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RÉSUMÉ : "Ubu Roi" est une pièce de théâtre révolutionnaire écrite par Alfred Jarry, qui a marqué l'histoire littéraire par son audace et son caractère subversif. La pièce débute avec le personnage grotesque de Père Ubu, un homme avide de pouvoir et de richesse, qui, incité par sa femme, Mère Ubu, décide de renverser le roi de Pologne pour s'emparer du trône. Ce coup d'État, aussi absurde que violent, est le point de départ d'une satire acerbe du pouvoir et de la corruption. À travers un langage inventif et un humour noir, Jarry dépeint un monde où l'avidité et la bêtise humaine règnent en maîtres. La pièce se distingue par son style avant-gardiste et son rejet des conventions théâtrales de l'époque, anticipant des mouvements tels que le surréalisme et le théâtre de l'absurde. "Ubu Roi" est une oeuvre qui, bien que controversée lors de sa première représentation en 1896, a exercé une influence durable sur le théâtre moderne et continue de fasciner par sa capacité à choquer et à provoquer la réflexion sur les dérives du pouvoir. __________________________________________ BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR : Alfred Jarry, né le 8 septembre 1873 à Laval, est un écrivain et dramaturge français reconnu pour son influence sur le théâtre moderne. Dès son plus jeune âge, Jarry montre un intérêt marqué pour la littérature et les arts. Il poursuit ses études à Rennes, puis à Paris, où il se lie d'amitié avec des figures littéraires de son temps. L'oeuvre la plus célèbre de Jarry, "Ubu Roi", est créée en 1896 et fait scandale par son ton irrévérencieux et son langage inventif. Ce personnage d'Ubu, à la fois tyrannique et ridicule, devient emblématique de l'absurdité du pouvoir. Outre le théâtre, Jarry s'illustre dans d'autres genres littéraires, publiant des essais, des romans et des poèmes. Il est également connu pour son mode de vie excentrique et sa fascination pour la science-fiction et le cyclisme. Jarry meurt prématurément à l'âge de 34 ans, le 1er novembre 1907, mais son héritage littéraire perdure, influençant des générations d'écrivains et de dramaturges. Son oeuvre, marquée par l'innovation et la transgression, continue d'être étudiée et célébrée pour sa contribution à la littérature avant-gardiste.
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Seitenzahl: 113
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Ubu roi
Personnages
Acte premier
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Acte II
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Acte III
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Scène VIII
Acte IV
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Acte V
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Ubu enchaîné
Personnages
Acte premier
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Acte II
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Acte III
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Scène VIII
Acte IV
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Acte V
Scène première
Scène II
Scène III
Scène IV
Scène V
Scène VI
Scène VII
Scène VIII
CE DRAME EST DÉDIÉ À MARCEL SCHWOB
Adonc le Père Ubu hoscha la poire, dont fut depuis nommé par les Anglois Shakespeare, et avez de lui sous ce nom maintes belles tragoedies par escript.
PÈRE UBU.
MÈRE UBU.
CAPITAINE BORDURE.
LE ROI VENCESLAS.
LA REINE ROSEMONDE.
BOLESLAS : leur fils.
LADISLAS : leur fils.
BOUGRELAS : leur fils.
LES OMBRES DES ANCÊTRES.
LE GÉNÉRAL LASCY.
STANISLAS LECZINSKI.
JEAN SOBIESKI.
NICOLAS RENSKY.
L’EMPEREUR ALEXIS.
GIRON : Palotin.
PILE : Palotin.
COTICE : Palotin.
CONJURÉS ET SOLDATS.
PEUPLE.
MICHEL FÉDÉROVITCH.
NOBLES.
MAGISTRATS.
CONSEILLERS.
FINANCIERS.
LARBINS DE PHYNANCES.
PAYSANS.
TOUTE L’ARMÉE RUSSE.
TOUTE L’ARMÉE POLONAISE.
LES GARDES DE LA MÈRE UBU.
UN CAPITAINE.
L’OURS.
LE CHEVAL À PHYNANCES.
LA MACHINE À DÉCERVELER.
L’EQUIPAGE.
LE COMMANDANT.
PÈRE UBU, MÈRE UBU
PÈRE UBU
Merdre.
MÈRE UBU
Oh ! voilà du joli, Père Ubu, vous êtes un fort grand voyou.
PÈRE UBU
Que ne vous assom’je, Mère Ubu !
MÈRE UBU
Ce n’est pas moi, Père Ubu, c’est un autre qu’il faudrait assassiner.
PÈRE UBU
De par ma chandelle verte, je ne comprends pas.
MÈRE UBU
Comment, Père Ubu, vous êtes content de votre sort ?
PÈRE UBU
De par ma chandelle verte, merdre, madame, certes oui, je suis content. On le serait à moins : capitaine de dragons, officier de confiance du roi Venceslas, décoré de l’ordre de l’Aigle Rouge de Pologne et ancien roi d’Aragon, que voulez-vous de mieux ?
MÈRE UBU
Comment ! après avoir été roi d’Aragon vous vous contentez de mener aux revues une cinquantaine d’estafiers armés de coupe-choux, quand vous pourriez faire succéder sur votre fiole la couronne de Pologne à celle d’Aragon ?
PÈRE UBU
Ah ! Mère Ubu, je ne comprends rien de ce que tu dis.
MÈRE UBU
Tu es si bête !
PÈRE UBU
De par ma chandelle verte, le roi Venceslas est encore bien vivant ; et même en admettant qu’il meure, n’a-t-il pas des légions d’enfants ?
MÈRE UBU
Qui t’empêche de massacrer toute la famille et de te mettre à leur place ?
PÈRE UBU
Ah ! Mère Ubu, vous me faites injure et vous allez passer tout à l’heure par la casserole.
MÈRE UBU
Eh ! pauvre malheureux, si je passais par la casserole, qui te raccommoderait tes fonds de culotte ?
PÈRE UBU
Eh vraiment ! et puis après ? N’ai-je pas un cul comme les autres ?
MÈRE UBU
À ta place, ce cul, je voudrais l’installer sur un trône. Tu pourrais augmenter indéfiniment tes richesses, manger fort souvent de l’andouille et rouler carrosse par les rues.
PÈRE UBU
Si j’étais roi, je me ferais construire une grande capeline comme celle que j’avais en Aragon et que ces gredins d’Espagnols m’ont impudemment volée.
MÈRE UBU
Tu pourrais aussi te procurer un parapluie et un grand caban qui te tomberait sur les talons.
PÈRE UBU
Ah ! je cède à la tentation. Bougre de merdre, merdre de bougre, si jamais je le rencontre au coin d’un bois, il passera un mauvais quart d’heure.
MÈRE UBU
Ah ! bien, Père Ubu, te voilà devenu un véritable homme.
PÈRE UBU
Oh non ! moi, capitaine de dragons, massacrer le roi de Pologne ! plutôt mourir !
MÈRE UBU, à part.
Oh ! merdre ! Haut. Ainsi tu vas rester gueux comme un rat, Père Ubu.
PÈRE UBU
Ventrebleu, de par ma chandelle verte, j’aime mieux être gueux comme un maigre et brave rat que riche comme un méchant et gras chat.
MÈRE UBU
Et la capeline ? et le parapluie ? et le grand caban ?
PÈRE UBU
Eh bien, après, Mère Ubu ? Il s’en va en claquant la porte.
MÈRE UBU, seule.
Vrout, merdre, il a été dur à la détente, mais vrout, merdre, je crois pourtant l’avoir ébranlé. Grâce à Dieu et à moi-même, peut-être dans huit jours serai-je reine de Pologne.
La scène représente une chambre de la maison du Père Ubu où une table splendide est dressée. PÈRE UBU, MÈRE UBU
MÈRE UBU
Eh ! nos invités sont bien en retard.
PÈRE UBU
Oui, de par ma chandelle verte. Je crève de faim Mère Ubu, tu es bien laide aujourd’hui. Est-ce parce que nous avons du monde ?
MÈRE UBU, haussant les épaules.
Merdre.
PÈRE UBU, saisissant un poulet rôti.
Tiens, j’ai faim. Je vais mordre dans cet oiseau. C’est un poulet, je crois. Il n’est pas mauvais.
MÈRE UBU
Que fais-tu, malheureux ? Que mangeront nos invités ?
PÈRE UBU
Ils en auront encore bien assez. Je ne toucherai plus à rien. Mère Ubu, va donc voir à la fenêtre si nos invités arrivent.
MÈRE UBU, y allant.
Je ne vois rien.
Pendant ce temps le Père Ubu dérobe une rouelle de veau.
MÈRE UBU
Ah ! voilà le capitaine Bordure et ses partisans qui arrivent. Que mangestu donc, Père Ubu ?
PÈRE UBU
Rien, un peu de veau.
MÈRE UBU
Ah ! le veau ! le veau ! le veau ! Il a mangé le veau ! Au secours !
PÈRE UBU
De par ma chandelle verte, je te vais arracher les yeux.
La porte s’ouvre.
PÈRE UBU, MÈRE UBU, CAPITAINE BORDURE et ses partisans.
MÈRE UBU
Bonjour, messieurs, nous vous attendons avec impatience. Asseyez-vous.
CAPITAINE BORDURE
Bonjour, madame. Mais où est donc le Père Ubu ?
PÈRE UBU
Me voilà ! me voilà ! Sapristi, de par ma chandelle verte, je suis pourtant assez gros.
CAPITAINE BORDURE
Bonjour, Père Ubu. Asseyez-vous, mes hommes. Ils s’asseyent tous.
PÈRE UBU
Ouf, un peu plus, j’enfonçais ma chaise.
CAPITAINE BORDURE
Eh ! Mère Ubu ! que nous donnez-vous de bon aujourd’hui ?
MÈRE UBU
Voici le menu.
PÈRE UBU
Oh ! ceci m’intéresse.
MÈRE UBU
Soupe polonaise, côtes de rastron, veau, poulet, pâté de chien, croupions de dinde, charlotte russe…
PÈRE UBU
Eh ! en voilà assez, je suppose. Y en a-t-il encore ?
MÈRE UBU, continuant.
Bombe, salade, fruits, dessert, bouilli, topinambours, choux-fleurs à la merdre.
PÈRE UBU
Eh ! me crois-tu empereur d’Orient pour faire de telles dépenses ?
MÈRE UBU
Ne l’écoutez pas, il est imbécile.
PÈRE UBU
Ah ! je vais aiguiser mes dents contre vos mollets.
MÈRE UBU
Dîne plutôt, Père Ubu. Voilà de la polonaise.
PÈRE UBU
Bougre, que c’est mauvais.
CAPITAINE BORDURE
Ce n’est pas bon, en effet.
MÈRE UBU
Tas d’Arabes, que vous faut-il ?
PÈRE UBU, se frappant le front.
Oh ! j’ai une idée. Je vais revenir tout à l’heure. Il s’en va.
MÈRE UBU
Messieurs, nous allons goûter du veau.
CAPITAINE BORDURE
Il est très bon, j’ai fini.
MÈRE UBU
Aux croupions, maintenant.
CAPITAINE BORDURE
Exquis, exquis ! Vive la Mère Ubu.
TOUS
Vive la mère Ubu.
PÈRE UBU, rentrant.
Et vous allez bientôt crier vive le Père Ubu.
Il tient un balai innommable à la main et le lance sur le festin.
MÈRE UBU
Misérable, que fais-tu ?
PÈRE UBU
Goûtez un peu.
Plusieurs goûtent et tombent empoisonnés.
PÈRE UBU
Mère Ubu, passe-moi les côtelettes de rastron, que je serve.
MÈRE UBU
Les voici.
PÈRE UBU
À la porte tout le monde ! Capitaine Bordure, j’ai à vous parler.
LES AUTRES
Eh ! nous n’avons pas dîné.
PÈRE UBU
Comment, vous n’avez pas dîné ! À la porte tout le monde ! Restez, Bordure.
Personne ne bouge.
PÈRE UBU
Vous n’êtes pas partis ? De par ma chandelle verte, je vais vous assommer de côtes de rastron. Il commence à en jeter.
TOUS
Oh ! Aïe ! Au secours ! Défendons-nous ! malheur ! je suis mort !
PÈRE UBU
Merdre, merdre, merdre. À la porte ! je fais mon effet.
TOUS
Sauve qui peut ! Misérable Père Ubu ! traître et gueux voyou !
PÈRE UBU
Ah ! les voilà partis. Je respire, mais j’ai fort mal dîné. Venez, Bordure.
Ils sortent avec la Mère Ubu.
PÈRE UBU, MÈRE UBU, CAPITAINE BORDURE
PÈRE UBU
Eh bien, capitaine, avez-vous bien dîné ?
CAPITAINE BORDURE
Fort bien, monsieur, sauf la merdre.
PÈRE UBU
Eh ! la merdre n’était pas mauvaise.
MÈRE UBU
Chacun son goût.
PÈRE UBU
Capitaine Bordure, je suis décidé à vous faire duc de Lituanie.
CAPITAINE BORDURE
Comment, je vous croyais fort gueux, Père Ubu.
PÈRE UBU
Dans quelques jours, si vous voulez, je règne en Pologne.
CAPITAINE BORDURE
Vous allez tuer Venceslas ?
PÈRE UBU
Il n’est pas bête, ce bougre, il a deviné.
CAPITAINE BORDURE
S’il s’agit de tuer Venceslas, j’en suis. Je suis son mortel ennemi et je réponds de mes hommes.
PÈRE UBU, se jetant sur lui pour l’embrasser.
Oh ! Oh ! je vous aime beaucoup, Bordure.
CAPITAINE BORDURE
Eh ! vous empestez, Père Ubu. Vous ne vous lavez donc jamais ?
PÈRE UBU
Rarement.
MÈRE UBU
Jamais !
PÈRE UBU
Je vais te marcher sur les pieds.
MÈRE UBU
Grosse merdre !
PÈRE UBU
Allez, Bordure, j’en ai fini avec vous. Mais par ma chandelle verte, je jure sur la Mère Ubu de vous faire duc de Lituanie.
MÈRE UBU
Mais…
PÈRE UBU
Tais-toi, ma douce enfant.
Ils sortent.
PÈRE UBU, MÈRE UBU, UN MESSAGER
PÈRE UBU
Monsieur, que voulez-vous ? fichez le camp, vous me fatiguez.
LE MESSAGER
Monsieur, vous êtes appelé de par le roi.
Il sort.
PÈRE UBU
Oh ! merdre, jarnicotonbleu, de par ma chandelle verte, je suis découvert, je vais être décapité ! hélas ! hélas ! ! !
MÈRE UBU
Quel homme mou ! et le temps presse.
PÈRE UBU
Oh ! j’ai une idée : je dirai que c’est la Mère Ubu et Bordure.
MÈRE UBU
Ah ! gros P.U., si tu fais ça…
PÈRE UBU
Eh ! j’y vais de ce pas.
Il sort.
MÈRE UBU, courant après lui.
Oh ! Père Ubu, Père Ubu, je te donnerai de l’andouille.
Elle sort.
PÈRE UBU, dans la coulisse.
Oh ! merdre ! tu en es une fière, d’andouille.
Le palais du roi. LE ROI VENCESLAS, entouré de ses officiers ; BORDURE ; les fils du roi, BOLESLAS, LADISLAS et BOUGRELAS. Puis LE PÈRE UBU.
PÈRE UBU, entrant.
Oh ! vous savez, ce n’est pas moi, c’est la Mère Ubu et Bordure.
LE ROI
Qu’as-tu, Père Ubu ?
BORDURE
Il a trop bu.
LE ROI
Comme moi ce matin.
PÈRE UBU
Oui, je suis saoul, c’est parce que j’ai bu trop de vin de France.
LE ROI
Père Ubu, je tiens à récompenser tes nombreux services comme capitaine de dragons, et je te fais aujourd’hui comte de Sandomir.
PÈRE UBU
Ô monsieur Venceslas, je ne sais comment vous remercier.
LE ROI
Ne me remercie pas, Père Ubu, et trouve-toi demain matin à la grande revue.
PÈRE UBU
J’y serai, mais acceptez, de grâce, ce petit mirliton.
Il présente au roi un mirliton.
LE ROI
Que veux-tu à mon âge que je fasse d’un mirliton ? Je le donnerai à Bougrelas.
LE JEUNE BOUGRELAS
Est-il bête, ce Père Ubu.
PÈRE UBU
Et maintenant, je vais foutre le camp. Il tombe en se retournant. Oh ! aïe ! au secours ! De par ma chandelle verte, je me suis rompu l’intestin et crevé la bouzine !
LE ROI, le relevant.
Père Ubu, vous êtes-vous fait mal ?
PÈRE UBU
Oui certes, et je vais sûrement crever. Que deviendra la Mère Ubu ?
LE ROI
Nous pourvoirons à son entretien.
PÈRE UBU
Vous avez bien de la bonté de reste. Il sort. Oui, mais, roi Venceslas, tu n’en seras pas moins massacré.
La maison du Père Ubu. GIRON, PILE, COTICE, PÈRE UBU, MÈRE UBU, Conjurés et Soldats, CAPITAINE BORDURE.
PÈRE UBU
Eh ! mes bons amis, il est grand temps d’arrêter le plan de la conspiration. Que chacun donne son avis. Je vais d’abord donner le mien, si vous le permettez.
CAPITAINE BORDURE
Parlez, Père Ubu.
PÈRE UBU
Eh bien, mes amis, je suis d’avis d’empoisonner simplement le roi en lui fourrant de l’arsenic dans son déjeuner. Quand il voudra le brouter il tombera mort, et ainsi je serai roi.
TOUS
Fi, le sagouin !
PÈRE UBU
Eh quoi, cela ne vous plaît pas ? Alors que Bordure donne son avis.
CAPITAINE BORDURE
Moi, je suis d’avis de lui ficher un grand coup d’épée qui le fendra de la tête à la ceinture.
TOUS
Oui ! voilà qui est noble et vaillant.
PÈRE UBU