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"Royauté" enrichit l’ouvrage "Louis XVII – Évasion, descendance, rédemption" en intégrant des éléments de conscience collective aux arguments historiques, prophétiques et archéologiques. Cette synergie engendre des réflexions politiques profondes et offre aux lecteurs une exploration captivante des mystères entourant Louis XVII, invitant à repenser les implications contemporaines de son héritage.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Depuis son plus jeune âge,
Jean-Georges de Weer a été captivé par une énigme historique qui a profondément marqué sa vie. À travers une série de coïncidences intrigantes, il remet en question les conclusions des analyses ADN de l’an 2000 concernant Louis XVII, offrant ainsi une nouvelle perspective sur ce mystère séculaire.
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Seitenzahl: 91
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Jean-Georges de Weer
Royauté
L’histoire n’est pas un hasard
Essai
© Lys Bleu Éditions – Jean-Georges de Weer
ISBN : 979-10-422-5457-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Louis XVII – Évasion, descendance, rédemption, Le Lys Bleu Éditions, 2022.
Je suis monarchiste, la République n’est pas le régimequ’il faut à la France.
Charles de Gaulle
Le hasard n’existe pas, la vie est un tout cohérent.
Maxence Fermine
L’accumulation met fin à l’impression de hasard.
Sigmund Freud
Nous avons pensé proposer la rédaction de la préface à un royaliste de nos connaissances, grand promoteur connu du providentialisme. Nous sommes restés hésitants. Le Grand Monarque, figure mythique s’il en est, attendu comme le messie et par qui tout devrait se résoudre, le catholicisme triomphant comme jamais il ne l’a fait. Le défi nous paraît beaucoup trop grand et nous n’y prétendons pas, c’est une raison suffisante pour y avoir renoncé.
Les religions comme les civilisations qui les accompagnent, naissent, passent par les stades de l’enfance, de l’adolescence, de l’âge adulte puis vieillissent et disparaissent ou presque. La religion de Zoroastre a été de celles-là. Qu’en sera-t-il du catholicisme ? La déchristianisation de la France n’est-elle pas un signe vieillesse. Les catholiques soucieux de leur vie éternelle ont-ils les pieds trop peu sur Terre ? Quand ils envisagent de participer à la vie de la cité, cela ne semble plus les déranger de le faire avec un régime républicain. Les faits, les coïncidences significatives que nous soulignons sont-elles la marque permanente de royautés effectives ou ne sont-elles pas seulement l’effet d’un contentieux, la mort de Louis XVI, Marie-Antoinette et celle supposée de Louis XVII, qui perdure jusqu’à ce qu’il soit dénoué, tout une page de l’histoire de France et aussi mondiale à tourner ? La royauté française n’est plus la fille aînée de l’Église. Les Wisigoths, ariens comme d’autres populations « barbares », défaits par Clovis le catholique, à Vouillé, étaient-ils moins chrétiens et tous ne s’entendaient-ils pas, exception faite des luttes pour les territoires, assez bien ? Si, par conformisme, il peut nous arriver de parler de Jésus comme étant Dieu, nous n’en sommes pas vraiment convaincu. Il n’en reste pas moins que son message d’amour est par-dessus à préserver et mérite la plus grande des suites. Catholique baptisé, nous sommes en transit.
C’était, pour nous, le plus grand des messagers et nous pensons comme les bahaïs, grands éducateurs, qui s’en inspirent grandement, il doit en résulter la paix universelle. Il n’y a pas plus nécessaire que le programme prophétique de transformer les armes en charrues. Nous différons d’eux en ce sens que faire la paix et l’unité entre les Français nous paraît prioritaire ; il faut commencer par petit et ce n’est déjà pas une mince affaire. Les Français sont majoritairement d’opinion laïque, la manière d’être des bahaïs, alliant science et religion, peut leur convenir et si c’est la meilleure manière de les ramener à la croyance de Dieu le créateur, seul susceptible de rajouter de nombreuses années heureuses à leur existence, de prolonger leur civilisation, il faut y réfléchir très sérieusement.
À l’heure où nous écrivons, la France est au bord du précipice. Un nombre incalculable de Républicains qui ne croient ni en Dieu ni au diable se verraient bien redresser la situation. Le croient-ils vraiment ? Le présent livre ne s’adresse pas à eux en priorité puisqu’ils ne font confiance qu’en eux-mêmes mais bien plutôt à ceux qui pensent que la France est le fruit de la volonté divine qui ne saurait faire défection. Qu’ils soient seulement dans l’attente ou qu’ils pensent eux-mêmes être des acteurs majeurs, aujourd’hui ou dans le futur, qu’ils trouvent dans ce livre de quoi comparer à ce qui a déjà été expérimenté.
Ce n’est qu’avec l’âge, avec le maximum d’expérience, qu’on peut se résoudre à entreprendre un ouvrage difficile dont on sait à l’avance qu’il ne sera pas parfait mais qui peut faire œuvre de mémoire en laissant des traces à propos de ce qui été vécu.
Qu’est-ce qu’un roi ou une reine ? La question a parfois été débattue mais en nous laissant sur notre faim. Sauf à dire qu’il résulte d’un système politique qui veut que le pouvoir se transmette de père en fils ou fille, il ne nous est jamais dit ce qui le ou la singularise. La tradition se confond avec un conformisme. La démocratie n’offre d’ailleurs pas de meilleure perspective en nous imposant les croyances de sa supériorité. À chaque époque, le système que l’on croit le meilleur et que l’on croit ne pas avoir à discuter. Nous allons essayer de nous élever au-dessus de l’ignorance courante et dire les avantages et inconvénients des deux systèmes.
Sans doute, qui reçoit le pouvoir par hérédité ou par suffrage universel ne se pose pas trop la question de sa légitimité, il a le pouvoir, point c’est tout. De nos jours, on contestera la représentativité royale en attribuant davantage de vertus au suffrage universel, ce qui explique que ce dernier système est aujourd’hui plus universellement répandu. Des qualités objectives de ces deux modes de sélection pour l’exercice du pouvoir suprême, on ne discute plus vraiment, l’affaire paraît entendue, pourtant les faiblesses de la démocratie, du pouvoir par le peuple pour le peuple ne manquent pas. Qui oserait contester que celui-ci doit être entendu ? C’est pour lui qu’on dirige. Où se situe la meilleure écoute et comment se manifeste-t-elle ? Ne voit-on pas des dirigeants, élus démocratiquement, isolés dans leur tour d’ivoire, autant qu’on attribue habituellement ce défaut aux monarques ? Des qualités individuelles sont-elles de nature à le prévenir ou la philosophie qui préside à l’exercice du pouvoir est-elle plus déterminante ? Le berger du troupeau est-il prédestiné par Dieu à mener son œuvre à bien ou cela résulte-t-il d’un ensemble de qualités individuelles aléatoires impossibles à prévoir que tout un chacun pourrait avoir au gré des époques, l’autorité passant de main en main sans qu’il y ait le moindre fil conducteur ? Le hasard serait le suprême maître. Autant de questions qui seront abordées de plus ou moins de loin en loin tout au long du présent ouvrage.
Nous partirons de ce qui nous a fait question, un cas, et qui a fait l’objet d’un premier ouvrage : « Louis XVII – Évasion, descendance, rédemption », éditions Le Lys Bleu, 2022, et nous affinerons nos observations en faisant part de ce qui n’y avait pas été dit. Dans un deuxième temps, nous essaierons de généraliser notre propos en en tirant des enseignements plus vastes. Dans une troisième partie, nous ferons part de quelques-unes de nos idées, de quelques souhaits et de nos dernières volontés.
Si en France, en particulier, on ne parvient plus vraiment à savoir quel est le prétendant légitime au trône de France et même si cela a un quelconque intérêt, c’est sans doute parce que la Révolution a introduit beaucoup de désordre et que la loi du nombre, du hasard, semble devoir immanquablement prévaloir. Est-il possible de s’en extirper et de faire en sorte que la notion de peuple existe encore quand le mondialisme inexorablement semble gagner du terrain ? Notre destin est-il dans l’indiscernable ou dans ce qui nous fait singuliers ? Le hasard peut-il être ce qui présidera durablement à nos vies ? C’est ce que nous allons chercher à savoir.
La définition de règne telle que nous l’entendons est celle d’un ascendant, d’un empire sans qu’il y ait eu exercice du pouvoir ; nous nous reconnaissons comme roi fait néant.
Au cours des lignes et chapitres qui suivent, nous allons nous efforcer de décrire en quoi il a consisté. Nous verrons ainsi son importance et ses limites. Un chercheur en psychologie et parapsychologie de l’Université de Lorraine a pu dire que nous surinterprétions mais, pour nous, les faits s’imposent et sont plus qu’une interprétation. Que le règne ait une influence collective sans qu’aucune théorie, physique ou psychologique, ne puisse l’étayer, est pour nous une évidence et nous en voulons pour preuve que certains, au moins, ont déclaré en avoir subi les effets quand ils ne s’en sont pas fait les directs échos.
Tout se passe comme s’il y avait une influence solaire et que le peuple s’en fasse le reflet, ce qui est une représentation traditionnelle de la royauté. Celle-ci est prétendue être connue mais existe-t-il véritablement des témoignages de cet état de fait, par ceux-là même qui en sont officiellement détenteurs ? À notre connaissance, non ! C’est pourquoi l’exemple que nous donnons peut être précieux. Ceux qui sont censés pouvoir en fournir de plus autorisés peuvent avoir l’excuse d’avoir une expérience trop évidente pour en avoir véritablement conscience. Notre cas est différent puisqu’assurément nous « venons des ténèbres », pour reprendre le sous-titre de l’ouvrage « Histoire et légende du Grand Monarque d’Eric Muraise », Éditions Albin Michel, 1975, et que nous sommes comme des nouveau-nés auxquels arrivent des histoires extraordinaires qui peuvent témoigner d’univers oubliés.
Nous sommes malhabile et désordonné dans notre perception et restitution des choses, il faut le comprendre, même si nous faisons un effort de clarté. Il s’agit, qui plus est, de vous les transmettre, vous qui n’en avez aucune expérience. La communication est difficile. Le mieux que nous puissions faire est de vous parler de ce que nous avons en commun en tant qu’émetteur et récepteurs avec l’espoir que nous parvenions, en définitive, à partager la même expérience, à percevoir combien nous sommes un.
Tout ne nous arrive pas dans un ordre chronologique, logique, qui peut être exposé de A à Z, qui ne puisse pas être changé. Qui plus est, les souvenirs se chevauchent et la nécessité d’exposer celui-ci avant tel autre ne s’impose plus vraiment.
Nous vous prions de nous excuser mais nous n’exposons pas de la fiction mais bien de la réalité. On ressasse beaucoup dans la vie et le fil de celle-ci n’est pas linéaire, il s’établit beaucoup de boucles entre le passé et le présent, de sorte qu’il serait possible de présenter les faits dans différents ordres. L’important, en définitive, est de bien pouvoir en avoir une vue globale et explicite.