Pour un nouveau leadership populaire camerounais - Nyamsi Wa Kamerun Wa Afrika - E-Book

Pour un nouveau leadership populaire camerounais E-Book

Nyamsi Wa Kamerun Wa Afrika

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Beschreibung

Le docteur Nyamsi Wa Kamerun Wa Afrika, né en 1972 au Cameroun, écrivain et conférencier depuis trois décennies, publie ici un ouvrage d’éveil et d’édification du Peuple africain du Cameroun en phase critique d’agonie de la dictature quarantenaire de Paul Biya au pouvoir depuis 1982. Un chemin d’espérance est proposé ici, qui passe par la résurrection du leadership révolutionnaire panafricaniste dans chaque conscience camerounaise. Ce sont alors cette révolte, cet élan et la mobilisation collective qu’ils entraîneront qui constituent le levier de la résurrection de la Nation panafricaine du Cameroun dans une dynamique de souveraineté comparable à celle des trois étoiles polaires de l’Afrique de l’Ouest : le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

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Seitenzahl: 47

Veröffentlichungsjahr: 2024

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NYAMSI WA KAMERUN WA AFRIKA

POUR UN NOUVEAU LEADERSHIP POPULAIRE CAMEROUNAIS

Appel aux forces panafricaines pour la libération du cameroun

DÉDICACE

Au Maître de Vie, dont l’œuvre secrète et puissante triomphe toujours.

À celles et ceux qui crurent et croient encore en un Cameroun juste, libre et prospère dans une Afrique Souveraine, nous dédions cette œuvre.

À tous les héros et héroïnes, prisonniers politiques, exilés politiques, réfugiés économiques et politiques camerounais, et plus largement à l’ensemble des Peuples africains du Cameroun, unis solidairement.

À ma mère, à mon père, à mon frère Sam, dans les siècles des siècles, partis.

ILa Situation du Cameroun

Nous, Camerounaises et Camerounais, sommes avant tout partie totale de l’humanité africaine et universelle. Bantous, semi-Bantous ou non-Bantous, Nilotiques ou Soudaniens, nous sommes primordialement des Africains de tradition dans le monde global du 21e siècle. Notre socle civilisationnel le plus ancien et le plus prodigieux est l’Égypte négropharaonique. C’est ce que révèle le moindre examen de notre histoire longue et de notre histoire réelle, consciente ou inconsciente. Le territoire du Cameroun s’intègre dans le grand ensemble spatial africain, à l’intersection de ses aires ouest, sahélienne, australe et orientale, comme un pays-pivot, terre de brassages, de métissages africains. On a très tôt vu que notre terre natale camerounaise méritait le nom d’Afrique en miniature. Non pas au sens où le Cameroun serait le continent à lui tout seul, mais au sens où rien de ce qui constitue la diversité africaine ne manque dans la constitution de la diversité camerounaise. L’unité de la Civilisation négro-africaine, autour des valeurs multimillénaires de Vérité, de Justice et de Solidarité rassemblées sous le concept de Mâât, est notre paradigme primordial de vie sur cette planète. Autant dans la composition des paysages de forêt, de savanes, de montagnes, des littoraux, que dans la mosaïque des peuples qui constituent la nation camerounaise contemporaine, l’Afrique naturelle et l’Afrique culturelle sont incontestablement présentes au pays du mont Fako.

On n’aurait pas tort de voir dans ce pays, une terre bénie des dieux, pas seulement leur char. Mais, tout se passe dans les faits comme si cette générosité surnaturelle offerte à ce pays est vécue comme sa propre malédiction, celle d’un héritage immérité. Cette position stratégique du Cameroun, à l’intersection de toutes les natures et de toutes les cultures d’Afrique, n’a donc pas encore bénéficié au bien-être commun des populations du Cameroun contemporain. L’écrasante majorité de notre peuple vit en deçà du seuil de pauvreté en 2024, alors même que rien de ce qu’il faut à la satisfaction des besoins primaires de l’être humain ne manque potentiellement au Cameroun. Les Camerounaises et les Camerounais ne parviennent toujours pas à se mettre collectivement à l’abri de la soif, de la faim, de la maladie, de la misère, de l’ignorance, de la violence des puissants, du non-sens, de l’illisibilité de leur futur collectif. Le pays vit sans vision.

  Les nappes phréatiques et les sources d’eau abondent dans le pays, mais des villes principales aux villes secondaires, sans oublier les campagnes du pays, le Cameroun est un désert d’eau potable disponible. Les terres fertiles et le manteau végétal, tout comme la faune, abondent dans le pays, du nord au sud et de l’est à l’ouest, en passant par le centre, mais des millions de Camerounaises et de Camerounais sont encore mal nourris, peu nourris, voire pas nourris au jour le jour. Les sous-sols et les plages maritimes, tout comme les cours d’eau du pays regorgent de richesses naturelles dont le potentiel suffirait à garantir une monnaie nationale, indexable ne serait-ce que sur les réserves d’or, de diamant, de fer ou de manganèse dont le pays recèle. Mais les populations camerounaises croupissent dans le travail informel, le chômage, l’absence de couverture maladie, d’allocations familiales, d’éducation et de sécurité de qualité. Les ressources humaines du pays, tirant vers les 30 millions d’habitants, avec une puissante relève démographique de jeunes, permettraient d’envisager une nation vigoureuse, prometteuse et heureuse de ses propres efforts conjugués. C’est tout le contraire qu’on observe, d’autant plus que le système des institutions sociales, culturelles, économiques, et politiques du pays sont toutes paralysées par d’immenses pratiques d’injustice.

De la famille à l’État, en passant par toutes les galaxies de la société civile rurale, urbaine, corporative et diasporique du Cameroun, les citoyennes et les citoyens vivent dans la banalité de l’injustice. La protection essentielle de la mère, des enfants, des foyers de la pénurie des moyens élémentaires de l’existence humaine frappe cruellement les Camerounaises et les Camerounais dès leur venue au monde. La haute corruption des postes de police, des postes de gendarmerie, de douane et de toutes les cours de justice livre sans cesse la nation camerounaise embryonnaire à l’état de nature dans sa forme la plus archaïque. Les Camerounaises et les Camerounais ne croient en rien de sérieux, car tout est possible dans ce pays. L’argent et les relations haut placées étant essentiellement liés, ceux et celles qui ne possèdent pas ces deux attribuent vivent comme des étrangers dans leur propre pays, marginalisés à l’école, à l’hôpital, en prison, au tribunal, au marché, à l’église et à la mosquée, dans nos ambassades à l’étranger, sans pitié. Cette exclusion du Camerounais et de la Camerounaise des affaires publiques de leur pays, on le sait tous, va de l’identification à la liste électorale. De l’état civil à la délégation des pouvoirs souverains du peuple pendant les opérations électorales. Le Cameroun est volé aux Camerounais de leur naissance à leur mort.