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Que vous souhaitiez simplement diminuer votre consommation de viande pour rester en bonne santé, devenir Flexitarien ou Végétarien pour des raisons plus idéologiques, ce guide est fait pour vous. Voici une méthode claire et simple qui vous permettra de passer d'une alimentation habituelle et omnivore à une alimentation largement diminuée en protéines animales. Cela se fera progressivement et dans l'équilibre. Conseils pour les enfants, les adultes et les sportifs. Bases de menus et recettes en exemple.
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Seitenzahl: 79
Veröffentlichungsjahr: 2017
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Dans nos assiettes…
Devenir Flexitarien ou Végétarien pour une meilleure santé et un monde meilleur.
Avant propos
Les raisons qui vous poussent
Comment s’y mettre
Qui est qui
Equilibre et carences
Les protéines végétales
Les acides gras essentiels
Etape 1 : diminuer la fréquence
Faire ses courses et avoir des idées
Des légumes et des idées
Etape 2 : la chair animale devient occasionnelle
Les repas à l’extérieur
Quelle est votre situation personnelle et professionnelle ?
Etre sportif et Végétarien
Moins de viande pour les enfants
Le coin des recettes
Conclusion
C’est dans l’air du temps… Flexitariens, Végétariens, Végans sont de plus en plus nombreux. C’est une prise de conscience collective qui est en train d’émerger.
Nous nous inquiétons pour nos enfants, pour la planète qui nous accueille, pour notre santé. Nous n’avons plus confiance en l’industrie alimentaire, aux choix politiques, et nous avons raison.
Si nous voulons que nos enfants aient une chance de vivre heureux sur Terre nous devons changer radicalement nos habitudes de consommation. Notre manière d’acheter, de jeter, d’utiliser l’eau potable, de manger.
Mais nous nous heurtons forcément à la résistance de tous ceux que cela fait vivre : les producteurs, les industries alimentaires et les autres. Je n’ai qu’une réponse à leur donner : ils n’ont qu’à changer ! Ils doivent modifier leur manière de produire et la qualité de leurs produits. Ils doivent se respecter, respecter la planète et nous respecter. Vivre sans tenir compte des conséquences c’est se suicider à petit feu, c’est tuer nos enfants avant qu’ils ne soient nés.
La surconsommation de protéines animales (viande, poisson, produits laitiers, œufs) a des conséquences négatives en matière de santé mais aussi pour l’environnement.
Ce livre ne se veut pas être donneur de leçons, je ne m’étendrai donc pas sur l’impact environnemental des élevages intensifs. Ce n’est pas son objectif.
Le but de ce livret est de vous aider à passer de vos vieilles habitudes lourdement ancrées à de nouvelles habitudes qui vous aideront à rester en bonne santé bien plus longtemps. Ceci est le premier effet bénéfique. Le second effet positif est que vos petits-enfants vous diront merci.
Je pense que l’effort en vaut la peine.
Je pense que nous le valons bien.
La tendance est évidente. La phrase que j’entends le plus souvent dans mon cabinet depuis quelques années est celle-ci : « Je n’ai plus envie de manger de la viande ! ».
Il y a plusieurs raisons majeures qui nous incitent à modifier notre manière de nous alimenter : la première raison est émotionnelle et empathique.
La seconde motivation est une raison éthique en relation avec la planète.
La troisième est poussée par les nombreuses révélations scientifiques en ce qui concerne la santé.
Raisons empathiques :
« Si les abattoirs avaient des vitres, tout le monde serait végétarien » (Paul McCartney)
Vous avez probablement assisté, vous aussi, au visionnage des vidéos tournées dans les abattoirs ou les élevages de poules pondeuses et peut-être avez-vous été choqué comme nous l’avons tous été par divers films circulant sur le net et dévoilant la maltraitance animale sous toute ses formes…
C’est l’horreur. Comment peut-on traiter ainsi des êtres vivants ? C’est de la méchanceté gratuite de la part d’humains qui n’ont aucune humanité mais si l’on y réfléchit, certains agissent ainsi, aussi avec des hommes, des femmes ou des enfants alors les animaux, non seulement cela ne les touche pas mais je suppose qu’ils y prennent du plaisir. L’être humain est ainsi. Il peut être étonnant par ses capacités intellectuelles, émotionnelles et par sa grandeur d’âme mais il peut aussi nous dévoiler une valeur à l’échelle des déchets qui sortent de son propre corps, pour ne pas la citer.
Certains êtres humains sont fascinants, d’autres pas.
Certains ont de drôles de folies, d’autres pas.
Certains méritent de vivre, d’autres pas.
Je pense que suite à toutes ces révélations, la plupart d’entre nous qui ne voyions auparavant qu’une tranche de viande dans notre assiette, nous avons commencé à y voir l’animal. L’escalope de poulet est redevenue un poulet. Une côtelette de veau est redevenue ce gentil veau au regard si doux, cette tranche de jambon rose est redevenue ce gentil petit cochon qui cherche à se faire caresser et qui est drôle à regarder jouer.
Le pré-découpage des morceaux de viande dans les supermarchés aussi bien que les carrés de poisson surgelés nous ont fait oublier qu’au départ, c’était un animal vivant. La démarche commerciale va dans ce sens, cela nous fait consommer sans culpabiliser et les ventes ont été largement multipliées depuis une cinquantaine d’années.
Les animaux, quoi qu’en pensent certains, sont des êtres vivants doués de sensibilité. Il n’est pas très compliqué d’observer comment ils se comportent lorsque l’on est gentil avec eux et qu’on les traite avec affection et respect. Que ce soit les vaches, les cochons ou les moutons pour n’en citer que certains, ils ont tous des réactions aussi touchantes et protectrices envers leur progéniture que nous les aurions nous-même. Ils se montrent tous gentils et reconnaissants lorsqu’un humain leur montre du respect et de l’affection. Et à l’inverse, l’humain se montre parfois si cruel que toute personne dotée de sensibilité ne peut que trouver cela intolérable.
Une étude britannique de 2013 a prouvé que la poule, que nous jugions stupide, était extrêmement intelligente ! Le cochon est l’animal le plus proche de l’homme au niveau de son ADN et il semblerait qu’il soit encore plus intelligent que le singe dont nous sommes censés descendre… il y a de quoi se questionner.
Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis.
( George Bernard Shaw)
L’élevage industriel : le choc.
L’élevage industriel est très violent. Les bêtes sont abattues à une telle cadence qu’elles sont encore vivantes au moment où on les découpe ! Lors des transports parfois très longs et durant plusieurs jours Les animaux sont attachés, entassés, jetés comme des sacs de grains et transportés comme des déchets alors que ce sont encore des êtres vivants. Ils sont déshydratés, ils souffrent et on se doute bien que la plupart réalisent ce qui se passe.
J’ai vécu, peu de temps car c’était assez insupportable, au-dessus d’une salle d’abattage. C’était un boucher qui venait y tuer ses veaux et ce n’était pas une cadence infernale puisqu’il tuait un veau de temps en temps mais cela fait plus de vingt ans et je me souviens encore de la détresse de l’animal qui reculait et ne voulait pas sortir du camion pour y rentrer. Il savait. Le coup de feu étouffé puis le bruit des chaînes me hantent encore.
L’effet sur la planète
Selon un rapport de la FAO en 2006, l’élevage est l’une des causes principales des problèmes d’environnement les plus pressants, à savoir le réchauffement de la planète, la dégradation des terres, la pollution de l’atmosphère et des eaux ainsi que la perte de la biodiversité.
Le rapport estime que l’élevage est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre.
L’élevage des ruminants, la production et la transformation du fourrage, la fermentation du fumier, le transport des animaux et de la viande sont considérés dans ces chiffres. Le méthane éjecté par les bovins serait responsable pour la moitié du réchauffement climatique causé par l’homme. 26 % de la surface émergée de la terre est utilisé pour le pâturage. 80% ayant été rasé pour servir de pâture au bétail ou pour cultiver des céréales qui serviront à les nourrir (selon un rapport de Greenpeace en 2009) cela représente 14% de la déforestation de la planète. 70% des terres boisées de l’Amazonie servent aujourd’hui de pâturage et les cultures fourragères couvrent une grande partie du reste.
Cela provoque des dommages environnementaux très graves car cela favorise les inondations, les glissements de terrains, l’érosion et la disparition d’une centaine d’espèces, chaque jour.
Ces élevages intensifs demandent un apport considérable d’eau : on estime que 5000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1000 kcal d’aliments d’origine animale alors que 1000 litres d’eau sont nécessaires si l’aliment est d’origine végétale. Cela représente 8% des utilisations humaines d’eau à l’échelle mondiale, essentiellement destinée à l’irrigation des cultures fourragères.
En devenant végétarien, on économise des milliers de litres d’eau dont pourront profiter d’autres secteurs agricoles, sans compter que l’élevage est la plus grande source sectorielle de polluants de l’eau.
On estime qu’aux Etats Unis, l’élevage et l’agriculture fourragère sont responsables de 37% de l’utilisation de pesticides, 50% de celle d’antibiotiques et un tiers des charges d’azote et de phosphore mais aussi de l’ammoniac, des hormones sont retrouvés dans les ressources en eau douce.
Et ici on ne parle pas seulement de la viande mais aussi de la pisciculture. L’élevage de poissons en eau douce pollue l’eau à cause des antibiotiques utilisés, des hormones et des déchets animaux…
Il y aurait des solutions mais pour cela les consommateurs doivent réagir et s’ils veulent continuer à consommer de la viande de qualité qui n’a pas un impact aussi négatif sur la santé et sur la planète et faudra changer les habitudes et peut-être faire en sorte de réduire l’élevage intensif et revenir aux fermes d’antan, dans les campagnes, bien plus respectueuses de la terre, des animaux et des hommes.
Les raisons de santé
« Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne » (Albert Einstein)