous parlerai au cours de cet ouvrage et qui est une activité complémentaire à la diététique mais aussi au niveau de la connaissance de soi.
Mon activité, comme vous l’avez compris est variée et intéressante, alors pourquoi ce livre ?
J’ai éprouvé le besoin de l’écrire pour deux raisons :
La première est parce que depuis des années je n’ai pas lu un seul ouvrage sur la diététique qui m’ait apporté ce que j’y cherchais et que je n’ai lu, nulle part, certaines choses découvertes professionnellement au fil du temps.
Lorsque je me suis installée, mes connaissances dans le domaine de l’amaigrissement étaient limitées (nous ne sommes pas franchement formés pour ça mais plutôt pour la diététique thérapeutique, en milieu hospitalier). J’ai lu tous les livres sur le marché en espérant y découvrir des « trucs » efficaces, en vain ! Par contre, j’ai découvert de nombreuses méthodes commerciales qui prenaient les lecteurs pour des crédules.
Je n’ai pas la prétention de tout connaitre mais j’ai certaines connaissances qui proviennent de mon expérience, de ma volonté d’apprendre et d’analyser qui me semblent intéressantes à transmettre.
Ma seconde raison provient d’un besoin plus profond.
J’ai rapidement éprouvé une certaine frustration face au fait que la plupart de mes patients ne se contentent que du seul résultat visible : perdre du poids sans donner de l’importance à un bien-être plus global ; ainsi que de ne pouvoir exprimer tout ce que je pense au niveau de tous ces régimes absurdes qui dominent le monde, qui prennent les gens pour des imbéciles et se fichent de leur santé. Or, depuis quelques années la mentalité change. Les gens commencent à prendre conscience que la santé physique et mentale sont intimement liées et que l’acte de se nourrir a des répercussions sur ces deux aspects de nous-mêmes.
Mon objectif, en écrivant ce livre n’est pas de passer au crible ces régimes qui ne fonctionnent pas et ceux qui sont nocifs pour la santé mais de donner ma méthode ou devrais-je plutôt dire « mes méthodes », celles qui correspondent aux demandes les plus courantes, avec lesquelles j’obtiens de très bons résultats réels et durables pour ceux qui suivent les conseils jusqu’au bout. Des méthodes qui respectent les uns et les autres avec un souci permanent de préserver la santé, de prévenir des maladies, de conserver la beauté et la jeunesse le plus longtemps possible, dans la mesure de nos connaissances actuelles.
Le rôle que je me suis imposée ici n’est pas d’apprendre la diététique au lecteur (qu’il soit un professionnel de la santé ou un patient) mais plutôt de lui donner des procédés faciles à appliquer, efficaces et adaptés à sa demande ; de dévoiler quelques techniques que j’ai pu découvrir et qui ont fait leur preuve.
La métamorphose de la chenille qui devient papillon sous-entend une transformation radicale, irréversible et donc définitive ! Elle ne peut en aucun cas s’effectuer sans volonté, sans effort ni sans douleur… C’est comme un accouchement de soi-même, de celui ou de celle que l’on aurait toujours voulu être. Accepter cette idée est déjà le premier pas vers la réussite.
J’espère qu’après avoir lu ce livre vous ne serez plus tout à fait le même et qu’après avoir mis en pratique les conseils donnés vous serez comme vous avez toujours désiré être : le savoir ne sert que quand il y a action.
Je vous souhaite une bonne lecture !
Les changements de rythme de vie et les modifications physiologiques au fil du temps qui passe font parfois prendre du poids mais allons plus loin dans les détails….
L’acte de manger ne se limite pas seulement au simple acte de se nourrir pour vivre. Il est influencé par de nombreux facteurs : le facteur social ( on mange à des heures fixes, ce qui facilite les horaires de travail), le facteur familial ( on se réunit pour partager , échanger, rassembler la famille autour d’une tradition), le facteur relationnel (les amis se rassemblent autour d’un verre, d’un repas), le facteur religieux ( on fête Noël, Pâques, le nouvel an chinois, on fait le Ramadan…) et à tout ceci s’ajoute le facteur émotionnel qui n’est pas le moindre.
Le célèbre Dr. Freud avait émis l’analyse suivante : lorsque le nouveau-né est nourri, il ressentirait en même temps que le goût sucré du lait, la sensation d’être comblé, protégé, en sûreté et aimé…D’après lui, toute situation d’insécurité chez l’adulte peut provoquer de fortes envies de sucre en réponse inconsciente afin de se calmer. C’est aller chercher bien loin un simple phénomène que l’on nomme gourmandise mais nous sommes nombreux à savoir combien nos émotions influencent notre façon de manger, avec ou sans faim.
D’autres pensent que nos envies sont stimulées par nos carences en nutriments, vitamines ou oligo-éléments. Argument qui donne de bonnes excuses aux amateurs de chocolat qui ont pu expliquer avec plaisir que sa composition justifiait que l’on se jette dessus pour se détendre (présence majeure de magnésium, bon pour le moral).
Le facteur qui influence d’une façon plus générale notre appétit, c’est notre glycémie.
Pour résumer ce fait, la glycémie étant le taux de sucre circulant dans notre système sanguin : chaque variation provoque une réponse hormonale qui stocke ou qui donne envie de manger. Or ce n’est pas aussi simple.
Le fait de mal se nourrir, c'est-à-dire d’aliments à forte charge glycémique, de grignotages, de restauration rapide, de biscuits, bonbons ou en ingérant une quantité excessive de boissons sucrées dérègle la glycémie fonctionnelle. Il y a une répercussion très importante sur l’appétit qui augmente de plus en plus et d’autres symptômes s’installent, comme la fatigue, la déprime, les maux de tête, l’énervement…Cette glycémie déréglée ne se voit pas forcément dans les analyses, c’est ce qui est le plus sournois. Par contre, on a la sensation d’avoir de plus en plus faim et on grossit en gonflant étrangement (beaucoup pensent faire « de la rétention d’eau », ce qui n’est pas totalement faux puisque ce type d’alimentation favoriserait l’accumulation de déchets du métabolisme dans l’organisme qui sont accompagnés d’une rétention de liquides).
La solution est dans le rééquilibrage des glucides, bien évidemment… L’installation d’une alimentation stabilisée en Indice glycémique bas diminue ces envies impérieuses de sucre mais aussi l’appétit.
Certains d’entre vous rétorqueront à coup sûr : « Moi, je ne suis pas attiré par le sucre mais plutôt par le salé et je grossit quand même ! » L’attrait pour le salé n’est pas préférable….En effet, on insiste souvent sur le goût sucré qui fait grossir mais le sel est responsable également d’une augmentation de l’appétit par stimulation des papilles gustatives et la glycémie peut être tout aussi perturbée après l’ingestion d’aliments salés à forte charge glycémique tels que les chips ou les frites ! Sans oublier que les aliments salés sont souvent riches en lipides (c'est-à-dire en graisses), ce qui augmente doublement leur total énergétique. Le salé fait grossir et favorise les maladies cardio-vasculaires.
Tous les accidents de la vie peuvent influencer la balance dans un sens comme dans l’autre…
Une immobilisation corporelle (blessure, douleur, maladie) même temporaire, modifie forcément la balance énergétique puisque le corps qui reste en inactivité ne brûle plus assez d’énergie. Cela prend même des proportions importantes chez le grand sportif car une immobilisation déclenche une prise de poids proportionnelle à l’activité qui précédait. Plus la différence est grande et plus la prise de poids est rapide et importante !
Certains traitements ou dérèglements hormonaux font grossir mais ce sont parfois de mauvaises excuses pour cacher autre chose. Beaucoup de gens se mentent à eux-mêmes et préfèreraient qu’on leur dise que leur thyroïde fonctionne mal plutôt que de devoir s’avouer qu’ils mangent mal. La raison est simple : prendre un traitement demande moins d’effort.
Définissez ce qui vous fait grossir car en comprendre la raison permet sans aucun doute de pouvoir agir de façon à éliminer le problème.
Les raisons émotionnelles qui nous font grossir sont complexes. Lorsque l’on plonge dans la recherche des différentes raisons qui auraient pu faire grossir, autres que celles, évidentes, liées à l’excès de nourriture ingérée ou de manque d’activité physique, on découvre des explications étonnantes…
En première ligne arrive le manque affectif et le besoin de compenser un vide. Il y a, ici, de quoi s’installer sur le fauteuil d’un psy afin d’éplucher toute l’histoire de son enfance. Comment nos parents se comportaient avec nous ? Etaient-ils affectueux ou plutôt froids et distants ? Avons-nous eu peur d’être abandonné ? Ceci annonce parfois le manque de confiance en soi et le fait de se sentir mal dans sa peau qui déclenche souvent un besoin de s’enrober pour se protéger et mettre de la distance entre soi et les autres…
Il arrive parfois que j’ai très envie de poser certaines questions précises à mes patient(e)s, telles que :
Ressentez-vous de l’estime de vous-même ?
Vous aimez-vous dans le sens où vous vous sentez tolérant(e) et bienveillant(e) envers vous-même ?
Comment vous sentez-vous, lorsque vous êtes seul(e) chez vous ?
Craignez-vous le regard des autres ?
Avez-vous été blessé(e) par des remarques désagréables sur votre corps ? Est-ce que ces jugements provenaient de vos parents, de vos amis ?
Quel confort trouvez-vous dans le fait d’être enveloppé ?
Quel confort trouverez-vous dans le fait de ne plus l’être ?
Prenez- vous du temps pour vous ?
Avez-vous peur de manquer ? (de temps, d’argent, d’amour, de nourriture)
Et bien d’autres encore car ces questions peuvent faire réaliser ce qui a favorisé un blocage d’énergie et une rétention de graisse. Le réaliser permet souvent de débloquer au moins une grande partie du problème.
Toutes les situations émotionnelles qui ont pour conséquence que l’on cesse d’écouter son corps et où l’on ne se nourrit plus en fonction de ses besoins (trop ou pas assez), ont des répercussions sur le poids.
Manger pour compenser un manque, un vide en soi, pour occuper le temps, combler l’ennui, pour se détendre, par gourmandise, par manque d’amour…Les raisons sont nombreuses et surexploitées par l’industrie alimentaire.
Les produits alimentaires sont élaborés par leur plus grand soin afin de diminuer le système de satiété pour que l’on en consomme plus, pour aiguiser le goût, stimuler l’appétit (ajout de sel, de sirop de glucose-fructose, d’exhausteurs de goût dans la composition des recettes…).Les publicités jouent sur nos cordes sensibles et nous donnent envie de manger ! Nous sommes dans l’aire de la consommation facile et cette consommation ne rime pas avec qualité. La nourriture est surabondante dans nos pays industrialisés mais pas forcément bonne pour notre santé. Nous ne savons plus choisir tout en ayant l’impression d’avoir trop de choix. Nous sommes matraqués de publicités mensongères, de fausses informations et ceux qui veulent s’en sortir tombent dans d’autres excès car l’équilibre est difficile à trouver dans la configuration actuelle.
La malbouffe, le stress, la surconsommation de traitements médicamenteux, de compléments alimentaires, de substituts de repas perturbent gravement notre flore intestinale et nous fait grossir !
Bon nombre de personnes se plaignent de plus en plus d’avoir un mauvais transit, de ressentir une sensation de gonflement, de ballonnements et parallèlement leur corps stocke petit à petit un excédent de graisses. Selon une étude internationale récente conduite par l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) les personnes obèses auraient un déficit de certaines bactéries intestinales qui augmenterait le risque de développer des maladies liées à cet état (diabète, cholestérol, problèmes cardiovasculaires).
L’alimentation variée, riche en fibres (donc en fruits, légumes et en céréales complexes) améliore la qualité de la flore intestinale et réduit du même coup la prise de poids et les risques de développer certaines maladies.
Il faut savoir que notre tube digestif contient près de 100 000 milliards de bactéries impliquées dans la dégradation des composés de l’alimentation mais également dans l’immunité naturelle et la protection du corps contre les infections.
Conclusion : Prenez soin de votre ventre si vous voulez rester mince et en bonne santé !
Parallèlement à cette surabondance de malbouffe, une autre tendance s’est développée et paradoxalement, nous sommes nombreux à penser qu’elle nous fait encore grossir…. L’éloge de la maigreur ! La vision du corps est faussée. Entre l’obésité et la maigreur il est difficile de trouver son équilibre et les régimes à la mode qui font faire le yoyo entre les deux n’aident absolument pas à trouver son poids de forme. Car c’est de ça dont il s’agit : trouver son poids de forme, celui où l’on se sent bien, pas forcément celui où l’on se « voit bien ». En général ce poids est au-dessus de celui que l’on souhaiterait, de 2 ou 3 kilos en moyenne. Il est parfois difficile à accepter mais c’est le poids que l’on n’a pas de mal à stabiliser après avoir suivi un régime et non pas celui que l’on peine à obtenir, celui pour lequel on s’affame et qui s’échappe dès le plus petit écart et à cause duquel une nouvelle maladie est apparue ces dernières années : l’orthorexie.
Beaucoup prennent cette maladie à la légère ; celles et ceux qui en sont atteints ne sont absolument pas conscients de ce déséquilibre dont ils souffrent, car ils souffrent. Chaque instant de leur vie est contrôlé, variant entre la culpabilité et la peur de grossir, traquant les calories, les graisses et les sucres, sans s’inquiéter de savoir quelles seront les répercussions d’une telle attitude sur leur santé car convaincus de détenir la vérité.
Les orthorexiques sont à l’affût de chaque réaction de leur corps, se pèsent tous les jours, voire plusieurs fois par jour, mesurent leur silhouette, surveillent leurs assiettes, lisent les calories, s’affolent et pensent avoir repris un kilo dès qu’ils ont avalé une seule bouchée d’un aliment défini comme étant « riche » ou « calorique », « gras », comme si l’aliment était un virus extrêmement dangereux pour leur ligne. Ils sont pénibles à vivre pour leur entourage mais ne s’en rendent généralement pas compte. Ils ne parlent que de manger, de régimes, du poids qu’ils ont pris ou perdu comme si c’était l’unique but de leur vie (et c’est souvent devenu le cas puisqu’ils n’ont pas le temps de penser à autre chose).
L’orthorexie est une perturbation psychologique comme l’anorexie et la boulimie mais comme on n’en meurt pas, ça inquiète moins…On peut tout de même constater que ces patients vieillissent mal à cause des carences fréquentes en acides gras essentiels (j’ai souvent observé un vieillissement cutané prématuré) et à cause du manque de glucides complexes qui sont écartés volontairement par peur de grossir et c’est ce qui est paradoxal vu leur obsession à bien faire. J’ajouterai avec ironie qu’on n’en meurt pas mais qu’on se gâche juste la vie.
Vouloir changer son corps quand on est mal dans sa peau est une bonne chose mais il faut essayer de ne pas tomber dans l’excès. Il faut analyser ses habitudes et son hygiène de vie, se faire aider si on n’y arrive pas et mettre en place, petit à petit, les corrections nécessaires. Apprendre à manger de tout avec modération. Se déshabituer peu à peu de cette obsession envers les aliments gras et sucrés, essayer de trouver d’autres pôles d’intérêts en se faisant plaisir de temps en temps pour ne pas se sentir frustré. Instaurer une activité physique plaisante et régulière.
La plupart des gens sont sourds à cette annonce alors je vais essayer de vous donner mon argumentation en quelques lignes…
Nous n’avons qu’un seul corps pour traverser cette vie et nul ne peut prévoir combien de temps cela va durer. Notre corps est notre véhicule, notre maison, notre refuge. Si nous n’en prenons pas soin il partira en loques, vieillira prématurément, développera des maladies et nous lâchera avant que nous ne soyons prêts à partir… L’alimentation est le carburant qui permet à notre organisme de se maintenir en forme, à condition de ne pas manger n’importe quoi mais ce qu’il faut. Pour se maintenir en forme il lui faut, comme tout véhicule, du carburant de qualité et une activité régulière mais non excessive.
Autre élément fondamental au bien être physiologique : le bien être psychologique. Les aliments que nous choisissons d’ingérer contribuent à cet équilibre et la notion de plaisir gustatif aussi, alors inutile de tomber dans l’excès que ce soit dans un sens comme dans l’autre. Ici, vous ne trouverez pas de liste d’aliments interdits ou idéaux, cette liste, vous devez l’établir en restant à l’écoute de vous-même.
« Le secret pour aller de l’avant est de commencer » ( Sally Berger)
La personne qui vient consulter un spécialiste pour qu’il l’aide à maigrir montre déjà une belle motivation dans sa démarche. Ce n’est pas un acte facile que de se dévoiler à un inconnu physiquement et moralement. Beaucoup ont le sentiment d’être dévalorisés et le montrent par une attitude agressive (ce qui n’est pas très agréable pour le spécialiste). D’autres fondent en larmes dès l’évocation des raisons qui les ont fait prendre du poids, soit parce que l’alimentation a été une façon de compenser une émotion négative, soit parce qu’ils ne peuvent plus s’accepter tels qu’ils sont.