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Fortifiés, perchés, colorés ou souterrains, ces 75 villages sont l'image de la France. Une diversité unique qui se traduit par une incroyable richesse de style et que l'on peut rencontrer au détour d'un champs, d'un cours d'eau, d'une vallée montagnarde, d'une forêt ou d'un simple verger. N'hésitons pas à le dire, ce "Villages de France" - illustré par plus de 350 photos - est un superbe ouvrage, à l'image de toute la production de l'auteur... Il vous permettra de retrouver ou de découvrir d'exceptionnelles et pittoresques perles du patrimoine.
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Seitenzahl: 93
Veröffentlichungsjahr: 2023
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AIGUES-MORTES (Gard)
ARS-EN-RÉ (Charente-Maritime)
AUBIGNÉ-SUR-LAYON (Maine-et-Loire)
BARFLEUR (Manche)
BEUVRON-EN-AUGE (Calvados)
BEYNAC-ET-CAZENAC (Dordogne)
BRANTÔME (Dordogne)
BRUNIQUEL (Tarn-et-Garonne)
CASSIS (Bouches-du-Rhône)
CHAMERY (Marne)
COLLIOURE (Pyrénées-Orientales)
CORDES-SUR-CIEL (Tarn)
COUCY-LE-CHÂTEAU (Aisne)
COURANCES (Essonne)
DOMME (Dordogne)
DUILHAC-SOUS-PEYREPERTUSE (Aude)
DUINGT (Haute-Savoie)
EGUISHEIM (Haut-Rhin)
ENTREVAUX (Alpes-de-Haute-Provence)
ÈZE (Alpes-Maritimes)
FLAVIGNY-SUR-OZERAIN (Côte-d’Or)
GASSIN (Var)
GERBEROY (Oise)
GRIMAUD (Var)
HONFLEUR (Calvados)
ITTERSWILLER (Bas-Rhin)
JOSSELIN (Morbihan)
KAYSERSBERG (Haut-Rhin)
LA ROCHE-GUYON (Val-d’Oise)
LA ROQUE-GAGEAC (Dordogne)
LARRESSINGLE (Gers)
LAVARDIN (Loir-et-Cher)
LE BEC-HELLOUIN (Eure)
LE MONT-SAINT-MICHEL (Manche)
LES BAUX-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône)
LES EYZIES-DE-TAYAC (Dordogne)
LOCRONAN (Finistère)
LONGPONT (Aisne)
LYONS-LA-FORÊT (Eure)
LYS-SAINT-GEORGES (Indre)
MITTELBERGHEIM (Bas-Rhin)
MONTRÉAL (Gers)
MONTRÉSOR (Indre-et-Loire)
MONTREUIL-SUR-MER (Pas-de-Calais)
MORET-SUR-LOING (Seine-et-Marne)
PEILLON (Alpes-Maritimes)
PÉROUGES (Ain)
PIANA (Corse-du-Sud)
PIERREFONDS (Oise)
PIRIAC-SUR-MER (Loire-Atlantique)
PLOMBIÈRES-LES-BAINS (Vosges)
PLOUMANAC’H (Côtes-d’Armor)
RENNES-LE-CHÂTEAU (Aude)
RIQUEWIHR (Haut-Rhin)
ROCAMADOUR (Lot)
ROCHEFORT-EN-TERRE (Morbihan)
SAINT-CÉNERI-LE-GÉREI (Orne)
SAINT-CIRQ-LAPOPIE (Lot)
SAINT-ÉMILION (Gironde)
SAINT-FRAIMBAULT (Orne)
SAINT-GERMAIN-DE-LIVET (Calvados)
SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT (Pyrénées-Atlantiques)
SAINT-MARTIN-DE-RÉ (Charente-Maritime)
SAINT-PAUL-DE-VENCE (Alpes-Maritimes)
SAINT-VALERY-SUR-SOMME (Somme)
SISTERON (Alpes-de-Haute-Provence)
TALLOIRES (Haute-Savoie)
TOURRETTES-SUR-LOUP (Alpes-Maritimes)
TRÔO (Loir-et-Cher)
USSON (Puy-de-Dôme)
VARENGEVILLE-SUR-MER (Seine-Maritime)
VÉZELAY (Yonne)
VILLEFRANCHE-SUR-MER (Alpes-Maritimes)
YÈVRE-LE-CHÂTEL (Loiret)
YVOIRE (Haute-Savoie)
Index par départements
Index alphabétique
Du même auteur
La cité d’Aigues-Mortes présente aujourd’hui l’un des ensembles d’architecture médiévale les mieux conservés de la région. Magnifié par son style gothique, le site allie le raffinement des voûtes d’ogives et des gargouilles à la rudesse du système défensif des courtines. Le sommet des remparts et la terrasse du donjon offrent par ailleurs un panorama exceptionnel sur la Camargue et les salines alentour.
Dès le début de son règne, Saint Louis souhaite se doter d'un débouché sur la Méditerranée, et c'est dans ce contexte qu'il fait construire le port d'Aigues-Mortes. Edifiés de 1272 à 1300, les remparts s’étendent sur plus de 1 600 m et se dressent sur une hauteur impressionnante. Formant un quadrilatère presque parfait, criblée de portes, la barrière de pierre est surmontée de grandes tours parmi lesquelles la Tour de Constance (« prison à Protestants » après la révocation de l’édit de Nantes en 1685) et celle dite des Bourguignons. Saint Louis fut ainsi le premier roi de France à bénéficier d'un port au sud. C'est d’ailleurs de là qu'il partit pour les croisades, en 1248 et 1270.
La ville étant reliée par canal à la Méditerranée, elle connut une nouvelle expansion à partir de 1875, avec la création d'un vignoble à l'abri du phylloxéra, et grâce aussi à la mode des bains de mer.
L’enceinte médiévale, classée monument historique depuis 1903, abrite encore une curieuse légende : celle de Lou Drapé, un cheval mythique qui fait le tour des lieux chaque nuit, pour recueillir les enfants égarés…
Lieu de villégiature, Ars-en-Ré est aussi un village chargé d’histoire. L’église de style roman, gothique et angevin à la fois, en est le cœur, sa construction remontant au 7ème siècle. De tout temps son beffroi, surmonté d’un clocher noir et blanc culminant à 40 mètres, servit de repère aux navigateurs (il guide d’ailleurs toujours les bateaux vers l’entrée de la baie et le chenal d’accès au port). Le village lui-même possède aussi un charme incontestable, avec ses petites maisons blanches aux volets verts et ses venelles pavées fleuries de roses trémières.
De nombreuses pistes cyclables au départ d’Ars invitent à découvrir l’uni-vers étonnant des marais salants - ceux-ci permettaient jadis à la ville de faire commerce avec toute l’Europe, jusqu’en Scandinavie et aux Pays-Bas. Elles offrent l’accès vers les plages, le Phare des Baleines et la réserve naturelle de Lilleau des Niges. Celle-ci abrite une riche biodiversité végétale et animale, où plus de 30 000 oiseaux migrateurs viennent se reposer et s’y nourrir. .
Selon l'une des légendes concernant Ars-en-Ré, des navigateurs de l'Égypte antique - envoyés par Ramsès II ! - auraient voulu faire le tour du monde et se seraient échoués au Martray, à quelques kilomètres de là. Ils y auraient même construit une petite pyramide...
Aigues-Mortes / Ars-en-Ré
Terre de vignerons, Aubigné est un village de moins de 400 habitants qui a connu son apogée durant la période allant du Moyen Âge à la Révolution française. Au 15ème siècle, le village était fortifié et on y trouvait un château, une remarquable église, des halles, un hôpital et un prieuré.
L’ancienne forteresse féodale dont la construction remonte au 11ème siècle fut le berceau du poète - et homme de guerre ! - Agrippa d'Aubigné, ainsi que de madame de Maintenon, l'épouse secrète de Louis XIV. Il s'agit aujourd'hui d'une demeure privée. L’église Saint-Denis elle, située au cœur du village, est étonnante, en particulier pour son décor peint en trompe-l’œil.
Aubigné, qui se situe sur le territoire de l’AOC Coteaux du Layon, est aussi célèbre pour les vins qui y sont produits (les fameux vins blancs mœlleux). Une signalétique singulière ainsi que des vignes plantées aux pieds des murs invitent à flâner dans les ruelles de ce village typique où un vin jaillit - le dernier week-end d’août - … d’une fontaine ! Celle-ci fut créée par l’artiste plasticien italien Claudio Parmiggiani.
À l’extrémité nord-est de la péninsule normande du Cotentin, ce port de pêche est assurément l’un des plus pittoresques de la Manche. Il a conservé un important patrimoine historique, en particulier son église St-Nicolas, laquelle fut construite sur un promontoire rocheux au centre du cimetière marin. Avec sa tour carrée du 17ème siècle, son toit de schiste vert, son chœur et son transept du 17ème et sa nef du 19ème, elle remplace une antique église romane située jadis à l'entrée du port actuel. Lequel port était lui-même, à l'époque, au milieu de la cité.
Abri naturel, on sait que le site a été habité de haute antiquité. En effet, ici, le 10 mai 1842, un sieur Letertre, en enfouissant les restes d’un mouton, découvrit deux milles médailles romaines - les plus anciennes remontant à l’empereur Vespasien (premier siècle de notre ère, époque du Haut-Empire)… C’est ce qui fit un temps la vogue du village. Par la suite, les lieux acquirent une nouvelle réputation, devenant le lieu d’inspiration et de retraite de nombreux artistes : peintres (Paul Signac, Célestin Nanteuil, Antoine Guillemet, Albert Voisin) mais aussi écrivains (Victor Hugo et Jules Renard, entre autres).
On ne peut quitter Barfleur sans visiter aussi la cour médiévale Sainte-Catherine et le délicieux Jardin des Augustins. Dans les environs, le sémaphore et l’imposant phare de Gatteville (deuxième de France par sa hauteur) retiendront le visiteur, par l’atmosphère de rude beauté qui les entoure. Sur le quai, on ne manquera pas non plus la débarque quotidienne des poissons… Séquence incontournable car la pêche (avec le tourisme) constitue la principale activité économique du village.
Aubigné-sur-Layon / Barfleur
Niché dans le bocage au milieu des marais de la Dives, Beuvron est un petit village normand possédant un remarquable patrimoine : entre autres, le Vieux Manoir du 16ème siècle et ses singulières sculptures, et une concentration unique de maisons à colombage à l’architecture typique des 17ème et 18ème siècles.
Ancien fief de la famille d’Harcourt (dont il ne reste plus que les ruines du tertre ducal) et situé au cœur du Pays d’Auge, Beuvron fait en effet figure de carte postale avec ses maisons à pans de bois, ses halles et ses manoirs disséminés dans la campagne. Son ancienne auberge de la Boule d'Or (18ème siècle), l’église Saint-Martin, construite de 1640 à 1643, et la chapelle St-Michel figurent parmi les autres édifices notables du village.
Terroir de tradition fromagère et volaillère, Beuvron est aussi connu pour ses produits régionaux : cidre, Pommeau de Normandie, Calvados, fromages (Camembert, Livarot, Pont l'Evêque…), et sa fameuse Teurgoule, dessert traditionnel normand. Le nom de la localité est attesté sous les formes « Bevron » et « Beyeron » au 11ème siècle, « Bevron in Algia » en 1379, « Beuveron » en 1386 ou encore « Brevon » aux alentours de 1575. Selon le linguiste René Lepelley, il proviendrait de l'ancien nom du « Doigt » (du patois « douet »), cours d'eau affluent de la Dives qui traverse le territoire.
Situé à seulement 10 km de Sarlat, Beynac-et-Cazenac est facilement repérable, par son site magnifique et son imposant château qui se découvre de loin. Ce dernier fut autrefois le théâtre de guerres acharnées entre les seigneurs du lieu, alliés au roi de France, et ceux du proche château de Castelnaud, vassaux du roi d'Angleterre. Pour résister à l’épreuve du temps et aux multiples attaques, l’architecture locale a employé de grosses pierres ocre, des cheminées massives et d’épaisses toitures de tuiles ou de lauzes.
Dotée d’un cachet unique, la forteresse fait partie des mieux conservées de la région. Simon de Montfort s'empara d’elle à la fin du 12ème siècle puis elle fut récupérée par Philippe Auguste, en 1217, pour finalement rester en possession de la famille de Beynac (jusqu'en 1761). Elle surplombe la rivière et domine le bourg, offrant ainsi une grandiose perspective sur les bâtisses de l’autre rive : Fayrac, Marqueyssac, et les Milandes (bâtiments qui furent jadis la propriété de la danseuse-chanteuse d’origine américaine, Joséphine Baker).
On notera aussi que la petite cité - Beinacum en 1147, Bainac e Casenac en langue occitane - fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Dordogne. On y trouve en particulier 51 espèces animales et près de 100 espèces végétales différentes.
Beuvron-en-Auge / Beynac-et-Cazenac
Brantôme, au cœur de la verdoyante vallée de la Dronne, est entouré par la rivière (du même nom) formant une île et, au pied de la falaise, par les bâtiments de sa célèbre abbaye bénédictine.
Fondé en 769 par Charlemagne et creusé dans la falaise calcaire, le monastère d’origine accueille les reliques de saint Sicaire et devient un haut lieu de pèlerinage. Saccagé par les Normands puis reconstruit au 11ème siècle, il eut comme abbés, cinq cent ans plus tard, Pierre de Mareuil et Pierre de Bourdeille, lesquels construisirent de nouveaux bâtiments… avant la restauration totale datant du 19ème siècle. Le clocher, édifié au Moyen Âge, est lui le plus ancien des clochers romans limousins à gâbles. A ne pas manquer, son site troglodytique : un parcours qui témoigne des traces d’occupation des premiers moines bénédictins à partir du 8ème siècle - habitations, pigeonniers, fontaine Saint-Sicaire et grotte sculptée dite « du Jugement Dernier », où l’on trouve deux bas-reliefs particulièrement énigmatiques.
Après la visite de l’abbaye, il faut partir à la découverte du bourg par le pont, le quai Bertin et ses vieilles maisons typiques aux balcons fleuris… Toutes ces attractions ont donné au village, ceint par la rivière, le surnom de Venise du Périgord.