Révélations sensationnelles des vrais secrets des sciences occultes - Ligaran - E-Book

Révélations sensationnelles des vrais secrets des sciences occultes E-Book

Ligaran

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  • Herausgeber: Ligaran
  • Kategorie: Ratgeber
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2015
Beschreibung

Extrait : "La physiognomonie est l'art de juger les hommes d'après les traits de leur visage. Dans tous les temps on a cru que le visage de l'homme était le miroir de son âme, qu'il reflétait ses passions, ses impressions et ses habitudes ; aujourd'hui encore nous ne pouvons nous défendre de juger les autres d'après la plus moins bonne impression qu'ils nous font dès le premier abord."

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EAN : 9782335038330

©Ligaran 2015

Préliminaires

La science qui étudie les phénomènes psychiques est la plus récente, par conséquent la plus complexe et sur plusieurs points la moins définie.

Cependant en se basant sur l’expérience, se dispensant de toute hypothèse, se bornant à des méthodes positives et certaines, on se rendra compte que ces phénomènes bien que complexes se produisent toujours en même temps que d’autres phénomènes absolument physiques, mécaniques ou biologiques ; d’où l’on peut conclure que partant de ces derniers phénomènes remarqués de tous et à la vue de chacun, l’on arrive certainement à la détermination et à la règle d’une base déterminant les probabilités des phénomènes psychiques, l’état de conscience et la prédisposition de chaque individu.

En un mot tout acte habituel et souvent répété est marqué par un réflexe musculaire, plus ou moins accentué, il est vrai, mais toujours suffisamment marqué pour nous rendre compte qu’il existe ; on pourra donc d’après ce signe extérieur déterminer d’une façon formelle l’état de conscience de celui chez lequel on rencontrera ce même signe ; nous trouverons donc sur telle ou telle partie de notre corps des indices et des signes qui nous permettront de déterminer un état de conscience qui se représentera fréquemment et forcément sur des sujets ou individus différents.

Quand, d’après ces principes nous connaîtrons nous-mêmes, notre organisation cérébrale, notre état d’âme, que nous aurons conscience de nos forces, il ne nous restera plus qu’à en déduire une règle de conduite infaillible nous faisant forcément aboutir à la réussite dans les entreprises de notre vie, puisque sans aucune fausse manœuvre, nous saurons diriger nos forces personnelles, nos aptitudes pour aller droit au but, sans le moindre détour, sans la moindre perte de temps.

Bien des forces sont en nous, que nous n’utilisons point, pour la raison toute simple que nous ignorons leur existence, cependant ces forces insoupçonnées sont capables de produire des prodiges car elles sont nombreuses et puissantes ; l’ignorance de ces énergies qui dorment nous font bien souvent rater notre existence, il faut donc à tout prix apprendre à les connaître et à les déterminer, c’est ce que nous nous proposons de faire dans la première partie et la deuxième partie de ce livre.

Les progrès de l’humanité ont fait disparaître les sorciers, les alchimistes, les devins, mais il ne faut point croire que les sciences dont s’occupaient ces savants soient mortes avec eux ; elles ont au contraire progressé et l’on finira par démontrer que la possibilité présentée par les alchimistes de passer d’une substance à une autre en modifiant l’état moléculaire des énergies est chose réelle c’est d’ailleurs ce que l’on fait en physique chaque jour, quand on transforme la source d’une énergie, comme la chaleur par exemple qui devient mouvement ; l’électricité qui devient lumière, son, etc.

Ces agents physiques, chaleur, électricité, son, magnétisme, etc., sont des phénomènes semblables, ayant tous, pour base, un mouvement vibratoire.

L’hypnotisme et le magnétisme sont demeurés longtemps science morte (pour ainsi dire) tout simplement faute d’un point de départ précis.

Pour étudier les facultés de l’âme et le mécanisme de ce qui se passe dans l’esprit, il est indispensable de connaître à fond les organes au moyen desquels elles agissent.

La relation (de tous les instants) qui existe entre chacun de nos organes et les phénomènes de la vie ont donné lieu à des recherches qui ont amené la découverte de lois établissant ces rapports.

Beaucoup de savants se basant sur des observations générales ont établi des lois déterminant d’une façon précise les rapports existant entre notre être moral et notre manière d’être physique. Albert le Grand, principalement en grand, observateur, frappé de la façon dont l’état de conscience, le caractère de l’homme se reflètent dans sa manière d’être physique, dans sa physionomie, dans son allure s’est livré à des études en ce sens.

Les savants Lavater et Delestre dans leurs ouvrages sur la physionomie ont déterminé nettement et établi les lois de ces rapports entre l’intelligence et l’apparence de la manière d’être extérieure.

Le docteur Belouino traitant des passions a établi des règles en se plaçant au point de vue des stigmates imprimés au visage par les passions.

Plus récemment le docteur Huhne s’est livré à des études très intéressantes en se donnant pour but rétablissement d’un diagnostic médical d’après l’expression du visage ; et il existe actuellement des docteurs qui basent un diagnostic sur l’observation approfondie de la physionomie sans même procéder à l’auscultation ni à l’examen du pouls.

Le capitaine d’Arpentigny, Para d’Hermès et surtout Desbarolles ont fait des découvertes sérieuses et établi des lois certaines sur l’enchevêtrement et la complication des dessins bizarres des lignes de la main.

Gall et Lavater ont démontré que la conformation du cerveau, les protubérances de la boîte crânienne indiquent une prédisposition particulière ou un trait saillant du caractère.

Des études semblables des plus documentées ont été faites relativement à la démarche, à l’attitude générale, c’est d’autant plus logique que tous les mouvements de la locomotion sont commandés par le cerveau, la volonté, il n’y a donc rien de plus naturel que ces mouvements, cette démarche présente une corrélation définie avec les goûts et les aptitudes de chacun d’où la facilité, d’après l’observation, d’établir des bases et des lois générales.

De ce qui précède, il résulte donc d’une manière indiscutable que d’après nos organes, os, muscles, membres, etc., nous pouvons déduire notre pensée, notre état d’âme et déterminer nos prédispositions. Nous ne nous en tiendrons point à ces seuls phénomènes généraux, pour démontrer cette théorie, beaucoup d’actes personnels, présentant encore un bien grand intérêt. L’écriture par exemple n’est-elle point une manifestation indiscutable de la personnalité ; notre main, organe absolument mécanique, n’est en somme qu’un intermédiaire, les caractères tracés représentent des idées qui peuvent ne point appartenir à celui qui écrit, mais ce que l’on ne peut nier c’est que l’écriture, par elle-même, reflète comme dans le plus fidèle miroir, l’état d’âme le caractère, les goûts et les instincts de l’écrivain. Les grands travaux de Jean-Hyppolite Michon, et surtout de Desbarolles ont fait de la graphologie, une science que personne ne songe à mettre en doute aujourd’hui les résultats excellents obtenus en bien des circonstances forment les éléments de la certitude la plus absolue.

 

Troisième partie

 

Possédant à fond les sciences décrites, dans la première et la deuxième partie nous pouvons déterminer notre diagnostic, afin de nous connaître dans le sens le plus complet du mot au point de vue de nos défauts et de nos qualités (apparents ou cachés). Il ne nous manquera donc plus pour marcher de succès en succès, pour vaincre les obstacles que nous trouverons au travers de notre route de nous servir des armes que nous tirerons des règles de l’astrologie, des rites de la Kabbale et des secrets de la magie.

Le cycle embrassé par les sciences occultes est immense, la possession de ces sciences mettra en notre pouvoir les volontés humaines, les forces naturelles, les puissances occultes et il est incontestable que l’homme qui possédera ces théories, qui se sera exercé à les mettre en pratique, arrivera à ce qu’il voudra, son influence sera irrésistible, il dominera les êtres et les choses ; il lui sera permis de rêver tous les triomphes, d’ambitionner tous les honneurs d’aspirer à une grande puissance, de satisfaire tous ses plaisirs, de se venger, de charmer, de se faire aimer, etc.

L’étude que nous en ferons dans ce volume sera uniquement scientifique, nous suivrons une méthode logique et régulière, cherchant autant que faire se peut, à débarrasser ces théories de toute ambiguïté incompréhensible :

Pour donner à l’homme pouvoir sur l’homme nous démontrerons les connaissances acquises par le magnétisme et l’hypnotisme.

Pour connaître l’avenir nous traiterons de la cartomancie et de l’astrologie.

Pour lutter contre les forces occultes et les puissances démoniaques, nous nous servirons des enseignements de spiritisme, de la Kabbale et de la magie noire.

 

Quatrième partie

 

Nous consacrerons là 4e partie de ce livre aux charmes et philtres d’amour ; peu de questions passionnent autant que les philtres d’amour. Il est démontré qu’il est possible d’émouvoir l’être impulsif par des procédés magiques et que personne ne peut résister aux impulsions de l’âme, qu’elles soient spontanées ou provoquées, les philtres magiques basés sur les influences sympathiques et le concours des forces invisibles du plan astral exercent une puissance irrésistible.

Cette 4e partie contient en un mot les théories secrètes et les pratiques de la science des sexes.

 

Cinquième partie

 

Pour terminer et rendre absolument complet ce volume nous donnons les secrets merveilleux pour la guérison des maladies, y réunissant les secrets des guérisseurs de tous les pays, résumant tous les ouvrages antiques et occultes presque introuvables.

NOTA IMPORTANT.– Dans ce modeste ouvrage qui traite en général de la plupart des sciences occultes, nous avons essayé de démontrer que pour arriver à vaincre dans la lutte pour la vie nous devons pour notre bien-être et notre avenir :

1° Profiter de nos influences favorables ;

2° Éviter de suivre un mauvais chemin ;

3° Nous servir de tous les moyens que la science met à notre disposition pour nous favoriser le plus possible.

Voulant faire de ce livre, une édition populaire, nous n’avons pu faute de place, produite sur chacune des parties, de bien longs développements, c’est pourquoi nous avons cru bien faire en recherchant les auteurs qui se sont fait une spécialité de chacune de ces sciences en particulier, à l’effet de désigner à nos lecteurs les ouvrages de ces savants où ils pourront puiser des renseignements précis et obtenir tous les éclaircissements désirés par des développements théoriques et des preuves pratiques.

PREMIÈRE PARTIESciences divinatoires positives
La physiognomonie

La physiognomonie est l’art de juger les hommes d’après les traits de leur visage.

Dans tous les temps on a cru que le visage de l’homme était le miroir de son âme, qu’il reflétait ses passions, ses impressions et ses habitudes ; aujourd’hui encore nous ne pouvons nous défendre de juger les autres d’après la plus ou moins bonne impression qu’ils nous font dès le premier abord.

Souvent ce premier mouvement ne vous trompe point, les vertus, les vices impriment à l’homme un cachet spécial qui vous fait juger une bonne ou mauvaise nature. Nous allons exposer ci-dessous les principes de cet art pour chacun des organes du visage.

Bouche. – Une bouche bien faite est le signe d’un bon caractère ;

Une petite bouche indique la timidité et la discrétion ;

Une grande bouche annonce la gourmandise et le mensonge.

Front. – Un front étroit dénote la faiblesse d’esprit.

Un front large indique l’intelligence ; s’il est bombé il dénote l’amour du gain, l’avarice ;

Un front déprimé indique les passions les plus mauvaises ;

Un front ridé annonce les soucis ou la méditation ;

Un front uni est un signe de peu de talent.

Lèvres, – Les personnes sensibles ont de grosses lèvres et une grande bouche ;

Des lèvres minces annoncent l’amour des bons mots ;

Si elles accompagnent une grande bouche, c’est signe de médisance ;

De grosses lèvres indiquent la bonté ;

Quand une lèvre avance plus que l’autre, il y a défaut d’esprit ou tout au moins le jugement est long.

Menton. – Un menton plat indique une âme peu aimante ;

Un menton fourchu indique la gaîté ;

Un menton large et charnu indique l’indélicatesse ;

Un menton allongé indique la fierté.

Nez. – Un nez gros et retroussé désigne un homme hardi ami des plaisirs ;

Un nez gros, un peu élargi à la base indique l’intelligence, l’indiscrétion et l’amour du travail ;

Un nez gros et long annonce la prudence ;

Un nez long et délié, la légèreté, le courage ;

Un nez camus signifie débauche, violence, raillerie ;

Un nez aquilin un peu fort, est un signe d’orgueil ;

Un nez pointu dénote un esprit moqueur.

Oreilles. – Les grandes oreilles indiquent l’orgueil, la colère.

Les petites oreilles, bien ourlées sont signes de finesse ;

Très petites dénotent un esprit faux ;

Les oreilles plates sont l’indice de stupidité ;

Les oreilles longues et étroites sont un signe d’ambition, d’envie.

Voix. – Une voix sonore est un signe d’esprit ;

Une voix haute marque le courage ;

Une voix rude dénote un esprit peu éclairé ;

Une voix forte et basse annonce un homme robuste, hardi et grand parleur ;

Une voix sourde indique la timidité

Une voix tremblante annonce la peur, l’ambition, l’envie.

Yeux. – Les yeux bleus sont l’indice de l’intelligence, la douceur ;

Les yeux verts marquent la cruauté, l’irascibilité ;

Les yeux ternes sont signe d’abrutissement ;

Les yeux larmoyants indiquent un esprit faible ;

Les personnes qui louchent sont pleines de mauvaise foi ;

Celles qui regardent comme des enfants sont enjouées et aimables ;

Les yeux limpides et grands indiquent la bonté ;

Les yeux beaux, vifs, brillants, annoncent de nobles instincts.

Tête. – La tête petite est un signe de distinction ;

La tête grosse marque la grossièreté ;

La tête allongée indique une nature vaniteuse et envieuse ;

Une tête arrondie dénote un esprit sain, un caractère pondéré ;

Un crâne carré en haut annonce un caractère actif, gai ; celui qui est pointu indique l’instruction, l’esprit entreprenant ;

La tête portée droite, sans exagération indique la dignité, la conscience de sa valeur et la franchise ;

La tête renversée en arrière dénote un orgueilleux ou un entêté.

La tête penchée vers la terre marque une nature sage, constante ayant la suite dans les idées ;

La tête basse dans les épaules est signe d’avarice, de fourberie ;

Les caractères présomptueux, les inconstants tournent la tête de tous les côtés.

Teint. – Un teint blanc ou jaune très clair indique un caractère flegmatique, tranquille.

Un teint rouge dénote un caractère actif et passionné ;

Un teint jaune marque un mélancolique, un pessimiste ;

Un teint noir ou sombre est le signe d’un caractère volontaire.

Les Rides. – Les rides nombreuses sur le front existent chez les penseurs ;

L’absence totale des rides sur le front indique un caractère soupçonneux et mordant, prétentieux et dénué de toute générosité ;

Les rides horizontales, parallèles, qui se rapprochent des sourcils dénotent les personnes qui ont coutume de réfléchir et de concentrer leur attention ;

Un front ridé sur le bord marque les personnes fières et dédaigneuses ;

Les rides se croisant dans tous les sens indiquent l’originalité de l’esprit et peu de suite dans les idées ;

Les lignes verticales entre les sourcils, dénotent la réflexion, la tension de l’esprit ;

Deux rides courtes formant une saillie entre les sourcils sont l’indice de la colère, de la vengeance et de la haine.

Du Rire. – Rire en A personnes loyales, franches, aimant le bruit, le plaisir ;

Rire en E flegmatique et mélancolique ;

Rire en I dénote une personne naïve, dévouée, serviable ;

Rire en O générosité, hardiesse.

Le sourire est plus discret que le rire, il désigne l’homme d’esprit et de goût.

La face en général et les autres parties du corps

Une face plate est l’attribut de la sottise : charnue, boursouflée, elle dénote la sensualité ; modérément maigre, elle appartient au penseur ; tout à fait maigre et allongée c’est celle d’un esprit chagrin.

Si les traits du visage sont ceux qui fournissent aux physionomistes les indices les plus certains, il ne faut pas croire cependant que l’examen des autres parties du corps ne puisse offrir d’utiles renseignements. Ainsi si vous remarquez qu’un homme dont vous ne pouvez voir la face, a le dos droit, soyez sûr qu’il est sans courage ; s’il est voûté, c’est un signe de faiblesse ; s’il est large il annonce la force et le courage.

Le cou fournit encore des observations aussi sûres qu’intéressantes ; ainsi il est certain qu’un cou gros et de longueur moyenne indique la force et le courage ; long et mince, il dénote la faiblesse ; sec et nerveux il appartient à l’homme grossier, cynique ; incliné à droite, il est un signe d’esprit, à gauche, un signe de bonté ; en arrière, l’habitude de la contemplation, en avant, l’idiotisme.

De grands bras sont ordinairement l’indice de la force, s’ils sont courts, ils annoncent l’incapacité ; bien proportionnés ils sont l’indice de la vigueur du corps et de l’esprit ; démesurément grands ils annoncent la sottise, la lâcheté.

Des jambes grosses et très charnues sont l’apanage ordinaire de la bêtise, de la fatuité ; longues et grêles, elles appartiennent à l’homme chagrin, méchant, envieux ; courtes, elles sont l’indice de la faiblesse ; cambrées, elles dénotent l’entêtement. Enfin l’examen de la poitrine peut encore donner lieu à plusieurs observations ; large et sèche, elle est le signe de la férocité ; étroite, elle indique la pusillanimité ; large, grasse, bien développée, elle annonce le courage et la loyauté.

La science de la physionomie est incontestablement l’une des plus importantes que l’homme puisse acquérir, puisque celui qui la possède, peut d’un coup d’œil, connaître les vices et les vertus, les bons et les mauvais penchants des gens qui l’environnent.

La phrénologie

L’art de découvrir quelles sont les qualités, les facultés, les défauts de l’homme par l’examen des protubérances du crâne.

La phrénologie est une science toute moderne à laquelle le célèbre docteur Gall a fait faire des progrès tels, qu’il est maintenant possible, en promenant la main sur le crâne d’un individu, jeune ou vieux, de dire quelle est l’étendue de son intelligence, quels sont ses goûts, ses passions dominantes. Certes c’est une merveilleuse chose que d’avoir, pour ainsi dire, rendu palpables les mouvements de l’âme, en dénonçant par les signes matériels la mystérieuse accointance de l’esprit avec la matière, des instincts physiques avec les dispositions morales. Nous allons donc donner ici l’exposé du système à l’aide duquel on peut arriver à cet admirable résultat.

La moelle rachidienne ou épinière est formée de plusieurs faisceaux de nerfs qui s’y rendent de toutes les parties du corps, c’est elle qui donne naissance à l’encéphale en s’organisant dans la cavité du crâne.

La substance grise de la moelle épinière est la matrice de la blanche ; c’est cette substance grise qui nourrit et fortifie les nerfs. La portion blanche des circonvolutions du cerveau est la partie la plus importante de la masse cérébrale, celle pour laquelle toutes les autres sont faites, et à laquelle toutes les fonctions du cerveau sont confiées. Chaque circonvolution du cerveau est formée par la duplicature qui résulte de l’adossement des fibres venant des pédoncules, et de celle qui fournit la substance grise située à la périphérie du cerveau.

C’est là que sont placées toutes les facultés intellectuelles et instinctives, les dispositions ou aptitudes primordiales de l’intelligence, ou ce que le docteur Gall appelle les conditions matérielles d’où dépend la manifestation des propriétés de l’âme et de l’esprit, et la table extérieure du crâne retrace fidèlement, par la saillie et l’étendue de ses protubérances, le développement plus ou moins prononcé des sections de la masse cérébrale, qui sont le siège de chaque faculté ou penchant. L’aplatissement des protubérances, et surtout, les dépressions, indiquent, au contraire, le défaut de développement de chaque organe. L’âge modifie les organes cérébraux, et par conséquent influe sur les qualités ainsi que sur les maladies. Les organes éprouvent des alternatives d’actions et ne sont jamais tous également excités à la fois : cela explique les phénomènes des rêves, du somnambulisme, le délassement qu’on éprouve en changeant d’objet d’application, et la fatigue qui, au contraire, se fait sentir toutes les fois que nous nous occupons trop longtemps de suite du même travail d’esprit. L’éducation peut modifier, développer ou restreindre l’action des organes, la force des penchants ou l’énergie des dispositions naturelles ; mais elle ne saurait les créer. L’homme est porté avec plus ou moins de violence vers certains objets ou certains actes, selon le plus ou moins de développement de ses organes cérébraux, et suivant qu’ils sont plus ou moins balancés par des organes contraires, ou renforcés par ceux qui sont analogues. Heureusement, chez la plupart des hommes, aucun penchant antisocial n’est assez dominant pour l’emporter sur tous les autres.

 

Un cerveau large dénote l’intelligence ; mais les facultés digestives sont faibles, et il y a peu de propension à l’action musculaire. Les individus ainsi constitués ont une prédilection particulière pour les travaux et les émotions de l’esprit. Il faut donc, avant tout, constater le volume du cerveau et étudier les éminences osseuses du crâne, en ayant soin d’admettre que toutes les éminences n’indiquent pas nécessairement le développement du cerveau, comme par exemple, celles qui sont situées derrière la partie inférieure de l’oreille. Après avoir examiné les saillies ou éminences osseuses caractérisées sur le crâne et qui indiquent le développement du cerveau, on s’applique à fixer les proportions relatives des différentes parties dont il se compose, afin de déterminer la direction dans laquelle telle ou telle faculté exerce une grande puissance. Pour procéder, après cela, selon l’ordre établi par les plus habiles phrénologistes, on se dit que la tête doit être divisée en régions, et alors on tire une ligne verticale de l’ouverture extérieure du conduit auriculaire à l’endroit qui, chez les enfants, correspond à la fontanelle. Cette opération faite, la tête se trouve naturellement divisée en deux parties : la région frontale, et la région occipitale. Ensuite en tirant encore une ligne horizontale du medium du front à l’extrémité supérieure de l’occipital, la tête se trouve divisée en quatre parties que l’on examine spécialement, et l’on en compare les protubérances indicatives, dont nous donnons plus loin le tableau et la signification.

 

Si en regardant le profil, on aperçoit une masse considérable de cerveau occupant la partie inférieure de l’espace, tandis qu’il s’en trouve peu dans la partie élevée de la tête, les organes des facultés perceptives seront prédominantes ; si, au contraire, la région supérieure est plus large que la région inférieure, cette configuration annoncera que les facultés réflectives ont plus de puissance que les facultés perceptives. Il est donc très important de faire attention à cette règle que l’on peut regarder comme générale. Cependant il faut observer que le front présente quelquefois une ligne perpendiculaire, et regarder cette particularité comme une indication de l’absence des facultés perceptives. Il y a aussi des cas où la plus grande masse du cerveau se trouve entre l’oreille et le front ; dans d’autres cas, entre l’oreille et l’occiput ; dans d’autres cas encore, mais ces derniers sont plus rares, la plus grande partie du cerveau se trouve perpendiculairement au-dessus de l’oreille.

À côté de ces différences en hauteur, il s’en manifeste dans la largeur de la tête ; on voit des cerveaux larges, des cerveaux étroits dans tous les sens, les uns en avant, les autres en arrière ; c’est pourquoi il ne faut pas perdre de vue que l’étendue du cerveau peut exister aussi bien en largeur qu’en hauteur.

 

La longueur d’un organe dispose à une action fréquente, tandis que son épaisseur lui donne plus d’intensité. La longueur d’un organe est fixée par la distance qui se trouve entre la moelle allongée et la surface périphérique, tandis que la largeur du même organe se juge, non pas par sa surface, mais par son expansion périphérique. Les organes de l’intelligence sont situés en avant de la tête et résultent de la longueur de la ligne tirée depuis l’oreille jusqu’à la région antérieure, et c’est un incontestable principe de phrénologie que, dans son cours, la largeur d’un organe est en rapport direct avec son expansion à la surface. D’après cela, on a observé que si la ligne tirée de l’oreille au front est plus large que celle de l’oreille à l’occiput, avec une longueur égale, les facultés intellectuelles dominent. Par contre, si le front présente une cavité plus grande, et que le derrière de la tête soit plus développé, il est évident, d’après l’opinion de tous les phrénologistes, opinion fondée sur une multitude d’expériences, que les organes animaux l’emportent sur les organes intellectuels, quand même on remarquerait une longueur égale dans les deux directions.

Voici maintenant la table des protubérances avec la signification de chacune.

Suivre sur les dessins ci-après le point occupé par chacune d’elle.

N° 1. Mémoire. – Juste appréciation des choses. – Dispositions à beaucoup apprendre. – Docilité.

N° 2. Justesse d’esprit. – Sentiment du juste. – Amour des comparaisons.

N° 3. Douceur. – Loyauté. – Conscience. – Bonté. – Bienveillance. – Moralité.

N° 4. Amour de Dieu. – Disposition à la prière, à la contemplation, aux études théologiques.

N° 5. Entêtement. - – Fidélité. – Persévérance. – Résolution.

N° 6. Orgueil. – Arrogance. – Amour du despotisme. – Fatuité. – Disposition à l’exagération, à l’exaltation. – Sentiment du sublime.

N° 7. Amour de la famille. – Douceur. – Amour paternel. – Disposition à la mélancolie.

N° 8. Amour. – Sensualité. – Désir de la procréation.

N° 9. – Bravoure. – Amour du bruit, du mouvement, des troubles. – Disposition à la dispute, à la rixe.

N° 10. Amitié. – Philanthropie. – Amour de la société, de l’intimité.

N° 11. Mélancolie. – Prudence. – Indécision. – Prévoyance. – Dégoût de la vie.

N° 12. Vanité. – Amour-propre. – Amour de la gloire, des honneurs, de la puissance.

N° 13. Sentiment du beau. – Exaltation. – Amour des beaux-arts.

N° 14. – Esprit d’imitation. – Légèreté. – Imprévoyance. – Insouciance.

N° 15. Avarice. – Prévoyance. – Convoitise. – Envie. – Disposition au vol.

N° 16. Férocité. – Esprit de destruction. – Amour du sang. – Disposition au meurtre.

N° 17. Esprit de combinaison – Instinct de la mécanique. – Science des nombres.

N° 18. Finesse. – Ruse. – Mensonge. – Hypocrisie. – Adresse. – Malignité.

N° 19. Sang-froid. – Présence d’esprit. – Causticité. – Amour de la critique. – Penchant à la satire.

N° 20. Profondeur d’esprit. – Élévation. – Penchant à la métaphysique.

N° 21. – Inconstance. – Amour des voyages. – Disposition aux études géographiques.

N° 22. Sentiment du bon goût. – Amour de la peinture.

N° 23. – Amour du calcul. – Mémoire des nombres. – Dispositions aux sciences mathématiques.

N° 24. Mémoire des physionomies. – Disposition à l’imitation.

N° 25. Éloquence. – Mémoire des mots. – Facilité d’élocution.

N° 26. Amour de la musique. – Faculté de combiner les sons. – Penchant à la composition.

N° 27. – Amour de la parole. – Bavardage. – Disposition à l’étude des langues.

Ainsi que nous l’avons dit plus haut, la phrénologie est une science toute moderne ; mais ses progrès sont rapides. Chaque jour de nouvelles expériences sont ajoutées aux expériences antérieures, et chaque jour les faits démontrent la vérité de la doctrine de Gall.

De la main

La divulgation des secrets ou l’avenir dévoilé en étudiant la main comporte deux sciences absolument distinctes et qui se complètent l’une par l’autre.

1° La Chirognomonie qui étudie les formes extérieures des mains, et ne révèle que les instincts et les aptitudes.

2° La Chiromancie, qui étudie les lignes de la main dans sa partie intérieure et révèle plutôt l’avenir d’un individu.

La Chirognomonie
Aspect général de la main

Main courte. – Raisonnement, calcul, brutalité, agressif.

Main étroite. – Étroitesse d’idée, manque d’imagination.

Main Moyenne. – Caractère bien équilibré, homme de raison.

Main large. – Énergie, entrain, idées larges, brusquerie.

Main longue. – Chicane, mesquinerie.

Main grosse. – Esprit grossier et peu intelligent.

Main molle au toucher. – Paresse, tendance à croire au merveilleux, nonchalance, manque d’énergie.

Main dure au toucher. – Grande activité, courageux au travail.

Main potelée sans nœuds. – Voluptueux, aimant plaisir matériel.

Main ridée sur le dessus. – Amabilité, bienveillance.

Main sans lignes à l’intérieur. – Insouciance, se laisse vivre sans s’occuper des évènements.

Main très rayée de lignes à l’intérieur. – Sensibilité, nervosité, nature à se tourmenter presque sans raison.

Un homme intelligent a toujours une main régulière dans ses formes ; une personne de caractère simple, peu développée et manquant de bon sens et d’intelligence aura au contraire une main lourde, de forme irrégulière, sillonnée de lignes nombreuses.

Aspect général des doigts

Doigts gros. – Goûts communs et grossiers peu intelligents, brutal.

Doigts minces, sans maigreur. – Intelligence, mais dissimulation.

Doigts gras. – Amour du bien-être, de la bonne chère, goût des voluptés, sensualités, trop gras comme soufflés, gourmandise.

Doigts secs. – Goûts simples, souvent avarice, insouciance du confortable, et du bien-être.

Doigts lisses. – Spontanéité dans le jugement, aptitude aux choses artistiques et légères.

Doigts rugueux. – Sérieux et scientifique.

Doigts noueux. – Jugement réfléchi et calculé, application.

Doigts longs. – Goût, adresse de la main, minutie, maniaque.

Doigts courts. – Peu intelligent, parlant peu, ne pouvant juger que la masse.

Doigts pointus. – Imagination, enthousiasme, goût maniéré, manque de simplicité, imprévoyance, affectation continuelle et grâce calculée.

Doigts carrés. – Ordre, simplicité, esprit de justice, déterminations positives.

Doigts spatulés (débordant autour de l’ongle), amour du mouvement, indépendance, aimant sports, inventif, personne qui a des idées noires, se tourmente pour rien.

Aspect général des ongles

Ongles longs, enchâssés dans la chair, fins, terminant des doigts pointus. – Timidité, indécision faiblesse.

Ongles courts, terminant des doigts épais. – Moqueur, esprit de contrôle, ne se fiant que sur soi pour faire bien les choses.

Ongles minces et transparents. – Nature faible et débile.

Ongles résistants. – Robuste, travailleur.

Ongles cerclés de noir. – Négligence, malpropreté sauf dans le cas où l’occupation en est cause.

Ongles usés par le bout. – Opiniâtreté dans le travail.

Ongles régulièrement coupés. – Habitude d’ordre.

Ongles coupés d’une manière élégante. – Préoccupation de succès mondains, frivolité.

Ongles rongés. – Caractère turbulent et agité, irritable, dispute, ergotage, esprit de contradiction, jamais satisfait.

Étude détaillée de chaque doigt

Le Pouce

« À défaut d’autres preuves, disait Newton, le pouce me convaincrait de l’existence de Dieu. »

Ainsi que les animaux, nous avons une volonté d’instinct, une décision d’instinct, mais le pouce ne représente que la volonté raisonnée, que la logique raisonnée, que la décision raisonnée.

La main est l’attribut de l’animal supérieur.

Le pouce est l’attribut de l’homme.

Le pouce des singes fort peu flexible, est peu ou point opposable et n’est du reste regardé par beaucoup de naturalistes que comme un talon mobile.

Le pouce, chez l’homme, est au contraire, organisé de manière à pouvoir toujours agir dans un sens opposé aux autres doigts. C’est pour cela qu’il symbolise, le sens intérieur ou moral que nous opposons à notre gré, et, le cas échéant, à nos instincts et à nos sens.

Magiquement, le pouce renferme les trois mondes bien distincts ; M. le capitaine d’Arpentigny en donne la preuve comme il suit :

Selon lui, la première phalange, celle qui porte l’ongle, représente la volonté, l’invention, l’initiative ; en certains cas elle représente aussi la domination.

C’est le monde divin des kabbalistes.

La deuxième phalange est le signe de la logique, du jugement, du raisonnement.

C’est le monde abstractif.

La troisième phalange donne le signe sur le plus ou le moins de penchant à l’amour.

C’est le monde matériel.

Première phalange du Pouce

Toute personne qui aura la première phalange du pouce longue et forte, aura une puissante volonté, une grande énergie, une grande confiance en soi, un désir de mettre la perfection dans ses œuvres pouvant aller jusqu’à la tyrannie et la domination. Si cette phalange est, de grandeur moyenne, il n’y aura plus de domination, mais seulement résistance passive, force d’inertie ; si elle est courte, il y aura manque de tenue, de volonté, incertitude, défiance de soi avec la disposition à adopter l’opinion des autres. Si elle est très courte, il y aura l’impossibilité de résistance, complète insouciance.

Deuxième phalange du Pouce

La seconde phalange représente la logique, la raison, la clarté du coup d’œil ; si elle est longue et forte, la logique et la raison seront puissantes ; si elle est courte, la logique et la raison seront faibles.

Troisième phalange

La troisième phalange qui en réalité, est plutôt la racine du pouce, occupe une place importante dans la paume de la main, représente la puissance plus ou moins grande du sens, mais particulièrement de l’amour sensuel, et matériel.

Si elle est épaisse, très épaisse et très longue, l’homme sera dominé par la passion brutale ; si elle est médiocre, et en harmonie avec toute la main, l’homme sera amoureux ; mais sans excès ; si elle est faible, plate, peu apparente, l’homme aura peu d’appétits sensuels.

En résumé, celui dont la première phalange est longue est un nomme de tête.

Celui dont la première phalange est courte est un homme de cœur.

Celui dont la première phalange est longue, pourra dominer tous ses instincts, surtout si la seconde phalange est longue aussi.

Une personne avec une première phalange très courte et la seconde peu développée, ne pourra résister à aucune de ses passions ; elle s’abandonnera à toutes ses fantaisies, sera incertaine, tourmentée, colère, insouciante ; elle aura des découragements profonds, des enthousiasmes inexplicables, des éclairs d’inspiration, elle rira et pleurera presqu’en même temps, elle aimera de cœur ; il lui sera impossible de garder un secret et elle sera la première à nous raconter ses affaires même les plus importantes ; elle sera naturellement mélancolique.

Doigts

Nous rencontrerons dans les phalanges des doigts également trois mondes.

La première phalange onglée des doigts à trois variétés.

Pointue avec des doigts lisses.

Carrée avec des doigts lisses.

Spatulée avec des doigts lisses.

Les doigts pointus et lisses sont portés à la religion, à l’extase, à la poésie, à l’invention, les hommes les possédant sont exagérés, quelquefois menteurs, ils posent et se manièrent.

Le doigt carré signifie ordre, obéissance aux choses convenues, régularisation, réflexion, pensée, raison.

Les doigts spatulés c’est révolution, besoin de mouvement physique, sentiment de vie positive, intérêts matériels, amour sans tendresse, recherche du confortable et souvent audace avec besoin de se faire voir.

Doigts lisses, premier mouvement, inspiration, tact, excès, étourderie.

Doigts noueux raisonnement, calcul, excès, égoïsme.

Paume de la main

La paume de la main indique les instincts de la vie normale, elle est le siège de la matérialité.

On peut d’après la paume de la main établir deux classes :

1° Si la paume de la main, est très longue par rapport à la longueur des doigts, c’est une preuve de matérialité (surtout les doigts étant gros et courts) ;

2° Quand la paume est courte avec les doigts longs c’est une marque d’intelligence.

De ces 2 généralités l’on déduit nombre de variétés. Nous trouvons des mains dont la paume est épaisse, massive et dure, les doigts gros, cylindriques, peu flexibles, c’est la vraie main de la matérialité, de la lourdeur d’esprit.

Paume de la main plus longue que le doigt majeur (mesure prise de la jointure du bras à la racine des doigts) dénotera un instinct plus fort que le raisonnement, marquera des gens précis en affaire, ne cherchera point la petite bête, ne contredira point et s’occupera peu des autres et de ce qu’ils font ;

Paume de la main égale en longueur au doigt majeur. Esprit juste et droit, caractère franc et loyal ;

Paume de la main plus courte que le doigt majeur. Gens spirituels disposés à la critique, caractère auquel on peut se fier, aptitude aux choses de l’esprit ;

Paume de la main étroite et courte (avec doigts effilés, minces et souples) – esprit fin, délicat, doué pour les choses d’adresse, de goût et de sentiment ;

Paume de la main ferme, solide, dure, esprit patient, d’une grande constance, caractère vigoureux, dur à la fatigue, opiniâtre au travail :

Paume de la main ferme avec doigts osseux aux jointures maigres, penseur lent, ne comprenant que difficilement.

Paume de la main flasque, molle, sans résistance, caractère sans énergie, mou, lymphatique.

La chiromancie

De tous les temps la main a été regardée comme un symbole de force et de puissance,

Pour les anciens la main était l’intermédiaire entre l’homme et le ciel, entre l’homme et les esprits infernaux.

En Chiromancie les études se font sur la main gauche parce que cette main étant moins fatiguée que la droite conserve mieux les signes naturels du caractère, ces signes pour la main droite pouvant être modifiés en raison des métiers exercés.

La paume de la main se divise en sept parties ; sur chacune d’elles domine l’influencé d’une planète différente ;

1° Vénus se trouve sur l’élévation ou mont situé au-dessous du pouce ;

2° Jupiter sur le mont de l’index.

3° Saturne sur le mont du médius ;

4° Le Soleil ou Apollon sur le mont de l’annulaire ;

5° Mercure sur le mont de l’auriculaire ;

6° Mars dans le triangle formé par la concavité de la main ;

7° La Lune sur le mont de la main ou percussion.

LES MONTS ET LES LIGNES DE LA MAIN

Les lignes de la main sont fort différentes. Il y en a six principales :

1° La ligne de vie commence entre le pouce et l’index, au-dessous du mont de Jupiter ; elle contourne le mont de Vénus et se termine vers la Rascette ;

2° La ligne naturelle prend son origine au commencement ou fort près de la ligne de vie ; elle s’étend dans la concavité de la main et se termine vers le mont de la Lune ;

3° La ligne mentale ou mensalle commence sous le mont de Mercure et se termine vers le mont de Jupiter ;

4° La ligne du foie ou hépatique commence généralement vers l’extrémité de la ligne de vie et se termine vers l’extrémité de la ligne naturelle en perfectionnant le triangle ;

5° La Rascette se compose de 2 ou 3 lignes transversales qui se trouvent à la jointure de la paume de la main avec le bras ;

6° La ligne de Saturne, ou ligne de prospérité monte de la Rascette, traverse la plaine de Mars jusqu’au mont de Saturne et divise ordinairement la main en 2 parties.

Plusieurs autres lignes accidentelles se trouvent encore dans la main ; elles augmentent ou atténuent la signification des lignes principale.

L’une d’elles nommée Voie Lactée prend naissance vers la rascette et se rend par le mont de la Lune jusqu’au mont de Mercure.

Une autre est la ligne du Soleil qui commence vers le milieu de la concavité de la main et monte vers la racine du doigt annulaire.

Une troisième ligne, dite anneau de Vénus commence entre l’index et le médius et se termine entre les doigts annulaire et auriculaire.

Non loin de la ligne de vie et des lignes naturelle, hépatique et mentale se trouvent quatre autres lignes moins profondes ; ce sont les lignes sœurs dont la direction est sensiblement la même ; elles prennent leur nom de la ligne qui est la plus proche, ainsi l’on dit sœur de la ligne de vie, sœur de la ligne naturelle, etc., etc. Les lignes de vie, de foie et la ligne naturelle forment un triangle.

L’angle formé par la jonction de la ligne de vie et de la ligne naturelle est nommé angle suprême ; celui qui est formé par la ligne de vie et celle du foie est l’angle droit et enfin le 3e angle que dessinent les lignes naturelle et hépatique a reçu le nom d’angle gauche.

Considération générale sur les lignes

L’espace compris entre les lignes naturelle et mentale est nommé quadrangle.

Quand les lignes de la main sont bien nettes sans solution de continuité apparente, profondes, un peu larges elles signifient une bonne nature, un esprit sincère, fidèle et ingénieux.

Si les lignes sont brisées, imparfaites, peu apparentes et larges sans profondeur elles indiquent une nature moins bien douée, un esprit malicieux et enclin à quelques méchancetés.

Les lignes grosses marquent une nature mauvaise.

Si elles sont peu nombreuses et grosses, l’esprit sera peu développé et lourd ; si ces mêmes lignes sont déliées et apparentes elles donneront à supposer une nature indifférente à tout et absolument froide.

Chez les femmes les lignes grosses et apparentes marquent une constitution forte, un caractère viril ; le contraire se produit si les lignes sont déliées et profondes.

La ligne apparente indique la perfection.

La ligne confuse et mal formée a une signification opposée.

Continue et entière, une ligne suppose la perfection dans ce qu’elle signifie, avec une influence favorable de la planète sous la domination de laquelle elle se trouve.

Une ligne rompue ou coupée donne une signification contraire.

La ligne profonde (si c’est une ligne principale) suppose la perfection de la partie à laquelle elle est attribuée.

La ligne peu apparente au contraire indique l’imperfection.

Une ligne en arc signifie toujours une atténuation dans les promesses de la ligne droite.

La ligne enflée est toujours mauvaise dans ses effets.

Les personnes d’un caractère violent ont des lignes larges et peu apparentes.

Les lignes parallèles sont toujours bonnes, excepté dans le cas où elles sont trop apparentes ou trop longues.

Toute ligne droite, parfaite, apparente, profonde et entière dans quelque mont qu’elle se trouve, désigne une influence favorable de la planète prédominante, excepté cependant vers le mont de la lune.

Les lignes courbes, sont toujours mauvaises. Une figure circulaire est mauvaise, excepté dans les monts du Soleil et de Jupiter. Lorsque la figure circulaire est un peu allongée en forme d’ellipse, elle est mauvaise, excepté dans le mont de Mercure.

Une ligne demi-circulaire indique toujours une mauvaise influence de la planète où elle se trouve, excepté sur le mont de Vénus. Les triangles et les carrés sont d’un bon augure, excepté dans la plaine de Mars ou sur le mont de la Lune où ils annoncent des procès.

Les petites croix profondes et apparentes sont heureuses, longues avec des ramifications, elles marquent des contrariétés.

Les étoiles ont les mêmes significations que les croix, mais plus accentuées.

Des rides, des fosses, des points sont mauvais en quelque lieu qu’ils se trouvent.

Une figure en forme d’angle dont la pointe est tournée vers la racine des doigts dénote une mauvaise influence de la planète.

Lorsque l’angle est tourné en sens inverse, l’influence de la planète sera favorable.

Deux angles opposés l’un à l’autre sont toujours d’un bon présage.

Si une ligne_ prend naissance entre deux planètes, il faut considérer la vertu des deux planètes pour en attribuer l’effet à la ligne.

Considération générale sur les monts

Le mont de Vénus ne doit être ni abaissé, ni élevé, mais tout rond et bien doux ; dans ce cas, il marque l’amour des femmes.

S’il est proéminent, il signifie grand amateur de musique et d’harmonie.

S’il est abaissé, un rêveur excessivement lascif, mais en cachette.

Le mont de Jupiter sans lignes et peu élevé, marque la personne bonne, juste et libérale, et paraissant avec quelques lignes longues ou transversales, il marque honneur et richesses. S’il s’y trouvait une croix petite et bien formée, elle signifierait peines et déplaisir dans l’exercice de ses fonctions, étant élevé, il suppose l’esprit fin et bon.

Le mont de Saturne sans lignes, marque, une vie tranquille, exempte de toute inquiétude, un grand succès dans l’agriculture et tout autre entreprise profitable à sa maison ; étant abaissé et avec plusieurs lignes, il annonce beaucoup de travail et d’angoisses.

Le mont du Soleil, un peu élevé et avec des lignes droites, marque la personne aimée de plusieurs et aimant de même, il la suppose ingénieuse et digne de très grands honneurs et dignités, tandis que ce mont étant abaissé, avec des lignes tortueuses, signifie tout le contraire.

Le mont de Mercure, un peu abaissé, marque la personne fine, fourbe, menteuse et de mauvaise foi ; étant élevé, il suppose le contraire.

Le mont de la Lune, doux et sans lignes, marque la personne libérale et douce ; étant le contraire il la suppose inconstante en toutes choses, et lui annonce des travaux et de grandes peines.

Signification des lignes
Ligne de vie

Ligne de vie longue et bien formée, contournant bien le pouce, sans accident ni rupture, en un mot, nette, marquée, égale, vivement colorée. – Vie longue, exempte de maladie, verte vieillesse, et souvent signe d’un caractère calme et résigné.

Ligne de vie pâle, sans couleur, tortueuse, courte peu apparente, séparée par de petites lignes transversales. – Vie courte, mauvaise santé, tempérament lymphatique, caractère nul.

Ligne de vie étroite, mais longue et bien colorée. – Sagesse, esprit ingénieux, générosité du cœur.

Ligne de vie large et pâle. – Grossièreté et quelquefois sottise.

Ligne de vie profonde et d’une couleur inégale, c’est-à-dire marquée de taches rouges et livides. – Malice, duplicité, babil, jalousie, présomption.

Ligne de vie profonde, large et ronge. – Naturel d’un ivrogne et goût de la fourberie.

Ligne de vie entremêlée d’un bout à l’autre de livide et de rouge foncé. – Colère, emportements, naturel porté à des accès de fureur.

Ligne de vie fourchue à son origine, entre le pouce et l’index. – Inconstance et instabilité ; l’homme qui s’attache toujours au parti qui domine, change d’amis tous les mois et d’habitudes tous les jours.

Ligne de vie courte dans les deux mains. – Mort survenant au moment où la ligne s’arrête.

Ligne de vie courte accompagnée d’une autre ligne suivant le même parcours et descendant plus bas, qui remplace la ligne défectueuse.

– Prolongation de l’existence de toute la longueur de cette ligne parallèle.

Double ligne de vie. – Longue existence.

Ligne de vie rompue dans une seule main. – Maladie à l’époque de la rupture.

Ligne de vie coupée vers le milieu par deux petites lignes transversales et bien apparentes.

– Signe d’une mort prochaine.

Ligne de vie en chaîne. – Vie agitée, délicate, nerveuse.

Ligne de vie interrompue, – Autant de maladies que d’interruptions.

Lignes de vie coupée de points rouges. – Grand péril dans une aventure galante.

Ligne de vie marquée d’un point. – Maladie ou accident à l’âge indiqué par le point.

Ligne de vie présentant un point entouré d’un petit cercle. – Perte d’un œil.

Ligne de vie marquée de deux points entourés d’un petit cercle. – Danger de devenir aveugle.

Ligne de vie marquée d’une croix. – Évènement fatal à l’âge indiqué par la position de la croix ; si cette croix est à la fin de la ligne de vie, près de la jointure du poignet, elle indique qu’on mourra de mort violente.

Ligne de vie brisée en deux tronçons encadrés et réunis par un carré, – Maladie grave, mais non mortelle (le carré étant toujours une préservation).

Ligne de vie présentant une île enserrée entre deux branches die la ligne. – Maladie ou état de langueur, pendant toute la durée de l’île.

Petites lignes partant de la ligne de vie. – Si ces petites rides s’élèvent vers le haut de la main et donnent à la ligne de vie l’apparence d’une branche chargée de rameaux, c’est le présage des richesses et des honneurs ; plus elles sont nombreuses et plus le signe de vie est heureux ; bien tracées sur tout leur parcours, elles indiquent le succès par mérite personnel.

Si ces petits rameaux sont, au contraire, dirigés vers le bas de la main, ils annoncent la pauvreté et une ruine peu éloignée. Si ces rides sont droites et divisent transversalement la ligne de vie, elles annoncent un mélange de biens et de maux.

Ligne de tête ou naturelle

Ligne de tête droite composant la main horizontalement. – Entente des affaires, ordre excessif, avarice, avidité, administration.

Ligne de tête bien marquée, d’une couleur naturelle, – Santé, esprit, jugement sain, heureuse mémoire, conception vive.

Ligne de tête bien marquée et longue. – Santé parfaite jusqu’à l’extrême vieillesse.

Ligne de tête s’arrêtant sous Saturne. – Mort dans la jeunesse ou intelligence attaquée.

Ligne de tête n’occupant, que la moitié de la main. – Timidité, faiblesse, opiniâtreté, avarice.

Ligne de tête livide. – Perfidie.

Ligne de tête large, profonde, d’un rouge épais. – Rudesse et importance.

Ligne de tête remontant vers Mercure