Tu aimes E-Book

Serge Blanchet

• Herausgeber: Books on Demand
• Kategorie: Geisteswissenschaft
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 83

Veröffentlichungsjahr: 2024

Beschreibung

"Tu aimes - Message d'Amour pour l'Humanité" est à première vue un recueil de poèmes et de chansons. Mais c'est bien plus que ça. En effet, ce mantra nous invite à redécouvrir notre capacité à aimer de manière inconditionnelle. Ce livre a donc pour vocation de libérer les flots d'Amour retenus dans nos coeurs depuis bien trop longtemps. A travers la beauté et le plaisir des mots !

Leseprobe

Du même auteur :

Ça va ? Nan, ça va pas ! (2010)

Sommaire

Genèse

Tu aimes

Notes

Aimer

Chapitre 1 : « 

Violence de l’innocence

, Tu aimes de 13 à 17 ans »

Chapitre 2 : « 

Libérations émotionnelles

, Tu aimes de 18 à 30 ans »

Chapitre 3 : « 

Premières contemplations

, Tu aimes de 31 à 35 ans »

Chapitre 4 : « 

Ouverture du cœur

, Tu aimes de 36 à 45 ans »

Remerciements

Genèse

1. Semer la graine

Pour autant qu’il m’en souvienne, j’ai commencé à écrire en 1990 à l’âge de 13 ans. D’abord inspiré par mes états d’âme, nés d’une sensibilité longtemps jugée handicapante, je me suis ouvert ensuite à la beauté du Monde, de la Vie et de la Nature.

Au cours de ma vie, j’ai pu ressentir un large éventail d’émotions désagréables telles que la colère, la peur, la tristesse, la frustration... J’en suis toujours régulièrement la proie, mais j’ai beaucoup évolué, et je parviens désormais plus facilement à m’en détacher en les acceptant et en les observant d’un point de vue extérieur, ce qui en réduit la durée et l’intensité.

Bien que le chemin soit encore long, je me sens beaucoup mieux, de plus en plus en paix, de plus en plus libre d’être qui je veux être.

Par ailleurs, nos émotions, y compris les plus sombres, sont en réalité nos alliées. Elles sont les indicatrices de notre éloignement, dans le cas d’une émotion désagréable, ou de notre rapprochement, dans le cas d’une émotion agréable, par rapport à notre chemin de vie. Elles sont le langage de notre âme, qui seule détermine le chemin. Elles sont le langage que l’âme utilise pour communiquer avec la conscience et orienter nos pas.

Il suffirait donc d’écouter le message des émotions pour guider notre vie sur la voie la plus réjouissante... ce qui n’est pas si facile... mais l’âme est patiente ;o)

Après de nombreux doutes et tergiversations, c’est ce que je m’apprête à faire en vous offrant cet ouvrage.

Au bout de tant d’années, j’ai fini par comprendre une chose importante qui m’a beaucoup aidé : quels que soient nos ressentis, quelles que soient nos expériences, même les plus difficiles à vivre, tout retourne toujours à l’Amour.

« Rien n’est inéluctable... sauf l’Amour ! »

Cette pensée m’a traversé l’esprit le 14 novembre 2015, lors d’une balade en forêt, sur un chemin baigné de lumière...

Par la suite, j’ai voulu composer un recueil qui rassemblerait une sélection des textes les plus inspirés de mes archives tout comme les dernières pépites d’amour qui m’ont été soufflées.

Maintenant, chère lectrice, cher lecteur, je t’invite à parcourir le chemin avec moi, ce chemin qui nous rapproche inéluctablement

de l’étincelle universelle, de l’Amour inconditionnel.

2. Éclore

Mais pourquoi ce titre énigmatique : Tu aimes ?

Tu aimes est un recueil de poèmes, de textes de chansons et de pensées. Mais c’est bien plus que ça...

C’est au cours d’une séance de sophrologie début 2015 que j’ai pris connaissance des deux mots qui allaient devenir le titre de cet ouvrage. Alors que j’étais plongé dans un état proche de l’hypnose, le thérapeute m’a proposé d’émettre intérieurement une question. Je n’ai pas eu à réfléchir longtemps pour la choisir puisqu’elle s’est imposée immédiatement à mon esprit dans un lourd sanglot :

« Qu’est-ce que je fous ici ? » (sur terre)

Et la réponse est arrivée tout aussi soudainement.

J’ai entendu dans ma tête, de façon très claire, comme si quelqu’un d’autre que moi avait parlé : « TU AIMES ! »

OK... Merci... Mais que faire de cette information ?

Serait-ce ma mission de vie ? Tout simplement aimer ?

Pas si simple de nos jours...

Deux ans plus tard, un projet de livre a germé, un livre qui se voudrait un recueil de mes textes poétiques les plus positifs, les plus imprégnés d’Amour. Je l’ai d’abord intitulé Aimer, et puis je me suis souvenu de ce mystérieux message et le titre

Tu aimes s’est révélé comme une évidence.

En effet, ce mantra nous invite à redécouvrir notre capacité à aimer de manière inconditionnelle.

C’est peut-être difficile à admettre, mais oui, nous avons tous cette capacité à aimer sans condition, y compris nos ennemis et nos adversaires les plus féroces. Et en particulier nos propres ennemis intérieurs, ces personnages fabriqués de toutes pièces et chargés de blessures qui finissent par occulter notre Être véritable.

Nous pouvons les aimer, les guérir, et ainsi

redevenir Un.

Car Tu aimes, mais d’abord, Tu t’aimes.

Tu aimes

Chère lectrice, cher lecteur,

si tu le désires, tu peux inscrire ton prénom ici :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ , tu aimes.

À travers ce livre, je veux te rappeler que toi aussi,

tu aimes.

Malgré tes peurs et tes peines, tes colères et tes doutes, au-delà même de la haine qui a pu t’effleurer... tu es aimé et...

… Tu aimes.

Totalement.

Entièrement.

Tout et tous.

Parce qu’au-delà des filtres de ton ego, tu es un Être lumineux, un Être qui aime sans condition, qui n’a besoin de rien d’autre que de s’aimer lui-même et de rayonner cet amour autour de lui, éclairant par sa Grâce le chemin d’autrui.

Notes

(doré mis face au lacis)

Note n o 1 :

J’ai réalisé des mises à jour, plus ou moins récentes, de la plupart des textes dans le but de gommer quelques imperfections d’origine et de les rendre ainsi plus fluides. Les dates indiquées sous les textes correspondent à leurs premières moutures.

Note n o 2 :

Je ne prétends pas écrire de la poésie classique bien que certains poèmes en empruntent les règles.

Ma poésie est avant tout orale et elle s’exprime selon ma façon de parler ou de chanter (c’est pourquoi je propose dans ce recueil de nombreux textes de chansons).

Afin de faciliter votre lecture dans les textes en vers, j’ai placé une apostrophe après les « e’ » que je ne prononce pas, contrairement aux règles académiques (entraînant parfois l’élision d’une liaison). Inversement, j’ai souligné les « e » que je ne devrais pas prononcer.

Mon but n’est pas seulement de faire de la poésie, mais par-dessus tout de partager un message de Paix et d’Amour sous une forme poétique.

Je vous encourage donc à lire à haute voix et à interpréter les textes à votre façon pour mieux en ressentir l’énergie et mieux vous les approprier.

Aimer

Tout a déjà été dit.

Tout ce que vous allez lire est donc totalement inutile.

Renaud l’a très bien résumé dans sa chanson C’est quand qu’on

va où ?, extraite de l’album À la Belle de Mai :

« L’essentiel à nous apprendre

(...)

C’est l’amour de ton prochain,

Même si c’est un beau salaud,

La haine ça n’apporte rien »

Chapitre 1 : « Violence de l’innocence, Tu aimes de 13 à 17 ans »

J’ai longtemps hésité à publier ces premiers textes au style encore naïf et soumis à l’impulsivité de l’adolescence.

Jalonnés de mots de colère, de tristesse et de désespoir, ils expriment tout simplement l’immense envie de paix, d’amour et d’espérance que cet adolescent, un peu perdu face à la violence apparente du monde, ressentait.

Il ne savait pas alors que le monde était un grand miroir...

Une si belle envie d’Amour émane de ces textes qu’ils ont finalement toute leur place ici.

C’est aussi une façon de rendre hommage à l’enfant que j’étais et qui a subsisté en moi pendant ces nombreuses années malgré toutes les tentatives de bâillonnement que je lui ai fait subir. Je lui demande pardon et je libère sa Voix.

« Que m’importe ton sang,

de sève ou de couleur,

À tout être vivant qui rêve ou bien qui pleure,

Je délivre un message’, sans aucune’ métaphore,

Pour un monde plus sage’,

d’Amour et plus encore. »

Tu aimes à l’âge de 13 ans

Alarme

Au fond de la cour

Sans aucun secours

Une fleur a poussé

Seule rescapée de la

ronde infernale

des chars qui s’emballent

La lumière s’éteint

sous le bulldozer

lorsqu’il n’y a plus

d’air et je crie colère

La pelleteuse creuse

derrière son passage

s’érigent les immeubles

par milliers par

centaines

Ces bêtes immondes

avalent le monde et

vomissent leurs égouts

Les montagnes se sont écroulées

sous les bombes et les canons

détruisant le monde et ses régions

La fleur cultivée par ce petit garçon

reste maintenant le seul souvenir d’antan

Cette nature, si belle autrefois, forêts et

rivières chantaient leurs petits airs accompagnées

par le sifflet des oiseaux. Dans la jungle,

la loi du plus fort règne, et dans le

jardin tombaient les châtaignes.

Les couleurs éclataient, le soleil brillait

et la nuit se réveillait le hibou qui,

poussant ses hululements, faisait fuir

le rat des champs. La lune miroitait

au milieu des étoiles qui scintillaient et

le monde entier s’aimait, mais ce jour est

dépassé.

Au moment où j’écris ces lignes, il reste

beaucoup de fleurs dans le monde et il

faudrait s’en préoccuper, car

quand le petit garçon

aura grandi, il risque

de les oublier. Alors, ne détruisons pas la planète

tant qu’elle est encore un peu en vie.

Vendredi 7 septembre 1990

(Pas de titre)

Je t’aime, toi mon emblème

sous les coups et blessures

des tracteurs et foreuses

sans broncher tu fais face

à toutes ces menaces

Terre, ô toi la plus belle

en harmonie naturelle

sur la mer caravelle

la nature t’obéit

elle qui construit la vie

Quand la nuit tu reposes

pas longtemps, car à l’aube

marteaux-piqueurs et tronçonneuses

dans leur ronde infernale

reprennent le carnage

Je t’aime, toi ma planète

qui supporte les êtres

ton courage m’émerveille

et sur toi, jusque dans la nuit des temps

je veillerai, et je combattrai

les destructeurs de leur mère,

car je t’aime, toi la Terre.

Date estimée : 1990

J’aime la Terre

Je t’aime, toi la Terre

Toi la planète bleue

que les nuages parsèment

de leurs cotons blancs

et qui flottent sur ta surface d’argent

L’air pur d’autrefois