S'affirmer pour changer E-Book

Jean-François Vallée

• Herausgeber: 50Minutes.fr
• Kategorie: Geisteswissenschaft
• Serie: Équilibre
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2017

Seitenzahl: 49

Beschreibung

Découvrez tous nos conseils et astuces pour oser s'affirmer !

Avoir de la peine à s'affirmer est souvent difficile à vivre, ce handicap étant à la fois résultat et source d'anxiété. Confrontés depuis toujours à l'impossibilité d'exprimer leur personnalité, certains d'entre nous éprouvent du découragement. S'affirmer, c'est se débarrasser de ses peurs, le plus souvent irrationnelles, du sentiment d'oppression généré par l'anxiété, et de ces multiples renoncements qui font tant de mal à l'image de soi.   

Ce livre vous donnera des informations et des solutions pour : 

   • mieux comprendre ce qu'est l'affirmation de soi ;
   • apprendre comment s'affirmer sans agresser ;
   • découvrir des conseils et des méthodes simples pour être plus assertif ; 
   • entrer dans le cercle vertueux de l'estime de soi ;
   • et bien plus encore ! 

Le mot de l'éditeur : 
« Dans ce petit livre de la collection 50MINUTES | Santé & Bien-être, Jean-François Vallée nous explique ce qu'est l'affirmation de soi et comment devenir plus assertif. Faisant le tour de la question, l'auteur nous livre de précieux conseils pour oser défendre nos opinions et exprimer nos besoins sans agressivité, afin de cheminer vers l'assertivité et l'estime de soi, indispensables à notre équilibre. »

À PROPOS DE LA COLLECTION 50MINUTES | Santé & Bien-être 
L'ambition de la collection 50MINUTES | Santé & Bien-être est de proposer aux lecteurs des méthodes, des pistes et des conseils faciles à appliquer au quotidien pour aller vers un mieux-être. Nos livres s'adressent ainsi à toute personne désirant mieux gérer sa vie personnelle, et mieux appréhender les difficultés et obstacles qui peuvent se présenter à elle.

Leseprobe

S’affirmer pour changer

Cheminer vers l’assertivité et l’affirmation de soi

Problématique ? Avoir de la peine à s’affirmer est souvent difficile à vivre, ce handicap étant à la fois résultat et source d’anxiété. Il produit des tensions corporelles, des comportements d’évitement, d’inertie et d’agressivité, de la déconcentration, de la déprime et, au bout du compte, une baisse de l’estime de soi qui vient à son tour renforcer ces effets pervers. À l’extrême, cela peut engendrer une fuite de tout contact social : on parle alors de « phobie sociale ».Objectifs ? Comprendre les origines des difficultés à s’affirmer et apprendre à y répondre efficacement.FAQ ?Est-il possible que je ne sois pas conscient(e) de mes difficultés à m’affirmer ?Pourquoi devrais-je m’affirmer alors que ma vie risque d’être plus compliquée et moins confortable ?M’affirmer, n’est-ce pas m’exposer directement à la confrontation ?M’affirmer, n’est-ce pas prendre la place des autres ?Pourquoi devrais-je persévérer alors que j’échoue ?Quelles sont les pensées qui entretiennent le manque d’affirmation de soi ?Comment être assertif sans paraître agressif ?

Confrontés depuis toujours à l’impossibilité d’exprimer leur personnalité, persuadés d’être pris dans un carcan qui semble devoir les emprisonner à vie, certains d’entre nous éprouvent du découragement, voire de l’impuissance, et le sentiment d’être les seuls à éprouver de telles difficultés. Or, quels que soient son milieu d’origine, son niveau d’éducation, son histoire personnelle, toute personne fait à un moment donné l’expérience de l’incapacité à s’affirmer, face à un ami, un parent, un conjoint ou un supérieur.

Se regarder droit dans les yeux et accepter cette facette de soi est un premier pas vers la libération. Car c’est bien d’une libération dont il s’agit : s’affirmer, c’est se débarrasser de ses peurs, le plus souvent irrationnelles, du sentiment d’oppression généré par l’anxiété, et de ces multiples renoncements qui font tant de mal à l’image de soi. À l’opposé, fuir la moindre occasion de se faire remarquer, vouloir ne surtout pas déranger, c’est au bout du compte manquer de respect vis-à-vis de ses propres besoins, émotions et sentiments en les étouffant.

Ceux qui vivent cette incapacité au quotidien découvriront dans les pages qui suivent de précieux conseils et des méthodes simples pour cheminer vers plus d’assertivité, c’est-à-dire vers un comportement et une communication plus respectueux d’eux-mêmes et des autres.

Pourquoi s’affirmer ?

Avant d’aborder les outils de l’affirmation de soi, il convient de planter le décor : pourquoi est-il vital de s’affirmer ? Quels sont les obstacles les plus fréquents ? Mais au fond, qu’est-ce que s’affirmer ?

L’affirmation de soi, c’est quoi au juste ?

S’affirmer, c’est…

S’affirmer, c’est être à l’écoute de ses pensées et de ses besoins et pouvoir les exprimer clairement, dans le respect des besoins de l’autre. C’est privilégier le dialogue comme mode relationnel et de résolution de points de vue opposés. C’est avoir confiance en soi et être conscient de ses propres limites.

Ne pas oser dire « non », ne pas oser demander ou déranger, être incapable d’exprimer son désaccord ou de répondre aux critiques, etc. : tels sont les comportements que nous adoptons lorsque nous manquons d’assertivité.

Ces problèmes sont tellement répandus que dès les années 1960, des méthodes thérapeutiques basées sur une approche comportementale ont vu le jour aux États-Unis. Prenant souvent la forme de thérapies de groupe, les thérapies d’affirmation de soi apprennent à agir en accord avec soi-même, à affronter des situations du quotidien embarrassantes, à défendre et à exprimer ses sentiments, besoins et opinions de manière économe, grâce à des jeux de rôle et à un ensemble de techniques simples. Le principe de ces jeux de rôle est de confronter les personnes à des situations qu’elles évitent dans la vie courante, et de leur faire vivre ainsi de nouvelles expériences émotionnelles et intellectuelles.

L’affirmation de soi n’est donc pas qu’un comportement. Elle ne doit pas être réduite à un ensemble de trucs et astuces : elle est un levier de changement. Car en s’affirmant, on gagne une meilleure image globale de soi.

S’affirmer, ce n’est pas…

S’affirmer ne signifie pas agresser. Un comportement agressif consiste à ne pas écouter l’autre (sauf s’il est d’accord !), à imposer ses propres vues ou à faire passer ses propres besoins avant ceux des autres. Comme nous le verrons, l’agressivité n’est certainement pas une bonne méthode pour gagner en confiance en soi et en mieux-être ; elle n’est qu’une réponse instinctive destinée à cacher son propre handicap. Elle est aussi un exutoire aux frustrations accumulées par la non-reconnaissance de ses propres besoins, par la négation de soi-même en quelque sorte.S’affirmer ne signifie pas manipuler. Le comportement manipulateur diffère du comportement agressif dans sa forme – courtoise –, mais aussi dans ses motivations – ne tenir compte que de ses propres besoins et intérêts personnels, utiliser l’autre comme un objet au service de ces besoins, avoir recours à l’information dénaturée, à la flatterie, voire au mensonge.S’affirmer ne signifie pas être passif. Un comportement passif consiste à ne pas exprimer ses propres besoins, à ne pas revendiquer ses droits, à ne pas extérioriser ses sentiments et ses émotions. La passivité nous amène à autoriser l’autre à nous manipuler ou à nous agresser en lui offrant l’image d’un être inférieur.

Pourquoi est-il si difficile de s’affirmer ?

Nous ne sommes pas toujours conscients de nos difficultés à nous affirmer, sans doute parce que nous préférons ne pas nous appesantir sur un aspect de notre personnalité qui nous renvoie une image négative de nous-mêmes. Peut-être aussi parce que ne pas nous affirmer est devenu avec le temps une façon d’être, une habitude à laquelle nous ne pensons même plus à déroger.

Il n’est pas rare de laisser l’autre nous dominer dans notre milieu professionnel. Carine, 45 ans, en témoigne :

« J’ai peur de m’affirmer face à ma supérieure hiérarchique, même dans une discussion d’ordre personnel, portant sur des croyances, des valeurs, etc. J’appréhende sa réponse, ses critiques éventuelles. Je me retiens peut-être aussi par crainte de m’énerver et d’avoir des problèmes, de me faire mal voir, de perdre mon travail...